Luka Rocco Magnotta, l’objet de leur obsession


Je suis étonné que des gens puissent devenir fans d’un tueur ayant fait un crime des plus odieux ou Comme Luka Magnotta qui du jour au lendemain est devenu célèbre pour son meurtre d’une rare violence. C’est un problème qui je pense qu’il est important de consulter quand cette attirance mine la vie d’une personne ainsi que son entourage
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Luka Rocco Magnotta, l’objet de leur obsession

 

Luka Rocco Magnotta, à son arrivée à Montréal, le 18 juin 2012. REUTERS/SPVM –

 

La justice canadienne a beau l’accuser d’un des pires crimes de l’histoire du pays, des centaines de fans l’adulent et des admiratrices rêvent de le rencontrer. Confessions de femmes éprises de «Luka».

Coupable ou non, Luka Rocco Magnotta a gagné: il est devenu célèbre. Le visage du Canadien de 29 ans à l’allure androgyne a fait le tour du monde. La justice canadienne l’accuse du meurtre sordide d’un étudiant chinois à Montréal, à la fin du mois de mai; un des pires crimes de l’histoire du pays. Pourtant, des centaines de fans l’adulent et des admiratrices rêvent de le rencontrer. Confessions de femmes éprises de «Luka».

Alison (nom fictif) a honte de ce qu’elle ressent. Elle pourrait être fan d’un chanteur, d’un sportif ou d’un acteur, mais son obsession à elle, c’est Luka Rocco Magnotta. Cette Canadienne de 29 ans, qui vit en Ontario, n’en a rien dit à son mari, sa famille et ses amis. Tout juste sont-ils au courant qu’elle est très intéressée par l’affaire du «dépeceur de Montréal». Mais pas à ce point…

«A chaque fois que je découvre quelque chose de nouveau à propos de lui, mon obsession augmente encore et encore.»

Alison a tout vu, tout lu à propos de Magnotta. Elle estime lui consacrer 12 heures par jour, à un point tel que cette passion a un impact sur sa productivité au travail.

«A l’origine, c’était seulement de la curiosité mais au fur et à mesure, c’est devenu une véritable obsession. On peut dire que je suis devenue extrêmement attirée par Luka.»

Elle lui adresse même des poèmes sur un blog écrit en anglais.

«Je ne peux détourner le regard de ton visage hypnotisant / Un spécimen unique du genre humain / Mes pensées pour toi font battre mon cœur / Tes yeux sont mystérieux et froids /Tu as l’air si fort et en même temps si doux / Ta beauté pour moi, c’est tout ce qui compte »

Alison ne croit pas être amoureuse de Luka Rocco Magnotta, elle se définit plutôt comme une «supporter»:

« Je ne suis pas fan du crime qu’il est présumé avoir commis mais plutôt de l’image qu’il s’est créée sur le Net.»

Toute sa vie, Luka Rocco Magnotta a essayé en vain de devenir célèbre. Recalé des castings de téléréalité, incapable de décrocher un rôle dans un vrai film, il tente même la chirurgie pour ressembler à James Dean.

Mais rien n’y fait. Il se rabat alors sur le porno, Internet et ses quelque 70 pages Facebook pour donner libre cours à son narcissisme. Il publie des centaines de photos de lui dans des poses de mannequin.

Alison reconnaît que si elle ne le trouvait pas beau, elle n’aurait pas la même obsession.

«Je veux le connaître… mais je ne sais pas encore si je voudrais qu’il se passe autre chose entre nous.»

Magnotta, innocent jusqu’à preuve du contraire, fait face à 5 chefs d’accusation dont celui de meurtre prémédité, outrage à un cadavre, corruption des mœurs (pour avoir posté la vidéo du meurtre sur Internet) et harcèlement criminel envers le Premier ministre canadien (pour avoir adressé au parti conservateur un pied de la victime par la poste).

Des centaines de fans

Alison n’est pas seule dans son cas. Sur un forum de discussion français consacré à la psychologie, une jeune fille de 18 ans écrit:

«Je suis malencontreusement attirée par cet homme depuis le premier jour où l’on m’en a parlé. Je le trouve en quelque sorte parfait sans pour autant concevoir ce qu’il a fait. (…) Je suis et j’étudie son histoire à la lettre chaque jour, par curiosité, par attirance. (…) Mais c’est mal! Je dois passer pour une folle dingue et j’en suis bien consciente. Mais je n’arrive vraiment pas à l’oublier. Je ne sais pas quoi faire… Je vais jusqu’à me renseigner si les visites sont autorisés aux prisonniers à perpétuité. Parce que oui, j’aimerais un jour faire sa rencontre. Voir en face de moi qui est réellement cet homme dont j’ai pourtant essayé de me dégoûter, que ce soit en regardant la vidéo ou en cherchant des horribles commentaires et histoires sur lui. C’est malsain, ignoble et malade de ressentir ça.»

Autre page web consacrée à Magnotta, autre confession. Cette fois de Florentine, 49 ans:

«Ma vie est plate et inintéressante. Je suis frustrée contre les hommes de mon âge (…). Mon obsession pour Luka a commencé quand j’ai vu ses yeux bleus rayonnants et son corps sexy. J’ai commencé à imaginer des choses, à avoir des fantasmes. L’obsession est devenue tellement forte jour après jour que je n’arrive plus à bien dormir.»

Elle parle de ses rêves, elle imagine sa relation avec Magnotta comme celle d’amis proches, «comme Liz Taylor et Michael Jackson». Elle aussi voudrait le rencontrer en prison, le réconforter, le tenir dans ses bras.

La plupart de ces témoignages semblent rationnaliser leur obsession.

«C’est la première fois de ma vie que je ressens ça. Je suis bien consciente que ce n’est pas une obsession normale, reconnaît Alison.Je suis tiraillée entre mon côté rationnel qui me dit d’arrêter de m’intéresser à lui et mon côté obsessif, qui me dit le contraire.»

Plusieurs psychiatres recommandent de ne pas regarder la vidéo du meurtre de l’étudiant chinois Lin Jun, qui circule sur Internet. Pourtant, loin d’être dégoûtée, la créatrice de la page Facebook à la gloire de Magnotta, Destiney Danille St Denis, 21 ans, se vante d’avoir vu la vidéo du crime plus de 20 fois. Sa page rassemble plus de 1.500 fans de Magnotta.

Hybristophilie

Ce trouble qui toucherait surtout les femmes a un nom: l’hybristophilie, aussi connue sous le nom de «Syndrome Bonnie et Clyde». Il s’agit d’une fascination, voire d’une excitation sexuelle pour des personnes qui ont commis des crimes, spécialement les crimes violents et cruels.

