Les aliments ultra transformés sont dangereux pour la santé


Ce n’est pas très surprenante qu’une alimentation ultra-transformée soit si nuisible à la santé. Quand nous achetons un aliment qui contient une liste d’ingrédients qui n’en fini plus, c’est mieux ne pas en consommer. Il faudrait revenir à une alimentation plus saine, on se portera bien mieux.
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Les aliments ultra transformés sont dangereux pour la santé

Les aliments ultra transformés sont dangereux pour la santé

Le 3 juin 2019.

La santé passe dans nos assiettes. C’est ce que confirme une étude sur les aliments ultra transformés. Selon les chercheurs, ils augmenteraient le risque de maladies cardio-vasculaires.

Les aliments ultra transformés augmentent le risque de maladies cardio-vasculaires

Quel est le point commun entre un soda, de la soupe en sachet, du jambon vendu en barquette et des « steaks » végétaux ? Ce sont tous des aliments « ultra transformés ». Mais il ne s’agit pas de leur seul point en commun. Ils sont aussi tous mauvais pour la santé. En cause, la très longues liste d’aliments qu’ils contiennent (additifs en tous genres, sirop de glucose-fructose, graisses végétales hydrogénées, nitrites, édulcorants intenses, etc.)

Selon deux études publiées le jeudi 30 mai dans la revue médicale British Medical Journal (BMJ), les aliments « ultra transformés » augmenteraient tout particulièrement le risque cardio-vasculaire mais aussi d’obésité, de cancer et de décès. Ces études ont été menées par 20.000 chercheurs qui ont fait appel à la participation de plus de 120.000 personnes. Les scientifiques ont observé l’alimentation des participants, soit près de 3.300 aliments et boissons.

Le risque augmente en fonction de la quantité d’aliments ultra transformés que nous mangeons

Les chercheurs ont alors constaté que la consommation d’aliments transformés avait un lien étroit avec divers problèmes de santé. Elle est associée à un risque plus élevé de maladies coronariennes et cérébro-vasculaires. Ainsi, avoir une alimentation comprenant 10% et plus d’aliments ultra transformés augmente de 12% le risque de maladies cardio-vasculaires.

Cette étude permet donc de confirmer que notre santé est liée à ce que nous mangeons. L’heure est donc venue de retrouver une alimentation plus saine, riche en fruits et en légumes notamment. Faisons place dans nos assiettes aux produits « bruts » et remettons-nous à cuisiner ! Pour cela, il faudra peut-être aussi changer notre manière de faire les courses en privilégiant les marchés et les producteurs locaux.

Perrine Deurot-Bien

https://www.passeportsante.net/

Santé cardiovasculaire: il n’est jamais trop tard pour bien faire


Il n’est jamais trop tard pour se mettre en forme, même si le coeur a subit des dommages. Il suffit de bouger, de faire des efforts et de diminuer le mauvais gras, le sel sucre .. On peut améliorer la santé cardiovasculaire et pulmonaire.
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Santé cardiovasculaire: il n’est jamais trop tard pour bien faire

 

 

Le truc: manger mieux et bouger plus.

  • Jean-Benoit Legault

  • La Presse Canadienne

MONTRÉAL — Il n’est jamais trop tard pour améliorer sa santé cardiovasculaire, même pour les individus les plus amochés.

C’est ce qu’ont découvert la cardiologue Marie-Ève Piché, de l’Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec, et ses collègues lorsqu’ils ont demandé à une cinquantaine de patients gravement malades, et surtout à très haut risque de récidive d’événement cardiovasculaire, de manger mieux et de bouger plus.

«C’était une maladie cardiovasculaire sévère, a précisé la docteure Piché en entrevue avec La Presse canadienne. Ce sont tous des patients qui avaient bénéficié d’une chirurgie de pontage. Pour nous, par définition, ce sont des patients qui ont une maladie coronarienne sévère, et plusieurs de ces patients avaient plusieurs facteurs de risque de maladie cardiovasculaire.»

Au bout d’un an, les participants à l’étude, qui étaient âgés de 42 à 76 ans, avaient atténué certains facteurs de risques de complications cardiaques et amélioré leur capacité cardiorespiratoire.

Sur le plan alimentaire, l’intervention visait principalement à réduire la consommation d’acides gras saturés et d’aliments ou boissons contenant du sucre ou du sel ajouté.

«Chez les sujets avec surpoids, la diète proposée créait un déficit énergétique d’environ 500 calories par jour», a-t-on expliqué dans un communiqué.

Du côté de l’exercice physique, on ne visait certainement pas à envoyer les participants compléter le marathon de New York ou à faire d’eux des champions de CrossFit; on les encourageait plutôt à faire 150 minutes d’activités aérobiques par semaine, en plus d’exercices de résistance effectués sur des appareils en gymnase.

