Le Saviez-Vous ► L’homme qui a utilisé l’art moderne pour torturer des détenus


Comment peut-on avoir des idées aussi affreuses et leur faire prendre forme. C’est un homme né en France d’une famille d’origine austro-hongroise. Ils ont dû quitté le pays pour s’installer en France. Des années plus tard, il imagine des cellules prisons qui rendraient fou n’importe qui. Des moyens de tortures avec une armoire laissant la victime dans une position désagréable pendant plusieurs heures et d’autres idées qui empêche toutes personnes à se reposer et en perdre la raison
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L’homme qui a utilisé l’art moderne pour torturer des détenus

 

Extrait de la couverture d'«El hombre de las checas» de Susana Frouchtmann

Extrait de la couverture d’«El hombre de las checas» de Susana Frouchtmann

Jacques Besnard

Durant la guerre d’Espagne, Alphonse Laurencic a dessiné des cellules de l’enfer à Barcelone: les «checas».

Vous aimez l’art abstrait de Vassily Kandinsky? Les tableaux de l’inclassable Paul Klee? Le suprématisme de Kasimir Malevitch? Alphonse Laurencic aussi. Sauf que ce Français n’a pas utilisé leurs œuvres pour que ses convives les admirent, mais pour s’en inspirer dans le but de torturer des captifs.

Laurencic est au cœur d’un livre qui vient de sortir, El hombre de las checas, et fait grand bruit en Espagne. Son objectif: comprendre comment son imagination a pu enfanter des cellules de prison aussi horribles.

Commandées par le service d’information militaire

Pour bien cerner cette histoire, il faut tout d’abord rappeler le contexte de cette période sombre qui a marqué l’Espagne. En 1936, après le coup d’État de l’armée, deux camps s’affrontent: les nationalistes et les républicains du Front populaire.

Dans le second, le Service d’information militaire (SIM), un service de contre-espionnage, est créé à l’été 1937 pour débusquer les espions infiltrés ou les ennemis présumés. Parmi ces derniers, des nationalistes, mais aussi des anarchistes et des communistes libertaires anti-staliniens.

Pour les faire parler, des cellules appelées «checas» sont créées. À l’intérieur de ces gêoles basées principalement dans trois villes –Madrid, Valence et Barcelone– et inspirées par celles de l’Union soviétiqueTchéka» étant le nom de la police politique combattant les ennemis du bolchevisme), plus de 8.500 personnes ont été tuées.

Si le SIM n’a pas attendu Laurencic pour construire ces cellules, c’est bien le Français qui a imaginé les plus perverses.

Armoires diaboliques

À la demande des chefs du SIM, Laurencic a d’abord dessiné des pièces dans lesquelles les détenus étaient placés dans des armoires d’une hauteur variant de 1m40 à 1m60, de cinquante centimètres de largeur et quarante de profondeur. Les hommes y étaient enfermés pendant des heures, évidemment incapables de se tenir droit.

Dessin des «cellules armoires» | DR

Ils pouvaient s’asseoir, mais le siège était incliné, de façon à ce qu’ils soient toujours sur la pointe des pieds. L’espace était tellement étroit que le détenu ne pouvait changer de position, de même qu’il lui était impossible de se protéger les pupilles de l’ampoule électrique constamment allumée au niveau de leur visage.

«Urduena [l’un des bourreaux, ndlr] pensait que le fait de rester cinq à dix minutes dans cette position saurait calmer les plus récalcitrants», expliquait Laurencic lors de son procès.

Dessins qui rendent fou

Laurencic a également utilisé les couleurs pour faire craquer les détenus dans quatre «cellules psychotechniques», en privilégiant des vitraux verts.

C’est Santiago Garces, le chef du SIM, qui lui a conseillé cette couleur «triste, lugubre, comme un jour de pluie, qui prédispose à la mélancolie et à la tristesse».

Carnet de dessins des cellules d’Alphonse Laurencic | DR

Ces pièces construites dans l’ancien jardin du couvent de Santa Maria Magdalena Madres Agustinas, situé dans la rue Vallmajor de Barcelone, étaient toutes goudronnées –à l’intérieur comme à l’extérieur– et orientées vers le sud, de telle sorte qu’elles étaient quasiment constamment baignées par la lumière du soleil.

On imagine sans mal la peine que les détenus avaient pour respirer, en raison de la chaleur étouffante et de l’odeur.