Pour le psychiatre Louis Bérard, directeur des services professionnels à l’Institut Philippe Pinel de Montréal, le phénomène n’est pas nouveau.

«Si l’industrie du polar et du cinéma rapporte des millions en mettant en scène si souvent des meurtriers en série, c’est que la fascination des êtres humains pour ce genre de crime sordide est manifestement assez répandue.»

Plusieurs criminels célèbres, particulièrement ceux ayant commis des crimes affreux, ont engendré leur lot d’admirateurs. Un des plus vieux cas connus demeure le tueur en série Français Henri-Désiré Landru, coupable du meurtre de 11 personnes dont 10 femmes. De son incarcération en 1919 jusqu’à son exécution en1922, il aurait reçu plus de 4.000 lettres d’admiratrices dont 800 demandes en mariage. Les assassins américains Charles Manson et Ted Bundy ont eux aussi été inondés de lettres enflammées de femmes qui n’hésitent pas à aller les rencontrer en prison.

Certaines admiratrices vont même jusqu’à épouser ces hommes qu’elle ne connaissent que par échange épistolaire. Le tueur en série américain Richard Ramirez a par exemple épousé une journaliste devenue groupie. L’Allemand Jurgen Bartsch, qui a violé et démembré 4 enfants, a épousé son infirmière en soins psychiatriques. Et c’est sans parler du cas de Monique Fourniret qui ira jusqu’à commettre des crimes avec son mari rencontré grâce à des lettres lors d’un précédent séjour en prison.

Sur Internet, les autographes ou les lettres de tueurs se collectionnent et se vendent. On peut même trouver des morceaux de pierre tombale ou de motte de terre du jardin où le tueur a enterré ses victimes. Dans le cas de Magnotta, la chaise du cyber-café de Berlin où il a été arrêté a fait une courte apparition sur eBay avant d’être retirée. Les enchères dépassaient les 1.000 euros. (1 400 $)

Pour le psychiatre Louis Bérard, tout est question de maîtrise de ses limites.

«Je pense que ce genre de crimes réveille quelque chose chez les gens, une sorte de fascination pour ceux qui transgressent les limites qu’on nous a appris à ne pas dépasser dans notre éducation. Il faut accepter de faire le deuil de ces choses que la loi ou la moralité nous interdisent de faire.»

Sans surprise, il recommande à toute personne qui serait envahie par ce genre de fascination au point de négliger des aspects plus importants de sa vie, comme sa relation avec ses proches ou son travail, de consulter. C’est justement ce que s’apprête à faire Alison:

«Je veux comprendre pourquoi quelqu’un que je n’ai jamais rencontré peut avoir une emprise si forte sur mes émotions et sur ma vie.»

Thomas Gerbet

http://www.slate.fr

Il faut plus d’argent pour expertiser Magnotta


J’ai comme l’impression que l’affaire Magnotta va prendre du temps a se régler … Je comprend que les accusés ont droit a l’aide juridique s’ils n’ont pas les moyens a payer de leur poches, cependant, Magnotta a quand même, malgré qu’il était sur l’aide sociale, a voyager dans plusieurs pays et ce n’est pas avec un chèque de BS qu’on peut se payer de tel voyage, juste l’avion est relativement cher ..
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Il faut plus d’argent pour expertiser Magnotta

 

Luka Rocco Magnotta... (Image La Presse Canadienne)

Luka Rocco Magnotta

IMAGE LA PRESSE CANADIENNE

CHRISTIANE DESJARDINS
La Presse

Les avocats de Luka Rocco Magnotta demandent au Procureur général de délier les cordons de sa bourse, afin d’augmenter les sommes pour l’évaluation psychiatrique de leur client.

Les montants offerts par l’Aide juridique pour les expertises seraient nettement insuffisants pour un dossier de cette complexité, selon l’avocat de l’accusé, Me Luc Leclair. L’avocat a présenté une requête en ce sens à la Cour supérieure, vendredi, en demandant que celle-ci soit couverte par une ordonnance de non-publication, ce que le juge Michael Stober a refusé.

Les expertises s’attarderont à l’état d’esprit de M. Magnotta, notamment pour voir s’il y a ouverture à une défense de non-responsabilité pour troubles mentaux.

Ce genre d’expertise n’est pas inhabituel. Il est normal que la défense veuille examiner toutes les avenues, a relevé le juge.

«Cela veut juste dire que l’avocat fait ses devoirs», a ajouté le magistrat.

Aide sociale

Magnotta est accusé du meurtre prémédité de l’étudiant chinois Lin Jun, et d’outrage à son cadavre. Les événements sont survenus en mai dernier. L’homme de 30 ans a été arrêté à Berlin dans les semaines suivantes après une chasse à l’homme internationale.

M. Magnotta était bénéficiaire de l’aide sociale. Étant dans l’indigence, il est admissible à l’aide juridique. C’est d’ailleurs avec un mandat d’aide juridique, que Me Leclair, un avocat d’Ontario, et Me Pierre Panaccio, de Montréal, assurent sa défense. Dans le cadre de cette défense, les avocats veulent faire évaluer leur client par des psychiatres spécialisés dans le domaine médico-légal. Mais les experts ne se bousculent pas au portillon, apparemment.

L’aide juridique offrait d’abord 1200 $, pour l’évaluation par un psychiatre et la rédaction du rapport. Devant l’insistance de Me Leclair, la somme a été augmentée à 1500 $, puis 2000 $ et enfin 3000 $. Me Leclair dit avoir trouvé deux psychiatres qui, à contrecoeur, ont accepté ces émoluments. Ils auraient travaillé 60 heures chacun dans le dossier à venir jusqu’ici, et leur travail est loin d’être terminé, selon Me Leclair.

Me Leclair a aussi soulevé le fait que Magnotta est unilingue anglophone. Les experts doivent donc parler anglais et être capables de rédiger leur rapport en anglais, ce qui restreint le bassin d’experts, à son avis.

Me Leclair signale que l’aide juridique d’Ontario paie les experts en psychiatrie et psychologie médico-légale à un tarif horaire de 200 $ l’heure, sans limites d’heures. Le nombre d’heures doit cependant être préapprouvé, mais il est possible de négocier un surplus au besoin.

Rappelons que Magnotta a commencé à subir son enquête préliminaire le 11 mars. L’exercice est interrompu depuis jeudi, car il n’y avait plus de témoins disponibles à ce moment. 

