Le Saviez-Vous ► Le petit déjeuner est-il vraiment indispensable ?


Est-ce que vous déjeuner le matin ? Bien qu’il est parfois difficile de s’alimenter avec les matins pressés, il en demeure pas moins comme le dit le slogan de Kellogg, c’est le repas le plus important de la journée. Ne pas déjeuner pour une diète restrictive, n’est guère mieux, car il semble que cela favorise le surpoids, sans compter qu’il pourrait être aussi un risque pour des problèmes cardiovasculaire et pour le diabète du type 2.
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Le petit déjeuner est-il vraiment indispensable ?


Céline Deluzarche
Journaliste

« Manger le matin comme un roi, déjeuner comme un prince et dîner comme un pauvre », énonce le diction populaire. Le premier repas de la journée permettrait en effet de brûler plus de calories, de prévenir l’obésité ou de lutter contre le diabète. Ces études sont-elles fiables ? Faut-il absolument s’obliger à manger le matin lorsqu’on n’a pas faim ?

Plus de deux adultes français sur 10 sautent le petit déjeuner au moins une fois par semaine, une proportion qui a doublé en dix ans, selon le Crédoc, le Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie. C’est même le cas pour 29 % des 3-14 ans. Pourtant, d’innombrables études montrent les bénéfices du petit déjeuner sur la santé. Des chercheurs ont, par exemple, démontré que sauter le petit déjeuner multiplie par 4,5 le risque d’être en surpoids. Une autre étude de 2019 affirme que les personnes ne prenant jamais de petit déjeuner ont un risque de mortalité par incident cardiovasculaire supérieur de 87 %, et de mortalité toutes causes confondues 19 % plus élevé par rapport aux personnes qui mangent tous les matins. Une méta-analyse conduite en 2019 révèle de son côté que manquer le petit déjeuner accroît de 33 % les risques de développer un diabète de type 2.

Pourquoi le petit déjeuner est bénéfique pour la santé

Plusieurs explications peuvent être avancées pour expliquer ces effets :


  • sauter un petit déjeuner favorise le grignotage et des repas plus caloriques le midi et le soir pour compenser ;

  • plus le temps de jeûne est long, plus la concentration de ghréline (l’hormone qui régule l’appétit) augmente et plus celle d’insulinediminue, ce qui pourrait induire la faim et la prise de nourriture ;

  • le petit déjeuner contribue à augmenter la variété des nutrimentsdans l’alimentation ; il a par exemple été montré que les enfants qui mangent le matin absorbent plus de fibres ;

  • l’omission du petit déjeuner est souvent liée à des régimes restrictifs  qui mettent l’organisme sur un mode d’économie d’énergie amenant le corps à davantage « stocker » ;

  • les enfants et les adolescents qui sautent le petit déjeuner sont également moins actifs physiquement.

L’absence de petit déjeuner est lié à un plus fort risque d’obésité et de diabète. Mais pourquoi ? © MK studio, Fotolia

L’absence de petit déjeuner est lié à un plus fort risque d’obésité et de diabète. Mais pourquoi ? © MK studio, Fotolia

Toutefois, les conclusions sont majoritairement basées sur des études d’observation réalisées auprès d’échantillons de personnes sans groupe témoin. Dès lors, comment savoir si les bénéfices supposés sont attribuables au petit déjeuner lui-même ou au fait que les personnes qui mangent un petit déjeuner ont un mode de vie plus sain ?

Le saviez-vous ?

D’où vient le mythe du petit déjeuner bon pour la santé ? Le mythe du petit déjeuner comme « repas le plus important de la journée » a été imposé en grande partie par le chirurgien américain Kellogg, l’inventeur des corn-flakes et fondateur de la Kellogg Company, qui a promu le petit déjeuner comme repas sain – il pensait d’ailleurs que les céréales aidaient à réduire la libido. La croyance a aussi servi à alimenter les ventes de nombreux produits comme le café, le jus d’orange, ou le bacon dans les pays anglo-saxons.