Dessin d’une «cellule psychotechnique» | DR

Autre ignominie, le «lit». Mesurant 1m50 de long et soixante centimètres de large, il était incliné de vingt degrés, pour éviter que le détenu puisse se reposer: quand ce dernier s’endormait, son corps s’affaissait.

Il était également impossible de marcher dans la cellule, puisque des briques étaient apposées sur le sol. Pour déstabiliser encore davantage les prisonniers, une horloge était quotidiennement avancée de quatre heures, sans qu’ils ne puissent s’en apercevoir.

Pour couronner le tout, les murs étaient incurvés et couverts de motifs géométriques –cubes, dés, damiers, spirales, points, cercles, lignes horizontales– de différentes couleurs, ainsi que d’œuvres abstraites et surréalistes inspirées notamment par l’école du Bauhauset ses figures majeures: Kandinsky, Moholy-Nagy, Itten

«Laurencic avait travaillé dans le Berlin de la République de Weimar en tant que musicien et décorateur. Il s’est imprégné de toutes les sources de l’école du Bauhaus, très à la mode dans les années où il y a vécu, entre 1926 et 1933», explique Susana Frouchtmann, auteure de l’ouvrage qui lui est consacré et qui a découvert par hasard leur «lien de parenté».

Portrait de l’auteure Susana Frouchtmann | Gabriel Sendra

Choquante découverte

La journaliste est désormais une spécialiste de la vie de Laurencic. Trois ans auparavant, pourtant, l’Espagnole ne connaissait rien ou presque de l’histoire de cet homme qui fut le mari de Meri, sa gouvernante lorsqu’elle était enfant.

La photo de Meri Laurencic en 1988 au mariage d’Ana, la sœur de Susana | Collection Susana Frouchtmann

Meri était une femme âgée de plus cinquante ans, qui fumait souvent une cigarette que le père de Susana lui tendait avec son café, après le repas. Une femme aux cheveux courts et ondulés, bien apprêtée, mais qui s’habillait toujours de la même manière: jupe droite, chemisier sous un cardigan, chaussures avec un talon moyen. Une femme qui leur faisait réciter leurs leçons, leur apprenait les bonnes manières, mais qui était «distante» et «trop peu exigeante compte tenu de son rôle».Une femme revenue dans sa vie vingt-sept ans plus tard, en lisant un article de presse.

«Ce fut un vrai choc. Je savais seulement que son mari avait été accusé de collaborer avec “les rouges”, mais je ne savais rien d’autre. Dans ma famille, comme dans la plupart de familles espagnoles, le silence a prévalu. Tout le monde a beaucoup souffert pendant la guerre civile espagnole. Meri faisait partie de ce silence que ma propre famille a imposé. Elle-même n’a jamais parlé de son passé –du moins, à nous, les enfants. Mes parents, sans aucun doute, connaissaient bien leur histoire.»

Susana Frouchtmann commence à creuser le sujet et à prendre des notes. Son cahier s’est noirci jusqu’à rassembler suffisamment de matière pour en faire un livre, que l’écrivaine a voulu narratif. Dans cette enquête approfondie de 252 pages, elle remonte les différentes étapes biographiques d’Alphonse Laurencic.

Jeunesse nomade et mondaine

Durant les premières années de sa vie, Alphonse Laurencic et sa famille ont souvent été amenés à déménager, notamment en raison du métier de son père Julio, éditeur d’une revue.

L’histoire commence à Enghien-les-Bains, en région parisienne, où Alphonse naît en juillet 1902 et où ses parents se sont installés deux ans plus tôt. Son père réalisait alors le catalogue des Expositions universelles de différentes villes européennes. Alphonse Laurencic en a profité pour visiter Paris, la Côte d’Azur, les Alpes ou Gand. Il mène jusqu’en 1914 une enfance «agréable»,«cosmopolite», «mondaine», bénéficiant «d’un haut niveau de vie», comme le décrit Susana dans son livre.

En raison de son origine austro-hongroise, la famille est obligée de quitter la France. Elle s’installe en Espagne, neutre durant la Première Guerre mondiale. Le père lance une nouvelle revue, La Maravillas de España, qui rencontre un énorme succès et obtient la reconnaissance du roi Alphonse XIII, ce qui lui permet de côtoyer l’élite barcelonaise. Le fils fait alors ses classes dans une école catholique bourgeoise.