L’enquête reprendra le 8 avril, pour environ une semaine. Au terme de l’exercice, la juge Lori Renée Weitzman devra décider s’il y a suffisamment de preuves pour citer l’accusé à procès. Si c’est le cas, le procès de Magnotta ne se tiendra pas avant janvier 2014, au mieux, car l’agenda du procureur de la Couronne, Louis Bouthillier, est plein pour 2013.  C’est ce que Me Bouthillier a fait valoir devant le juge Stober, vendredi.

http://www.lapresse.ca

PROCÈS | MAGNOTTA : Cirque médiatique en vue


Lucca Rocco Magnotta n’a pas fini de faire parler de lui … Il voulait être célèbre, il a réussit avec en plus un titre relier a son nom … le dépeceur de Montréal .. Savoir ce qui va arriver pendant son procès est normal mais en faire un spectacle est carrément déplacé a mon avis Mais ce qui compte c’est que la justice soit rendu … pour la victime et la famille
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PROCÈS | MAGNOTTA : Cirque médiatique en vue

 

ANNE-LAURE JEANSON

 

Le palais de justice de Montréal risque de se transformer en cirque médiatique, lundi, pour l’ouverture de l’enquête préliminaire de celui que les médias européens ont surnommé le « dépeceur de Montréal », Luka Rocco Magnotta.

Depuis plusieurs semaines, c’est le branle-bas de combat au palais de justice, où l’on se prépare à accueillir des médias du monde entier pour ce qui sera sans doute l’événement médiatique de l’année, dans le bâtiment de la rue Notre-Dame.

Magnotta, arrêté le 4 juin à Berlin, est accusé notamment du meurtre prémédité de l’étudiant chinois Jun Lin survenu en mai dernier, d’outrage à un cadavre et de production et distribution de matériel ­obscène.

«On s’attend à une couverture internationale de ce dossier, à cause du caractère très sordide de l’affaire et parce que l’accusé a été arrêté en Europe», indique Me René Verret, porte-parole du Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP).

Des médias français, allemands, anglais et américains ont appelé le DPCP pour obtenir de l’information et tenter de réserver leur place. Et c’est sans compter les ­médias canadiens.

En zone sécurisée

La salle disponible pour accueillir l’enquête préliminaire, qui ­devrait durer 4 semaines, ne contient que 16 places.

La magistrature n’avait pas beaucoup de choix, explique Christian Sirois, directeur des services judiciaires pénaux et des tribunaux spécialisés.

«Le ministère de la Sécurité ­publique nous a suggéré de placer l’audience dans la zone sécurisée séparée du reste par une arche et des vitres.»

Les personnes désirant assister à l’audience devront passer sous un détecteur de métaux et montrer le contenu de leur sac.

«Des constables seront autour, principalement pour gérer le trafic des journalistes», ajoute Christian Sirois.

Salle de débordement

Afin de pallier le manque d’espace, une salle de débordement d’une cinquantaine de places permettra de suivre les audiences sur un écran vidéo.

Dans la salle, neuf places seront réservées aux médias qui devront se placer autour de deux tables généralement destinées aux avocats de la défense. Les 16 places dans le public seront pour la famille et les avocats.

«Ce sera premier arrivé, premier servi», prévient Me Pauline Poisson, adjointe à la directrice du palais de justice.

Les points de presse se dérouleront dans la grande salle des pas perdus, au troisième étage.

Parmi les agences de presse présentes, l’Agence France Presse ­basée à Montréal dépêchera un ­vidéaste, un photographe et un journaliste.

«Si on ne couvrait pas ça, on aurait des critiques de nos clients», a déclaré le chef de ­bureau, Michel Viatteau.

L’engouement international pour cette affaire est évident, selon la journaliste suisse Cathy Macherel.

«Elle a atteint le sommet de l’horreur. Si un réalisateur en avait fait un film, on aurait dit qu’il en faisait trop.»

«Avec Internet, tout le monde a suivi le feuilleton comme si ça s’était passé près de chez eux.»

L’avocat torontois de l’accusé, Me Luc Leclair, plaidera une requête pour que toute l’enquête se tienne à huis clos, excluant ainsi le public et les médias.

Une demande qui sera vraisemblablement contestée

http://www.journaldemontreal.com

Judiciaire ► Rétrospective 2012 : Espionnage, meurtres crapuleux et corruption


L’année 2012 aurait été bien sombre sur le côté judiciaires, meurtres horribles, juste a penser a Magnotta ou encore Sonia Blanchette .. de la corruption incrusté un peu partout … nous laisse un ton amère en cette fin d’année au Québec
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Judiciaire ►  Rétrospective 2012 : Espionnage, meurtres crapuleux et corruption

 

Crédit photo : TVA Nouvelles

Par Hugo Bourgoin | TVA Nouvelles

Espionnage, meurtres crapuleux, corruption, crime d’honneur. Autant de mots pour décrire les dossiers qui ont marqué la scène judiciaire québécoise au cours de l’année 2012.

TVA Nouvelles.ca a préparé, pour vous, une rétrospective de ces histoires qui ont retenu l’attention des médias et de la population souvent pour les mauvaises raisons.

JANVIER – Affaire Ian Davidson
Des informations du SPVM vendues à la mafia

L’année commence à peine lorsque le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) se retrouve au cœur d’une histoire digne d’un film d’espionnage. Un de ses anciens agents, le sergent-détective Ian Davidson, est soupçonné d’avoir vendu à la mafia montréalaise le nom d’informateurs de la police.


Le corps de Ian Davidson à sa sortie de l’hôtel de Laval (Agence QMI)

Les autorités enquêtent sur Davidson depuis des mois lorsque l’histoire coule finalement dans les médias. La pression s’accentue sur le policier à la retraite qui s’enlève finalement la vie dans un hôtel de Laval le matin du 18 janvier.

9 JANVIER – Meurtre de Diane Grégoire
L’accusé Paul Laplante se pend dans sa cellule

Triste dénouement dans l’interminable histoire du meurtre de Diane Grégoire, en 2008. Moins d’un mois après son arrestation, Paul Laplante se pend dans sa cellule de la prison Rivière-des-Prairies, à Montréal.


Paul Laplante au quartier général de la SQ, à Montréal (Agence QMI)

Celui qui était accusé du meurtre prémédité de sa conjointe commet ce geste avant même d’avoir enregistré un plaidoyer, emportant du même coup le secret au fond de sa tombe. Les quatre années d’enquête n’auront finalement jamais mené à un procès.

