En Chine, des scientifiques implantent à des singes un gène du cerveau humain


Oui, je l’avoue, j’ai aussi pensé aux films sur la planète des singes (il en a eu plusieurs.). Difficile ne pas y penser en voyant des scientifiques s’amuser a intégrer un gène humain relié à l’intelligence a des macaques rhésus. Pour moi, c’est de la mauvaise science. Nous n’avons pas besoin de savoir ce qui rend l’être humain unique, de toute manière, on le voit à tous les jours que ce soit pour le pire ou le meilleur de l’humain.
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En Chine, des scientifiques implantent à des singes un gène du cerveau humain


singe

Un macaque rhésus dans sa cage.

AFP/ARCHIVES – JEAN-FRANCOIS MONIER

Par Sciences et Avenir avec AFP

En Chine, des scientifiques ont implanté un gène humain dans le cerveau de singes. Ce gène jouerait un rôle dans le développement du cerveau humain.

Des scientifiques chinois ont implanté à des singes un gène considéré comme jouant un rôle dans le développement du cerveau humain, dans le cadre d’une étude sur l’évolution de l’intelligence humaine. L’étude, parue en mars 2019 dans la publication anglophone de Pékin National Science Review, a été réalisée par des chercheurs de l’Institut de zoologie de Kunming (sud-ouest de la Chine) et de l’Académie des sciences chinoises travaillant avec des chercheurs américains de l’Université de Caroline du Nord.

Les chercheurs ont implanté à 11 macaques rhésus des versions humaines du gène MCPH1, qui selon des estimations scientifiques jouent un rôle dans le développement du cerveau humain. Ils ont découvert que les cerveaux de ces singes, comme ceux des humains, avaient mis plus de temps à se développer et que les animaux obtenaient de meilleurs résultats aux tests sur la mémoire à court terme et le temps de réaction, en comparaison avec les singes vivant dans la nature.

La taille des cerveaux des singes de l’expérience n’était toutefois pas supérieure à celle des cerveaux de leurs congénères du groupe de contrôle. Cette expérience est la dernière en date d’une série de recherches biomédicales effectuées en Chine qui ont suscité une controverse au plan de l’éthique.

« Nos résultats démontrent que des primates transgéniques non-humains (en dehors des espèces de grands singes) ont le potentiel pour fournir des aperçus importants -et potentiellement uniques- concernant des questions fondamentales sur ce qui rend l’homme unique », écrivent les auteurs de l’étude.

Seuls 5 singes ont survécu

Les singes ont été soumis à des tests de mémoire dans lesquels ils devaient se souvenir de couleurs et de formes sur un écran et à des IRM. Seuls cinq d’entre eux ont survécu jusqu’à la phase de tests. Selon les auteurs de l’étude, le macaque rhésus, bien que plus proche génétiquement des humains que les rongeurs, reste suffisamment éloigné de l’homme pour ne pas susciter de questionnement éthique mais cela n’a toutefois pas dissuadé les critiques.

« Dans l’imaginaire populaire, on se retrouve tout simplement sur la Planète des Singes », a commenté Jacqueline Glover, une bioéthicienne de l’Univerisité du Colorado. « Les humaniser revient à faire quelque chose de mal. Où vivraient-ils et que feraient-ils ? Il ne faut pas créer un être vivant qui ne peut pas avoir une vie significative dans un contexte quelconque », a-t-elle déclaré à la MIT Technology Review.

Larry Baum, un chercheur du Centre for Genomic Sciences de l’Université de Hong Kong, a néanmoins relativisé ces craintes, soulignant que « cette étude n’a modifié que l’un de quelque 20.000 gènes ».

D’autres animaux clonés 

En janvier 2019, une équipe de scientifiques chinois avait annoncé avoir cloné cinq singes à partir d’un spécimen unique dont les gènes avaient été modifiés pour le rendre malade, afin d’étudier les troubles du sommeil. Ils avaient découvert que ces singes montraient des signes de problèmes mentaux associés (dépression, anxiété, comportements liés à la schizophrénie). Ces résultats publiés dans la National Science Review visaient, selon eux, à servir la recherche sur les maladies psychologiques humaines.