Manger le matin augmente l’apport alimentaire global

Une étude randomisée de l’Université de Bath, en Grande-Bretagne, montre que les personnes prenant un copieux petit déjeuner (au moins 700 kcal avant 11 h) ne brûlent pas plus de calories que le groupe jeûnant jusqu’à midi. De plus, le groupe ayant sauté le petit déjeuner ne se « rattrape » pas totalement dans le reste de la journée, ce qui signifie qu’au final, ils absorbent 539 calories de moins durant la journée. En revanche, les consommateurs de petit déjeuner ont une activité physique supérieure et dépensent par conséquent 440 kcal de plus par jour. Il est également faux de penser que l’on brûle plus de calories le matin, c’est même l’inverse d’après une étude parue en 2018 dans la revue Current Biology : c’est autour de 5 heures de l’après-midi que le corps dépense le maximum d’énergie.

Le groupe qui ne mange pas de petit déjeuner absorbe en moyenne 539 calories de moins dans la journée que ceux qui prennent un petit déjeuner. Leur métabolisme est identique mais ils font moins d’activité physique. © Céline Deluzarche, Futura, d’après James A Betts, The American Journal of Clinical Nutrition, 2014

Le groupe qui ne mange pas de petit déjeuner absorbe en moyenne 539 calories de moins dans la journée que ceux qui prennent un petit déjeuner. Leur métabolisme est identique mais ils font moins d’activité physique. © Céline Deluzarche, Futura, d’après James A Betts, The American Journal of Clinical Nutrition, 2014

Sauter le petit déjeuner : cause ou conséquence de l’obésité ?

De même, le fait que les obèses mangent moins au petit déjeuner n’est pas la cause de leur obésité mais la conséquence.

« C’est parce que l’on est en surcharge pondérale qu’on va avoir tendance à avoir moins faim le matin et donc à moins manger, explique Patrick Tounian, chef du service de nutrition et gastroentérologie pédiatrique de l’hôpital Armand-Trousseau à Paris. Pour résumer, sauter le petit déjeuner n’a jamais rendu qui que ce soit obèse, mais s’obliger à prendre un petit déjeuner peut être un moyen pour se restreindre lorsqu’on essaye de maigrir. »

Les personnes ayant un poids normal ne doivent en revanche pas se contraindre.

https://www.futura-sciences.com/

Genre et santé : les différences ne sont pas que biologiques


Il faut faire taire les clichés sur les maladies entre hommes et femmes dans le cadre de la médecine, Les femmes réagissent autrement que les hommes mais ils peuvent souffrir d’une même maladie. La dépression,.Les maladies cardiovasculaires et autres n’ont pas les mêmes symptômes entre une femme et un homme.
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Genre et santé : les différences ne sont pas que biologiques

 

Genre et santé : les différences ne sont pas que biologiques

Genre et santé : les différences ne sont pas que biologiques

Des chercheurs ont réalisé une série de six films d’une minute pour alerter sur les préjugés dans six domaines de la médecine et de la recherche, et promouvoir ainsi une médecine plus égalitaire.

Les femmes vivent-elles plus longtemps que les hommes ? Sont-elles plus à risque de dépression ? Les troubles cardiaques sont-ils majoritairement masculins ? Et l’ostéoporose est-elle réservée aux femmes ? Les femmes et les hommes ont-ils un cerveau différent ?

Le CNRS et l’université Paris Diderot sont les deux seuls établissements de l’enseignement supérieur à être dotés d’un service ou équivalent dédié à l’égalité femmes-hommes. Avec le soutien du ministère de lʼEnseignement supérieur, de la Recherche et de lʼInnovation, et la participation du comité d’éthique de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), ils ont décidé de couper court à ces clichés en réalisant une série de six vidéos. Le but est de sensibiliser un large public aux inégalités de santé.

Attention aux clichés !

« En matière de santé, femmes et hommes ne sont pas logés à la même enseigne, non seulement pour des raisons biologiques, mais aussi pour des raisons sociales, culturelles et économiques pas toujours prises en compte », explique l’Inserm.

Résultat : ces préjugés influencent les pratiques médicales, la recherche, l’enseignement et le comportement des patient·e·s ainsi que des professionnels de santé en matière d’accès au soins.

Pour remédier à ce problème, une série de six films, d’une durée d’environ une minute chacun, intitulée « Genre et Santé : attention aux clichés ! », a été publiée en français, anglais et en version sous-titrée sur la chaîne YouTube de l’Inserm. On y parle de dépression, de durée de vie, de maladies cardiovasculaires, d’ostéoporose, de douleur, et d’imagerie cérébrale. Ces vidéos ont été mises à disposition en préambule au colloque international JRS Inserm qui se tiendra à Paris le 23 novembre 2017 sur le thème « Sexe et genre dans les recherches en santé : une articulation innovante ».

http://www.santemagazine.fr/

Le Saviez-Vous ► Pourquoi attrape-t-on la grippe quand il fait froid ?