Un mois plus tard, en entrevue à Denis Lévesque, l’avocat de Laplante, Me Marc Labelle, a déclaré que le dossier aurait été difficile à défendre et a laissé entendre que c’est bel et bien son client qui avait tué Diane Grégoire.

29 JANVIER – Procès de la famille Shafia
Quand l’honneur mène au pénitencier

L’histoire a retenu l’attention du Canada tout entier: des parents et leur fils accusés d’avoir éliminé quatre femmes de leur famille pour laver leur honneur.

Mohammad Shafia, sa femme Tooba Mohammad Yahya et leur fils Hamed niaient toute implication et affirmaient même ignorer ce qu’était un crime d’honneur.


Les trois accusés de la famille Shafia (Reuters)

Après des semaines de procès fort médiatisé et une preuve accablante présentée par la Couronne, le jury se range finalement aux arguments de cette dernière et trouve coupables les trois accusés de meurtres prémédités. Les meurtriers prennent le chemin du pénitencier pour un minimum de 25 ans.

9 FÉVRIER – Meurtre de Rémy Allaire
Vanessa Tremblay condamnée

Le 9 août 2010, le propriétaire d’une bleuetière, Rémy Allaire, a été battu puis poignardé à mort à Victoriaville. Son corps a par la suite été découpé à l’aide d’une scie circulaire, les pièces étant placées dans une valise et un sac de sport.


Vanessa Tremblay achetant la scie circulaire ayant servi lors du crime (Gracieuseté)

Au cours du procès, Vanessa Tremblay a tenté de mettre le blâme sur son coaccusé, Patrick Lavoie, affirmant qu’elle avait seulement aidé ce dernier à camoufler le crime. Un an et demi après les faits, Tremblay a finalement été reconnue coupable du meurtre préméditédu sexagénaire.

Lorsque le verdict est tombé, le juge François Huot a été particulièrement dur envers la femme, allant même jusqu’à lui montrer la photo de la tête de Rémy Allaire.

«Regardez cette photographie, regardez là. Elle va vous suivre jusque dans la froidure de votre tombeau», a-t-il laissé tomber.

MAI – Meurtre de Jun Lin
Une série de macabres
découvertes déclenche une chasse à l’homme internationale

Le 29 mai marque le début d’une série de découvertes toutes aussi macabres les unes que les autres alors qu’un tronc (qu’on saura plus tard être celui de l’étudiant chinois Jun Lin) est découvert à l’intérieur d’une valise dans un amas de vidanges de l’arrondissement Côte-des-Neiges – Notre-Dame-de-Grâce, à Montréal.


Luka Rocco Magnotta lors de son retour au Canada (Gracieuseté du SPVM)

Le même jour, un pied humain appartenant à la même personne est reçu par la poste au siège du Parti conservateur, à Ottawa. Une main est quant à elle découverte dans un colis chez Postes Canada. Pendant ce temps, la vidéo du meurtre scabreux circule sur Internet.

Le présumé meurtrier est rapidement identifié par les enquêteurs du SPVM comme étant Luka Rocco Magnotta, 29 ans. Rapidement, la chasse à l’homme se transporte de l’autre côté de l’Atlantique, particulièrement en France. Le 4 juin, il est arrêté dans un café de Berlin avant d’être extradé à Montréal 14 jours plus tard. Il a fallu attendre le 1er juillet pour retrouver la tête de Jun Lin, au parc Angrignon.

Le procès de Magnotta, qui est notamment accusé de meurtre prémédité et d’outrage à un cadavre, devrait se tenir en 2013.

14 JUIN – L’ex-juge Delisle coupable de meurtre
Une condamnation sans précédent au Canada

L’ex-juge Jacques Delisle a marqué les anales judiciaires canadiennes: jamais un magistrat n’avait été reconnu coupable de meurtre au pays. Le procès a beau s’être étendu sur près de six semaines, le jury n’a mis qu’un peu plus de deux jours avant de rendre son verdict de culpabilité sur un chef de meurtre prémédité.


L’ex-juge Jacques Delisle (Agence QMI)

Tout au long du procès, la défense a prétendu que la conjointe de Delisle, Marie-Nicole Rainville, s’était suicidée d’une balle dans la tête puisqu’elle n’acceptait pas d’être partiellement paralysée à la suite d’un AVC. Or, la Couronne rejetait cette hypothèse, affirmant que la trace de poudre noire dans la main de la victime ne pouvait pas concorder avec cette version des faits.

Jacques Delisle en appelle du verdict de culpabilité, mais le tribunal a refusé de le libérer en attendant que la Cour d’appel se penche sur sa cause. Le septuagénaire purge donc une peine de pénitencier à perpétuité sans possibilité de libération avant 25 ans.

4 SEPTEMBRE – Victoire du Parti québécois
Un attentat vient ternir la soirée électorale

Le rassemblement de victoire du Parti québécois, lors de la soirée électorale du 4 septembre, a été assombri par un attentat au Métropolis de Montréal.


Arrestation de Richard Henry Bain (Agence QMI)

Peu avant minuit, Richard Henry Bain aurait tenté de s’introduire dans la salle où étaient réunis des militants et la nouvelle première ministre, Pauline Marois. Bain aurait ouvert le feu sur deux hommes, tuant l’un d’eux. Un incendie a aussi été allumé, sans faire trop de dommages.

Richard Hery Bain est actuellement en attente de son procès. Il fait face à 16 chefs d’accusation, dont meurtre au premier degré.

22 NOVEMBRE – Agression sexuelle d’une inconnue
Le prédateur Jean-Yves Migneault emprisonné pour une période indéterminée

Après avoir été trouvé coupable en janvier, le prédateur Jean-Yves Migneault a été déclaré délinquant dangereux en novembre. Pour protéger la société, la juge Lori Renée Weitzman a décidé d’envoyer le multirécidiviste derrière les barreaux pour une période indéterminée.


Jean-Yves Migneault (Gracieuseté du SPVM)

En avril 2010, Migneault avait enlevé une pure inconnue dans le stationnement d’un supermarché de Montréal avant de l’agresser sexuellement dans un secteur boisé. Plus tôt le même jour, il s’en était aussi pris à son ex-conjointe.

2 DÉCEMBRE – Triple meurtre à Drummondville
Un nouveau drame familial secoue le Québec

Après les Cathie Gauthier (2008), Guy Turcotte (2009) et Adèle Sorella (2009), voilà que Sonia Blanchette se retrouve au banc des accusés dans une nouvelle histoire d’un drame familial qui bouleverse les Québécois. La femme de 33 ans est accusée d’avoir noyé ses trois enfants l’après-midi du 2 décembre, à Drummondville.