«À l’ère moderne, avec les médicaments dont on dispose, on sait que nos gens sont bien traités (…), mais on sait que cette clientèle-là demeure à risque, a expliqué la docteure Piché. Même si on (…) leur offre le meilleur traitement pharmacologique, on sait que le risque demeure très important de récidive et de développer une insuffisance cardiaque. Donc on a voulu intervenir au niveau des habitudes de vie parce qu’il y a plusieurs évidences (sic) qui démontrent (…) qu’en favorisant l’activité physique et en apportant des modifications au niveau de l’alimentation, on a des bénéfices sur le risque cardiovasculaire, mais aussi sur la capacité cardiorespiratoire, et on aurait des effets protecteurs au niveau du coeur.»

«On ne demande pas aux gens d’aller s’entraîner deux ou trois heures par jour, a-t-elle ajouté. On demande aux gens de bouger, de faire des marches, d’être actifs dans leur quotidien. Diminuer le temps de sédentarité, ça fait toute la différence, et on le voit chez nos patients qui sont actifs, ce sont des gens qui ont une belle qualité de vie, (…) qui sont plus heureux, on voit les effets bénéfiques. Ça touche toutes les sphères de la vie en général.»

Réduction des gras néfastes

L’intervention n’a eu que peu d’impact sur le poids des participants, qui ont perdu en moyenne 1,4 kilo sur douze mois. En revanche, certains dépôts de gras particulièrement néfastes pour la santé avaient fondu: le gras viscéral abdominal (-9 pour cent), le gras présent dans l’enveloppe du coeur (-31 pour cent) et le gras déposé sur le coeur (-13 pour cent). La protéine C réactive, un indicateur de l’inflammation, avait reculé de 40 pour cent.

Les participants avaient aussi amélioré leur capacité cardiorespiratoire de 13 pour cent. Chez les sujets diabétiques et prédiabétiques, la fonction diastolique du ventricule gauche s’était améliorée de 53 pour cent.

«Même les gens qui étaient les plus malades ont bien répondu, a dit la docteure Piché. Ceux qui avaient une moins bonne tolérance à l’effort au départ, par exemple, ceux qui avaient plus de facteurs de risque, ont répondu autant que les groupes qui étaient plus avantagés au départ. Donc, c’est très intéressant de voir que peu importe notre condition cardiovasculaire de base, on a un potentiel de s’améliorer (…) et d’aller chercher des bénéfices très intéressants.»

Le message qu’envoie cette étude est donc très simple: il n’est jamais trop tard pour bien faire. Des entraîneurs individuels aux applications qui suivent nos progrès,

«il y a une offre incroyable. Il faut trouver ce qui nous convient», a conclu Marie-Ève Piché.

Les conclusions de cette étude ont été publiées par le journal médical «Metabolic Syndrome and Related Disorders».

https://quebec.huffingtonpost.ca

L’hostilité a un impact sur l’activité du système immunitaire


Les émotions peuvent avoir un rôle à jouer sur nos émotions. Les négatives sont donc importantes à cerner, car elles pourraient être des facteurs importants sur certaines maladies
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L’hostilité a un impact sur l’activité du système immunitaire

 

L’hostilité a un impact sur l’activité inflammatoire du système immunitaire, particulièrement chez les femmes, selon une étude québécoise publiée dans la revue PLOS ONE.

Des études précédentes ont montré que la tendance à l’hostilité augmente le risque de maladie coronarienne. Les mécanismes sous-jacents à ce risque accru sont encore peu connus, bien que l’activité inflammatoire altérée puisse être impliquée.

Pour étudier le lien entre l’hostilité et l’inflammation, Bianca D’Antono, professeure de psychologie à l’Université de Montréal et ses collègues (1) ont mené cette étude avec 99 hommes et femmes en bonne santé, âgés de 19 à 64 ans. Ils ont été expérimentalement exposés des situations de stress interpersonnel. Ils ont complété un questionnaire mesurant l’hostilité (le « Cook-Medley Hostility questionnaire ») et fourni des échantillons de salive.

L’hostilité était associée à une augmentation de l’activité inflammatoire, particulièrement chez les femmes.

Chez les femmes qui ressentaient le plus d’hostilité, la capacité du corps à se protéger contre l’inflammation (l’activité anti-inflammatoire) diminuait de façon importante. Une plus grande activité pro-inflammatoire et une moins grande activité anti-inflammatoire pourraient augmenter leur risque de développer une maladie cardiaque, souligne la chercheure.

