Patient hors norme : elle n’entend plus les voix masculines


 

Un cas sur 12 000 souffre de ce mal étrange. En Chine, ils ont une patiente qui souffre d’une perte d’audition, mais des basses fréquences. . Étrangement, elle entend les voix féminine, mais pas masculine. Cela peut être dû a la fatigue et au stress, mais il peut aussi avoir d’autres facteurs de cette rare perte d’audition.
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Patient hors norme : elle n’entend plus les voix masculines


Marie-Céline Ray
Journaliste

Une patiente chinoise s’est réveillée un matin en ayant perdu une partie de son audition : elle ne comprenait plus ce que lui disait son petit ami mais entendait toujours les voix féminines. Elle avait perdu l’audition sur les basses fréquences – un trouble rare connu sous le terme de « perte auditive en pente inversée ».

Généralement, en vieillissant, nous perdons l’audition dans les aigus. Mais ici, c’est l’inverse qui est arrivé à Mme Chen, une patiente chinoise dont le cas surprenant est rapporté par le Daily Mail.  Mme Chen vit dans la ville de Xiamen, sur la côte sud-est de la Chine. Un soir, elle est allée se coucher avec des sifflements d’oreille et la nausée, et le lendemain, elle n’entendait plus la voix de son petit ami.

Pour comprendre ce qui lui arrivait, Mme Chen est allée à l’hôpital où les médecins ont constaté qu’elle avait perdu l’audition dans les fréquences graves. Le médecin ORL qui l’a examinée a diagnostiqué une affection plutôt rare, une perte auditive en pente inversée, ou perte auditive de basse fréquence.

Le Dr Lin Xiaoqing a expliqué dans la presse que la patiente comprenait ce que disait une voix féminine mais pas celle d’un homme : « Elle a pu m’entendre quand je lui ai parlé, mais lorsqu’un jeune patient est entré, elle ne pouvait plus l’entendre. ».

Les voix graves émettent des sons de fréquence plus basse que les voix aiguës. © peterschreiber.media, Fotolia

Les voix graves émettent des sons de fréquence plus basse que les voix aiguës. © peterschreiber.media, Fotolia

    Une perte d’audition rare, peut-être liée au stress

    Généralement, quand on effectue un audiogramme, on observe chez les personnes qui perdent des capacités auditives une pente descendante, « en piste de ski », avec une perte d’audition dans les hautes fréquences. Mais dans les cas de perte auditive de basse fréquence, l’audiogramme présente une courbe montante : la pente est inversée. D’après un centre d’audition américain, seulement une personne sur 12.000, ayant un problème d’audition, serait concernée par cette perte auditive en pente inversée.

    Le saviez-vous ?

    La presbyacousie est une perte auditive liée à l’âge qui se manifeste par une perte de sensibilité pour les sons les plus aigus, c’est-à-dire aux hautes fréquences. Elle est traitée par la mise en place d’une prothèse auditive.

    La patiente avait travaillé tard dans la période précédant l’apparition de ses symptômes ; elle avait manqué de sommeil. L’accumulation de fatigue et de stress sur plusieurs jours a pu contribuer à ce qu’elle développe ce trouble rare. Cependant, il existe d’autres causes à la perte auditive de basse fréquence. En 2012, une étudiante de l’université de Lorraine a fait un rapport sur cette maladie.  Elle explique que les principales causes connues de la perte auditive en pente inversée sont la maladie de Menière et des mutations génétiques.

    La maladie de Meunière touche l’oreille interne ; elle se traduit par des acouphènes, des vertiges et des troubles de l’audition. Les mutations de deux gènes peuvent aussi favoriser la perte auditive en pente inversée : DIAPH1 et WFS1, ce dernier gène étant impliqué dans le syndrome de Wolfram. Ce syndrome, aussi appelé DIDMOAD, est une maladie neurodégénérative caractérisée par un diabète, une surdité dans les hautes ou les basses fréquences, et une atrophie du nerf optique.

    CE QU’IL FAUT RETENIR

  • Mme Chen s’est réveillée un matin en n’entendant plus les voix masculines.

  • Elle comprenait cependant la voix féminine du médecin.

  • C’est un cas de perte auditive en pente inversée, une affection rare où le patient perd l’audition dans les fréquences graves.

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Vertiges, malaise vagal, vision trouble : quand s’inquiéter ?


Voici trois maux qui peuvent être bénins ou graves. En cas de doute, comme toujours, ce n’est que le médecin ou spécialiste qui peuvent apposer un diagnostic
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Vertiges, malaise vagal, vision trouble : quand s’inquiéter ?

 

Les vertiges : sont-ils alarmants ?

 

Les vertiges : sont-ils alarmants ?

    Les pieds qui s’enfoncent dans le sol, l’environnement qui tourne autour de soi, le tournis, la sensation de s’écrouler, la vue qui se brouille, les vomissements, les nausées : il s’agit d’un vertige, provenant d’un trouble de l’équilibre.