Sonia Blanchette lors de sa comparution (Agence QMI)

Blanchette n’avait pas la garde de ses enfants et devait se soumettre à des visites sous supervision. Il y a un an, elle aurait d’ailleurs tenté d’enlever un de ses enfants.

L’accusée, qui est enceinte d’un quatrième enfant, fait face à trois chefs d’accusation de meurtre prémédité.

Procès de Tania Pontbriand
Une cause qui traîne en longueur

Le procès de Tania Pontbriand, cette enseignante accusée d’avoir eu des relations sexuelles avec un de ses élèves, traîne en longueur depuis plus d’un an. Après deux requêtes en arrêt des procédures, un changement de juge et de nombreux ajournements, le procès a finalement pu reprendre à l’automne, au palais de justice de Saint-Jérôme.


Tania Pontbriand (Agence QMI)

De nombreux anciens étudiants et collègues de Pontbriand ont défilé à la barre des témoins pour venir dire du bien de la femme. De 2002 à 2004, Tania Pontbriand aurait eu entre 200 et 300 rapports sexuels avec l’adolescent qui avait à l’époque de 15 à 17 ans.

Les témoignages des témoins se sont finalement terminés le 13 décembre et les plaidoiries devraient avoir lieu au début de 2013.

Industrie de construction
L’UPAC passe en mode offensif; la commission Charbonneau débute

L’année 2012 a été particulièrement faste en termes de lutte à la corruption dans l’industrie de la construction. L’Unité permanente anticorruption (UPAC) a non seulement multiplié ses opérations sur le terrain, mais la juge France Charbonneau a commencé à entendre les premiers témoins à la Commission d’enquête sur l’octroi des contrats publics dans l’industrie de la construction.


L’ex-maire de Mascouche, Richard Marcotte (Agence QMI)

En plus de mener des perquisitions dans de nombreuses villes et municipalités du Québec, l’UPAC a aussi procédé à l’arrestation de dizaines de personnes, dont plusieurs noms très connus. Parmi eux, les entrepreneurs Tony Accurso et Normand Trudel, le maire de Mascouche Richard Marcotte (qui a finalement quitté son poste le 30 novembre) et l’ex-grand patron de SNC-Lavalin, Pierre Duhaime. L’ex-maire de Laval, Gilles Vaillancourt, a quant à lui été l’objet de plusieurs perquisitions, mais aucune accusation criminelle n’a été portée contre lui à ce jour.

À la commission Charbonneau, c’est l’ex-entrepreneur Lino Zambito qui a particulièrement retenu l’attention lors de son long témoignage en venant expliquer les dessous d’un important système de collusion. Plusieurs fonctionnaires de la Ville de Montréal sont également venus affirmer sous serment avoir reçu des pots-de-vin de la part d’entrepreneurs. Les travaux se poursuivront en 2013.

http://tvanouvelles.ca

Luka Rocco Magnotta, personnalité médiatique de l’année, selon un sondage


Normalement être chosi personnalité de l’année c’est que la personne a fait des choses remarquables alors que Magnotta c’est l’horreur … C’est de lui donné la renommée que ce type de personnage recherche .. Il voulait être reconnu et maintenant il a le titre de personnalité médiatique de l’année .. C’est pas fort hein !!!
Nuage

 

Luka Rocco Magnotta, personnalité médiatique de l’année, selon un sondage

 

La presse Canadienne

Luka Rocco Magnotta, cet ancien danseur nu accusé d’avoir assassiné et démembré l’étudiant chinois Jun Lin, est la personne ayant le plus marqué l’actualité en 2012, selon le sondage annuel de La Presse Canadienne effectué dans les salles de nouvelles aux quatre coins du Canada.

L’homme de 30 ans a été choisi par 22 pour cent des médias qui ont pris part au sondage.

Même si les horribles crimes qui sont reprochés à Luka Rocco Magnotta ont eu lieu à Montréal et que sa cavale a fait l’objet d’une intense couverture médiatique au Québec, aucun média de la province n’a voté pour lui.

Depuis la création du sondage annuel visant à élire la personnalité médiatique de l’année, en 1946, très peu d’individus ont hérité du titre après avoir commis de sordides gestes.

Il y a bien eu, en 2010, Russell Williams, cet ex-colonel des Forces canadiennes condamné à la prison à vie pour le meurtre de deux femmes. Mais règle générale, les personnalités sélectionnées par les responsables des salles de rédaction sont des héros sportifs, des diplomates ou encore des politiciens.

Célébrité instantanée

D’après Romayne Smith Fullerton, professeure associée en journalisme à l’université Western Ontario, l’affaire Magnotta avait tout pour piquer la curiosité du public: du sexe, un meurtre, un (présumé) méchant à l’air angélique, une intrigue, des traces laissées sur Internet et un volet international.

Luka Rocco Magnotta a été arrêté à Berlin, en Allemagne, le 4 juin, après avoir été reconnu par un employé dans un café Internet à l’issue d’une vaste chasse à l’homme transfrontalière. Il aurait expédié certaines parties du corps de sa victime aux partis conservateur et libéral à Ottawa ainsi qu’à deux écoles de la région de Vancouver, en Colombie-Britannique.

Il a plaidé non-coupable aux quatre chefs d’accusation portés contre lui.

http://quebec.huffingtonpost.ca/

L’extradition de Magnotta a coûté 375 000 $


Que Magnotta est revenu au pays pour être juger, cela va de soit mais les coût relier a l’extradition de Berlin vers le Canada me semble vraiment exagéré que ce soit le choix de l’avion et le nombre de policier pour ramener a Montréal ce criminel … Il est vrai que grâce aux médias a travers le monde, il a pu être assez vite arrêter mais pour le reste ce n’est que du flafla …
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L’extradition de Magnotta a coûté 375 000 $

MONTRÉAL – L’extradition de Luka Rocco Magnotta de l’Allemagne vers le Canada aura coûté environ 375 000 $ aux contribuables canadiens.

Cet estimé calculé par La Presse Canadienne en fonction des documents fédéraux qu’elle a obtenus inclut les dépenses liées à l’extradition du présumé meurtrier dans un avion gouvernemental, au service de traiteur et à l’hébergement pour les autorités qui ont ramené le fugitif d’Europe.

La police de Berlin a arrêté Magnotta en juin dernier, mettant fin à la chasse à l’homme internationale qui a suivi la découverte du corps démembré de l’étudiant chinois Jun Lin.