« Ces résultats démontrent l’impact des facteurs psychologiques sur la santé et les effets cardiovasculaires du stress », souligne Jean-Claude Tardif, coauteur. L’hostilité est une composante psychologique beaucoup moins souvent considérée comme cible d’évaluation et d’intervention que la dépression ou l’anxiété, ajoute-t-il. « Des actions tenant compte de la nature hostile de certains patients pourraient potentiellement prévenir, ou du moins ralentir, la progression d’une maladie coronarienne ».

L’hostilité, précisait Bianca D’Antono lors de la présentation d’étude précédente, « correspond à un trait de caractère, sans que cela soit du domaine de la pathologie. La plupart du temps, ces gens sont très agréables et s’affirment positivement. (…) Je m’intéresse à l’hostilité des gens normaux, qu’elle soit liée à un trait de la personnalité ou qu’elle soit une réponse à celle des autres ». Dans ces cas, « l’hostilité peut se refléter sur le plan de l’affect par de la colère ou encore par des comportements interpersonnels plus querelleurs et moins agréables. Ainsi, un tel discréditera ce qu’une personne de son entourage a dit, une autre ne communiquera pas un renseignement utile à un collègue de travail. »

(1) Dominique Girard, Jean-Claude Tardif, Julie Boisclair Demarble.

Psychomédia avec sources : ICM, PLOS ONE.

http://www.psychomedia.qc.ca/

Un seul repas de malbouffe nuit aux artères


On a beau dire qu’une fois de temps en temps la malbouffe il n’y a rien la .. et pourtant il est prouvé que le corps réagit mal a l’ingestion de la malbouffe .. et ce dans les premières heures.
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Un seul repas de malbouffe nuit aux artères

 

Un repas de malbouffe

Photo :  iStockphoto

La croyance populaire veut que les effets d’une mauvaise alimentation s’installent tranquillement au fil des ans. Des travaux menés à l’Institut de Cardiologie de Montréal illustrent aujourd’hui le contraire.

Le Dr Anil Nigam et ses collègues ont montré qu’un seul repas de malbouffe, principalement composé de gras saturés, nuit à la santé des artères, contrairement à un repas de type méditerranéen, riche en bon gras comme les acides gras mono et polyinsaturés, qui a un effet neutre, voire positif, sur les artères.

Une question de gras

Les travaux de l’équipe du Dr Nigam ont comparé les effets d’un repas méditerranéen à un repas de malbouffe sur l’endothélium vasculaire, cette paroi qui recouvre l’intérieur du coeur et des vaisseaux.

Les chercheurs ont mesuré la fonction endothéliale, c’est-à-dire la facilité avec laquelle les artères se dilatent après une occlusion temporaire de 5 minutes suivant la consommation d’un repas (avec des bons ou des mauvais gras dans ce cas).

En fait, cette fonction est étroitement liée au risque de développer une maladie coronarienne à long terme.

Les travaux

Avant de commencer l’étude, 28 hommes non fumeurs ont subi une échographie de l’artère du pli du coude après un jeûne de 12 heures pour évaluer la fonction endothéliale de base des sujets et permettre d’établir les effets individuels de chaque repas.

Les sujets ont ensuite mangé deux repas, à une semaine d’intervalle :

  • Le premier était de type méditerranéen. Il était composé de saumon, d’amandes et de légumes cuits à l’huile d’olive, dont 51 % des calories totales du repas provenaient des matières grasses, principalement des acides gras mono et polyinsaturés.
  • Le deuxième était de type malbouffe. Il était composé d’un sandwich comprenant une saucisse, un oeuf et une tranche de fromage, en plus de trois patates hachées brunes, pour un total de 58 % des calories totales provenant des matières grasses, très riches en acides gras saturés et sans aucun acide gras omega-3.

Deux et quatre heures après chaque repas, les participants ont subi une échographie de l’artère du pli du coude afin d’évaluer à nouveau la fonction endothéliale.

Les résultats

Les hommes ayant mangé un repas de malbouffe ont vu leurs artères se dilater 24 % moins bien qu’à l’état de jeûne. Toutefois, à la suite de la consommation d’un repas de type méditerranéen, les artères des participants se sont dilatées normalement et ont maintenu une bonne circulation.

« Ces résultats modifieront positivement notre façon de nous alimenter au quotidien. Une moins bonne fonction endothéliale est l’un des précurseurs les plus importants de l’athérosclérose. C’est désormais un pensez-y-bien à chaque repas. » — Dr Nigam

En outre, les chercheurs estiment qu’une alimentation de type méditerranéen pourrait être particulièrement bénéfique pour les individus qui ont des niveaux de triglycérides élevés, comme des sujets avec un syndrome métabolique, justement parce qu’elle pourrait aider à garder leurs artères en santé.

Ces résultats ont été présentés lors du Congrès canadien sur la santé cardiovasculaire, qui se déroule à Toronto.

http://www.radio-canada.ca