3 trucs pour combattre la déprime saisonnière


Nous sommes saison plus froide donc, des journées d’ensoleillement plus courte. Cela peut affecter notre humeur et provoquer une dépression saisonnière. Il y a des moyens pour se remettre d’aplomb pour se redonner de l’énergie en hiver
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3 trucs pour combattre la déprime saisonnière

 

3 trucs pour combattre la déprime saisonnière

La chute de la durée d’ensoleillement peut peser sur le moral.Photo Fotolia

C’est prouvé, l’arrivée de l’hiver, les jours raccourcis et donc le déficit d’ensoleillement sont reliés à plus de détresse mentale. Dans certains cas, on peut même parler de dépression saisonnière, condition qui nécessite des traitements. Mais il y a certains trucs pour vous aider à combattre le blues de l’hiver.

Une étude américaine a récemment démontré que la durée de temps entre le lever et le coucher du soleil influençait plus que tout autre facteur de l’environnement (comme la température, la pluie ou la pollution) l’humeur.

Cette conclusion a quelque peu surpris les chercheurs.

«Lors d’une journée pluvieuse, ou plus polluée, les gens présument qu’ils ressentiraient plus de détresse. Mais nous n’avons pas constaté cela. […] La seule chose qui est réellement significative est la durée de temps entre le lever et le coucher du soleil.»

PRENDRE PLUS DE LUMIÈRE

Si l’hiver qui approche signifie moins d’ensoleillement, il est alors important de profiter du peu que l’on a.

 «Le fait d’avoir moins de lumière qui nous arrive quotidiennement a un impact sur le niveau d’énergie et ça contribue au sentiment de fatigue ressenti» affirme Dre Johanne Lévesque, neuropsychologue.

 Il est donc important d’aller jouer dehors et de s’exposer aux rayons du soleil. Et quand ce n’est pas suffisant, s’acheter une lampe est une bonne idée.

 «La fameuse luminothérapie, ça marche pour vrai», rappelle Dre Lévesque.

Au travail, vous pouvez vous installer près d’une fenêtre. À la maison, ouvrez les rideaux.

BIEN DORMIR

Plus facile à dire qu’à faire dans une société qui est en privation chronique de sommeil. Mais il importe de le rappeler: dormir suffisamment est absolument nécessaire pour une humeur stable.

«Il faut s’assurer de bien dormir pour que nos capacités à gérer nos émotions soient optimales, explique Dre Johanne Lévesque. Quand on est fatigué, les premières régions qui sont affectées sont les régions frontales, là où se passe l’autorégulation émotionnelle.»

L’ACTIVITÉ PHYSIQUE

Le sport est souvent considéré comme un antidépresseur naturel.

Il favorise notamment la sécrétion de sérotonine, un neurotransmetteur qui influe sur la régulation de l’humeur, en plus d’induire «une détente physique, mentale et émotionnelle», selon la Faculté d’éducation physique et sportive de l’Université de Sherbrooke.

En bonus: vous dormirez mieux après avoir fait du sport et ça vous donnera même potentiellement l’occasion d’aller dehors et prendre du soleil.

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Comment prévenir et chasser la déprime hivernale?


Même si la neige est absente, du moins pour le moment, certaines personnes ont le cafard en cette période de l’année. La dépression saisonnière peut se traiter si cela devient un poids difficile à supporter
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Comment prévenir et chasser la déprime hivernale?

 

Nathalie Lacoste

Psychologue et Fondatrice du site Apprivoiserlestress.com

    Vous vous sentez fatigué, apathique, irritable et évitez depuis belle lurette d’aller vous geler le bout du nez dans la froideur qui s’est abattue sur le pays. Si l’hiver vous aigrit et sape votre moral, voici quelques outils anti-spleen hivernal qui vous aideront à soigner ce mal très courant et à retrouver l’énergie d’antan.

    La dépression saisonnière

    Au Canada, environ 18 % des gens vivent une «déprime hivernale» caractérisée par un manque d’énergie et une baisse de moral. Pour certains d’entre nous, ce petit coup de blues peut se transformer en véritable dépression saisonnière et nous empêcher de vaquer à nos occupations régulières.

    La dépression saisonnière – ou trouble affectif saisonnier – est une dépression liée au manque de lumière naturelle. Elle apparait chaque année, en automne ou en hiver, et se poursuit jusqu’au printemps et, pour être diagnostiquée, doit survenir pendant au moins 2 années consécutives.

    Le Dr Rosenthal, psychiatre et chercheur, a mis au jour l’existence de ce type de dépression particulière en démontrant que la luminosité avait un effet important sur l’humeur et sur l’horloge biologique. La lumière bloque la sécrétion de mélatonine, l’hormone du sommeil et favorise la sécrétion de sérotonine, laquelle agit contre la dépression.

    Le manque de lumière, caractéristique de nos hivers nordiques, provoque des dérèglements hormonaux qui, s’ils sont suffisamment importants, peuvent entrainer des symptômes de dépression. Ces symptômes surviennent le plus souvent d’octobre à mars, avec une remontée en novembre, décembre et janvier et, disparaissent éventuellement, naturellement, au printemps.

    Les symptômes de la dépression saisonnière

  • Fatigue chronique et somnolence durant la journée.

  • Irritabilité, tristesse, perte d’intérêt.

  • Niveau de stress plus élevé pouvant entrainer une consommation accrue d’alcool ou d’aliments sucrés.

  • Besoin plus important de sommeil.

  • Baisse de productivité.

  • Baisse de libido.

  • Tendance à s’isoler.

  • Si vous souhaitez prévenir et réduire les symptômes de la dépression saisonnière, voici des mesures préventives à mettre en pratique dès l’arrivée de l’automne.

    Mieux vaut prévenir que guérir

  • Sortez prendre l’air au moins 1/2 heure, chaque jour, afin de profiter des effets bénéfiques de la lumière extérieure à large spectre, laquelle favorise la sécrétion de sérotonine.

  • Ouvrez les rideaux de votre demeure afin de permettre à la lumière d’y pénétrer au maximum.

  • Peignez vos murs de couleurs pâles afin d’en augmenter la luminosité.

  • Pratiquez une activité physique à l’extérieur de manière régulière. Bouger permet de désintoxiquer son corps, de diminuer son niveau de stress et de se sentir mieux dans sa peau.