Magnotta fait face à une série d’accusations, dont meurtre au premier degré, en lien avec l’horrible crime. L’ancien acteur de films pornographiques et danseur nu plaide non-coupable à l’ensemble des accusations.

Les détails du crime dont il est accusé a retenu l’attention des médias de toute la planète et à présent, ce sont les détails de son extradition qui soulèvent bien des questions.

Magnotta a pris la direction du Canada à bord d’un CC150 Polaris, configuré pour accueillir des passagers de marque, notamment des représentants gouvernementaux et des dignitaires étrangers de haut rang, y compris le premier ministre, le gouverneur général du Canada et des membres de la famille royale.

Au total, les vols à partir d’une base militaire de Calgary vers l’Allemagne, puis de retour vers ce côté-ci de l’Atlantique, ont pris 23,9 heures. À un prix à l’heure de 15 505 $, le coût total de ces déplacements est de 370 570 $. Le taux horaire inclut l’entretien, les frais de hangar, le salaire des employés et l’essence, qui accapare 6420 $ du coût par heure, selon le ministère de la Défense.

L’hôtel où huit membres de l’équipage ont été hébergés afin de passer une nuit à Berlin devait coûter près de 1300 $, mais en ajoutant les frais liés au service de traiteur que les employés ont utilisé, ce montant atteint 3500 $ — le service aux chambres a coûté 1500 $ à Montréal et 2000 $ à Berlin.

Ces nombres figurent dans des documents que La Presse Canadienne a obtenu en vertu de la Loi sur l’Accès à l’information.

Le Service de police de Montréal (SPVM) a quant à lui refusé de donner le coût de ses opérations en Allemagne, malgré une demande d’accès à l’information. Le SPVM a justifié son refus en expliquant que la publication de ses dépenses pourrait révéler des détails sur ses méthodes d’enquête et avoir un impact sur les procédures juridiques.

Un porte-parole du SPVM a également indiqué que le service n’allait pas commenter les détails concernant l’extradition de Magnotta. Le porte-parole Ian Lafrenière avait quant à lui déjà affirmé que six policiers montréalais avait été impliqués dans l’opération.

La police provinciale du Québec, également impliquée dans l’affaire, a elle aussi refusé de révéler les coûts de l’extradition de Magnotta. Elle s’est contentée d’affirmer que le SPVM menait les opérations.

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Magnotta : Pourquoi a-t-il du souffrir autant?


Je n’ose imaginer la douleur des parents de Lin Jun et je suis d’accord que ceux qui regardent encore la vidéo du meurtre de cet étudiant chinois c’est comme le tuer encore et encore. Cette vidéo n’est ni un jeu, ni virtuel ce fut une réalité macabre Le Canada est reconnu pour être pacifique mais comme dans tout pays il y a des mauvaises personnes et de très mauvaises personnes
Nuage

 

Magnotta : «Pourquoi a-t-il dû souffrir autant?»

 

Le père de Lin Jun, photographié à son arrivée au palais de justice de Montréal, lors de la comparution en personne de Rocco Luka Magnotta, en juin dernier.

PHOTO: IVANOH DEMERS, LA PRESSE

Émilie Bilodeau
La Presse

Les parents de Lin Jun, l’étudiant chinois qui a été froidement assassiné puis démembré, n’arrivent toujours pas à croire que leur fils a perdu la vie aussi violemment.

Dans une entrevue accordée à la CBC, le père et la mère de la victime racontent que leur fils était un garçon intelligent, calme et curieux. Ils croient qu’il s’est présenté chez son présumé tueur pour réparer son ordinateur, et non pas parce qu’il avait une relation intime avec lui.

«Nous croyons que Magnotta a exploité la gentillesse de notre fils en lui faisant croire qu’il avait besoin d’aide, a expliqué Zhigui Du, mère de Lin Jun. Je ne crois pas qu’il avait une relation avec le tueur. Je suis assez confiante pour vous l’assurer. Si vous ne me croyez pas, attendons de voir ce que le tueur aura à dire lors de son procès.»

La vidéo du meurtre, publiée sur l’internet, a fait vivre une «douleur insupportable» à la famille.

«Les gens la regardent encore et encore. C’est comme si mon fils était tué encore et encore», a raconté Mme Du.

«Pourquoi sa vie a-t-elle dû s’achever si abruptement? Pourquoi a-t-il dû souffrir autant? Pourquoi cette vidéo violente a-t-elle été mise sur l’internet? Quel désastre et quelle grande douleur pour notre famille. Mon garçon d’amour, tellement vivant, tué de cette manière», enchaîne-t-elle, entre deux sanglots.

Lin Jun était enthousiaste à l’idée d’étudier au Canada et rassurait ses parents en leur disant que c’était un pays pacifique et sécuritaire pour les immigrants. À son arrivée à Montréal, l’étudiant avait tourné une vidéo pour ses proches en Chine, dans laquelle il montrait son appartement, sa rue et le métro.

M. Lin et Mme Du veulent rester à Montréal pendant toutes les procédures judiciaires concernant Luka Rocco Magnotta, le présumé tueur de leur fils. Ils ont remercié les Canadiens pour leur gentillesse et le soutien qui leur a été apporté. En revanche, leur opinion du Canada a changé depuis le meurtre de leur fils.

«Nous croyons toujours que la plupart des gens ici sont très gentils, mais ce crime haineux est arrivé au Canada. Ça m’a fait reconsidérer le genre d’endroit que c’est. Des fois, lorsque je marche dans la rue, en regardant les gens, j’ai l’impression que tout le monde ressemble à Magnotta. Je vis avec beaucoup de peur.»

Les parents de Lin Jun n’ont toujours pas décidé s’ils enterreraient leur fils à Montréal ou en Chine.

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Découverte au parc Angrignon La tête est bel et bien celle de Jun Lin


Surement que malgré la douleur et l’épouvante la famille seront tranquille que tout les membres de Jun Lin a été retrouver. Il ne manquait que la tête et voilà qu’elle est aussi retrouvé …
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Affaire Magnotta : Découverte au parc Angrignon

La tête est bel et bien celle de Jun Lin

 

La tête est bel et bien celle de Jun Lin

Crédit photo : Agence QMI

Agence QMI

Consultez la chronologie de cette affaire

La tête retrouvée ce week-end dans le parc Angrignon, dans l’arrondissement de LaSalle à Montréal, est bel et bien celle de Jun Lin, la victime du présumé «dépeceur» de Montréal Luka Rocco Magnotta. C’est ce qu’a confirmé le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM), mercredi après-midi, dans un communiqué.