En novembre 2018, le chercheur chinois He Jiankui avait annoncé avoir fait naître deux bébés humains dont les gènes avaient été modifiés pour les protéger du virus du sida. Très critiqué par Pékin et la communauté scientifique internationale, il s’est retrouvé au centre d’une enquête de police et a été démis de ses fonctions dans l’université du sud de la Chine où il officiait.

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En Inde, un gang de singes tue un homme à coups de briques, sa famille porte plainte


Je peux comprendre que la cohabitation est difficile entre les hommes et les macaques. Et je trouve dramatique la mort de cet homme que les singes ont tués a coups de briques. Et s’il y a quelques choses à faire, ce sera mieux sans pour autant punir. Comme c’est une zone protégé, il faut garder cette zone…
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En Inde, un gang de singes tue un homme à coups de briques, sa famille porte plainte

 

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par  Laura Boudoux 

Dans le petit village de Tikri, au nord de New Delhi, un homme a été tué par un féroce gang de singes, alors qu’il ramassait du bois, rapporte le site britannique Express ce 22 octobre. 

À 72 ans, Dharampal Singh a succombé à cette attaque de primates le 18 octobre, après avoir reçu une vingtaine de briques sur la poitrine, les jambes et le crâne.

« Lancées depuis une certaine hauteur, les briques ont suffi à le tuer. Ces voyous de singes sont coupables et ils doivent payer pour ce qu’ils ont fait », estime le frère de la victime, interrogé par le Times of India.

La famille de Dharampal Singh a donc déposé « une plainte écrite contre les singes, mais la police ne semble pas décidée à agir », rapporte Krishnapal Singh.

Une affaire effectivement compliquée à gérer pour la police locale.

« Comment pouvons-nous enregistrer une plainte contre des singes ? Nous allons nous couvrir de ridicule », a commenté Chitwan Singh, policier au commissariat de Doghat sollicité par la famille Singh.

Les macaques rhésus, responsables de la mort de Dharampal Singh, sont devenus difficiles à gérer dans cette région et de nombreux villageois ont apporté leur soutien à la famille du défunt.

« L’attaque de Dharampal est peut-être le pire qui puisse arriver, mais les singes rendent la vie dure aux villageois et aucune solution ne semble devoir être mise en place », a ainsi témoigné Bheema Kashyap, qui habite les environs de Tikri.

 Les singes sont dans la région une espèce protégée et les autorités n’ont donc que peu de pouvoirs pour maîtriser (et punir) leurs agissements.

Sources : Express.uk / Times of India

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Le Saviez-Vous ► Les animaux, "héros" oubliés de la conquête spatiale


Plusieurs pays ont envoyé des animaux dans l’espace. C’est l’URSS et les États-Unis qui ont entamer les premiers pas de la conquête vers l’espace. Il y a eu un chien, chat, singe, ver, souris, rat, lapin. Presque tous ces animaux sont revenus vivants sur terre.
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Les animaux, « héros » oubliés de la conquête spatiale

 

Chat

Lors d’une exposition en 1964, un chat est exposé dans la même position adoptée par Félicette lors de son vol.

© AFP

Par Sciences et Avenir avec AFP

Avant qu’il n’ose se lancer, l’homme a envoyé nombre d’animaux dans l’espace. Avec à la clé des découvertes intéressantes.

Laïka et Félicette ne sont pas les seuls animaux à avoir été utilisés comme cobayes pour la conquête de l’espace. Nombreux sont ceux qui ont précédé l’humain dans cette aventure, avant que Iouri Gagarine ne décolle à son tour en 1960.

Le duel entre Américains et Soviétiques pour la conquête de l’espace

En 1948, le macaque rhésus Albert 1er est le premier mammifère à découvrir l’apesanteur dans une fusée américaine volant à 63 kilomètres d’altitude. Un an auparavant, les États-Unis avaient déjà envoyé des drosophiles à 100 kilomètres d’altitude, dans une fusée V2. Puis est venu le tour de Laïka, cette petite chienne restée célèbre qui a décollé le 3 novembre 1957 revêtue d’une combinaison bardée de capteurs. Elle a quitté la Terre à bord de la capsule soviétique Spoutnik-2. Officiellement, l’animal a bien supporté sa mission à 1.600 kilomètres d’altitude, censée avoir duré entre sept et dix jours. En réalité, elle est morte au bout de quelques heures à cause d’un dysfonctionnement du système de régulation thermique qui causa sa déshydratation. Sa tombe céleste tournera autour de la Terre jusqu’au 14 août 1958, date à laquelle elle se consume dans l’atmosphère. La mission Spoutnik-2 est donc un échec partiel, mais ses enseignements permettent d’envoyer d’autres animaux en orbite, et surtout de les ramener vivants.