  • Écoutez de la musique entrainante qui vous donne envie de danser afin de vous sentir plus motivé.

  • Évitez de porter constamment des vêtements sombres et privilégiez les couleurs vives qui égayeront vos journées.

  • Consommez des poissons riches en oméga-3 ou des suppléments d’omega-3.

  • Lorsque ces mesures de base ne suffisent pas, il est recommandé de consulter votre médecin de famille afin d’obtenir un diagnostic clair et une thérapeutique adaptée. Dans l’éventualité où vous souffrez de dépression saisonnière, il vous prescrira possiblement :

    La luminothérapie pour retrouver votre énergie

  • Un traitement de luminothérapie consiste tout simplement à vous exposer chaque matin, pendant 30 minutes, en débutant graduellement par des séances de 10 à 15 minutes par jour, à une lumière blanche dont l’intensité lumineuse est de 10 000 lux.

  • Chez les enfants et les adolescents, la durée d’exposition maximale est de 15 à 20 minutes.

  • Vous devriez commencer à vous sentir mieux dès la première semaine, et vous constaterez l’effet maximal de ce traitement, et des changements biologiques mesurables, après environ 4 semaines d’utilisation.

  • La luminothérapie donne de bons résultats en cas de déprime hivernale. Elle favorise, de manière artificielle, la sécrétion de sérotonine, et peut rétablir certains dérèglements de l’horloge biologique. Elle est reconnue comme un traitement efficace par la communauté scientifique. En fait, 85 % des utilisateurs affirment en retirer des bénéfices et constatent une réduction de 50% de leurs symptômes, soit une efficacité équivalente aux antidépresseurs, sans les effets indésirables.

    Conseils pratiques avant de débuter un traitement de luminothérapie

  • Amorcez la luminothérapie dès le mois de septembre ou octobre, et poursuivez-la jusqu’au printemps.

  • Procurez-vous une lampe spécifiquement conçue pour la luminothérapie, en vous assurant qu’elle émet un spectre lumineux complet, qu’elle est dénuée de rayons ultraviolets, et qu’il s’agit d’une lampe de 10, 000 lux.

  • Assurez-vous de placer la lumière à la hauteur de vos yeux, à une distance de 40 cm à 60 cm.

  • Ne regardez pas la lampe directement.

Contre-indications: Les personnes âgées ou celles souffrant de glaucome ou consommant du lithium, doivent absolument consulter un médecin avant d’entreprendre ce type de traitement.

Effets secondaires indésirables possibles: Certaines personnes éprouvent des maux de tête, de l’agitation ou de la somnolence lors du traitement. Ces effets sont généralement peu prononcés et s’estompent avec le temps. Il suffit de réduire sensiblement le temps d’exposition.

Notez que certains programmes d’assurances personnelles ou collectives remboursent, en partie ou en totalité, avec une ordonnance médicale, le coût d’une lampe de luminothérapie qui varie entre 50$ et 500$.

Si vos symptômes persistent

Si vos symptômes persistent malgré un traitement de luminothérapie, votre médecin vous orientera possiblement vers la psychothérapie afin de travailler sur vos comportements et attitudes, et (ou) vous proposera, dans les cas les plus invalidants, la prise d’une médication antidépressive (Prozac, Zoloft, Effexor, Paxil ou Welbutrin).

Un mal moins connu: La dépression saisonnière estivale

Pour conclure, il est intéressant de mentionner que certaines personnes souffrent également de dépression saisonnière estivale, laquelle serait liée à la chaleur ou à la forte luminosité. On recommande alors certaines mesures de base, telles que la réduction de la lumière ambiante de la maison, les escapades dans des régions tempérées, l’utilisation de la climatisation, ou encore des traitements traditionnels contre la dépression, tels que la psychothérapie et la médication.

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Comment lutter contre la déprime saisonnière du chat ?


Les animaux aussi peuvent faire des dépressions saisonnières. Les chats entre autres peuvent passer l’hiver a dormir, aller à la litière et manger sans plus
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Comment lutter contre la déprime saisonnière du chat ?

 

Par Sophie Le Roux

Crédits photo : Mad Wraith – Flickr

Comme les humains, les chats ont parfois de vrais coups de blues lorsque l’hiver arrive. Très sensibles à la lumière qu’ils reçoivent, ils ont tendance à manquer d’énergie, devenir agressifs, changer d’humeur et de comportement.

Mais rassurez-vous, combattre la déprime saisonnière du chat est tout à fait possible. Quelques conseils pour aider votre matou  ::

Des médicaments ?

Certains vétérinaires prescrivent des antidépresseurs, tels que le Prozac (réconcile en version animale), aux animaux ayant le moral en berne.

« Attention toutefois les antidépresseurs peuvent entraîner des lésions hépatiques, il faut faire un bilan sanguin tous les mois pour vérifier que le chat tolère le traitement. » nous rappelle Marie-Hélène Bonnet, comportementaliste du chat.

Ces médicaments sont réellement efficaces. Mais cela ne signifie pas que vous pouvez administrer à votre compagnon vos propres médicaments.

Certains traitements pour humains sont très dangereux pour les animaux. Si votre chat vous semble déprimé, ou malade, direction le cabinet de votre vétérinaire !

La luminothérapie

Si vous préférez les méthodes douces, il en existe aussi pour aider les chats à traverser cette période difficile que peut être l’hiver.

En  manque de soleil, un matou peut perdre entrain et énergie. Alors pourquoi ne pas lui offrir des séances de luminothérapie. Non-invasif et économique, ce traitement est lui aussi vraiment efficace.

chat lumière
Les chats sont très sensibles à la quantité de lumière qu’ils reçoivent. (© Flickr – Nicholas Erwin)

Les lampes permettent en effet de réguler l’horloge biologique, qu’il s’agisse de celle des animaux ou des hommes. Installez votre chat une demi-heure par jour sous une lampe spéciale, et il se sentira bien mieux.

Les fleurs de Bach

« Les fleurs de Bach ou l’homéopathie peuvent aussi aider de façon douce et naturelle les chats à passer l’hiver. Il suffira de donner quelques gouttes tous les jours, de la fleur adaptée en fonction du caractère du chat » souligne Marie-Hélène Bonnet.

Elle conseille notamment le châtaignier (2 gouttes par jour déposées sur sa nourriture ou dans un bol d’eau s’il est donnée de façon ponctuelle). N’hésitez pas à faire appel à un spécialiste du comportement félin, qui saura vous aider àchoisir les fleurs de Bach adaptées à votre compagnon.