Le rhinovirus et influenza, sont des virus qui adorent le froid et notre organisme en hiver met plus de temps à réagir. Nous avons tendance à moins sortir et être confiné dans des endroits clos souvent mal aéré, et nous sommes plus susceptible d’avoir un rhume et une grippe. Sans compter que la sédentarité l’hiver fait augmenter aussi les maladies cardiovasculaires. Il est donc important de sortir et bouger même en hiver
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Pourquoi attrape-t-on la grippe quand il fait froid ?

 

Question de la semaine : pourquoi attrape-t-on la grippe quand il fait froid ?

Pour respirer correctement en hiver, notre organisme réchauffe l’air froid avant qu’il n’atteigne les poumons. Un phénomène à l’origine du « nez qui coule ».

© SUPERSTOCK/SUPERSTOCK/SIPA

Par Lise Loumé

L’hiver vient… et avec lui le risque d’attraper rhume et grippe. Doit-on vraiment en vouloir aux basses températures si l’on reste cloué au lit pendant plusieurs jours ?

« Pour plusieurs, l’arrivée du froid d’octobre et de novembre est synonyme de rhume et de grippe. En réalité, existe-t-il réellement un lien de cause à effet entre les basses températures et la susceptibilité d’être infecté par les virus de la grippe ou d’autres maladies infectieuses ? » nous demande Nicolas Dufour sur la page Facebook de Sciences et Avenir. 

La grippe tue chaque année en France, surtout en hiver. La saison 2016-2017 a été particulièrement meurtrière, puisque la surmortalité hivernale (le nombre de décès excédentaires survenant chaque année en hiver) a été estimée à 21.000 décès. Le froid en est-il responsable ? Oui mais pas seulement, détaillait en 2009 un rapport de l’Institut national de veille sanitaire sur la physiologie du froid.

Pour respirer correctement en hiver, notre organisme réchauffe l’air froid avant qu’il n’atteigne les poumons : les muqueuses nasales transfèrent à cet air de l’eau à environ 37°C, la température du corps. D’où le fameux « nez qui coule », si caractéristique des mois de décembre-janvier. Ce transfert de chaleur permet d’humidifier l’air, mais assèche et refroidit le mucus du nez, barrière naturelle contre virus et bactéries. Un changement qui permet à ces intrus de pénétrer plus facilement dans notre organisme. De plus, le froid nous « rend fragiles ». Les cellules immunitaires, comme les globules blancs, mettent plus de temps à réagir lorsqu’un virus entre dans notre corps. Les cils qui nettoient régulièrement nos bronches fonctionnent aussi au ralenti. D’où l’augmentation du risque de rhume et bronchite.

De surcroît, les rhinovirus, responsables des rhumes, et l’influenza, à l’origine de la grippe, adorent le froid. Car il augmente leur durée de vie quand ils doivent survivre seuls dehors, sans hôte à infecter. Leur coque protectrice est d’autant plus résistante que l’air est froid et le peu d’ensoleillement de l’hiver limite leur exposition aux rayons ultraviolets, qui les dégradent naturellement.

Sans compter qu’en hiver, on a tendance à moins ouvrir les fenêtres. Or se concentrer dans des espaces confinés peu ventilés augmente le risque de se transmettre des virus par voie aérienne (grippe, bronchite, angine…).

La surmortalité de l’hiver est aussi due à une hausse des maladies cardiovasculaires : quand il fait froid, les vaisseaux sanguins se contractent pour limiter les pertes de chaleur de l’organisme, ce qui augmente la pression sanguine et soumet le cœur à davantage d’efforts. Malheureusement, en hiver, l’on a tendance à moins faire d’activité physique, pratique excellente pour le coeur.

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Le chocolat est-il vraiment bon pour la santé ?


Ceux qui adorent le chocolat seront contents qu’il y a beaucoup de positif sur la santé. En autant que ce n’est à outrance,.
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Le chocolat est-il vraiment bon pour la santé ?

Chocolat noir, lait ou blanc, quelles différences ?

Chocolat noir, lait ou blanc, quelles différences ?

