Le Saviez-Vous ► 18 remèdes de grand-mères à réactualiser


Je ne sais pas si tout ces remèdes de grand-mère sont efficaces, car aucun lien de sites officiels n’est pas noté. Cependant, il y a certains points que j’ai moi-même testés. La balle sous le pied, cela fait un bien fou. Le bouillon de poulet pour le rhume, ne guérit pas, mais il est réconfortant et aide pour dégager le mucus au nez. Aloès aide en effet pour des petites blessures. Les pruneaux aident beaucoup contre la constipation. Le miel aide aussi pour la gorge irrité causé par la toux
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18 remèdes de grand-mères à réactualiser

 

Votre grand-mère a grandi en utilisant ces remèdes maison simples, qui sont tombés dans l’oubli. Nous avons demandé à nos experts quels sont ceux que nous devrions redécouvrir.

 

Le gingembre contre la nausée

 

Cela fait des siècles que l’on connaît les propriétés médicinales du gingembre, en particulier contre les maux de ventre.

« Les recherches prouvent que le gingembre est utile pour les troubles digestifs. Il soulage les nausées matinales pendant la grossesse ou une chimiothérapie ainsi que le mal des transports, explique la diététicienne Erin Palinski-Wade. On ne comprend pas encore exactement comment le gingembre diminue la nausée, mais on pense qu’il bloque les récepteurs de sérotonines qui se trouvent dans l’intestin. »

Il a une autre propriété : il amènerait le corps à libérer des enzymes qui décomposent les aliments.

Le thé froid pour les cernes et les yeux bouffis

Le thé a des vertus curatives pour tout le corps, à l’interne et à l’externe. Par exemple, il est souverain pour les poches sous les yeux, ce que votre grand-mère savait probablement.

« La caféine qui se trouve dans les sachets de thé favorise la vasoconstriction, c’est-à-dire le resserrement des vaisseaux sanguins; c’est utile pour diminuer les poches et l’œdème de la peau dans la région des yeux », dit la dermatologue Purvisha Patel, créatrice de la gamme de soins Visha Skin Care.

« Le froid aide aussi à diminuer l’inflammation et les poches sous les yeux. »

Il suffit d’essorer des sacs de thé infusés, de les placer au réfrigérateur pendant quelques minutes, puis de les appliquer sur vos yeux. Des études ont par ailleurs démontré que, en application locale, la caféine du thé joue un rôle d’écran solaire et de prévention du cancer de la peau.

Les pruneaux pour la constipation

Si votre transit intestinal a des ratés, essayez ce remède maison contre la constipation : le pruneau. Ça ne vous inspire pas du tout et pourtant, les pruneaux faisaient l’affaire de votre grand-mère. Pourquoi pas vous? Selon Erin Palinski-Wade une alimentation riche en fibres, combinée à l’habitude de boire beaucoup d’eau, est efficace pour soulager la constipation. Les pruneaux sont une source complètement naturelle de fibres. Ils en contiennent 3 grammes par portion de 100 calories. Intégrez-les à votre alimentation pour cette raison. »

Un bain à la farine d’avoine pour les maladies de peau

Que vous fassiez de l’eczéma ou du psoriasis, ou que vous ayez tout simplement la peau sèche, adoptez ce remède maison. Ça peut sembler farfelu de se baigner dans quelque chose qui est alimentaire, mais les bains à la farine d’avoine (avoine colloïdale qui reste en suspension dans l’eau) soulagent; ils sont même recommandés par l’Association américaine de l’eczéma.

« Les bains à la farine d’avoine sont vraiment bons pour la peau sèche qui démange, commente le Dr Patel. L’avoine saupoudrée dans l’eau tiède crée un film qui recouvre la peau, la protège et permet d’emmagasiner l’humidité. »

Réduisez en poudre fine des flocons d’avoine (gruau à l’ancienne, pas du gruau instantané) et versez celle-ci dans un bain tiède, mais pas très chaud. En sortant, asséchez-vous en vous tapotant avec la serviette au lieu de vous frotter.