Des jeux et du sport

Ce n’est un secret pour personne, faire de l’exercice, c’est bon pour le moral ! Là encore, cela est aussi vrai pour les animaux que pour leurs maîtres.

Si votre matou passe ses journées à faire la sieste, s’il délaisse ses jouets et ne se lève que pour manger et faire ses besoins : il est temps de réagir ! Ne laissez pas votre compagnon devenir apathique. Ce ne serait pas lui rendre service, bien au contraire.

Quand un chat cesse de se dépenser, il ne produit plus d’endorphines, une hormone du plaisir. Il perd alors tout enthousiasme, et s’installe un cercle vicieux.

chat jouet
Ne laissez pas votre chat devenir apathique, stimulez-le ! (© Flickr – Tambako)

En stimulant votre félin, avec de nouveaux joujoux, des séances de jeu, mais aussi la mise en place d’une routine rassurante, vous lui permettrez de se sentir bien mieux dans ses pattounes.

« Des jouets olfactifs, en utilisant  les produits que les chats aiment, comme la menthe, vont les inciter à jouer plus qu’une simple balle ou une souris. Faites vos jeux vous-mêmes avec un tube de comprimés vide, nettoyé, percé et dans lequel on peut placer une feuille de menthe, un morceau de poisson séché, des croquettes… » nous conseille Marie-Hélène Bonnet.

http://wamiz.com/

Dépression saisonnière : mythe ou réalité ?


Les journées qui sont plus courtes et les nuits plus longues peuvent avoir un impact négatif chez certaines personnes. Si c’est le cas, mieux vaut en parler à son médecin si l’état s’aggrave, mais de bien profiter de la lumière du jour pour recharger nos batteries
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Dépression saisonnière : mythe ou réalité ?

 

dépression © Creative Commons

dépression © Creative Commons

Dans leur livre Anti-dépresseurs, le vrai du faux, deux psychiatres français chassent les idées reçues sur la dépression et ses traitements, et notamment sur la fameuse « dépression saisonnière ».

Alors que la dépression représente la deuxième cause d’invalidité dans les pays occidentaux*, elle reste souvent considérée comme un état d’âme passager ou une simple crise existentielle. Pourtant, au cours des deux dernières décennies, la psychiatrie a beaucoup bénéficié des avancées spectaculaires des neurosciences qui ont montré de façon incontestable que la dépression est une maladie à part entière, que traitent les antidépresseurs. Comment diagnostique-t-on cette pathologie ? Quels en sont les symptômes ? Pourquoi faut-il prendre des anti-dépresseurs ? Quels sont leurs limites et leurs effets indésirables ? Les réponses sont à découvrir dans le livre Antidépresseurs, le vrai du faux, rédigés par deux médecins psychiatres, Adeline Gaillard et David Gourion. Ces spécialistes tordent le cou aux nombreuses idées reçues qui circulent au sujet de la dépression et de ses traitements. Sciences et Avenir vous fait découvrir l’une des thématiques abordées dans ce livre : la dépression saisonnière. Extrait.

La dépression saisonnière, une réalité ?

« Notre humeur est influencée par le rythme des saisons, par la durée et la luminosité des journées.

Qui n’a jamais ressenti la morosité de l’hiver et l’euphorie des jours d’été ? Au-delà des variations physiologiques de l’humeur, certaines personnes présentent des dépressions dont les récurrences dépendent des saisons. Les dépressions apparaissent alors quasi annuellement, le plus souvent en automne-hiver, au moment où la durée d’ensoleillement est faible, puis les symptômes se dissipent à l’arrivée des beaux jours.

Nos collègues psychiatres anglo-saxons disent que ces dépressions sont « atypiques », car leur présentation habituelle diffère des dépressions plus classiques. Dans la dépression saisonnière, la fatigue est souvent intense, plus rien n’éveille l’intérêt, le sommeil et l’appétit augmentent, avec une prise de poids et une appétence particulière pour les aliments sucrés. Les jambes sont lourdes. L’humeur est irritable et très sensible au rejet si bien que les patients s’isolent pour ne plus voir personne.

Du reste, l’ensoleillement influence les comportements chez l’animal : quand les jours se mettent à raccourcir, la marmotte doit faire des stocks de graisse et ralentir son métabolisme afin de survivre aux températures hivernales. La dépression saisonnière n’est pas sans rappeler un état atténué d’hibernation. La réduction du temps d’exposition au soleil entraînerait des déséquilibres au niveau de notre horloge biologique interne au sein de laquelle la mélatonine, l’hormone du sommeil, joue un rôle central. Des études menées dans différentes populations du globe montrent d’ailleurs que les risques de développer une dépression saisonnière augmentent à mesure que l’on s’éloigne de l’équateur.

L’exposition à la lumière peut aider les personnes souffrant de dépression saisonnière à condition que la dépression soit légère (les formes sévères, souvent révélatrices d’une bipolarité, ne répondent pas bien à la luminothérapie). Cette exposition peut se faire de manière naturelle ou par des lampes de luminothérapie. Néanmoins, cela n’est pas suffisant dans les formes de dépression sévère. »

http://www.sciencesetavenir.fr/

5 conseils pour lutter contre le blues de l’hiver


L’hiver, même si c’est une saison que plusieurs n’apprécient pas, il faut vivre avec cette saison. Dès l’automne, il y a des moyens pour passer ces longs mois avec moins d’appréhension
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5 conseils pour lutter contre le blues de l’hiver

 

5 conseils pour lutter contre le blues de l'hiver

La dépression saisonnière affecte 3 à 5 % des habitants de l’hémisphère Nord.Photo Fotolia

Manque de lumière, froid, fatigue et moral en berne sont autant de symptômes réunis sous le nom de dépression saisonnière, un mal qui affecte 3 à 5 % des habitants de l’hémisphère Nord dès l’automne.

Astuces et solutions pour y échapper.

La SAD («Seasonal Affective Sisorder» en anglais, ou dépression saisonnière hivernale) serait liée à un déséquilibre biochimique et à une absence de sérotonine, un neuro-transmetteur régulant l’humeur, l’appétit ou le sommeil, ont récemment confirmé des chercheurs de l’European College of Neuropsychopathology. D’où une réaction inégale de chaque individu à l’arrivée de l’hiver.

