EN PRISON : En attendant son procès, Luka Magnotta reçoit des lettres d’admirateurs en prison


Je ne comprends pas ces gens qui écrivent à Magnotta pour avoir des conseils avec ce qu’il a fait. Comment des gens peuvent admirer ce genre de personnage qui tuent par pur plaisir, par violence. Et puis, je trouve que c’est bien long le processus d’accusation pour un crime qui avait été filmé et que d’autres peuvent ne manquent pas. Il me semble que c’est un manque de respect pour la famille de la victime
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EN PRISON : En attendant son procès, Luka Magnotta reçoit des lettres d’admirateurs en prison

 

Luka Rocco Magnotta

PHOTO AFP / SPVM

Luka Rocco Magnotta

JOE WARMINGTON / AGENCE QMI

TORONTO – En attendant son procès prévu en septembre 2014, Luka Rocco Magnotta reçoit des dizaines de lettres en prison. Il prend également le temps de répondre à ses admirateurs, selon ce qu’a appris l’Agence QMI.

Magnotta a été accusé du meurtre prémédité de Jun Lin, tué à l’âge de 33 ans, à Montréal, au printemps 2012.

Au Centre de détention de Rivière-des-Prairies, où il est incarcéré, Luka Magnotta a droit à trois repas, une assistance médicale, du temps hors de sa cellule, des visites de sa famille et beaucoup de courriers.

«Il y a plus de messages que vous le pensez», a confié une source, soulignant que les lettres arrivaient du Canada, des États-Unis, mais aussi d’ailleurs dans le monde.

«C’est incroyable. Des gens lui écrivent et lui demandent des conseils», a indiqué la source, précisant que souvent il leur répondait.

Aucune loi n’est violée

Le porte-parole du ministère de la Sécurité publique du Québec, Clément Falardeau, a expliqué qu’il est possible d’avoir des correspondances avec les détenus, et que selon sa compréhension, il n’y a rien dans la loi pour empêcher les gens d’écrire aux détenus.

John McKeller, un «ami» de Magnotta fait partie de ces correspondants.

«Il a un côté compatissant», a-t-il dit.

McKeller a dit ne pas souhaiter rendre publics ses échanges de lettres, pour le moment.

«Il se porte bien», a-t-il déclaré.

Selon John McKeller, toutes les lettres reçues ou envoyées au centre de détention sont examinées.

« Il n’y a pas grand-chose dans les lettres», a-t-il souligné. De plus, McKeller ne croit pas que ces correspondances viennent de «gens bien intentionnés».

L’équipe juridique de Magnotta, qui a décliné toutes les demandes d’entrevues des médias, a refusé de commenter.

Sorties

En attendant son procès, Magnotta est autorisé à sortir de sa cellule pour un certain nombre d’heures, chaque jour, et ce, dans un espace commun où il est seul.

Selon nos sources, il a reçu la visite de sa mère et a pu avoir des conversations au téléphone avec des membres de sa famille, notamment sa grand-mère.

En plus de l’accusation de meurtre prémédité, Luka Rocco Magnotta fait aussi face à des chefs d’outrage à un cadavre, de production de matériel obscène, d’utilisation illégale de la poste et de harcèlement envers Stephen Harper et des membres du Parlement.

Son procès a été fixé pour septembre 2014.

http://www.journaldemontreal.com

Mark Marek retrouvé et arrêté


Ne cherchez plus …  Grâce a un citoyen qui a reconnu Mark Marek grâce a une photo diffusé a la télévision, les policiers ont procédé a son arrestation
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Affaire Magnotta : Mark Marek retrouvé et arrêté

 

La police d'Edmonton a lancé un mandat d'arrêt contre Mark Marek.

La police d’Edmonton a lancé un mandat d’arrêt contre Mark Marek. Photo :  Service de police d’Edmonton

 

Mark Marek, accusé de corruption de mœurs pour avoir publié une vidéo qui montrerait le meurtre de l’étudiant chinois Lin Jun, est à nouveau entre les mains de la police, au lendemain du lancement d’un mandat d’arrêt contre lui.

L’homme de 38 ans était recherché pour non-respect d’une des conditions de sa libération, après une précédente arrestation, le 16 juillet.