En août 1960, l’URSS envoie une véritable arche de Noé : deux chiennes, un lapin, quarante souris, deux rats, des mouches mais aussi des plantes. L »équipage » effectue une série de révolutions autour de la Terre. C’est le premier vol orbital dont les passagers reviennent vivants. L’une des chiennes, Strelka, met bas six mois après son atterrissage et un de ses chiots est offert à la fille de John Fitzgerald Kennedy par Nikita Khrouchtchev.

En janvier 1961, les Etats-Unis répliquent en envoyant dans l’espace le chimpanzé Ham dont le vol définit la trajectoire suivie par le premier Américain dans l’espace, Alan Shepard, un mois après la mission historique de Iouri Gagarine du 12 avril 1961. En novembre 1961, un congénère de Ham nommé Enos devient le premier et le seul animal à être placé en orbite complète par les Américains. L’objectif était de tester la capsule à bord de laquelle devait prendre place John Glenn pour le premier vol orbital américain, en février 1962.

Alan Shepard et Ham Crédit : NASA / AFP

Des animaux envoyés encore envoyés dans l’espace en 2013

Outre les Etats-Unis et la Russie, d’autres pays ont envoyé des animaux dans l’espace. En octobre 1963, la France est le premier pays à envoyer un chat dans l’espace nommé Félicette après avoir envoyé le rat Hector en 1961 (voir photo ci-dessous). En 2001, la Chine envoie à son tour en orbite un vaisseau spatial avec divers animaux à bord. Depuis, Pékin a rejoint le groupe restreint des puissances spatiales, en envoyant en 2003 par ses propres moyens des taïkonautes. Encore plus récemment, l’Iran a testé en 2010 une fusée de conception locale qui avait à son bord plusieurs animaux vivants, dont un rat, des tortues et des vers. En 2013, le pays a envoyé deux singes.

Crédit : AFP

Des retombées scientifiques intéressantes

L’envoi de ces animaux dans l’espace a permis de faire quelques découvertes scientifiques intéressantes. Ainsi, en septembre 2007, des tardigrades, animaux microscopiques connus pour leur robustesse, ont survécu au vide et aux radiations de l’espace. A leur retour, la plupart de ces minuscules invertébrés ne présentaient aucune altération biologique, et se sont même reproduits normalement, suggérant une réparation de leur ADN détérioré par les rayons ultraviolets.

En 2014, des scientifiques japonais réalisent des fécondations in vitro avec du sperme de souris stocké pendant neuf mois dans la Station spatiale internationale (ISS). La naissance de 73 souriceaux en bonne santé montre une régénération de l’ADN endommagé après la fertilisation, une expérience qui selon les chercheurs pourrait avoir des retombées importantes pour de futures colonies humaines dans l’espace.

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Japon: un zoo sacrifie 57 singes par souci de protection de l’espèce indigène


Je peux comprendre qu’on veuille protéger une espèce de singe, mais de là à supprimer une autre espèce qui se mêle aux singes du Japon, m’apparaît comme un génocide ethnique tel qu’on connus certain peuple. Je trouve que c’est bien téméraire de la part de l’homme de prendre de telles décisions.
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Japon: un zoo sacrifie 57 singes par souci de protection de l’espèce indigène

 

Un macaque japonais.... (PHOTO ISSEI KATO, ARCHIVES REUTERS)

Un macaque japonais.

Agence France-Presse
Tokyo

Un zoo japonais a tué 57 singes après avoir découvert qu’ils portaient des gènes d’espèces dites «exotiques envahissantes», ont annoncé mardi les autorités.

Le Takagoyama Nature Zoo à Chiba, dans la banlieue de l’est de Tokyo, avait 164 singes qu’il pensait être de purs macaques japonais.

Mais l’opérateur et les responsables locaux ont découvert qu’environ un tiers d’entre eux étaient des descendants de croisement avec le macaque rhésus (Macaca mulatta).