Le manque de luminosité et les jours raccourcis ont également une influence considérable sur notre horloge biologique car la mélatonine, une hormone secrétée avec la lumière, assure de multiples fonctions de notre métabolisme dont celle de réguler l’humeur.

Pour retrouver le moral et passer le cap de cette saison en douceur, quelques conseils s’imposent:

FAIRE DU SPORT, SI POSSIBLE EN PLEIN AIR

C’est prouvé scientifiquement: l’activité physique est bénéfique contre la dépression et ses symptômes. Elle est également idéale pour mieux dormir, aide à réguler l’humeur et dope les défenses immunitaires. Trois séances de sport dans la semaine, au moins 30 minutes par jour et en extérieur pour s’exposer à une bonne luminosité aident à combattre le blues de l’hiver.

Marche, vélo et course sont recommandés. On peut aussi profiter des sports d’hiver pour s’adonner au ski, au patin à glace ou à la marche nordique.

TESTER LA LUMINOTHÉRAPIE

Certaines études s’accordent à dire que cette lumière non invasive et non toxique réduirait de plus de 50% la dépression saisonnière. De nombreuses lampes à la lumière et à l’intensité proches de la lumière naturelle sont aujourd’hui commercialisées. Une cure d’exposition à cette forte lumière blanche sans UVA ni UVB pendant au moins 6 semaines donne de bons résultats et améliore sensiblement l’humeur.

PENSER AUX PLANTES

Les fleurs de millepertuis contiennent de la mélatonine et de la sérotonine, qui jouent un rôle dans la régulation de l’humeur. Ces plantes sont traditionnellement utilisées pour traiter la dépression. Disponibles en infusion, en teinture, en huile ou sous forme de gelules, elles doivent être prises en cures d’au moins 6 semaines.

Voir la lumière du jour en se réveillant active la sécrétion de cortisol, une hormone qui régule le métabolisme et aide à la synchronisation jour nuit.

Ouvrir fenêtres et rideaux pour laisser pénétrer la lumière au maximum dans l’habitat dès le matin est un bon geste à prendre. Les murs aux couleurs pâles et les miroirs accentuent cet effet lumineux.

Le simulateur d’aube qui émet une lumière douce et graduelle jusqu’au réveil permet quant à lui d’augmenter le cortisol pour un éveil naturel et plus serein.

CONSOMMER FRUITS, LÉGUMES, POISSONS ET CHOCOLAT NOIR

Riches en omégas 3 et en vitamine D, le poisson (en particulier les poissons gras et fruits de mer) est un bon remède contre la dépression saisonnière et joue un rôle non négligeable dans la régulation de l’humeur. Pour faire le plein en magnésium et lutter contre la fatigue ou le stress, noix, noisettes et chocolat noir font leur effet.

Enfin, les vitamines des fruits (agrumes riches en vitamine C) et des légumes verts (chou et épinards en particulier) aideront à rester en bonne santé et à préserver tonus et vitalité tout au long de l’hiver.

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La lumière bleue et notre santé


La lumière bleue a des effets positifs pour la santé, mais nous sommes rendues avec tellement lumière bleue autour de nous, qu’il est maintenant question de conséquences connues et inconnues
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La lumière bleue et notre santé

 

On suppose qu’une exposition prolongée à la lumière bleue peut précipiter et aggraver la dégénérescence maculaire liée à l’âge et occasionner des cataractes prématurées.

Photomontage La Presse

Sophie Allard

Le mois dernier, les inventeurs des diodes électroluminescentes (DEL) bleues recevaient le prix Nobel de physique. La lumière bleue est aujourd’hui omniprésente dans notre environnement. Cette exposition quotidienne a-t-elle des effets sur notre santé?

La lumière bleue est partout, la voyez-vous? C’est elle qui illumine l’écran de votre téléphone intelligent, de votre ordinateur, de votre téléviseur et de votre tablette numérique. C’est elle qui vous éclaire au boulot, à la maison, sur la route, au centre sportif. Sa faible consommation d’énergie et sa longue durée en font un choix économique et écologique.

«La tendance en architecture, c’est d’opter pour des lumières plus froides, contenant plus de bleu, dans les environnements intérieurs», indique Alexandre Sasseville, chercheur en neurobiologie au Centre de recherche de l’Université Laval.

Cette lumière s’ajoute à celle déjà présente dans les appareils électroniques.

«On est en train d’augmenter la proportion de bleu à laquelle on est exposé au quotidien. On suppose qu’à long terme, il pourrait y avoir des dommages, mais ce n’est pas encore connu.»

Qu’est-ce que la lumière bleue?

La lumière que l’on perçoit blanche est en fait un mélange de couleurs qui se déclinent dans un continuum allant du rouge au violet, en passant par l’orange, le jaune, le vert et le bleu, telles les couleurs de l’arc-en-ciel. Au-delà de ce qui nous est visible, il y a les ultra-violets et les rayons X et, à l’autre bout du spectre, les infrarouges et les micro-ondes.

«La lumière visible est probablement ce qu’il y a de moins nocif pour l’oeil, explique Nicolas Fontaine, professeur adjoint à l’École d’optométrie de l’Université de Montréal. Mais plus on tend vers le violet, plus la longueur d’onde est courte et plus elle a une intensité énergétique élevée, d’où son impact potentiel sur les surfaces oculaires.»

Le violet a une longueur d’onde d’environ 380 nanomètres (nm), tandis que le rouge a une longueur d’onde de 780 nm. Et le bleu? Autour de 440 nm.

La santé des yeux

«Les études montrent que la lumière bleue (autour de 440 nm) produit des modifications moléculaires au niveau de la rétine, du cristallin et de la cornée, précise Nicolas Fontaine. Elle transforme certaines molécules en radicaux libres, créant ainsi un vieillissement prématuré des structures de l’oeil, tandis que d’autres molécules deviennent phototoxiques et créent des dommages potentiels aux tissus.»

Si l’importance des dommages à long terme reste à confirmer, on suppose qu’une exposition prolongée à la lumière bleue peut précipiter et aggraver la dégénérescence maculaire liée à l’âge et occasionner des cataractes prématurées. Par contre, les effets des rayons ultra-violets seraient beaucoup plus importants.

À court terme, les effets possibles sont plus clairs: on note par exemple un inconfort et une fatigue visuelle.