Le jus de canneberges contre les infections urinaires

Aux premiers signes d’une infection des voies urinaires, votre mère buvait sans doute du jus de canneberges. Ce petit fruit peut-il vraiment combattre une infection bactérienne? Des experts croient qu’il suffit de boire beaucoup pour nettoyer les voies urinaires, ou que les bactéries n’aiment pas l’environnement acide créé par les canneberges, mais il y a plus.

Selon la gynécologue obstétricienne Diana Bitner, on a démontré que « la canneberge empêche les bactéries de coller aux cellules de la vessie ».

Les études chez les femmes qui font des infections chroniques sont moins probantes cependant.

Mais « la canneberge n’a aucune nocivité, elle pourrait diminuer les infections de la vessie et on devrait l’utiliser en même temps que d’autres mesures recommandées par le médecin »

Le miel pour la toux

Ah, la toux qui nous réveille, la nuit! Heureusement, il y a des remèdes naturels pour la toux.

« Le miel peut convenir à une toux due à l’irritation, reconnaît le Dr McGee, parce qu’il lubrifie la gorge. »

Des études ont montré que le miel peut être plus efficace qu’un médicament.

« Cependant, n’en donnez pas aux tout petits enfants de moins de un an, cet aliment peut transmettre le botulisme.

L’aloès pour les brûlures

Vous savez que l’aloès soulage les coups de soleil, mais ce traitement ancien fonctionne pour les autres types de brûlures. Une étude a en effet démontré l’efficacité de l’aloès dans le traitement des brûlures au second degré.

« L’aloès soulage les brûlures, affirme le Dr Patel. Le gel de la plante aloe vera contient des agents anti-inflammatoires utiles dans les cas de brûlures. »

 Prenez de l’aloès pur, et non pas les versions parfumées; faites un test sur votre peau pour vous assurer que vous n’y êtes pas allergique. Consultez cependant le médecin pour les brûlures graves.

Le bouillon de poulet contre le rhume

Ça fait tellement de bien un bouillon de poulet quand on est malade. Or la science reconnaît les vertus de la soupe au poulet.

« Je suis du même avis, dit le Dr McGee. En plus de me donner envie de regarder des dessins animés et de faire une sieste, la soupe au poulet contient une petite quantité de prostaglandines qui aident à combattre les infections. »

L’étude principale a démontré que cet aliment nourrissant avait un effet anti-inflammatoire, ce que des recherches subséquentes ont confirmé.

Le citron contre le mal des transports

Vous cherchez le moyen de survivre à un voyage en auto en famille? Emportez des citrons, un remède souverain contre le mal des transports.

« Vous produisez en voyage un excédent de salive, ce qui peut vous donner mal à l’estomac et déclencher des nausées, explique Erin Palinski-Wade. Sucer du citron diminue la production de salive, et prévient ainsi la nausée. »

Préparez de l’eau citronnée pour le voyage, ça fonctionne aussi. Les recherches ont même démontré que le fait de renifler l’odeur du citron soulage.

Le ruban de plombier contre les verrues

Inventé durant la Seconde Guerre mondiale, le ruban de plombier si utile dans la maison peut servir à divers premiers soins, le plus étrange étant la guérison des verrues. Et croyez-le ou non l’American Academy of Dermatology endosse cette utilisation, d’autant qu’elle est étayée par des recherches. Les médecins ne savent pas vraiment pourquoi ça marche. Mais une étude a montré que le fait de couvrir la verrue de ruban de plombier est 25 % plus efficace que la cryothérapie et beaucoup moins cher.

La pomme pour nettoyer les dents

Si vous n’avez pas de brosse à dents au bureau et que vous voulez éviter les taches de café sur vos dents, croquez une pomme.

« Ce fruit juteux frotte l’émail, comme une brosse à dents naturelle, nous dit la dentiste Nancy Rosen. La peau de la pomme contient beaucoup de fibres qui, en raclant vos dents, enlèvent la plaque et les taches. »

Même si les pommes contiennent des acides et du sucre, leurs bienfaits dépasseraient leurs méfaits. Rincez-vous la bouche avec de l’eau ensuite.