© CREATIVE COMMONS

Par Rédacteur l

« Star » des fêtes de fin d’année et de Pâques – mais pas seulement –, le chocolat séduit plus de 80 % des Français.Et tous les prétextes semblent bons pour céder à un petit carré. « Manger du chocolat, c’est bon pour la mémoire ». « Manger du chocolat, c’est bon pour le cœur ». Un petit coup de blues ? « Mange du chocolat, ça remonte le moral ! » Ces idées reçues, largement répandues, sont-elles scientifiquement vraies ?

Réponses dans les articles de Sciences et Avenir, à (re)découvrir ci-dessous.

Le chocolat, un bon stimulant cérébral ?

Pour la première fois, des chercheurs ont observé l’influence d’une consommation de chocolat sur notre activité cérébrale. De quoi ravir les gourmands.

Le cacao serait bon pour la mémoire

Consommer en grande quantité des flavanols, substances naturellement présentes dans les fèves de cacao, pourrait freiner le déclin cognitif.

Chocolat : un petit carré est un allié pour le cœur

Grâce aux puissants antioxydants qu’il renferme, le chocolat peut s’avérer intéressant pour se prémunir des maladies cardiovasculaires. À quelques conditions…

Chocolat et réconfort : le mythe s’effondre-t-il ?

On attribue aux composants du chocolat de bons effets sur le psychisme. En effet, ils amélioreraient l’humeur, diminueraient l’anxiété, contribuant à une sensation d’apaisement et de bien-être. Toutefois, des chercheurs de l’université du Minnesota (États-Unis) remettent en cause la capacité du chocolat à remonter le moral en cas de blues.

Le chocolat noir est un antioxydant notoire

Le cacao, composant du chocolat noir fait de cet aliment l’un des plus riches en flavonoïdes. Ces derniers sont des antioxydants appartenant à la famille des polyphénols, connus pour leurs propriétés anti-inflammatoires dans l’organisme. Ils contribuent ainsi à lutter contre le vieillissement prématuré des cellules.

Noir, lait ou blanc : il y a chocolat et… chocolat !

L’un possède des atouts nutritionnels indéniables. Les autres devraient être réservés aux plaisirs occasionnels. Chocolat noir, lait ou blanc, quelles différences ?

Le meilleur moment pour le déguster ?

À la fin d’un repas ou avec le café pour terminer sur une note sucrée, ce qui contribue à la satiété.

Recette nutrition : une mousse au chocolat légère

Cette recette, sans matières grasses ajoutées, offre un dessert délicieux pour un minimum de préparation.

Le blanchiment du chocolat enfin expliqué

En étudiant aux rayons X la structure interne du chocolat, des chercheurs allemands ont découvert comment se forme la pellicule blanche qui recouvre parfois les tablettes.

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Sauter le petit-déjeuner double le risque d’artériosclérose


Ne pas déjeuner le matin est si grave ? Il semble que ne pas déjeuner a une prévalence a manger moins sains dans la journée et des risque de maladies cardiovasculaires, souffrir d’artériosclérose et autres problèmes de santé
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Sauter le petit-déjeuner double le risque d’artériosclérose

 

Sauter le petit-déjeuner ou mal s'alimenter en début de journée double le... (PHOTO THINKSTOCK)

PHOTO THINKSTOCK

 

Agence France-Presse
MIAMI

Sauter le petit-déjeuner ou mal s’alimenter en début de journée double le risque de développer une artériosclérose, c’est-à-dire un épaississement de la paroi des artères qui peut être fatal, selon une étude publiée lundi dans le Journal of the American College of Cardiology.

Les scientifiques ont découvert des lésions causées aux artères bien en amont de l’apparition de symptômes ou de développement de maladie.

Selon eux, cette découverte pourrait fournir un outil important dans la lutte contre les maladies cardiovasculaires, à l’origine du plus grand nombre de décès au monde. D’après l’Organisation mondiale de la santé (OMS), quelque 17,7 millions de personnes en sont mortes en 2015.

«Les gens qui sautent régulièrement le petit-déjeuner ont probablement un mode de vie qui n’est globalement pas sain», a relevé Valentin Fuster, directeur de l’hôpital Mount Sinai Heart et rédacteur en chef de la revue américaine.

«Cette étude prouve que c’est une mauvaise habitude que les gens peuvent modifier de manière proactive pour réduire leur risque de développer une maladie cardiaque», a-t-il relevé.