    Qui gère notre équilibre ?

    C’est le cerveau, via le cervelet, qui gère notre équilibre, adapte notre position et ordonne nos mouvements. Pour cela, il va s’aider de l’ensemble des informations que lui envoient :

  • L’oreille interne : il s’agit véritablement du siège de l’équilibre. Dans le système vestibulaire, les cristaux qui passent par les canaux semi-circulaires, sous forme liquide, stimulent les nerfs vestibulaires pour envoyer les informations de positions directement au cerveau, qui adapte alors les mouvements du corps à l’espace.

  • La vue : les globes oculaires transmettent les images très claires de l’ensemble de l’environnement spatial.

  • Les muscles : les muscles et les récepteurs situés au niveau de la plante des pieds indiquent la position et les mouvements de corps sans faire appel à la vue.

    Quelles sont les causes du vertige ?

    Dans la plupart des cas, les vertiges sont liés à un dysfonctionnement des signaux d’informations et sont bénins. Ainsi, ils peuvent résulter d’un problème locomoteur, de vue ou de l’oreille interne.

  • Le système vestibulaire est placé à proximité de l’appareil auditif. Un problème d’audition, une otite ou un bouchon dans l’oreille peuvent venir perturber le système vestibulaire et entraîner des vertiges.

  • Dans d’autres cas, les vertiges sont dits « de position » : les cristaux du système vestibulaire censés informer le cerveau de notre placement et de nos mouvements, se déplacent vers l’appareil auditif, le cerveau gère alors de mauvaises informations concernant notre disposition dans l’espace, ce qui créé un déséquilibre et des vertiges.

  • La névrite vestibulaire se caractérise par une inflammation des nerfs vestibulaires. Elle fait généralement suite à une maladie virale. Elle provoque des vomissements ou des nausées liées à de gros vertiges. La névrite vestibulaire est passagère, elle ne dure pas plus de 15 jours.

  • Certaines personnes sont atteintes de la maladie de Ménière. Cette maladie touche plus les femmes que les hommes et apparaît entre 40 et 60 ans. Elle se manifeste par des périodes d’importants vertiges accompagnés d’acouphènes. Certains symptômes précèdent ces crises de vertiges comme la perte de l’audition, des maux de tête ou l’impression d’avoir l’oreille bouchée. Pour traiter et prévenir cette maladie qui peut être handicapante, il vaut mieux s’orienter vers un ORL spécialiste des vertiges.

    Vertiges : faut-il s’inquiéter ?

    En général, les vertiges ne sont pas les conséquences d’un état de santé critique mais ils sont à surveiller et à diagnostiquer car les causes peuvent être, dans certains cas, graves :

    Il peut s’agir d’un AVC (accident vasculaire cérébral), d’une tumeur cérébrale, d’un cas d’épilepsie ou d’une sclérose en plaque.

    Chez les personnes âgées, le système vestibulaire et les muscles vieillissent. La vue baisse ou se dégrade par exemple lorsque la tension artérielle est élevée. Le vertige doit être surveillé de près, pouvant être la conséquence des effets secondaires d’un traitement médical mais également de troubles cardio-vasculaires ou de la circulation sanguine, comme l’hypertension artérielle. Les vertiges entraînent des chutes qui ne sont pas sans danger, causant parfois de grosses fractures ou d’importants traumatismes.

    Le diagnostic d’un vertige n’est pas une chose aisée, il y a tellement de symptômes qu’il faut passer par différentes tests cliniques pour éliminer chaque hypothèse émise par le professionnel de santé. Pouvant s’agir de causes plus graves, un vertige doit faire l’objet d’une consultation médicale, surtout s’il se répète.

    Malaise vagal : un symptôme inquiétant ?

    Malaise vagal :  un symptôme inquiétant ?

    A quoi est du le malaise vagal ?

    Le malaise vagal se traduit par la perte de connaissance durant quelques secondes.

    Il est du à la baisse soudaine de la tension artérielle. Le terme « vagal » vient du nerf vague qui traverse l’organisme du cerveau jusqu’à l’estomac, il est chargé de ralentir l’activité cardiaque lorsque celle-ci s’accélère. Au ralenti, le cœur amène moins de sang aux artères, le cerveau est alors moins oxygéné, ce qui entraîne une perte de connaissance.

    Malaise vagal, que doit-on faire ?

    Nausées, vertiges, visage pâle, vision trouble, suées, assèchement de la bouche, bouffées de chaleurs, bourdonnement auditif, affaiblissement général… Lorsqu’une personne est victime d’un malaise vagal, il est important de surélever ses jambes afin d’oxygéner le cerveau pour rétablir l’équilibre du système cardiaque.

    Si la personne s’évanouit, il faut la placer en position latérale de sécurité (PLS). Ce geste de premiers secours sert à libérer les voies aériennes de l’organisme.