L’huile de foie de morue contre l’inflammation

L’huile de foie de morue est un vieux remède qui peut soulager naturellement la douleur arthritique.

« Cette huile de poisson extraite de la morue contient des acides gras oméga-3 EPA et DHA importants pour la santé du cœur, du cerveau, des yeux et pour les mères enceintes ou allaitantes » résume Erin Palinski-Wade.

Dans une étude, on a démontré que l’huile de foie de morue diminuait les marqueurs inflammatoires chez des sujets insulinorésistants, » Si vous n’avez pas envie d’en prendre sous sa forme naturelle, essayez-la en supplément.

La racine de réglisse contre la mauvaise haleine

La réglisse est connue pour ses propriétés curatives depuis les temps anciens. Il se peut que votre grand-père en ait mâché pour rafraîchir son haleine.

« La réglisse pourrait être efficace pour combattre les bactéries qui causent les caries et les maladies parodontales, explique la Dre Rosen Certains dentifrices naturels en contiennent. »

Nous ne parlons pas ici de bonbons à la réglisse, mais de la plante. Les études ont aussi montré que cette plante peut prévenir les maux d’estomac et soulager le stress.

La glace pour les maux de tête

Quand vous avez mal à la tête, essayez ce remède de la vieille école : la glace. La National Headache Foundation recommande de s’appliquer des cryosacs ou des poches froides sur le front et les tempes. Une étude de l’Université d’Hawaii a découvert qu’en mettre le long des artères carotides diminuait de beaucoup la douleur de la migraine.

Le bicarbonate de soude pour blanchir les dents

Laissez de côté les bandes de blanchiment au profit de méthodes naturelles pour blanchir les dents. Le bicarbonate de soude est bon pour les dents, selon des études. Votre grand-mère l’utilisait sans doute.

« Blanchissez-vous les dents avec du bicarbonate de soude, recommande la Dre Rosen : mettez un peu de bicarbonate dans une petite assiette avec un peu d’eau pour former une pâte épaisse. »

Plongez-y votre brosse à dents pour enlever la plaque et blanchir vos dents.

« N’exagérez pas cependant, car le bicarbonate est très abrasif. Vous pourriez abîmer l’émail de vos dents et vos gencives. »

Éviter le froid pour combattre le rhume et la grippe

On croit aujourd’hui que la raison pour laquelle on tombe malade plus souvent en hiver, c’est qu’on reste enfermé dans les édifices et qu’on attrape ainsi les microbes des autres. C’est pourtant une bonne idée de rester au chaud quand il gèle dehors. Dans une étude de l’Université Yale, on a mis en lumière que les virus les plus courants du rhume se répliquent plus efficacement dans les cellules qui sont froides que dans celles qui sont à température corporelle. En tout cas, ce n’est pas une mauvaise idée de porter une tuque comme vos parents vous disaient de le faire!

Une balle de tennis pour les pieds douloureux

Les balles ont de multiples usages, dont celui de massage des pieds fatigués. Ce vieux truc simple est très efficace selon l’American Academy of Family Physicians.

« La balle de tennis permet de masser le fascia plantaire » [le ligament qui relie votre talon à vos orteils], explique l’entraîneur d’athlètes Phillip Adler, de Spectrum Health Orthopedic and Sports Medicine. « Elle permet d’allonger les tissus tendus de la plante du pied. Combiné à des étirements du talon d’Achille, le massage avec la balle de tennis peut être très utile dans les cas de fascite plantaire. »

http://selection.readersdigest.ca

Le Saviez-Vous ► D’où vient le mal de mer ? Comment l’éviter ?


J’ai été chanceuse, je n’ai pas souffert du mal des transports malgré les nombreuses heures de route que j’ai fait quand j’étais jeune avec mes parents ou en autobus. Mais, ce n’est pas le cas pour tout le monde
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D’où vient le mal de mer ? Comment l’éviter ?

 

Les enfants sont généralement plus sujets au mal des transports. ©PEYRUCQ / BSIP / AFP

Pour traiter les informations sensorielles qui nous parviennent, le cerveau a ses petites habitudes. Mais lorsque l’on est en mouvement dans un moyen de transport, celles-ci sont quelque peu perturbées.