Les scientifiques ont étudié pendant six ans 4000 employés de bureau d’âge moyen vivant en Espagne.

Vingt-cinq pour cent d’entre eux consommaient un petit-déjeuner riche, ingurgitant au moins 20% de leurs calories quotidiennes lors de ce repas. Mais la grande majorité (70%) n’absorbaient qu’entre 5 et 20% de leurs calories quotidiennes, et 3% ne mangeaient rien ou quasiment rien.

Ce dernier groupe «tend à avoir des habitudes alimentaires généralement moins saines et une prévalence plus élevée de présenter des facteurs de risques cardiovasculaires», selon le compte-rendu des travaux.

Ces personnes ont aussi «la plus importante circonférence au niveau de leur taille, un indice de masse corporelle et des niveaux de tension artérielle, de lipides dans le sang et de glucose à jeun» les plus élevés.

Utilisant des ultrasons pour repérer d’éventuels dépôts graisseux dans les artères ou de signes précurseurs de maladie, les chercheurs ont remarqué que les personnes consommant moins de 5% de l’apport calorique quotidien recommandé avaient en moyenne deux fois plus d’accumulation graisseuse dans les artères que celles avalant un petit-déjeuner très calorique.

Ce risque accru pour les réfractaires au repas matinal est apparu indépendant d’autres facteurs (fumer, cholestérol, inactivité physique).

De précédentes études ont lié petit-déjeuner sain et bon état de santé, notamment un poids inférieur, un régime équilibré et de moindres risques concernant cholestérol, tension artérielle et diabète. Se passer de petit-déjeuner avait déjà été associé à une probabilité supérieure de développer une maladie coronaire.

«Les esquiveurs du petit-déjeuner tentent en général de perdre du poids mais ils ont tendance au final à manger davantage et des aliments moins sains au fil de la journée. Se passer de petit-déjeuner peut entraîner des déséquilibres hormonaux et altérer les rythmes circadiens», a relevé Prakash Deedwania, professeur de médecine à l’Université de Californie, dans un éditorial accompagnant la publication.

http://www.lapresse.ca/

Faire le ménage et marcher pour aller au travail peut sauver des vies


30 minutes par jour au moins 5 jours semaine ou mieux, 750 minutes par semaine d’exercices intense répartie l’activité tout au long de la journée peut avoir de grands bénéfices pour les maladies cardiovasculaires. Pas besoin d’aller dans une salle de sport ou courir sur une piste pour y arriver, mais simplement en marchant d’un bon pas, faire le ménage (quelle horreur), les escaliers etc est tout aussi bon.
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Faire le ménage et marcher pour aller au travail peut sauver des vies

 

GETTY IMAGES/ISTOCKPHOTO

Selon une étude

 

Plumeau et aspirateur bons pour la santé? Une mort sur douze survenues dans une période de cinq ans pourrait être évitée grâce à 30 minutes d’activité physique quotidienne cinq jours par semaine, comme faire le ménage ou aller au travail à pied, selon une étude parue vendredi.

« Une activité encore plus forte (750 minutes par semaine) est associée à une réduction (de la mortalité et des maladies cardiovasculaires, ndlr) encore plus importante, surtout pour ceux qui répartissent leur activité physique tout au long de la journée, grâce à leur mode de transport, leur type de travail ou leurs tâches ménagères », selon les auteurs de cette étude publiée par la revue The Lancet.

Cette étude, qui porte sur 130.000 personnes dans 17 pays, « confirme à une échelle globale que l’activité physique est associé à un risque moindre de mortalité et de maladies cardiovasculaires », selon les auteurs de ces travaux.

Selon eux, ce constat s’applique indépendamment du pays des participants, du type d’activité physique ou du fait qu’elle soit faite dans le cadre de loisirs ou de la vie quotidienne.

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) recommande au moins 150 minutes hebdomadaires d’activité physique « d’intensité modérée » (75 minutes si elle est « d’intensité soutenue »).

Selon les auteurs de l’étude, près d’un quart de la population mondiale n’atteint pas ces objectifs.

Ces travaux montrent que « marcher 30 minutes la plupart des jours de la semaine représente un bénéfice substantiel », selon l’auteur principal de l’étude, Scott Lear, de l’Université canadienne Simon-Fraser.

L’étude concernait des personnes âgées de 35 à 70 ans venant de zones urbaines et rurales de pays riches et défavorisés. Les participants ont été suivis durant près de sept ans.

