Le cerveau de zombie, un bon modèle pour les neuroscientifiques ?


Les scientifiques qui étudient le cerveau ont beaucoup d’imagination. Un peu plus tôt en mars, il y a eu lla 21e édition de la Semaine du Cerveau et des scientifiques ont parler de l’avantage d’étudier des zombies pour plusieurs maladie tel que la démence à corps de Lewy, l’Alzheimer, le Parkinson, la maladie de Huntington et bien d’autres. Ils ont même imaginé la stratégie pour capturer un zombie et de l’étudier. De quoi à donner des frissons.
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Le cerveau de zombie, un bon modèle pour les neuroscientifiques ?

 

Strasbourg: Les zombies sont-ils un bon modèle d'étude pour les neuroscientifiques? (Illustration)

par Yohan Demeure, rédacteur scientifique

Des chercheurs basés à Strasbourg se sont questionnés à propos du zombie. Ce dernier est-il un bon modèle pour la recherche ? Il s’avère que même si le zombie appartient à la fiction, force est de constater que son cas est pris au sérieux par certains scientifiques.

Un modèle “prisé”

À Strasbourg, la 21e édition de la Semaine du Cerveau (11 au 17 mars 2019) a eu son petit événement. En effet, le 16 mars s’est déroulée une conférence traitant des zombies ! Sur la page de présentation de la conférence, il est possible de lire ceci :

« Avec ses chairs pourrissantes, sa démarche hasardeuse et sa mémoire défaillante, le zombie est souvent l’objet de moqueries prudentes. Pourtant, il constitue un modèle prisé en recherche scientifique pour l’étude du système nerveux central et périphérique. Cinq neurobiologistes strasbourgeois viendront présenter l’état des connaissances sur le zombie sur des sujets aussi variés que l’alimentation, les rythmes, la mémoire, les sens et la psychologie. »

Bien que le projet peut faire sourire, les chercheurs ont donc tenté d’appliquer une démarche scientifique à l’explication du cas zombie. Il s’agissait de la présentation d’un projet de recherche sur les maladies neurodégénératives de manière générale débuté en 2012 avec un budget de 1,5 million d’euros.

Un zombie, c’est quoi ?

Selon Jean-Christophe Cassel, un des chercheurs du projet, le zombie « a une faim inextinguible : il peut manger, manger, manger, ça ne conduira jamais à la satiété. Quand il se déplace, il claudique, il est lent. Il n’a pas d’inhibition, il a une mémoire qui fonctionne de façon catastrophique ».

Surtout, le zombie serait atteint de plusieurs maladies neurodégénératives : démence à corps de Lewy, Alzheimer, Parkinson, maladie de Huntington, maladie de Charcot et autres ataxies cérébelleuses impactant le cervelet. Ces maladies impactent alors le zombie dans sa démarche, sa mémoire, et génèrent une insatiabilité et un manque d’inhibition.

Il faut savoir que le cas des zombies a été plus ou moins “traité” dans le cadre d’autres études. En 2017, des chercheurs britanniques avaient affirmé qu’il suffirait d’une centaine de jours aux zombies pour anéantir l’humanité. En 2018, un scientifique américain a dit avoir mis au point une méthode pour détecter un hypothétique virus zombie avant qu’une épidémie ne se produise.

Crédits : Wikimedia Commons / Gianluca Ramalho Misiti

Des expérimentations ?

Chacun se fera une opinion, mais ces scientifiques un peu spéciaux disent avoir mené des “expérimentations”. En attendant d’avoir un compte-rendu de la conférence, il incombe de se laisser porter par le récit des chercheurs. Voici un passage de cet improbable scénario publié dans un communiqué de l’Université de Strasbourg :

« Pour le capturer, la technique est rodée : un chercheur sert d’appât, se fait voir par un zombie avant de courir jusqu’au sous-sol de la faculté de psychologie où une trappe permet d’emprisonner son poursuivant. Il ne faut pas courir trop vite, car le zombie a du mal à se déplacer à cause de sa musculature en putréfaction et de son atrophie cérébelleuse », précise Jean-Christophe Cassel, qui dit s’être inspiré des techniques du cirque pour créer le sas.

Une fois capturé, la vigilance est de mise. Des précautions d’autant plus importantes qu’une morsure transforme sa victime en zombie.

« À condition de ne pas être dévoré totalement », souligne le chercheur.

Côté prélèvements, exit la prise de sang classique.

« Nous leur tendons une assiette d’un succédané de chair humaine, ils passent le bras à travers la grille et nous pouvons en couper un bout. L’avantage du modèle c’est qu’il ne ressent pas la douleur et présente une absence totale d’émotions. En plus, il oublie vite ce qu’on lui a fait ».

Les morceaux étudiés ne posent par ailleurs aucun problème de recyclage.