CINÉTOSE. En fait de mal de mer, il est plus exact de parler de mal des transports en général. Car qu’il s’agisse d’un trajet sur route, en mer ou dans les airs, les troubles qu’il occasionne sont dus à un même mécanisme: un conflit entre les différentes données sensorielles transmises au cerveau lors d’un trajet. Même si, il est vrai, les voyages en mer sont généralement plus propices à déclencher les signes caractéristiques du mal des transports : vertiges, nausées, vomissement, maux de tête, salivation excessive, sueurs froides…

Une désynchronisation sensorielle

Le mal des transports, ou cinétose, est principalement dû à une discordance entre la perception visuelle, le système musculaire et le système vestibulaire de l’oreille interne qui commande notre sens de l’équilibre. Autrement dit, la cinétose est provoquée par un déséquilibre que nous ne voyons pas venir. Virages, balancements, roulis, turbulences, mais aussi ralentissements et accélérations… Autant de mouvements induits par le mode de transport – et ressentis par le voyageur – qui sont mal interprétés par le cerveau. Cette réponse cérébrale inadaptée est liée à une opposition entre les informations fournies par les yeux et celles données par le vestibule, organe de l’équilibre situé dans l’oreille interne. Le problème est que les mouvements sont plus rapidement ressentis par l’oreille interne que par les yeux et les récepteurs sensoriels des muscles. Le centre de l’équilibre reçoit donc en peu de temps des messages en partie contradictoires, qu’il ne peut traiter correctement.

Or notre sens de l’équilibre repose sur une synchronisation sensorielle. C’est pourquoi on a l’habitude de préconiser aux personnes malades en voiture de regarder la route, pour faciliter cette synchronisation. Et si les voyages en mer sont plus à risque de provoquer un mal des transports, c’est justement qu’il n’y a pas de route sur laquelle focaliser son attention, et qu’une embarcation est en quelque sorte « livrée aux quatre vents ». Et ses passagers avec. De plus, le nombre et la nature des mouvements sont plus importants en mer que dans les airs ou sur la route, ce qui complique encore la tâche du cerveau.

Les facteurs aggravants, ou la règle des 4F

Il existe des facteurs aggravants ou propre à favoriser le risque de souffrir du mal des transports. Ce sont les 4F : le froid, la faim, la fatigue et… la frousse (peur). En effet, l’appréhension inquiète d’un voyage va contribuer à accentuer les symptômes. À moins qu’elle ne serve à bien anticiper le voyage en adoptant certaines astuces qui permettent d’éviter les nausées.

C’est donc une perturbation dans la façon dont le cerveau reçoit des données sensorielles qui provoque le mal des transports. Heureusement celui-ci est en principe capable de s’adapter peu à peu. Ainsi, le mal des transports aura tendance à s’atténuer en multipliant les trajets ou lors de voyages prolongés. 

Comment éviter le mal des transports ?

 

Jean-Louis Koeck connaît bien les problèmes et les traitements du mal des transports, puisque les militaires ont été les premiers à tester des traitements, le mal des transports étant particulièrement un problème dans leur quotidien. Il fournit quelques recommandations simples aux voyageurs :

  1. Minimisez les mouvements de la tête et du corps. Si possible, choisissez un siège ou une cabine au milieu du bateau ou de l’avion, car c’est là que vous aurez le moins de mouvements. L’utilisation d’un oreiller ou d’un appui-tête peut aider à garder votre tête aussi immobile que possible. 
  2. Fixez votre vision sur un objet stable. Par exemple, regarder l’horizon. Ne pas lire ou jouer à des jeux, car cela peut aggraver vos symptômes. Fermer les yeux peut aider à soulager les symptômes. 
  3. Prenez l’air. Si possible, ouvrez les fenêtres ou déplacez-vous sur le pont supérieur d’un navire pour obtenir un bon apport d’air frais. Évitez d’avoir trop chaud. 
  4. Détendez-vous. Par exemple, écoutez de la musique tout en vous concentrant sur votre respiration ou exercer une activité mentale, comme un compte à rebours à partir de 100. 
  5. Nourriture et boisson. Évitez de manger de gros repas ou de boire de l’alcool avant de voyager. 
  6. Restez calme. Vous pouvez être plus enclin à ressentir le mal des transports si vous vous en inquiétez…
  7. Le gingembre, qui peut être utilisé de différentes manières (boissons, par exemple du thé, biscuits, bonbons…) pourrait être efficace, notamment contre les nausées et les vomissements.