« Sur les 106.970 personnes qui remplissaient les conditions en termes d’activité physique, 3,8% étaient touchés par des maladies cardiovasculaires. Cette proportion montait à 5,1% chez ceux dont l’activité physique était insuffisante », note l’étude.

« Le risque de mortalité était également supérieur chez ceux qui n’atteignaient pas les niveaux recommandés d’activité physique, à 6,4% contre 4,2% pour les autres », poursuivent les auteurs de ces travaux.

La forme la plus commune d’activité physique observée était celle qui relevait de la vie quotidienne: transport, travail, tâches ménagères.

Les précédentes études sur le sujet s’étaient surtout intéressées à des pays à hauts revenus, soulignent les auteurs de l’étude.

http://quebec.huffingtonpost.ca

Produits laitiers et mortalité ? La réponse scientifique


Le lait et produit laitier qui depuis des lustres font partie de notre alimentation, on souvent été mis en cause pour des maladies cardiovasculaires. Mais dans les faits, les produits laitiers sont-ils si mauvais pour la santé ?
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Produits laitiers et mortalité ? La réponse scientifique

 

Chepko Danil Vitalevich/Shutterstock.com

« Je t’aime, moi non plus ». Ainsi pourrait être résumée la relation entre les produits laitiers et la santé humaine. Alors que de nombreux pays intègrent laits, fromages et yaourts dans leurs recommandations sanitaires (position partagée par de nombreux scientifiques),  certaines études les remettent en cause. Pour couper court au débat, des chercheurs viennent de publier une méta-analyse.

Leur objectif : déterminer une fois pour toutes si les produits laitiers sont facteurs de mortalité, notamment cardiovasculaire. Leur réponse : Non.

Alors que la consommation de produits laitiers est largement recommandée, un courant dénonçant d’éventuels risques pour la santé a vu le jour depuis quelques temps. Il n’en fallait pas plus à une équipe britannique, danoise et néerlandaise pour démêler le vrai du faux.

Ces derniers ont ainsi sélectionné toute une série de travaux (29 au total) conduits sur le sujet jusqu’en 2016. Ce qui regroupait tout de même près de 784 000 participants. Au cours des différents suivis, 93 000 sujets sont décédés, dont 25 000 de maladies cardiovasculaires.

Résultat, la consommation totale de produits laitiers n’est pas associée à une mortalité accrue (cardiovasculaire ou toutes causes confondues). En fait ce travail indique une association neutre entre la consommation de produits laitiers et le risque de maladies cardiovasculaires. Cette « neutralité », c’est la conclusion définitive. Car dans le détail, pris séparément, certains de ces 29 travaux révèlent des bienfaits du lait ou encore des fromages fermentés.

Qu’en est-il des produits riches en matières grasses ?

En fait, ces résultats semblent valables quelle que soit la nature du produit, qu’il soit riche ou pauvre en matières grasses.

« Nous n’avons trouvé aucune association significative entre la mortalité brute, la mortalité cardiovasculaire et la teneur en matières grasses », expliquent les auteurs. « Les effets bénéfiques des aliments laitiers riches en matières grasses (consommés raisonnablement, ndlr) sur la santé humaine ont déjà été signalés par une précédente étude transversale. Laquelle a démontré une diminution du risque de syndrome métabolique inhérent à cette consommation. »

Pour conclure, les scientifiques rappellent que « au-delà de leur teneur en matières grasses et leur composition, le lait et les produits laitiers sont naturellement riches en minéraux (calcium, potassium), en protéines et en vitamines. Lesquels ont déjà été associés à un risque de mortalité cardiovasculaire plus faible. »

https://destinationsante.com/

L’industrie se prépare à une interdiction des gras trans


On commence à parler au Canada d’interdire le gras trans, déjà des restaurants et des boulangeries ont été de l’avant et leur chiffre d’affaires semble augmenter, car les consommateurs apprécient ce changement. Mais, il reste encore beaucoup à faire
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L’industrie se prépare à une interdiction des gras trans

 

Au moment où le gouvernement fédéral effectue une vaste consultation pour interdire l’utilisation des gras trans industriels dans les aliments, des restaurants et des boulangers québécois ont déjà pris le virage santé.

Les médecins canadiens réclamaient depuis longtemps l’interdiction des gras trans, ces huiles partiellement hydrogénées, dont la consommation augmente le risque de développer des maladies cardiovasculaires.