Alphonse Laurencic s’engage à 19 ans dans la Légion espagnole, avec laquelle il part combattre au Maroc. Il file un an plus tard chez une tante maternelle à Graz, en Autriche, où il rencontre sa future femme, Meri.

Le couple part à Berlin en 1929; Alphonse y officie comme décorateur, directeur d’orchestre de danse et de jazz. En Allemagne, les époux Laurencic découvrent la liberté, l’art, l’architecture. C’était juste avant l’arrivée du Troisième Reich.

Dessin de Meri par Alphonse Laurencic | Collection Susana Frouchtmann

Espion véreux

Avant de fuir d’Allemagne, Alphonse réussit également à travailler pour le Deutsche Allgemeine Zeitung et à obtenir une carte de presse pour représenter les intérêts du journal à l’étranger.

Arrivé en Espagne, il s’affilie à la Confédération nationale du travail (CNT), le plus important des syndicats anarchistes. Lorsque la guerre éclate, il devient un agent du contre-espionnage.

«La CNT pensait qu’il pourrait être très utile, car étant étranger et accrédité en tant que journaliste, il aurait pu se mélanger parmi tous les groupes de gauche qui “gouvernaient” Barcelone. Mais finalement, en tant qu’espion, il ne leur était pas très utile. Laurencic ne s’est jamais senti impliqué dans le conflit politique.»

Les partisans de la République sont très divisés; des conflits éclatent dans leurs rangs, notamment entre les communistes et les anarchistes, mais aussi entre les communistes fidèles à l’Internationale (le Parti communiste d’Espagne, ou PCE) et les anti-staliniens (le Parti ouvrier d’unification marxiste, ou POUM).

À Barcelone, deux camps vont s’affronter: les milices CNT-FAI (pour Fédération anarchiste ibérique) alliées au POUM contre les autorités de la République et de la Généralité de Catalogne, l’UGT (l’Union générale des travailleurs, un syndicat socialiste), le Parti communiste d’Espagne (PCE) et le Parti socialiste unifié de Catalogne(PSUC).

Les premiers sont défaits; le POUM est dissous et la majorité des dirigeants sont persécutés, emprisonnés, torturés ou tués.

La CNT perd son influence au profit de l’UGT, auquel Laurencic avait également adhéré. Il parvient à rester en poste au ministère de l’Ordre public de Barcelone en tant qu’interprète, mais se fait finalement arrêter en juillet –pas pour ses activités politiques, mais pour des magouilles financières.

Profitant de sa position au service au contre-espionnage, Laurencic a vendu de faux passeports puis détourné des fonds dans le but d’aider de riches étrangers à sortir du pays, en échange de sommes importantes.

Laurencic est incarcéré avec son frère et Meri dans la «checa» de Vallmajor, avant d’être transférés dans d’autres geôles, dont celle de Sainte Ursule à Valence –une prison qui va lui inspirer de nombreux éléments de ses propres «checas».

Les deux frères reviennent à Vallmajor en avril 1938, où ils atterrissent dans des camps de travail. Ils endurent quatorze heures de labeur par jour sans pouvoir se laver, se changer et avec seulement un repas quotidien.

«Il n’a jamais été torturé», tient à préciser Susana Frouchtmann.

Après neuf mois de détention, Alphonse parvient finalement à s’attirer les sympathies du SIM, avec qui il collabore dans le but d’améliorer ses conditions de vie. C’est le chef suprême du service, Santiago Garces, qui le place en liberté surveillée et le nomme architecte en chef.

«Il les a convaincus qu’il pouvait les aider. C’était un séducteur. Il n’était certainement pas architecte, mais il savait correctement dessiner. Il décorait également les maisons des dirigeants.»

Laurencic restera en poste jusqu’à la fin de la guerre et la victoire des nationalistes. Durant son procès, il justifiera sa collaboration avec le SIM en expliquant avoir tenté d’obtenir des informations pour «saboter la cause rouge».

Des arguments qui ne convaincront pas: le 9 juillet 1936, Alphonse Laurencic est fusillé pour rébellion militaire au camp de la Bota à Barcelone, à seulement 37 ans.

http://www.slate.fr/

Espagne: la justice ordonne l’exhumation de Dali après une demande en paternité


Salvador Dali aura-t-il une héritière ? Cela se peut, mais cela a l’air semble toute une histoire que pour la démêler, il faut faire le test de l’ADN
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Espagne: la justice ordonne l’exhumation de Dali après une demande en paternité

 

Salvador Dali... (PHOTO ARCHIVES AFP)

 

DANIEL BOSQUE, LAURENCE BOUTREUX
Agence France-Presse
Barcelone et Madrid

La justice espagnole a annoncé lundi avoir ordonné, presque 30 ans après sa mort, l’exhumation des restes du peintre Salvador Dali en vue d’un prélèvement d’ADN, car une voyante de 61 ans assure être sa fille.