« En règle générale, en suivant ces précautions, l’organisme finit par s’adapter au déplacement et les symptômes s’améliorent avec la poursuite du voyage, précise Jean-Louis Koeck. Si (et seulement si) elles ne s’avèrent pas suffisantes, il est possible d’utiliser des antihistaminiques (médicaments sans ordonnance) et de la scopolamine (médicament avec ordonnance)« , ajoute t-il.

 Ces médicaments s’utilisent en prévention, 30 minutes à 1 heure avant le départ, puis, si besoin, pendant le voyage en respectant les intervalles entre les prises, tel qu’indiqué dans la notice.

MÉDICAMENTS. Il est recommandé de demander l’avis de son médecin ou de son pharmacien avant de prendre des antihistaminiques. Il est également déconseillé de prendre des médicaments de mal des transports si vous êtes enceinte ou si vous allaitez votre enfant et si les nausées sont associées à d’autres symptômes (fièvre, douleur).

https://www.sciencesetavenir.fr

Toutes les solutions pour lutter contre le mal des transports


Le mal des transports peut mettre une ombre aux vacances, mais heureusement, il y a aussi des moyens pour diminuer ce malaise
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Toutes les solutions pour lutter contre le mal des transports

 

Il fait encore nuit. Le coffre de la voiture est chargé dans une savante imbrication de valises et sur la table de la cuisine, les glacières se remplissent. Un jus de fruits rapidement avalé, une rôtie pour la forme et un dernier saut aux toilettes. En attachant sa ceinture, on compte les heures qui nous séparent des vacances. Entre elles et nous, il reste encore des péages, des aires d’autoroute, des stations-service, des embouteillages, des flashs info et un panneau de bienvenue sur l’autoroute du soleil.

Pour certaines personnes, le voyage est aussi rythmé de nausées, sueurs froides, de « je ne me sens pas bien », de repas aussitôt avalés, aussitôt redonnés au goudron d’une aire de repos ou d’une bande d’arrêt d’urgence. Pour connaître notre position dans l’espace, notre cerveau se fie à plusieurs capteurs sensoriels répartis sur le corps. Certains sont placés sur la plante des pieds. Il récolte aussi de précieuses informations auprès des yeux et de notre appareil auditif, dans une partie que l’on appelle le vestibule.

Le vestibule est situé dans l’oreille interne. Il est composé des trois anneaux semi-circulaires blancs placés dans trois directions, ils permettent de faire savoir au cerveau si on avance, on recule, on descend ou on monte.

Le mal des transports intervient quand les capteurs sensoriels, le vestibule ou les yeux n’envoient pas le même message au cerveau. Dans une voiture par exemple, le corps ne bouge pas quand le paysage défile, c’est un message contradictoire. Le cerveau n’arrive pas à maintenir l’équilibre, tête qui tourne, nausées et sueurs froides s’invitent dans la fête.

Du Mercalm aux bracelets anti-nausée, le point sur les armes à votre disposition pour lutter contre le mal des transports.

Les historiques comme le Mercalm, le Nausicalm ou le patch

Comment ça marche? il s’agit d’antihistaminiques, des médicaments bien connus des personnes allergiques. Quel rapport entre le rhume des foins et le mal des transports? Aucun a priori. Ces cachets sont censés arrêter la sécrétion trop importante d’histamine pendant la crise d’allergie. Cependant, après des tests, il est apparu qu’ils étaient aussi très efficaces pour maintenir l’équilibre interne. Comme le Viagra qui avait d’abord été mis au point pour soigner une maladie cardiaque et dont on avait découvert les effets érectiles lors de tests.

Les avantages? Ils sont disponibles dans toutes les pharmacies et ont fait leurs preuves.