« Nous les jetons aux autres zombies et ils les mangent ».

Source

https://sciencepost.fr/

La mystérieuse mort de Champollion, l’homme qui décrypta les hiéroglyphes


L’Histoire, les biographies de personnages importants du passé sont sujet à être revu et corrigés. Comme la mort du père des hiéroglyphes qui croyait-on serait mort d’une infection due à un parasite, mais les symptômes semblent coller à une autre maladie grave et mortelle, mais sans preuve, cela demeure une théorie
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La mystérieuse mort de Champollion, l’homme qui décrypta les hiéroglyphes

 

Jean-François Champollion, lorsqu'il déchiffra les hiéroglyphes de la pierre de Rosette. © MARY EVANS/SIPA

Jean-François Champollion, lorsqu’il déchiffra les hiéroglyphes de la pierre de Rosette. © MARY EVANS/SIPA

Par Lise Loumé

Selon plusieurs théories, Jean-François Champollion serait mort d’une infection parasitaire contractée en Égypte. Mais un chercheur britannique dévoile une toute autre explication.

MYSTÈRE. Né en 1790, le français Jean-François Champollion est considéré comme l’un des plus grands linguistes de tous les temps. Il est le premier à être parvenu à déchiffrer les hiéroglyphes. Il meurt brutalement en 1832 à l’âge de 41 ans en France, après avoir passé une année en Égypte. Mais de quoi ? Difficile de le savoir puisqu’à l’époque, sa famille refuse toute autopsie.

Le Dr Hutan Ashrafian, médecin et chercheur de l’Imperial College de Londres, avance une nouvelle théorie : selon son étude récemment publiée dans la revue Clinical Neurophysiology, le père de l’égyptologie aurait été victime d’une sclérose latérale amyotrophique (SLA, encore appelée « maladie de Charcot »), une maladie neurologique due à la dégénérescence des neurones moteurs, cellules du cerveau et de la moelle épinière qui ont pour fonction de transmettre aux muscles les ordres donnés par le cerveau. De moins en moins sollicités, les muscles finissent par s’atrophier, jusqu’à la paralysie complète du patient.

Des symptômes caractéristiques de la maladie de Charcot

 

THÉORIES. À l’époque, le décès de Champollion est attribué à une attaque, liée à un épuisement professionnel. Par la suite, une deuxième hypothèse fut évoquée : l’égyptologue serait décédé des conséquences d’une bilharziose, maladie infectieuse provoquée par des vers parasites présents dans certaines eaux douces des zones tropicales. Mais pour le chercheur britannique, cette théorie n’est pas crédible.

« Lors de son séjour d’un an en Egypte, il n’est mentionné nulle part dans les écrits de l’époque et les ouvrages de référence sur Champollion qu’il ait contracté une maladie infectieuse et qu’il ait souffert de fièvre ou de troubles du système lymphatique (ndlr : des symptômes caractéristiques d’une maladie infectieuse) », explique t-il dans son étude.

En revanche, plusieurs symptômes apparus dans les dernières années de sa vie corroborent la théorie de la SLA, selon lui. 

« Avant son voyage en Égypte, en 1828, Champollion ressentait des faiblesses dans les bras, des spasmes et des crampes, l’empêchant par exemple d’écrire de longues lettres. Ces symptômes se seraient même aggravés à son retour à Paris en 1829 », décrivent-ils.

De plus, il aurait éprouvé des difficultés d’élocution lors des conférences qu’il donnait en tant que professeur d’égyptologie, et aurait développé une toux sévère due à des infections pulmonaires récurrentes. Des symptômes qui peuvent se développer dans le cas d’une SLA.

Victime du syndrome d’enfermement

 

Mais le plus flagrant pour le chercheur se déroule quelques semaines avant la mort de Champollion : celui-ci aurait présenté les caractéristiques du syndrome d’enfermement (« locked-in syndrome« ) et du syndrome pseudobulbaire, c’est-à-dire des rires ou des pleurs incontrôlables. Deux symptômes souvent présents chez les personnes atteintes de SLA.

GOUTTE. Enfin, le médecin n’évoque pas de goutte (forme particulière d’arthrite qui provoque des crises récurrentes de vives douleurs à une ou quelques articulations), comme cela a été évoqué par des recherches précédentes, mais plutôt des fasciculations (brèves secousses musculaires involontaires), qui pourraient aussi être une conséquence de la SLA.

« En conclusion, au vu de tous ces symptômes, et de son jeune âge lors de son décès, Champollion est probablement mort des suites d’une sclérose latérale amyotrophique », juge t-il.