Cette habitante de la ville de Gérone (Catalogne), Pilar Abel, tente depuis des années de faire valoir devant la justice que l’artiste était son père biologique.

Dali a été enterré en 1989 à Figueras où il est né en 1904. La plaignante, une cartomancienne qui serait, si elle avait gain de cause, sa seule fille, a également vu le jour dans la ville catalane.

«Le Tribunal de Première instance n° 11 de Madrid a ordonné l’exhumation du cadavre du peintre Salvador Dali, afin d’obtenir des échantillons de ses restes et déterminer s’il est le père biologique d’une femme de Gérone», a annoncé le service de communication du Tribunal supérieur de justice de Madrid.

L’exhumation permettra de prélever des échantillons d’ADN du peintre, «restes osseux ou dents», selon la décision judiciaire datée du 20 juin que l’AFP a pu consulter.

Elle est nécessaire «car il n’existe pas d’autres restes biologiques ni personnels pour effectuer une comparaison», lit-on aussi dans ce texte.

Les parties ont 20 jours ouvrables pour contester la décision et la Fondation Salvador Dali, qui gère et protège le patrimoine laissé par le peintre, a aussitôt assuré qu’elle déposerait un recours contre cette procédure civile.

Doutes

Née en 1956 dans une clinique de Figueras, Pilar Abel soutient que Dali et sa mère ont entretenu une liaison clandestine, quand cette dernière travaillait dans la petite localité côtière de Portlligat où le peintre séjournait souvent.

Dans un témoignage confus diffusé en mars 2015 à la télévision catalane TV3, elle assurait que quand elle avait huit ans, sa grand-mère lui avait confié:

 «Je sais que tu n’es pas la fille de mon fils, je sais que ton père est un grand peintre». «Elle m’avait dit le nom : Dali», affirmait-elle.

Sa mère, «amoureuse de Dali», lui aurait confirmé cette histoire avant d’être atteinte de démence sénile.

Son avocat, Enrique Blánquez, a assuré à l’AFP que l’histoire était «connue dans le village». «Il y a des témoins, s’il n’y avait une base de preuves minimale, cette décision n’aurait pas été prise», a-t-il plaidé.

Il a notamment évoqué un témoin qui travaillait pour Dali et que le peintre payait, selon lui, pour enquêter sur les allées et venues de la mère de Pilar Abel.

Dans un premier temps, la cartomancienne avait confié son dossier à Me Francesc Sostres, avocat connu pour avoir représenté un Catalan qui affirmait être le fils de Juan Carlos I, roi d’Espagne de 1975 à 2014, mais s’était vu débouté de sa demande de reconnaissance.

Pilar Abel a, elle, dû se trouver un autre avocat, ne pouvant plus payer les honoraires du premier.

Le journal catalan La Vanguardia l’avait présentée en 2015 sous le titre

 «La voyante qui se prend pour la fille de Salvador Dali», en avertissant que l’histoire paraissait «totalement invraisemblable».

Le journal assurait qu’elle avait déjà vainement réclamé 600 000 euros à l’écrivain espagnol Javier Cercas pour de présumées injures dans un de ses romans.

Grand nom du surréalisme, Salvador Dali est mort à 84 ans le 24 janvier 1989 dans un hôpital de Figueras, après une vie intense et trépidante, alimentée par ses créations géniales et ses extravagances.

Richissime et désespéré, il a vécu ses sept dernières années reclus dans son château de Pubol, près de Gérone, au milieu d’une cour de soignants et de secrétaires.

Il est enterré au sein du théâtre-musée de Figueras qu’il avait lui-même imaginé et qui a reçu, en 2016, plus de 1,1 million de visiteurs.

Dans ses dernières volontés, Dali avait pourtant demandé à reposer à Pubol auprès de sa muse, Gala, qui avait partagé une grande partie de sa vie.

