Percée québécoise pour la chirurgie dans les zones inaccessibles


Il y a des chirurgies qui sont impossibles à faire, car ils sont inaccessibles. Les vaisseaux sanguins ne sont pas rectilignes, mais plutôt sinueux. Franchement, l’idée d’utiliser des minuscules aimants est une idée vraiment géniale, il fallait juste trouver comment et avec qui guider les aimants.
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Percée québécoise pour la chirurgie dans les zones inaccessibles

IMAGE MASSOUH BIOMÉDIA, FOURNIE PAR LE LABORATOIRE DE NANOROBOTIQUE DE POLYTECHNIQUE MONTRÉAL

Des chercheurs de Polytechnique ont découvert comment faire circuler les instruments chirurgicaux dans les vaisseaux sanguins du corps jusqu’aux zones les plus inaccessibles.

Habituellement, avec les appareils d’imagerie par résonance magnétique, on place les patients à l’intérieur et on leur demande de rester immobiles. Or, voilà qu’un chercheur québécois s’est mis en tête de mettre les malades à côté de la machine… et de les faire bouger dans toutes les directions.

PHILIPPE MERCURE
LA PRESSE

Sylvain Martel, professeur de nanorobotique à Polytechnique Montréal, n’est pas tombé sur la tête. Il a plutôt mis au point une technique pour le moins astucieuse afin de résoudre l’un des plus grands défis des interventions chirurgicales non invasives : faire circuler les instruments chirurgicaux dans les vaisseaux sanguins du corps jusqu’aux zones les plus inaccessibles.

« C’est une approche assez simple, mais il fallait y penser », convient le chercheur en entrevue avec La Presse.

D’abord, le problème. Faire circuler des tubes souples comme des cathéters dans les vaisseaux sanguins tortueux du corps d’un patient est une opération très difficile. On aura beau pousser, le tube trop mou ne répond pas et finira par se plier et se coincer quelque part à cause de la friction avec le vaisseau.

« Il faudrait non seulement une main pour le pousser, mais aussi une autre pour le tirer », illustre Sylvain Martel.

Cela fait en sorte qu’il est impossible d’apporter des caméras ou des instruments chirurgicaux de cette façon dans les zones les plus inaccessibles du corps.

Magnétisme

Une façon de tirer sur ces tubes est d’utiliser le magnétisme. En plaçant de petits aimants au bout, on peut, en théorie du moins, les guider.

Le problème est que si on veut faire naviguer les instruments dans des vaisseaux très étroits, l’aimant qu’on met au bout doit être très petit. Et plus l’aimant est petit, plus il faut une grande force d’attraction. Sylvain Martel, professeur de nanorobotique à Polytechnique Montréal

Où trouver un champ magnétique assez puissant ?

Le chercheur a tout de suite pensé aux appareils d’imagerie par résonance magnétique (IRM). Leurs aimants supraconducteurs émettent des champs magnétiques des milliers de fois supérieurs au champ magnétique de la Terre. Mais ces champs sont uniformes et impossibles à manipuler.

Le professeur Martel a alors pensé aux champs résiduels qui s’échappent de ces machines.

« Les fabricants d’appareils IRM cherchent à minimiser ces champs. Nous avons décidé d’en tirer profit », explique le chercheur.

Ces champs diminuent rapidement à mesure qu’on s’éloigne de l’appareil, formant un gradient parfait pour ce type d’application. Mais il restait un problème de taille : pour guider un appareil chirurgical dans les méandres d’un vaisseau sanguin, il faut sans cesse modifier la direction du champ magnétique.

« Bouger le patient »

« On ne peut pas bouger les machines, car elles pèsent plusieurs tonnes. Alors on a eu l’idée de bouger le patient au lieu de bouger l’aimant. On est les premiers à proposer ça », souligne Sylvain Martel.

Arash Azizi, doctorant en génie biomédical sous la direction du professeur Martel, a ainsi conçu une table dirigée par un robot qui s’oriente de façon optimale par rapport au champ magnétique à chaque étape du trajet de l’instrument dans le vaisseau sanguin. Cette plateforme robotique a d’abord été testée avec des tubes reproduisant des vaisseaux sanguins humains, puis sur des cochons vivants. Les chercheurs ont pu accéder à des zones « très profondes » inaccessibles avec les techniques traditionnelles. Les travaux, qui ont nécessité quatre ans de recherche, ont été décrits dans la revue Science Robotics.

La technologie est mature, elle fonctionne. Sylvain Martel

Des brevets ont été déposés pour en protéger la propriété intellectuelle, et un groupe a déjà montré de l’intérêt pour commercialiser la technologie. À terme, le chercheur imagine qu’on pourrait faire circuler autant des cathéters que des fibres optiques dans les vaisseaux sanguins des patients pour filmer des zones difficiles d’accès, débloquer des vaisseaux obstrués, réparer des anévrismes ou effectuer certaines interventions chirurgicales.