Alors qu’ils seront interdits aux États-Unis à compter de 2018, Santé Canada a lancé une consultation le 14 novembre dernier en vue de les bannir au pays.

Des restaurateurs déjà prêts

Dans l’éventualité d’une interdiction des gras trans, les entreprises auront 12 mois pour apporter les changements nécessaires, mais plusieurs chaînes de restauration et de boulangerie sont déjà prêtes.

Les restaurants Pacini ont notamment éliminé les gras trans en 2005. La transition n’a pas été simple pour le président-propriétaire de la chaîne de restaurants, dont les fournisseurs refusaient d’entreprendre le virage. Il a donc choisi de fabriquer tous ses produits lui-même.

«Dans le cas de la sauce Alfredo, il a fallu mettre de la crème et plus de parmesan. Ça a coûté plus cher, mais le goût est meilleur.» – Pierre-Marc Tremblay, président-propriétaire de la chaîne Pacini

Pour suivre la tradition italienne, Pacini utilise également de l’huile d’olive dans la majorité de ses plats, ce que les clients semblent apprécier.

« On devait vendre environ 28 millions et on va finalement dépasser les 68 millions cette année. Les clients ont plus que suivi », se réjouit Pierre-Marc Tremblay, président-propriétaire de la chaîne Pacini.

Du côté de la restauration rapide, A & W a éliminé les gras trans en 2008, tandis que la chaîne McDonald’s a entrepris le virage il y a cinq ans. Selon McDonald’s, son huile de cuisson respecte la norme d’identification, soit moins de 2 % de gras trans.

C’est dans la confection de biscuits, de pâtisseries commerciales, de viennoiseries et de pain que l’on retrouve le plus de gras trans. À Première Moisson, le choix a toujours été très clair, dès la création de l’entreprise en 1992.

«Jamais. C’est contre nos valeurs. On n’a jamais mis de gras trans dans nos produits et on n’en mettra jamais.» – Josée Fiset, cofondatrice des boulangeries Première Moisson

Aucun gras trans n’est utilisé dans la fabrication du pain, assure l’entreprise, qui admet toutefois utiliser du beurre dans la confection de pâtisseries et de croissants.

pain

Le beurre est un gras saturé, mais serait moins nocif que les gras trans, selon le cardiologue Martin Juneau. Il précise toutefois qu’il faut en consommer avec modération.

«On en a besoin, des gras saturés. Selon les spécialistes, pas plus de 10 % dans notre diète.» – Martin Juneau, Institut de cardiologie de Montréal

Fondée en 1947, la Boulangerie St-Méthode a également pris le virage santé en 2003 en retirant les gras trans de sa production. Ils ont été remplacés par de l’huile d’olive, de soya et de canola. Un travail qui a pris deux ans, mais qui a porté ses fruits.

« On est en croissance chaque année, entre 15 % et 20 %, selon la gamme de produits », se réjouit Benoît Faucher, président de la Boulangerie St-Méthode.

La lutte n’est pas terminée

Le taux de mortalité attribuable aux maladies cardiovasculaires serait à la baisse depuis les années 70 au pays. Mais depuis trois ans, les chiffres montrent une nouvelle tendance, explique le cardiologue Martin Juneau.

«Ce qu’on remarque depuis trois ans, malheureusement, c’est que la baisse est terminée et on prévoit une remontée.» ― Martin Juneau

La lutte pour une bonne santé est donc loin d’être terminée à son avis, notamment en raison de la malbouffe, accessible à bas prix.

La consultation gouvernementale sur l’interdiction d’utiliser des huiles partiellement hydrogénées dans les aliments, entreprise en novembre, prendra fin le 13 janvier 2017.

D’autres consultations sont également prévues en juin 2017.

En attendant une éventuelle interdiction des gras trans, il faut consulter les étiquettes des produits pour les identifier.

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Les astronautes d’Apollo davantage touchés par les maladies cardiovasculaires


Si les vols habités dans l’espace comportent des dangers majeurs pour les astronautes à cause des radiations, alors qu’ils sont en général sont choisi par des critères rigoureux dont la santé. Il se pourrait bien le vol habité sur Mars risque fort bien d’être retardé. Les Terriens ne sont pas faits pour vivre à l’extérieur de la Terre
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Les astronautes d’Apollo davantage touchés par les maladies cardiovasculaires

 

L'étude prend en compte seulement sept de ces... (PHOTO ARCHIVES NASA)

L’étude prend en compte seulement sept de ces décès, Edgar Mitchell, qui apparaît sur cette photo historique, étant décédé en février 2016 alors que les données étaient déjà rassemblées.

