Pourquoi le Conseil du Trésor cherche-t-il des spécialistes de la sorcellerie?


Comment attirer les gens pour des futurs emplois ? Le Conseil du Trésor fédéral a choisi de jouer la carte de la sorcellerie à la manière d’Harry Potter. Un canular ? Non, c’est sérieux. En tout cas, cela aura au moins le mérite d’attirer les gens.
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Pourquoi le Conseil du Trésor cherche-t-il des spécialistes de la sorcellerie?

 

Daniel Radcliffe dans le rôle de Harry Potter dans «Harry Potter à l'école des sorciers».

PETER MOUNTAIN/WIREIMAGE VIA GETTY IMAGES

Daniel Radcliffe dans le rôle de Harry Potter dans «Harry Potter à l’école des sorciers».

Par Mathieu Galarneau

Le gouvernement fédéral s’inspire de Harry Potter pour trouver des talents.

Le Conseil du Trésor fédéral est à la recherche de spécialistes administratifs de sorcellerie. On a vérifié, et ce n’est pas une blague.

C’est Infoman qui a vu l’affichage de poste sur le site d’Emplois GC et qui l’a partagé sur Twitter mercredi après-midi.

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Sur la page web, on comprend rapidement que le Secrétariat du Conseil du Trésor s’inspire de l’univers de Harry Potter pour recruter sa main-d’oeuvre.

«Êtes-vous un Gryffondor (brave, fidèle, courageux et aventureux), un Serdaigle (sage, créatif, ingénieux et avant), un Poufsouffle (travail infatigable, dévoué, fair-play, patient) ou un Serpentard (débrouillard, ambitieux, déterminé et avide de leadership) ?

Peu importe à quelle « maison » vous appartenez, le Secrétariat du conseil du trésor (SCT), a diverses équipes dans lesquelles nous aimerions bien vous placer grâce à notre  » choixpeau magique « . Nous sommes à la recherche de candidats forts et motivés qui sont intéressés à avoir un impact sur les citoyens canadiens. Grâce à notre programme de gestion des talents, le SCT vous aidera à grandir, à apprendre et à développer votre carrière magique à la function (SIC) publique. Venez et laissez le SCT devenir votre second chez soi!», dit le SCT de son milieu de travail, qui se décrit comme «le « Poudlard » de la fonction publique!».

Il n’est cependant pas clair quelles seront les tâches des «magiciens» embauchés, ce qui pouvait faire croire à un poisson d’avril affiché trop tôt. Mais il n’en est rien, nous dit le SCT.

Stratégie approuvée

Une porte-parole a expliqué par courriel au HuffPost Québecque la stratégie est bel et bien véridique.

«La fonction publique déploie des efforts afin d’instaurer une culture où l’innovation est soutenue et valorisée», a-t-elle répondu.

«Le Secrétariat du Conseil du Trésor tente d’attirer des candidats versatiles, créatifs et talentueux, écrit-elle. C’est pourquoi nous employons des stratégies novatrices dans nos processus de sélection, incluant dans la préparation des affiches.»

Et il semblerait que ça fonctionne.

«Jusqu’à présent, l’affiche a généré beaucoup d’intérêt.»

Au moins, vous n’aurez pas à foncer dans le mur de la plateforme 9 3/4 pour appliquer.

https://quebec.huffingtonpost.ca/

Le Saviez-Vous ► Il y a cinq siècles avait lieu le premier voyage esclavagiste entre l’Afrique et l’Amérique.


L’esclavage a commencé bien avant 1518, mais cette année-là, les esclaves noirs, et même arabes on traverser les mers pour se rendre aux Amérique. Avec le Nouveau-Monde, il eut un manque de main-d’oeuvres. Pendant toutes ces années de ce commerce, plus de 10 millions d’Africains ont été transporter entre l’Europe et en Amérique dont près de millions d’esclaves sont mort avant d’arriver à leur destination.Malheureusement, malgré ces horreurs, l’esclavage, la traite humaine existe encore sous diverses formes.
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Il y a cinq siècles avait lieu le premier voyage esclavagiste entre l’Afrique et l’Amérique.

 

Cap 110 - Mémorial à l'esclavage | Gaël Chardon via Flickr CC License by

Cap 110 – Mémorial à l’esclavage | Gaël Chardon via Flickr CC License by

Repéré par Christophe-Cécil Garnier

Jusqu’en 1518, les esclaves africains étaient amenés jusqu’en Espagne ou au Portugal, avant d’être envoyés dans les Caraïbes.

 

Repéré sur The Independent

C’était il y a exactement 500 ans. Le 18 août 1518, ou 28 août s’ils avaient utilisé notre calendrier grégorien, le roi d’Espagne Charles I publiait une charte autorisant directement le transport d’esclaves de l’Afrique aux Amériques. Jusqu’à ce moment, ils étaient d’abord amenés en Europe méridionale.

Dans cette charte, le roi d’Espagne donne à Lorenzo de Gorrevod, un de ses principaux conseillers, la permission de transporter «quatre mille esclaves nègres, hommes comme femmes», sur les différents territoires découverts du continent américain. Cette décision de créer une ligne directe et «économiquement plus viable» a fondamentalement changé la nature et l’ampleur de cette terrible industrie, estime le quotidien anglais The Independent. Sur les 350 années suivantes, plus de dix millions d’Africains furent transportés entre les deux continents. Au moins 1,8 million moururent en route.

«Les découvertes que nous avons faites transforment notre compréhension des débuts de la traite négrière transatlantique. Remarquablement, jusqu’à présent, il s’agissait d’un domaine peu étudié», a déclaré le professeur David Wheat, de l’Université du Michigan, un historien qui a été étroitement impliqué dans les récentes recherches.

«La plupart des historiens et autres n’ont pas vraiment compris l’importance de l’avènement du commerce transatlantique des esclaves en août 1518», a renchérit le professeur David Richardson, de l’Institut Wilberforce de l’Université de Hull.

La traite négrière a pourtant été une catastrophe pour l’Afrique, note l’Independent.

«La traite des esclaves arabes avait déjà eu un impact terrible sur le continent – mais la demande européenne de cette main-d’œuvre dans leurs empires embryonnaires du Nouveau Monde a considérablement aggravé la situation», indique le quotidien. Les Européens, comme les Espagnols ou les Portugais, ont massivement augmenté la demande et ont finalement déclenché toute une série «de terribles guerres tribales intra-africaines».

The Independent conclut que «les gouvernements et les organisations du monde entier ont eu tendance à favoriser la commémoration des révoltes d’esclaves et des mouvements abolitionnistes, qui ont contribué à mettre fin à la traite des esclaves, plutôt que l’histoire plus lointaine et politiquement moins confortable de la façon dont cela a commencé».

http://www.slate.fr/