«En présence de lumière bleue artificielle, on a tendance à plisser les yeux, ça crée une tension visuelle. On a une impression de sécheresse oculaire et ça peut occasionner des maux de tête. La performance visuelle est aussi affectée. La lumière bleue est diffuse et crée un éblouissement, on a de la difficulté à voir les détails et les contrastes.»

Avec des verres protecteurs spécialement conçus pour bloquer la lumière bleue, on diminue l’inconfort de moitié, indique Nicolas Fontaine, qui a mené une étude sur le sujet. L’effet sur la performance oculaire n’est cependant pas significatif.

Le sommeil troublé

«Notre horloge biologique est très sensible à la lumière bleue, affirme Alexandre Sasseville. On sait qu’une exposition inadéquate, surtout en soirée, peut avoir des impacts à court terme sur le sommeil.»

L’utilisation d’un écran tactile en soirée troublerait le sommeil et les rythmes circadiens. La lumière bleue, qui agit comme la lumière naturelle matinale, inhibe la production de mélatonine, elle retarde et rend difficile l’endormissement.

Un sommeil perturbé entraîne tout un lot de complications possibles: fatigue, troubles de concentration et de mémoire, risque augmenté d’obésité et de maladies métaboliques, risque accru de dépression, etc.

Cancer du sein

L’action du tamoxifène, utilisé contre le cancer du sein, pourrait être réduite chez les femmes qui s’exposent de façon importante à la lumière bleue en soirée. Des chercheurs américains pensent que c’est en raison du bouleversement des rythmes circadiens induits par cette exposition. Une exposition de deux heures à la lumière bleue le soir peut entraîner une baisse de 20% de la production de mélatonine. L’effet est aussi noté chez les femmes qui ne profitent pas d’une obscurité totale pour dormir.

Source: LePoint.fr

Plus sensibles à la lumière bleue:

  • Les enfants, parce que leurs yeux sont plus sensibles à la lumière.
  • Les personnes sans cristallin ou avec cristallin artificiel.
  • Les consommateurs de médicaments photosensibilisants.
  • Les personnes ayant une maladie oculaire.
  • Les personnes qui passent huit heures par jour devant un écran, qui travaillent avec la lumière (ex. éclairagiste, etc.)

Source: Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses, France)

Les écrans en chiffres

 

21 heures Près de 1 Canadien sur 5 (19 %) passe 21 heures ou plus par semaine devant le téléviseur, selon Statistique Canada (2007).

heures Les propriétaires d’un téléphone intelligent passent 8 heures chaque jour (durant leurs temps libres) devant un des écrans qu’ils possèdent, selon un sondage Ipsos (2013).

7 heures Les jeunes passent plus de 7 heures par jour devant tous les écrans, selon Jeunes en Forme Canada (2012). La recommandation de la Société canadienne de physiologie de l’exercice? Pas plus de 2 heures!

Vive le bleu!

 

Au-delà des risques qu’elle présente, la lumière bleue a des effets thérapeutiques variés et intéressants. En voici des exemples.

Travail de nuit et décalage horaire

«En exposant les travailleurs de nuit à de la lumière enrichie de bleu durant la nuit et en bloquant cette lumière le matin venu (grâce à des verres protecteurs), on arrive à simuler un déplacement de la nuit vers le jour. Ça fonctionne bien», indique le chercheur Alexandre Sasseville, de l’Université Laval.

D’autres études menées avec des néons enrichis de bleu auprès de gens travaillant en Antarctique (privés de soleil et aux rythmes circadiens bouleversés) ont été concluantes: la production de mélatonine revenait à la normale, l’humeur était améliorée. L’horloge biologique se resynchronisait.

Acné

Solution de rechange à la médication, la photothérapie par DEL utilise la lumière bleue (pour ses propriétés antibactériennes) et la lumière rouge (action cicatrisante et anti-inflammatoire). La longueur d’onde utilisée varie entre 405 et 420 nanomètres, sans dommage cutané, dit-on. Le traitement, non douloureux, dure une vingtaine de minutes.

Cancer

Lorsqu’exposées à la lumière bleue, les cellules cancéreuses brillent. La lumière bleue compte donc parmi les outils diagnostiques (cancer de la bouche, de la vessie, etc.). Mais elle peut s’avérer tout aussi importante dans le traitement du cancer. Par exemple, lors de certains types de cancer de la peau, la lumière bleue est utilisée pour activer un photosensibilisant appliqué sur la peau pour un traitement localisé.

Et la luminothérapie?

Si plusieurs appareils de luminothérapie utilisent la lumière bleue pour contrer les effets de la dépression saisonnière, il n’a pas été démontré que celle-ci a un impact plus grand sur l’humeur que d’autres sources lumineuses.

«C’est avant tout une question d’intensité lumineuse. Il faut 5000 à 10 000 lux pendant 30 à 60 minutes par jour pour que la luminothérapie soit efficace», explique Alexandre Sasseville.

Comment se protéger?

 

Même si on connaît encore peu les effets de la lumière bleue sur notre santé et qu’il n’existe aucune norme pour une utilisation sans danger, on peut néanmoins adopter certaines habitudes afin de prévenir une trop grande exposition.

  • On évite l’utilisation d’écrans tactiles en soirée.
  • On opte pour une lumière chaude (jaune) et tamisée dans la chambre à coucher.
  • On se tient à une distance minimale d’un avant-bras devant une source lumineuse de 8 1/2 x 11 (plus si plus grande, plus si enfant).
  • On réduit légèrement la luminosité de l’écran.
  • On diminue si possible le temps d’exposition.
  • Si l’exposition est prolongée et fréquente, on porte des verres protecteurs.
  • On ne fixe pas la lumière bleue d’éclairage.
  • On évite la lumière bleue dans les endroits et objets destinés aux enfants (veilleuse, consoles, salle de jeu, etc.).

Source: Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses, France)

 

http://www.lapresse.ca/

5 conseils pour le bien-être de votre chat pendant l’hiver


On se prépare pour la saison hivernale, autant l’être humain que les animaux. Les animaux domestiques ont besoin de soin particulier même s’ils restent à l’intérieure de la maison
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5 conseils pour le bien-être de votre chat pendant l’hiver

 

L’hiver ne va pas tarder à pointer le bout de son nez, et même si votre chat ne quitte jamais la maison, sachez que cette saison n’est pas la plus agréable pour nos chers et tendres félins.