Un autre diagnostic est probable, selon cette étude : la maladie du neurone moteur, une affection neurologique dégénérative très grave, mais bien plus rare que la SLA. Bien que l’auteur conclue :

« c’est un génie de plus touché par cette maladie », il manque tout de même quelques preuves formelles d’une perte de capacités cognitives, ou encore d’antécédents familiaux, pour valider sa théorie.

http://www.sciencesetavenir.fr/

L’astrophysicien Stephen Hawking défie la science


Une maladie rare et très handicapante physiquement n’altère pas nécessairement l’intelligence. Même si je ne suis pas d’accord avec certaines des affirmations de Monsieur Stephen Hawking, cependant j’admire sa ténacité, son implication scientifique et ce malgré que son corps est très limité
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L’astrophysicien Stephen Hawking défie la science

L’astrophysicien britannique Stephen Hawking dans son bureau de l’Université de Cambridge.

Photo: AFP/London Science Museum

Agence France-Presse
Londres

L’astrophysicien britannique et auteur à succès Stephen Hawking, à qui les médecins n’avaient donné que quelques années à vivre quand il avait 21 ans, fête ses 70 ans dimanche, une vie entière consacrée à décoder le cosmos malgré son très lourd handicap physique.

Stephen Hawking, qui a vendu son best-seller Une brève histoire du temps à plusieurs millions d’exemplaires, n’est pas dupe.

«Je suis certain que mon handicap a un rapport avec ma célébrité», estime-t-il sur son site internet.

«Les gens sont fascinés par le contraste entre mes capacités physiques très limitées et la nature extrêmement étendue de l’univers que j’étudie», ajoute le scientifique cloué dans un fauteuil et contraint de s’exprimer via un ordinateur d’où s’élève une voix métallique.

Au début des années 60, alors qu’il étudie à Oxford, le jeune Hawking constate «qu’il semble devenir de plus en plus maladroit et tombe une ou deux fois sans raison apparente», raconte-t-il.

Après une batterie de tests, il apprend qu’il est atteint d’une maladie incurable, plus tard diagnostiquée comme la maladie de Charcot.

«Elle allait probablement me tuer en quelques années. C’était un peu le choc», se souvient-il.

Il n’a alors que 21 ans et étudie la cosmologie et la relativité à Cambridge.

«Je me suis mis à écouter du Wagner, mais les articles qui disent que je buvais trop est une exagération (…). Avant ma maladie, la vie m’ennuyait. (…) Soudain j’ai réalisé qu’il y avait plein de choses qui valaient la peine», poursuit-il.

La majorité des personnes diagnostiquées avec la maladie de Charcot, une maladie dégénérative paralysante, «vivent moins de cinq ans (…). Le fait que Stephen Hawking ait vécu avec la maladie pendant près de 50 ans en fait quelqu’un d’exceptionnel», estime Brian Dickie de l’association britannique des maladies neuro-dégénératives.

«Cependant sa renommée ne doit pas éclipser ses contributions physiques (…) car il a sans aucun doute fait plus que quiconque depuis Einstein pour améliorer le savoir sur la gravité», insiste Martin Rees, ancien président de la Royal Society, qui participera dimanche à Cambridge à une conférence en l’honneur de Stephen Hawking.

«Le grand moment "eureka" de Stephen est quand il a découvert un lien fondamental et inattendu entre la gravité et la théorie quantique (physique de l’extrêmement petit)», ajoute-t-il.

L’astrophysicien, né le 8 janvier 1942, soit 300 ans après la mort de l’un des pères de l’astronomie moderne Galilée, a réalisé des travaux sur l’expansion de l’univers, les trous noirs et la théorie de la relativité.

Dans son dernier livre «Y a-t-il un architecte dans l’univers», il démonte la théorie d’Isaac en affirmant que l’univers n’a pas eu besoin de Dieu pour être créé.

Soucieux de vulgariser ses théories complexes, il a rencontré un succès planétaire avec «Une brève histoire du temps: du Big Bang aux trous noirs» publié en 1988 aux États-Unis.

Sa notoriété lui a valu d’apparaître dans le dessin animé The Simpsons: «Votre théorie sur un univers en forme de doughnut est fascinante, Homer. Je vais peut-être vous la voler!», lance le personnage de Stephen Hawking.

Inondé de questions pour son 70e anniversaire, l’astrophysicien a estimé que

«la plus grande découverte scientifique de tous les temps» serait de détecter une vie extra-terrestre.

«S’ils décidaient de nous rendre visite, le résultat serait similaire à l’arrivée des Européens en Amérique. Ça ne s’est pas bien fini pour les Indiens», a-t-il cependant souligné dans un enregistrement diffusé vendredi par la BBC.

Mais interrogé par le magazine New Scientist sur ce qui occupait le plus son esprit, l’éminent scientifique a répondu:

«Les femmes. Elles sont un mystère total.»

http://www.cyberpresse.ca