PHOTO ARCHIVES NASA

 

PASCALE MOLLARD-CHENEBENOIT
Agence France-Presse
Paris

Gare aux rayons cosmiques : les astronautes d’Apollo meurent davantage de maladie cardiovasculaire que leurs homologues restés plus près de la Terre, sans doute en raison d’une exposition plus forte aux radiations venues de l’espace, révèle une étude.

Les astronautes de ce programme de la NASA qui a permis à l’Homme de faire ses premiers pas sur la Lune sont les seuls humains à avoir voyagé au-delà de la magnétosphère qui protège la Terre d’une partie de ces radiations.

Alors que les États-Unis envisagent d’envoyer un vol habité sur Mars à l’horizon 2030, que le milliardaire Elon Musk pense y parvenir dès 2024 et que la Lune attire à nouveau les puissances spatiales, ces travaux confirment que l’excitante conquête spatiale présente un risque pour la santé.

« Nous connaissons très peu les effets des radiations de l’espace sur la santé humaine, particulièrement sur le système cardiovasculaire » (coeur et circulation sanguine), souligne Michael Delp, principal auteur de l’étude publiée jeudi dans Scientific Reports. « Elle nous donne un premier aperçu de l’impact négatif que ces radiations peuvent avoir sur les hommes », ajoute ce chercheur de l’Université d’État de Floride (FSU).

Le programme Apollo de la NASA s’est déroulé entre 1961 et 1972. Il a été marqué par le premier pas de l’Homme sur la Lune le 21 juillet 1969 (Apollo 11).

Neuf des onze vols habités d’Apollo sont allés au-delà de l’orbite terrestre basse, dans laquelle se trouve actuellement la Station Spatiale Internationale (ISS).

Sur les 24 hommes du programme Apollo qui ont volé dans l’espace lointain, huit sont désormais morts. L’étude prend en compte seulement sept de ces décès, Edgar Mitchell étant décédé en février 2016 alors que les données étaient déjà rassemblées.

« Quarante-trois pour cent des décès des astronautes d’Apollo sont dus à un problème cardiovasculaire », relève l’étude. « C’est près de cinq fois plus » que pour les astronautes décédés qui n’ont jamais volé (9 %). Et « quatre fois plus » que pour ceux qui sont restés dans l’orbite basse de la Terre (11 %), note l’étude.

« Les risques vont augmenter »

« Ces résultats suggèrent que les vols habités dans l’espace lointain pourraient être plus dangereux sur le plan cardiovasculaire qu’on ne le pensait auparavant », ajoutent les scientifiques.

Les astronautes diffèrent de la moyenne de la population générale dans la mesure où ils font l’objet d’une exigeante sélection, qu’ils font du sport, qu’ils ont un haut niveau d’éducation et des revenus élevés, qu’ils bénéficient d’un suivi médical régulier, etc. Autant de facteurs positifs pour la santé. C’est pourquoi les chercheurs ont choisi de comparer la mortalité des membres d’Apollo à celle d’autres astronautes.

Les scientifiques n’ont pas trouvé de différences entre les astronautes sur le plan des cancers.

Pour aller plus loin, les chercheurs ont mené des expériences sur des souris en les exposant au type de radiations subies par les astronautes d’Apollo. Au bout de six mois (l’équivalent de 20 ans pour un homme) – elles ont présenté des atteintes des artères.

« Cela montre que les radiations de l’espace lointain sont mauvaises pour la santé vasculaire », souligne Michael Delp.

Avec les projets de vols habités pour Mars ou de missions sur la Lune, « les risques pour la santé vont augmenter », avertit l’étude.

Durant leur long voyage interplanétaire, les astronautes seront exposés à toutes sortes de radiations ionisantes, dont des rayons cosmiques galactiques et des particules énergétiques solaires liées à l’activité du Soleil.

Une précédente étude, publiée en 2015 dans Science Advances, a déjà montré que l’exposition à des radiations de l’espace endommage le système nerveux central et entraîne des déficiences cognitives permanentes, selon des expériences sur des souris.

La NASA travaille à trouver des protections efficaces contre ces radiations.

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