Boules de poils, parasites, déprime… Quels sont les désagréments de cette saison pour nos matous et comment aider son chat à passer un doux et paisible hiver ?

Quelques conseils pour garder son chat en bonne santé et bien dans ses pattes pendant l’hiver :

1. Gare aux parasites

Les parasites ne prennent jamais de vacances, même pendant l’hiver ! Alors n’arrêtez pas de traiter votre chat, qui rappelons-le, doit être vermifugé au moins deux fois par an. Soyez au contraire très vigilent.

Car en cette saison où l’on recommence à chauffer sa maison, on favorise le développement et la prolifération des puces notamment.

Qu’il se balade à l’extérieur toute la journée ou ne quitte jamais la maison, un chat est toujours menacé par les puces qui peuvent passer sous la porte, par le balcon, etc.


© Flickr – jacme31

2. La déprime hivernale

Comme les humains, certains chats sont assommés par le coup de blues hivernal. Si votre vétérinaire peut lui prescrire des anti-dépresseurs, sachez qu’il existe d’autres solutions pour lutter contre cette déprime saisonnière et aider votre chat à se sentir mieux dans ses coussinets.

La luminothérapie

La baisse de luminosité agit sur votre moral ? Alors imaginez l’effet qu’elle peut produire sur les chats, qui sont encore plus sensibles que nous autres humains à la quantité de lumière qu’ils reçoivent !

De régulières séances de luminothérapie ne pourront lui faire que du bien, alors n’hésitez pas à opter pour cette méthode douce, naturelle et non invasive. Utilisées environ une demi-heure par jour, les lampes de luminothérapie permettent de réguler l’horloge biologique des hommes comme celle de animaux.

Du sport et des jeux

Un chat déprimé aura tendance à délaisser ses jouets, limiter ses déplacements au strict nécessaire et somnoler toute la longue journée. A vous de le stimuler ! Car il s’agit d’un cercle vicieux. Un chat qui ne fait plus d’exercice produit en effet moins d’endorphines, ces hormones qui procurent une sensation de bien-être.

Prenez donc chaque jour un peu de temps pour jouer avec votre chat. En plus de lui permettre de se dépenser, cette routine contribuera à calmer son anxiété.


© Flickr –  Emily

3. La mue hivernale

A l’automne, les chats perdent leur pelage estival pour en revêtir un plus épais. Mais bien souvent, sous l’effet du chauffage, les chats d’intérieur perdent ces poils. Pensez donc à bien brosser votre félin pendant cette période. Vous préserverez vos moquettes, tapis, vêtements et autres tissus, et surtout, vous éviterez à votre chat la formation de boules de poils.

Rappelons en effet qu’un chat passe environ 30% de son temps à se lécher pour faire sa toilette. Il ingurgite alors des poils morts qui s’agglomèrent dans son estomac. Des boules de poils souvent naturellement éliminées par le chat, mais qui parfois voyagent le long de son tube digestif et engendrent de sérieux troubles du système digestif.

4. Une alimentation adaptée

Si votre chat passe le plus clair de son temps à l’extérieur, il pourra être bon de modifier un peu son alimentation pour l’aider à mieux supporter le froid. Vous pouvez ainsi augmenter la quantité de protéines contenues dans ses repas.

5.  Des plantes d’hiver dangereuses

Lorsque dehors les arbres sont nus et les plantes dénuées de fleurs, on aime apporter un peu de nature et de couleur à son intérieur. Mais il faut faire très attention, car certaines plantes d’hiver sont toxiques pour les animaux.

C’est notamment le cas de la bruyère, du gui, du houx, de la rose de Noël (hellébore noir) ou encore du Poinsettia, ou étoile de Noël.

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La dépression saisonnière


Dans les pays nordiques comme au Canada, nous sommes loin du compte du degré de luminosité en hiver. Ce manque de lumière peut affecter certaines personnes et provoquer des dépressions saisonnières
Nuage

 

La dépression saisonnière

 

La dépression saisonnière, ou trouble affectif saisonnier, est une dépression liée au manque de lumière naturelle qui survient au même moment chaque année, en automne ou en hiver, pendant au moins 2 années consécutives, et qui dure jusqu’au printemps suivant.

Durant cette période, les journées sont courtes et la luminosité moins intense. Celle-ci passerait de 100 000 lux (unité de mesure de la luminosité) les jours d’été ensoleillés à parfois aussi peu que 2 000 lux les jours d’hiver.

Qui est touché?

Au Canada, environ 18 % des gens vivent une « déprime hivernale »26 caractérisée par un manque d’énergie et un moral plus fragile. Certains individus vivent ce phénomène plus intensément. Atteints d’une véritable dépression saisonnière, ils peuvent avoir de la difficulté à mener leurs activités habituelles. C’est le cas de 3 % à 10 % de la population adulte de l’ensemble des pays nordiques.

La majorité des personnes atteintes sont des femmes. Les enfants et les adolescents sont plus rarement touchés.

Plus on s’éloigne de l’équateur, plus le nombre de gens atteints augmente, car le nombre d’heures d’ensoleillement fluctue davantage au cours de l’année. Par exemple, en Alaska, où le soleil ne se lève pas du tout pendant plus de 1 mois durant l’hiver, 9 % de la population souffre de dépression saisonnière 1.

Comme c’est le cas pour la dépression classique, les symptômes de dépression saisonnière peuvent s’aggraver au point de conduire à des idées suicidaires.

La dépression saisonnière l’été?

Certaines personnes sont atteintes de la dépression saisonnière au coeur de l’été. Cela peut être dû à la chaleur, parfois difficile à supporter ou à la forte luminosité. Aucun traitement spécifique n’a été conçu pour les personnes qui souffrent de dépression saisonnière estivale. Les médecins proposent un traitement standard contre la dépression (psychothérapie, médicaments antidépresseurs). Certaines personnes parviennent à soulager leurs symptômes à l’aide d’un système de climatisation et en réduisant la lumière ambiante dans leur lieu de résidence, ou encore en voyageant dans des régions tempérées 25.

Causes

Le Dr Norman E. Rosenthal, psychiatre et chercheur au National Institute of Mental Health, a été le premier à démontrer, en 1984, le lien entre lumière et dépression 34. C’est lui qui a défini la dépression saisonnière. En fait, la « découverte » de ce type de dépression est indissociable de l’invention de la luminothérapie. C’est en constatant que l’exposition à la lumière artificielle à large spectre pouvait profiter aux personnes souffrant de symptômes dépressifs pendant la saison hivernale que Rosenthal a pu démontrer le rôle joué par la luminosité sur l’horloge biologique interne et l’humeur.