Reste que cette demande en paternité aurait peut-être amusé Dali le facétieux, qui avait vendu un faux poil de sa moustache 10 000 dollars à Yoko Ono, selon un récit de l’actrice et ancienne chanteuse française Amanda Lear.

http://www.lapresse.ca

A Madrid, l’euthanasie des animaux abandonnés est désormais interdite


C’est une bonne nouvelle pour les animaux abandonnés et errants ! Maintenant, il faut que conscientisé les propriétaires à prendre leur responsabilité envers eux. Comme par exemple, prendre un animal dans un refuge, stérilisé mâle et femelle pour éviter que les bébés se retrouvent sans ressources
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A Madrid, l’euthanasie des animaux abandonnés est désormais interdite

 

Par Sophie Le Roux

Crédits photo : Spot Us – Flickr

Le 13 mars dernier, l’euthanasie d’un animal errant ou abandonné est devenue illégale à Madrid. Même s’ils n’ont ni maître ni endroit où dormir, les chiens et chats pourront continuer de vivre sans être menacés de mort.

Un texte adopté à l’unanimité

L’association locale El refugio, qui se bat pour l’adoption de cette initiative populaire depuis l’été 2014, se félicite de cette victoire.

« C’est l’un des plus beaux jours de notre vie » affirme le président de l’association, Nacho Paunero.

« Notre organisation a lutté pendant 19 ans pour faire de Madrid et de ses environs des zones où les animaux ne sont pas tués. Nous avions promis de ne jamais nous arrêter avant d’avoir atteint notre but et nous y sommes enfin parvenus ! ».

Grâce à cette loi, plus aucun animal capturé par la fourrière ou vivant dans un refuge surpeuplé ne risquera l’euthanasie. Et c’est à l’unanimité qu’elle a été adoptée par les députés.

Les accueillir et protéger au lieu de les tuer

Quelque 60 000 signatures avaient été récoltées en faveur de ce texte. Il n’entrera naturellement pas en application immédiatement. Un long processus parlementaire visant à modifier la loi commence.

« La mort insensée de plusieurs milliers d’animaux abandonnés n’aura plus lieu à Madrid. Il y a du travail à faire, mais nous ne pouvons pas revenir en arrière » affirme Nacho Paunero.

L’association attend des autorités de Madrid qu’elles mettent en oeuvre les « mesures nécessaires pour restructurer la gestion actuelle des refuges pour animaux de la Communauté de Madrid afin qu’ils puissent protéger les animaux abandonnés et les accueillir au lieu de les tuer ».

http://wamiz.com/

Il veut prendre l’avion avec 247 serpents dans sa valise


Un avantage des personnes égoïste, qui veulent faire de la contrebande et essaie de passer le plus d’animaux possible c’est qu’il est plus facile de les prendre sur le fait dans un aéroport.
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Il veut prendre l’avion avec 247 serpents dans sa valise

On ne rigole pas avec la contrebande d’animaux en Argentine. Surtout quand il s’agit de 247 animaux enfermés dans des boites transparentes ou des sacs en toile, sans oxygène.

Un ressortissant tchèque a été arrêté à l’aéroport international d’Ezeiza, de Buenos Aires, alors qu’il tentait de faire passer une valise remplie de reptiles et d’amphibiens. Enfermés dans des boîtes et des sacs sans air, au fond d’une valise, les animaux étaient tous vivants, excepté deux serpents qui n’ont malheureusement pas survécu.

Selon l’AFP, les animaux n’auraient jamais survécu au vol. Parmi eux, des couleuvres, des jeunes boas, 15 spécimens de vipères venimeuses – dont deux yararas qui peuvent atteindre 1,50 mètre- et des crapauds, escargots, lézards, tortues. Tous étaient destinés au marché noir, mais surtout à une mort certaine. Ce sont les employés de la compagnie Iberia qui ont découvert les bestioles mal en point, alors que l’homme de 51 ans, Karel Abelovsky, s’apprêtait à embarquer pour Madrid.

L’AFP affirme que les éventuelles victimes de ces reptiles auraient eu peu de chance de s’en sortir… puisque la République Tchèque n’a pas les moyens nécessaires en antidote pour guérir ce genre de morsures. L’homme risque une peine allant de quatre à dix ans de prison, après avoir été inculpé puis libéré sous caution, le 7 décembre dernier. L’inculpation de contrebande est aggravée par le fait que certains des serpents sont sur la liste des animaux rares et protégés par la CITES (Convention de Washington sur le commerce international des espèces sauvages menacées d’extinction).

http://www.gentside.com