Les inconvénients? ils restent des médicaments, à prendre donc ponctuellement et provoquent une forte somnolence parfois pendant toute la journée. Certains excipients comme la caféine, le gluten de blé ou le lactose sont présents dans certaines compositions pour contrebalancer la somnolence, pour former le cachet. Ces médicaments ne sont donc pas forcément conseillés aux enfants de moins de 6 ans ou aux personnes allergiques.

Les huiles essentielles comme la menthe poivrée ou le citron

peppermint

Qu’est-ce que c’est? l’essence d’une plante ou d’un arbre aromatique prélevée par distillation ou par pression le plus souvent. Pour le mal des transports, la menthe poivrée et le citron sont particulièrement indiquées.

Les avantages? Quelques gouttes sur un mouchoir à respirer et aucune somnolence à déplorer, on ne peut faire plus facile.

Les inconvénients? Comme toutes les huiles essentielles, il faut toujours demander son avis à un spécialiste et réaliser un test cutané avant d’en administrer à un enfant de moins de v6 ans. Les huiles essentielles sont aussi déconseillées aux femmes enceintes.

L’homéopathie comme la Cocculine, le Tabacum, le Petroleum

Qu’est-ce que c’est? traiter une maladie par une substance qui provoque les mêmes maux. Cette substance agit en fonction de son degré de dilution. Si vous ne voulez pas vous trompez, la cocculine (à base entre autres de Cocculus indicus) rassemble plusieurs substances actives. Si vous connaissez bien les différents symptômes de votre mal des transports, vous avez plusieurs solutions :

– Tournez-vous vers le Petroleum 7CH, si le fait d’être à l’air frais et de fermer les yeux améliore votre malaise
– Préférez le Tabacum 7CH, si le fait de manger, d’être au chaud et de fermer les yeux améliore votre malaise
– Si vous êtes enceinte, l’Ipéca 5CH sera plus efficace pour soulager des nausées que les vomissements ne soulagent pas.
– Le Borax 7CH est particulièrement indiqué quand les troubles surviennent dès que le véhicule fait un mouvement de descente, ou lors d’une inclinaison vers l’avant.

Les avantages? comme l’huile essentielle, aucune somnolence à déplorer.

Les inconvénients? l’homéopathie agit bien en préventif, à prévoir donc dès la veille ou une heure avant le départ à jeun. Sinon, elle peut se prendre en continu pendant la journée.

L’acupuncture: comme le bracelet anti-nausée

bracelet nausée

Qu’est-ce que c’est? Un bracelet pour prévenir et soulager les nausées dans les transports grâce à l’accupression dès l’âge de 3 ans. Une boule blanche intégrée au bracelet fait pression sur le point Nei Kuan qui se trouve à l’intérieur de chaque poignet.

Les avantages? Cette technique est un « dispositif médical », elle ne nécessite aucune ingestion de produit.

Les inconvénients? Sur les longues distances, le port de ces bracelets peut devenir désagréable. Le prix est assez élevé, 15 $ en moyenne.

Et aussi, nous-mêmes

Cela nécessite de bien se connaître. Savoir détecter les signes précurseurs du mal des transports, comme un bâillement sorti de nulle part. Les exercices de respiration, la sophrologie sont une bonne méthode pour retrouver son équilibre tout en se concentrant sur la route. Mais, cela n’est possible que si la nausée ne s’est pas trop installée, soyez vigilants et arrêtez-vous fréquemment pour respirer un bon coup.

Il s’agit aussi de connaître ses amis et ses ennemis. Un repas trop copieux, gras, avec trop de laitages, une absence de repas, un livre ou une tablette, tout cela peut précipiter le mal des transports. Sachez aussi que l’anxiété, le souvenir d’une ancienne crise de mal des transports peut en amener une autre. C’est les vacances, montez à l’avant de la voiture, détendez-vous, allumez la radio et profitez du paysage. Vous avez de la chance dans votre malheur, la place à l’avant de la voiture vous est toujours réservée.

Réf :  Eric Myon, pharmacien, spécialisé en homéopathie et en phytothérapie

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