En effet, la lumière joue un rôle important dans la régulation de l’horloge biologique interne. Celle-ci contrôle plusieurs fonctions du corps suivant des rythmes bien précis, comme les cycles d’éveil et de sommeil et la sécrétion de diverses hormones selon l’heure du jour.

Par exemple, après avoir pénétré dans l’oeil, les rayons lumineux se transforment en signaux électriques qui, une fois envoyés au cerveau, agissent sur les neurotransmetteurs. Un de ceux-ci, la sérotonine, souvent appelée « l’hormone du bonheur », régularise l’humeur et gouverne la production de la mélatonine, une autre hormone responsable des cycles éveil-sommeil. La sécrétion de mélatonine est inhibée durant le jour et stimulée durant la nuit. Les dérèglements hormonaux causés par un manque de lumière peuvent être suffisamment importants pour occasionner des symptômes liés à la dépression.

Degré de luminosité : quelques repères

Journée d’été ensoleillée : de 50 000 à 130 000 lux

Journée d’hiver ensoleillée : de 2 000 à 20 000 lux

À l’intérieur d’une maison : de 100 à 500 lux

Dans un bureau bien éclairé : de 400 à 1 000 lux

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Quand le mauvais temps agit sur l’humeur


Beaucoup se plaignent du printemps qui semblent prendre son temps pour donner plus que quelques jours de chaleur et cette pluie, le temps qui refroidit .. Certains sont influencés par la couleur du temps surtout en hiver mais avec ce printemps manqué, ils peinent a avoir meilleurs humeur
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Quand le mauvais temps agit sur l’humeur

Quand le mauvais temps agit sur l'humeur

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Morosité, baisse d’entrain, la grisaille actuelle influe sur l’humeur d’une grande partie de la population, estiment les experts qui divergent sur d’éventuels remèdes.

«Les conséquences sont mineures et non pathologiques pour la plupart des gens. Elles se traduisent par moins d’entrain, moins d’énergie, moins d’appétence sociale», relève le Dr Christian Even, psychiatre, ancien responsable des troubles de l’humeur à l’hôpital Sainte-Anne à Paris.

Il souligne que seuls 10% des gens se sentent exactement pareils tout au long de l’année, tandis que 80% connaissent des changements d’humeur non significatifs.

Pour les 10% restants, tout est question d’intensité avec, dans les cas les plus graves, une dépression saisonnière qui touche entre 0,5 et 2,9% de la population.

Cette affection, qui va bien au-delà de la petite baisse de moral passagère, se traduit par des difficultés à se concentrer, une grosse fatigue, des modifications du sommeil et de l’appétit.

«C’est une pathologie qui est un peu liée au manque de lumière, mais surtout à la durée du jour et qui n’est plus vraiment d’actualité aujourd’hui, alors que les nuits sont de plus en plus courtes», ajoute le Dr Even.

Pour le Dr Patrick Lemoine, psychiatre et docteur en neurosciences, les femmes sont nettement plus touchées que les hommes par la dépression saisonnière (un homme pour 5 femmes), mais également par sa version atténuée, le blues de l’hiver, qui va généralement de pair avec des envies de sucre ou un sentiment de frilosité.

«D’habitude tout rentre dans l’ordre en mars-avril, mais cette année, nous continuons à voir et à traiter des patients», explique-t-il.

Luminothérapie

Le Dr Lemoine rappelle que la lumière permet de synchroniser le rythme circadien, c’est-à-dire le rythme biologique de 24 heures qui marque notre vie quotidienne et qui alterne des périodes de veille et de sommeil. Si la lumière est insuffisante, l’horloge biologique se dérègle, avec des conséquences néfastes pour la santé, telles que la dépression saisonnière, mais également l’insomnie.

Pour y remédier, les médecins proposent la luminothérapie, un traitement très en vogue dans les pays nordiques qui consiste à exposer les yeux à une lumière proche de la lumière solaire pendant une demi-heure tous les jours.

Selon le Dr Lemoine, 85% des patients atteints de dépression saisonnière peuvent actuellement être guéris en moins de deux semaines avec cette technique.

Mais, pour la grande majorité des gens, «il suffirait seulement d’une semaine de beau temps pour qu’il n’y ait plus de problème», lance-t-il. En attendant, sa recette miracle se résume en quelques mots: «Ressortez vos lampes de luminothérapie, bougez-vous, allez là où il fait beau.»

Pour le Dr Even, le problème viendrait plutôt de «notre psychologie, notre inconscient collectif, notre culture commune. C’est psychologique plus que biologique», juge-t-il.

Et de conclure:

«Comme ce n’est pas pathologique, chacun trouvera ses propres remèdes. Et au final, soyez heureux de ne pas être malade, ça passera tout seul.»

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Dormez-vous sur vos deux oreilles ?


A certaines périodes nous éprouvons des difficultés a dormir, mais quand cela dure plus longtemps, il est nécessaire de trouver les causes et des moyens pour être en mesure de récupérer
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Dormez-vous sur vos deux oreilles ?

PAR LOUISE BOUCHARD  | PHOTO: ISTOCK

 

Nous passons en moyenne le tiers de notre vie à dormir. Cependant, tout le monde ne tombe pas si facilement dans les bras de Morphée… Voici des trucs pour retrouver la route des songes.

Dès que nous nous endormons, un escadron de combattants cellulaires s’affaire à réparer, nettoyer, réguler, régénérer et revitaliser notre corps et notre esprit. Au cours des 5 stades du sommeil se succèdent une foule d’opérations nécessaires au renouvellement du système immunitaire, à la restauration de la mémoire, à la sécrétion de l’hormone de croissance, à la relaxation musculaire et à la neutralisation du stress, lesquels assurent un sommeil bienfaisant et réparateur. C’est pourquoi bien dormir est essentiel pour se réveiller en pleine forme et être efficace tant sur le plan physique qu’intellectuel. Il suffit d’ailleurs de mal dormir pendant une ou deux nuits pour en ressentir les contrecoups durant la journée — grand manque d’énergie, irritabilité, difficultés de concentration et des trous de mémoire, etc. Et quand il y a privation chronique, des conséquences aussi importantes que l’obésité, la dépression, le diabète et les maladies cardiovasculaires peuvent s’ensuivre. Voici 9 mythes et réalités à propos du sommeil.