C’est une information reçue par les enquêteurs des crimes majeurs dans le dossier Magnotta qui les avait menés au parc Angrignon, dimanche.

Le SPVM ne pouvait alors confirmer qu’il s’agissait bel et bien de la tête de Jun Lin, ce ressortissant chinois dont le corps a été retrouvé démembré à Montréal et Ottawa.

Les restes humains avaient été envoyés pour analyse au Laboratoire de sciences judiciaires et de médecine légale de Montréal.


Jun Lin (Facebook)

Mercredi, la police refusait toujours de confirmer si l’information qui les a menés à la tête de Jun Lin provenait de Magnotta lui-même ou d’une autre source.

La pièce manquante

Depuis l’arrivée de Magnotta au Canada, après sa cavale d’une semaine en Europe au terme de laquelle il a été arrêté à Berlin, les enquêteurs du SPVM tentaient d’obtenir des aveux du présumé tueur, essayant principalement de savoir où se trouvait la tête de sa présumée victime.

La découverte de la tête humaine de Jun Lin était un élément manquant important pour les enquêteurs, après une série de macabres découvertes un peu partout au pays.

Le tronc de Jun Lin a été découvert dans une valise placée dans un amas d’ordures dans le secteur de Côte-des-Neiges le 29 mai dernier.

La même journée, deux colis envoyés à partir de Montréal contenant respectivement un pied et une main avaient été retrouvés à Ottawa. Le pied humain avait été expédié au siège social du Parti conservateur, alors que la main était destinée au siège social du Parti libéral du Canada.

Quelques jours plus tard, soit le 5 juin dernier, deux autres colis contenant un pied et une main et provenant aussi de la métropole ont été découverts dans deux écoles de Vancouver.

Des analyses ont plus tard permis de démontrer que ces membres humains appartenaient tous à Jun Lin, un étudiant chinois de l’Université Concordia.

Luka Rocca Magnotta a été formellement accusé du meurtre prémédité de Jun Lin le 19 juin au palais de justice de Montréal. L’homme de 29 ans a aussi été accusé d’outrage à un cadavre, d’avoir produit et distribué du matériel obscène, d’avoir utilisé la poste pour envoyer du matériel obscène et de harcèlement envers le premier ministre Stephen Harper ainsi que des membres du Parlement.

Les avocats de Magnotta n’ont pas demandé d’évaluation psychiatrique de leur client. Ayant plaidé non coupable aux chefs d’accusation, l’accusé doit donc subir un procès devant jury.

L’enquête préliminaire de Magnotta est prévue pour mars prochain, alors qu’une conférence préparatoire devrait se tenir en janvier 2013.

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INSTITUT PINEL Le 3D pour soigner des criminels


Peut-on guérir ceux qui ont dépasser la ligne .. et sont devenu des délinquants sexuels  comme Luka Rocco Magnotta ? Ou ceux qui sont devenu des tueurs en séries ?Ce genre de laboratoire sera sans doute intéressant pour mieux comprendre les réactions de ces criminels… Pour guérir .peut-être qu’ils pourront prévenir les délinquants potentiels
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INSTITUT PINEL Le 3D pour soigner des criminels

 

Un laboratoire futuriste de traitement de délinquance sexuelle pourrait accueillir « le démembreur » Magnotta

 

Fanatique de films sanglants, le « vidéaste-démembreur » Luka Rocco Magnotta pourrait jouer son propre rôle à l’Institut Pinel, dans le cyberespace d’un laboratoire de traitement futuriste pour délinquants sexuels et psychopathes meurtriers.

Dès l’automne prochain, cet hôpital psychiatrique de Montréal deviendra le premier au monde à combiner la réalité virtuelle, la technologie 3 D et la science médicale pour étudier et tenter de soigner des criminels dangereux de tout acabit, a appris Le Journal.

Le laboratoire Application de réalité virtuelle en psychiatrie légale, qui vient de recevoir une subvention de 1,1 million $ du gouvernement québécois, devrait être prêt à accueillir ses premiers patients avant Noël.

« On sera les seuls à avoir des équipements aussi poussés et à être aussi avancés pour la recherche et le traitement de la dangerosité, des problèmes de violence, de délinquance sexuelle ou des troubles psychotiques. Les appels d’offres sont lancés pour la construction du laboratoire et on vise une ouverture en novembre », ont expliqué les psychologues Patrice Renaud et Gilles Côté, respectivement directeur du laboratoire et directeur de la recherche à l’Institut Pinel.

Comme un jeu vidéo 

À l’aide de la réalité virtuelle, ces criminels seront plongés dans l’environnement où ils ont sévi. Ils pourront interagir avec des personnages correspondant à l’image de leurs victimes ou de leurs fantasmes sexuels.

Tout cet univers sera reconstitué par ordinateur et projeté sur les parois d’un « cube de verre » d’environ 3 mètres carrés, à l’intérieur duquel le patient sera le seul humain présent. De la tête au bas du ventre, ses moindres réactions seront scientifiquement mesurées et analysées.

« L’objectif est de créer de façon virtuelle des situations à risque pour le délinquant et le conditionner à changer son comportement, à adopter d’autres réflexes, à développer son empathie envers ses victimes », a fait valoir M. Renaud.

Celui-ci a comparé l’exercice à « jeu vidéo où on reprend la même scène, la même épreuve, jusqu’à ce qu’on la réussisse ». On est loin de la traditionnelle thérapie de groupe.

À un stade beaucoup moins développé, la technologie virtuelle a déjà été utilisée à cet hôpital du boulevard Henri-Bourassa, pour le diagnostic et l’évaluation du risque de déviants sexuels.

« Mais là, on peut aller vers le traitement et la réduction de la récidive. Il n’y a pas de limite à ce qu’on peut envisager de faire avec cette technologie, pourvu qu’on respecte les règles d’éthique », selon le directeur du laboratoire, dont les recherches en la matière ont été primées à l’étranger.

Défi

À la différence du film culte Orange mécanique, où un assassin-violeur est interné et conditionné contre son gré à éviter la violence, ce traitement innovateur sera offert aux patients repentants qui voudront bien s’y plier.

Même s’ils n’ont pas voulu prononcer le nom de Magnotta, les psychologues de Pinel se disent prêts à soumettre « un ou deux psychopathes par année » aux épreuves virtuelles de leur futur laboratoire.