« Il y a beaucoup d’instruments qui pourraient être adaptés et d’interventions qui pourraient être faites à partir de ça, dit Sylvain Martel. C’est sûr qu’il faudrait miniaturiser certains instruments, mais on a montré qu’on est capables d’amener quelque chose de très souple et de très étroit dans des zones difficiles d’accès. »

https://www.lapresse.ca

Des moteurs placés dans des cellules humaines


Je trouve épatant de voir en vidéo réagir les nanomoteurs. Si cela peut permettre de meilleurs traitements, avec moi d’effets secondaires, alors c’est une très belle avancée nanotechnologie
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Des moteurs placés dans des cellules humaines

 

Des nanomoteurs dans une cellule humaine vivante 

Photo :  Mallouk lab, Penn State University

Première : des minimoteurs ont été insérés à l’intérieur de cellules humaines vivantes.

Mieux, le Prof Tom Mallouk et ses collègues de l’Université Penn State ont réussi à les propulser avec des ondes ultrasoniques et à les diriger magnétiquement.

Si les ondes permettent de contrôler les mouvements (avancer, tourner, etc.) des nanomoteurs, le recours au magnétisme permet en plus de les orienter. En outre, il est possible de les déplacer de façon autonome, indépendamment l’un de l’autre.

Cette percée représente un pas supplémentaire vers la création de véhicules moléculaires qui pourront, par exemple, être utilisés pour libérer des médicaments à des endroits spécifiques du corps. Cette capacité permettra de renforcer les effets bénéfiques d’un traitement et d’en limiter les effets néfastes.

Ces moteurs composés de particules de métal sont en forme de fusée.

« Alors que ces nanomoteurs se déplacent et se cognent dans les structures à l’intérieur des cellules, celles-ci montrent des réponses mécaniques internes qui n’ont jamais été observées à ce jour. »— Prof Tom Mallouk

Cette recherche est l’exemple vivant montrant qu’il est possible d’utiliser des nanomoteurs synthétiques pour étudier la biologie cellulaire d’une nouvelle façon, affirment les auteurs de ces travaux publiés dans la revue Angewandte Chemie International Edition.

 

http://ici.radio-canada.ca/

Apocalypse en 2012 → Des pierres en ventes sur internet pour échapper à la fin du monde


Comment peut-on se faire avoir avec une telle fraude, Jouer sur la peur des gens pour leur annoncer qu’il est possible d’être protéger contre la soit-disant apocalypse de 2012? Comment se fait t’il qu’on essaie de faire croire qu’une ville serait protéger de la fin du monde ? Cette année sera surement une année ou certaines personnes feront des affaires d’or avec l’Apocalypse
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Apocalypse en 2012 → Des pierres en ventes sur internet pour échapper à la fin du monde

Apocalypse en 2012 - Des pierres en ventes sur internet pour échapper à la fin du monde

Le maire de Bugarach et son caillou «magnétique».

© AFP

TOULOUSE – Des pierres du Pic de Bugarach, où les personnes qui croient en une apocalypse en 2012 pensent se réfugier pour échapper à la fin du monde, sont désormais en vente sur internet, ce qui fait bondir le maire du village qui va porter plainte contre les dérives mercantiles.

Un site internet affiche des pendentifs estampillés «Pierre de Bugarach» et un autre commercialise d’«authentiques» pierres de Bugarach, de 100 grammes à 2 kg, pour un coût allant de 217 à 3 880$CAN (165 à 2 950 euros).

«Il ne nous manquait plus que ça. Maintenant, on vend sur internet des cailloux soi-disant dotés d’un magnétisme particulier… Il faut leur couper l’herbe sous le pied. Je porterai plainte au pénal», avertit Jean-Pierre Delord, le maire du minuscule village de 200 habitants, excédé, qui se demande à «quels imbéciles» ces sites peuvent bien vendre leurs produits.

D’après les thèses ésotériques qui fourmillent sur la toile, le Pic de Bugarach échapperait à la fin du monde annoncée pour le 21 décembre 2012 par les tenants de l’Apocalypse, et de plus en plus de visiteurs se pressent dans cette région escarpée au pied des Pyrénées.

«Tout ça me paraît complètement loufoque et utopique», relève Jean-Pierre Delord.

Autre trouvaille récente du maire en poste depuis 35 ans, c’est une annonce sur un grand site de petites annonces entre particuliers qui propose dans un

«village qui résistera à la fin du monde», 10 places dans un «bunker VIP» et 5 ans d’autonomie alimentaire, avec télévision, pour 46 000$CAN (35 000 euros), une annonce réservée à des «personnes sérieuses», ajoute le texte.

Le maire ironise sur les «bunkers»:

«Moi, je ne les ai jamais vus, je ne sais pas où ils sont», dit-il, en mettant en garde contre les «arnaques».

«Je porterai plainte contre tous ceux qui font du mercantilisme avec Bugarach, ça commence à me gonfler tout ça», dit le maire de ce village où l’affluence a doublé entre 2010 et 2011.

http://fr.canoe.ca/