Cette variété de singe fait partie de la liste rouge mondiale des espèces menacées, selon L’Union internationale pour la conservation (UICN), mais au Japon le macaque rhésus est désigné comme une «espèce exotique envahissante».

«Ils sont soumis à l’expulsion en vertu de la loi, qui interdit la possession et le transport d’espèces étrangères désignées de la sorte», a expliqué à l’AFP un responsable local.

«Pour protéger le macaque japonais, nous avons supprimé ces spécimens croisés», a déclaré le responsable qui a demandé à ne pas être nommé, ajoutant qu’ils ont été mis à mort avec une injection de produits.

L’opérateur du zoo a organisé une cérémonie dans un temple pour ces singes abattus afin, selon lui, d’apporter la paix à leurs âmes.

L’espèce «envahissante» pose problème «du fait qu’elle se mélange avec les animaux indigènes et menace le milieu naturel et l’écosystème», explique le porte-parole pour le Japon du Fonds mondial pour la nature (WWF) Junkichi Mima.

Le singe des neiges, connu au Japon sous le nom de Nihonzaru (ou macaque japonais), est de couleur brune tirant sur le beige avec un visage rouge.

C’est par le biais de tests génétiques (ADN) que le zoo de Takagoyama a découvert les races mixtes, qui ressemblent aux singes purement japonais, mais avec un visage légèrement plus pâle.

Le zoo Takagoyama Nature a commencé à nourrir les singes des neiges sauvages en 1957 et en a mis des dizaines en captivité.

Mais dans les années 1990, le nombre de macaques rhésus, originaire de Chine et d’Asie du Sud-Est, a commencé à augmenter dans la région et la préfecture de Chiba a tenté de s’en défaire.

Les bâtards issus d’un croisement entre macaques japonais et macaques rhésus font l’objet d’une mesure d’abattage depuis la révision en 2013 de la «loi de protection de l’environnement indigène», a précisé un responsable préfectoral de Chiba.

Toutefois, le ministère de l’Environnement indique que des exceptions peuvent être accordées à ceux qui demanderaient la permission de les épargner.

«Il est très important de prévenir l’exposition aux animaux étrangers», note Tomoko Shimura de la Société de conservation de la nature du Japon (Nature Conservation Society of Japan).

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Naissance des premiers «singes chimères»


Je suis mal à l’aise dans ce type de recherche, je comprend qu’on veuille faire avancer les recherches sur les cellules souches, mais  »créer » un animal par un mélange de cellule qui sait ce qu’un jour cela pourrait faire …
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Naissance des premiers «singes chimères»

Naissance des premiers «singes chimères»

© AFP photo

Des chercheurs américains ont produit les premiers «singes chimères» au monde dont l’organisme, normal et sain, est composé d’un mélange de cellules provenant de six génomes distincts, ont-ils annoncé jeudi

Cette avancée représente un important potentiel de recherche, la création d’animaux chimères ayant été largement limitée jusqu’à présent aux souris, soulignent les auteurs de cette étude publiée dans l’édition en ligne de la revue Cell datée du 20 janvier.
 
Ces singes sont nés après que les chercheurs eurent collé des cellules provenant de différents embryons de macaques rhésus et réussi à implanter ces embryons mélangés dans des femelles.

La clé du succès de ce cocktail cellulaire réside dans le fait que les prélèvements ont eu lieu au tout premier stade, quand chaque cellule embryonnaire est encore «totipotente», c’est-à-dire capable de conduire au développement d’un animal complet aussi bien qu’au placenta et autres tissus essentiels pour maintenir la vie.

Selon Shoukhrat Mitalipov, du Centre de recherche national d’Oregon sur les primates et l’un des principaux auteurs de l’étude,

«les possibilités de cette avancée sont énormes pour la science».

Des souris chimères ont déjà été produites. Celles-ci sont très importantes pour la recherche biomédicale en permettant la production d’animaux transgéniques chez qui certains gènes ont été effacés, précise M. Mitalipov.

 Mais «si nous voulons faire avancer les thérapies basées sur des cellules souches du laboratoire à la clinique, des souris aux humains, nous avons besoin de comprendre ce que ces cellules de primate peuvent faire», ajoute-t-il. 
 

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