« Ça dépend de ses motivations, a observé M. Côté. On ne sait jamais. Entre 15 % et 25 % de la population carcérale présentent des facteurs psychopathies. Et ces détenus sont souvent les plus faciles auprès desquels on peut intervenir. Ils sont convaincus qu’ils peuvent battre le système. Pour eux, c’est un défi. »


  • Luka Rocco Magnotta est accusé d’avoir tué, décapité et démembré l’étudiant d’origine chinoise Jun Lin, dans son appartement du boulevard Décarie, le 25 mai. Il aurait filmé ses crimes dans une vidéo diffusée sur Internet et inspirée des films Basic Instinct et American Psycho. Arrêté à Berlin et extradé à Montréal le 18 juin, il est détenu en isolement à la prison de Rivière-des-Prairies. Son enquête préliminaire a été fixée à mars 2013.
  • L’Institut Pinel a accueilli certains des criminels les plus médiatisés au pays, de Karla Homolka à Valéry Fabrikant. Une vingtaine de ses patients actuels sont de dangereux récidivistes condamnés au pénitencier, qui y suivent une thérapie. Plus de la moitié de ses 280 détenus ont été jugés criminellement non responsables d’un crime pour cause de troubles mentaux.

ÉTUDIÉ SOUS TOUTES SES COUTURES

Son activité cérébrale sera analysée par un électro-encéphalogramme sans fil, avec un casque muni d’électrodes

Son rythme cardiaque mesuré par électrocardiogramme

Les mouvements de ses yeux seront captés par vidéooculographie à infrarouge, pour savoir ce qu’il fixe ou cherche à éviter du regard

La technologie du polygraphe mesurera la sudation du patient, pour savoir s’il ment ou non lors de son interaction avec le personnage virtuel sensé l’exciter

 

Projection d’images avec logiciels de réalité virtuelle et port de lunettes 3 D pour immerger le patient dans l’environnement où il traque sa proie, en interaction avec des personnages représentant ses fantasmes

Le patient sera « branché » sur un pléthysmographe, une sonde pour mesurer sa réponse érectile pendant qu’il est immergé dans cet univers numériquement simulé

CE QUE L’ON POURRA FAIRE

Créer un personnage virtuel animé, correspondant à la victime type du patient (peu importe le sexe, l’âge ou la race) et avec lequel il pourra avec des discussions dirigées vers la nature du crime commis

Créer des scénarios de situations susceptibles de déclencher des réactions violentes ou déviantes chez lui. Répéter le processus à des fins thérapeutiques afin de modifier le comportement du patient et réduire le risque de récidive

Projeté dans un cube de verre où se trouvera le patient, les scénarios mettront en scène un environnement recréé de toutes pièces par ordinateur, tel un lieu à risque (cour d’école, piscine publique, parc, bar…) ou un endroit précis où le criminel a commis ses délits (tel un parc public ou un secteur d’un quartier de Montréal)

Pour étudier un patient dont la psychopathie s’est développée après une enfance dans un milieu familial conflictuel, les spécialistes pourront faire cloner le père ou la mère du sujet et les faire interagir ensemble de façon virtuelle

Le patient et le thérapeute pourraient même être clonés et interagir dans le monde virtuel, pendant que le vrai thérapeute observera les réactions du vrai patient qui sera témoin de la scène

DE L’INTÉRÊT EN EUROPE

La France et l’Allemagne « ont démontré de l’intérêt à travailler avec nous », a mentionné Patrice Renaud.

En mars dernier, une délégation française des milieux politique et scientifique, incluant l’ex-ministre de la Justice et des Libertés, Michel Mercier, ont d’ailleurs visité l’Institut Pinel pour en apprendre davantage sur son futur laboratoire.

L’hôpital psychiatrique Broadmoor, situé à Berkshire, en Grande-Bretagne, « est très intéressé » à ce projet de laboratoire virtuel, selon M. Renaud.

Incidemment, l’un des plus célèbres patients de cette institution britannique, le tueur en série Ian Brady, a été associé à l’affaire Magnotta. Confronté par ses journalistes au sujet d’une vidéo sur Internet où il tuait des chatons, le « démembrer canadien » avait écrit au quotidien The Sun, en annonçant que sa prochaine victime ne serait pas un animal et qu’il filmerait ce meurtre. Le courriel était signé du pseudonyme John Kilbride, le nom d’un des cinq enfants assassinés par Brady durant les années 60.

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Montréal Une tête aurait été trouvée au parc Angrignon


Il ne doit pas avoir beaucoup de victime de meurtre qu’il leur manque une tête .. alors sans confirmer tant que les analyses soient faite, on peut penser que c’est la tête de l’étudiant chinois Jun Lin. Si c’est bien la tête de la victime de Magnotta se serait un mince soulagement pour la famille
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Montréal

Une tête aurait été trouvée au parc Angrignon

 

Une tête aurait été trouvée au parc Angrignon

Crédit photo : Agence QMI

Une tête humaine aurait été retrouvée en bordure du lac du parc Angrignon, dimanche, dans le sud-ouest de Montréal, a appris l’Agence QMI.

On ignore pour l’instant à qui cette tête pourrait appartenir, mais, sans confirmer qu’elle serait celle de l’étudiant chinois Jun Lin, présumée victime de celui qu’on a appelé le «dépeceur de Montréal», Luka Rocco Magnotta, ni même que ce qui a été retrouvé est bien une tête humaine, le Service de police de la Ville de Montréal a indiqué que c’est une information obtenue par les enquêteurs des crimes majeurs dans le cadre de l’affaire Magnotta qui les a menés au parc Angrignon.


(Crédit photo: Agence QMI)

Anie Lemieux, porte-parole du SPVM, a souligné qu’il faudra attendre les résultats de tests avant de pouvoir confirmer quoi que ce soit. Elle a ajouté que ce qui a été retiré de l’eau sera analysé au cours des prochains jours et que les résultats pourraient être connus d’ici une semaine.

De nombreux policiers et enquêteurs étaient dans le parc Angrignon en début de soirée, dimanche. Un camion de l’identité judiciaire de la police a notamment été aperçu dans le parc qui a été fermé au public.


(Crédit photo: Agence QMI)

On se souvient que la tête de Jun Lin, étudiant à l’Université Concordia, était toujours manquante, alors que son tronc a été retrouvé dans une valise dans un amas d’ordures dans le quartier montréalais de Côte-des-Neiges et que quelques-uns de ses membres ont été envoyés par la poste dans différents endroits du pays à la fin mai et au début juin.

La famille de Jun Lin aurait été informée des derniers développements survenus dans cette affaire.


(Crédit photo: Agence QMI)

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