    Si la personne n’a pas repris rapidement ses esprits, il faut alerter immédiatement les secours.

    Lorsque vous sentez que vous êtes entrain de faire ce genre de malaise, essayez de vous allonger ou de vous accroupir, si vous êtes assis, il est préférable de le rester et de ne pas se lever.

    Malaise vagal, doit-on s’inquiéter ?

    Dans la plupart des cas le malaise vagal est sans gravité, cependant la chute qu’il provoque n’est pas sans danger.

    Les causes sont diverses, liées à une hypersensibilité du nerf vagal ou à d’autres facteurs externes :

  • période de stress intense

  • surmenage

  • sensibilité, anxiété

  • choc émotionnel

  • fortes chaleurs

  • sensation de cloisonnement

  • phobies (sang, foule, etc)

  • après une anesthésie locale 

    Dans d’autres cas, les causes du malaise vagal ne sont pas sans gravité. Il peut survenir des troubles neurobiologiques ou cardio-vasculaires.

    Quoiqu’il en soit, une personne sujette à un ou plusieurs malaises vagaux doit consulter un professionnel de santé. Un diagnostic et une évaluation du cas clinique permettront de préciser la cause du malaise. Le professionnel de santé s’intéressera particulièrement aux antécédents du patient, à son hygiène de vie et à son contexte social (situation familiale et professionnelle, etc).

    Comment prévenir le malaise vagal ?

    Pour prévenir le malaise vagal, il vaut mieux avoir une alimentation saine et équilibrée, dormir en quantité suffisante et pratiquer une activité physique régulièrement.

    Si vous êtes fatigué, stressé, anxieux ou angoissé, il est important de penser à se reposer en s’octroyant par exemple des week-ends thérapeutiques en campagne ou dans des instituts de bien-être. La réflexologie et la méditation sont des moyens utiles pour évacuer les mauvaises tensions et profiter des bénéfices de l’énergie positive.

    Une vision trouble doit-elle nous inrterpeller ?

    Une vision trouble doit-elle nous inrterpeller ?

    L’œil est composé de différentes parties : la cornée, l’iris, la pupille, la rétine , le cristallin, le corps vitrée et le nerf optique qui ont toutes une fonction bien spécifique visant à protéger l’œil, traiter l’image et à informer le cerveau.

    Bien plus qu’un sens, les yeux donnent à voir le monde qui nous entoure et nous permettent de le comprendre. Quand la vision se trouble, ce peut être le signe d’un problème oculaire bénin ou d’une pathologie plus grave. Selon l’Organisation Mondiale de la Santé, le nombre de personnes atteintes d’incapacité visuelle est estimé à 180 millions.

    Vision trouble : quels symptômes pour quels problèmes oculaires ou quelles pathologies ? Doit-on s’inquiéter ?

  • Vous avez tendance à voir flou, vous avez du mal à saisir une image ou à lire de près ou de loin. Ce flou peut être contextuel, lié à la fin de journée, à la fatigue ou à certaines habitudes (écran d’ordinateur ou de télévision). Mais, ce peut être du à une presbytie (= difficulté à voir de près) ou à une myopie (= difficulté à voir de loin), qui nécessitent un suivi auprès d’un ophtalmologiste pour prévenir de leurs conséquences.

    Il faut savoir qu’après 45 ans, la plupart des personnes sont atteintes de presbytie.

  • Une vision trouble associée parfois à d’autres symptômes tels que les nausées, vomissements, douleur oculaire, peut être liée à un glaucome qui nécessite un suivi ophtalmologique car ce dernier s’attaque directement à la vue.

  • Une vision embrouillée, trouble, sensible à la lumière avec la présence d’un voile sur les yeux,  voici quelques symptômes qui définissent la cataracte. La cataracte touche en majorité les personnes âgées à partir de 65 ans en baissant considérablement la qualité de leur vue. Si vous observez certains signes, il est important d’aller consulter rapidement votre spécialiste.

    Au Canada, la cataracte est en 3ème position sur le classement des causes de cécité !

  • L’hypertension artérielle, le diabète, les troubles cardio-vasculaires ou neurobiologiques peuvent être les causes d’une vision trouble. Renseignez-vous auprès d’un professionnel de santé. 

  • Certaines pathologies ou troubles oculaires peuvent entraîner le décollement de la rétine dont la conséquence est la cécité, d’où l’importance du dépistage.

La vue est un sens précieux qu’il faut savoir préserver et protéger. Si vous observez des signes tels qu’une vision trouble, une baisse de vos capacités visuelles, des douleurs oculaires ou autres, il est très important de se rendre chez votre spécialiste afin de diagnostiquer le problème oculaire ou la pathologie.

Il est préconisé d’effectuer un bilan annuel de la vue et de changer ses verres en moyenne tous les deux ans. Pour certains cas, selon la prescription médicale, le problème oculaire ou la pathologie, la moyenne peut être inférieure.

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