1. Tout le monde devrait dormir 8 heures par nuit

FAUX

La durée idéale de sommeil varie d’un individu à l’autre. Bien que la moyenne se situe entre 7 et 8 heures par nuit pour un adulte, 6 heures suffisent pour certaines personnes, alors que 9 à 10 heures sont nécessaires pour d’autres. Pour savoir si le temps alloué au sommeil est suffisant, on porte une attention particulière aux critères suivants:

  • avoir l’énergie nécessaire pour mener ses activités normales durant toute la journée;
  • être attentif et réussir à se concentrer;
  • ne pas connaître de périodes de somnolence;
  • ne pas ressentir l’épuisement.

Les besoins en sommeil fluctuent aussi selon l’âge:

  • bébé naissant: de 14 à 18 heures
  • enfant de 2 ans: de 10 à 14 heures
  • enfant: de 10 à 12 heures
  • adolescent: de 9 à 10 heures
  • adulte: de 7 à 9 heures
  • personne âgée: de 6 à 8 heures

2. Les troubles du sommeil ne touchent que les personnes angoissées

FAUX

Environ 40 % des adultes expérimentent des troubles du sommeil au cours d’une année; c’est un moyen que prend le corps pour signaler que quelque chose ne tourne pas rond. Le problème — difficulté à s’endormir, éveil nocturne, réveil précoce — peut être occasionnel, durer quelques jours ou quelques semaines, ou se prolonger durant des mois et devenir chronique. L’anxiété, les mauvaises habitudes de sommeil, le stress lié au travail, à la situation financière ou à la vie de famille, certains médicaments, la caféine, l’alcool, le bruit, les douleurs, le décalage horaire et le manque d’activité physique peuvent aussi contribuer à l’insomnie.

3. Il est bénéfique de se créer un rituel du sommeil

VRAI

Tout comme on prépare les enfants au dodo en instaurant la routine bain-pyjama-histoire, les adultes et les ados devraient, eux aussi, adopter un rituel, surtout s’ils ont du mal à s’endormir. On peut:

  • s’accorder une heure de transition avant d’aller au lit (cesser de travailler, fermer l’ordinateur, lire, écouter de la musique, mettre son pyjama, méditer ou pratiquer des exercices de relaxation, prendre un bain à 37 °C maximum, etc.);
  • se diriger vers la chambre, fermer les rideaux, ouvrir les draps, se démaquiller et se brosser les dents lorsque les yeux piquent et qu’on se met à bâiller. Refaire les mêmes gestes dans le même ordre donne au cerveau le signal que l’heure du coucher est imminente.

4. Le dérèglement de l’horloge biologique affecte le sommeil

VRAI

Il n’y a pas de mal à être couche-tôt/lève-tôt ou couche-tard/lève-tard. Les  problèmes apparaissent lorsque le sommeil est décalé par rapport à la moyenne ou à son horaire. Par exemple: incapacité à fermer l’œil avant 3 h du matin et grande difficulté à se lever à une heure «normale». Dans ce cas, il faut resynchroniser l’horloge biologique, soit par la luminothérapie — au réveil, à l’heure ciblée, s’exposer de 30 à 60 minutes à la lumière d’une lampe à haute intensité (de 5 000 à 10 000 lux), qui stimule les cellules nerveuses et régule la sécrétion de la mélatonine, une hormone clé du sommeil. L’utilisation d’un simulateur d’aube peut aussi aider au réveil. Pour certains, la chronothérapie s’impose: on rétablit le rythme du sommeil (rythme circadien) en décalant graduellement les heures d’endormissement sur une période de 2 semaines.

5. La prise de somnifères est la solution idéale

FAUX

Les spécialistes estiment que les somnifères ne devraient être prescrits que pour 3 ou 4 semaines afin d’éviter l’accoutumance. Certains de ces médicaments modifient le schème du sommeil: diminution du sommeil lent profond et du sommeil paradoxal et augmentation du sommeil lent léger. De fait, la personne dort plus longtemps, mais son sommeil est moins réparateur. Les somnifères aident momentanément les insomniaques à trouver le sommeil, mais ils n’éliminent pas les causes de l’insomnie.

6. La température corporelle influence l’endormissement

VRAI

Pour passer à l’étape du sommeil, le corps doit abaisser sa température interne. Maintenir une température trop élevée dans la chambre à coucher, porter un pyjama trop chaud, prendre un bain dont l’eau excède 37 °C et faire une séance tardive d’exercices physiques toniques sont autant d’éléments qui empêchent l’endormissement et perturbent le sommeil. Les bouffées de chaleur nocturnes liées à la ménopause peuvent également mener à l’insomnie.

7. L’activité physique favorise le sommeil

VRAI

Se dépenser physiquement entraîne une saine fatigue et fait augmenter la production d’endorphines, qui détendent l’organisme. Selon les experts, 30 minutes de marche rapide suffisent à produire un effet régulateur sur le sommeil. Toutefois, il vaut mieux éviter les efforts intenses le soir, car ils font grimper la température corporelle. L’exception à la règle: les ébats amoureux, qui constituent un excellent somnifère!

8. Le lit n’a aucune incidence sur la qualité du sommeil

FAUX

Un matelas doit soutenir uniformément toutes les parties du corps. S’il est trop mou, il peut donner des courbatures. S’il est trop dur, il peut causer des points de pression douloureux au niveau des hanches et des épaules. Après 10 ans et 30 000 heures de loyaux services, un matelas doit être remplacé. Pour l’oreiller, on favorise un modèle ergonomique ou de forme plutôt aplatie (et non pas gonflée et moelleuse), et ayant reçu un traitement antiacariens et antibactériens.

9. La microsieste revivifie l’organisme

VRAI

D’une durée de 15 à 20 minutes, la microsieste de milieu de journée repose, permet de décrocher, de penser plus clairement et d’éviter le fameux «coup de barre» d’après-midi. À noter: il n’est pas nécessaire de dormir pour en bénéficier, car le simple fait de se retirer et de se calmer fait du bien sur les plans psychologique et physiologique. Toutefois, la microsieste est déconseillée aux insomniaques chroniques.

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