Selon le ministère de la Justice, il n’a pas informé son agent de libération conditionnelle d’un changement d’adresse et la police n’était pas en mesure de le localiser.

Les enquêteurs de l’unité des homicides expliquent qu’ils ont reçu jeudi un signalement d’un citoyen affirmant avoir reconnu Mark Marek à Leduc, car il avait vu sa photo en regardant les nouvelles à la télévision.

Des policiers ont ensuite été envoyés dans un secteur d’entreposage de Leduc où ils ont effectivement repéré le suspect. Ils l’ont ensuite suivi à une station d’essence avant de procéder à son arrestation, vendredi après-midi.

Le suspect comparaît vendredi après-midi pour s’expliquer sur sa disparition, quelques jours après avoir obtenu la libération sous conditions.

Il doit par ailleurs rester en Alberta jusqu’à sa comparution en cour le 1er août pour répondre à l’accusation de corruption de moeurs qui pèse déjà contre lui.

http://www.radio-canada.ca

Démembreur Groupies de Magnotta


Je sais que cela existe des personnes qui sont fans des meurtriers, mais je ne comprend pas ce genre de comportement. Comme l’exemple d’une mère de famille peut succomber a ce genre de personnage alors qu’elle est consciente du crime qu’il a fait ? Comment on peut parler d’innocence, de complot quand il a filmé son meurtre ?
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Démembreur

Groupies de Magnotta

 

Magnotta est notamment accusé du meurtre prémédité de Jun Lin, d’outrage à son cadavre et d’avoir produit et distribué du matériel obscène.

Photo Archives / Journal de Montréal

Sarah Bélisle

 

Luka Rocco Magnotta a un fan club. Des blogueurs vouent un véritable culte au désormais célèbre « démembreur ».

« Mes pensées ont été littéralement monopolisées par Luka au cours du dernier mois. C’est une belle sensation. C’est comme tomber en amour (…) Je ne peux tout simplement pas rester concentrée sur autre chose que sur lui », a confié au Journal Lexa (nom fictif), auteure du blogue lukamagnottaobsession.

Photos, vidéos hommages, poèmes, messages d’encouragement. Les sites dédiés au présumé meurtrier en regorgent.

Sous le couvert de l’anonymat, leurs auteurs y confessent la fascination qu’exerce sur eux le « dépeceur ». C’est le cas de Lexa.

Celle-ci n’hésite pas à se qualifier d’« obsédée  » de Magnotta.

Une attirance que la mère de famille s’explique mal.

« C’est une obsession étrange », convient-elle.

Une obsession qu’elle garde d’ailleurs jalousement secrète.

« C’est très tabou de se sentir ainsi  », avoue-t-elle.

Ce qu’ont en commun les fans de Magnotta ? Ils sont presque tous épris de Magnotta d’abord et avant tout pour la beauté que l’ancien acteur de porno dégage, à leur avis.

Beauté envoûtante

« Je suis fascinée par le fait que quelqu’un de si beau pourrait être responsable d’un crime si odieux », explique Lexa.

« Plus j’ai appris à connaître Luka, plus j’en suis devenue attirée. Je suis attirée par sa voix et ses manières dans ses vidéos. Je suis attirée par le petit garçon triste caché à l’intérieur de lui », poursuit celle qui avoue avoir été d’abord troublée par sa beauté.

Thérapie par l’écriture ?

Au début, elle tenait un blogue afin de « faire passer » son obsession pour Magnotta. Désormais, elle se considère comme une vraie partisane de sa « cause ».

« Il a l’air de quelqu’un qui a besoin d’amour, de support et de fans, croit-elle. Je pense qu’il mérite ça, peu importe ce qu’il a fait ou non. »

Certains admirateurs de Magnotta sont convaincus de sa culpabilité qui fait partie de ce qui les séduit chez lui, comme Lexa.

D’autres, toutefois, sont convaincus de son innocence et exigent sa libération.

Consciente que son envoûtement pour le « démembreur » a quelque chose de malsain, Lexa lit beaucoup sur l’hybristophilie 1 ces derniers temps.

Il s’agit d’une paraphilie 2 selon laquelle une personne est sexuellement et érotiquement attirée par quelqu’un ayant commis des outrages ou un crime odieux.

Elle est convaincue que c’est ce dont elle souffre.

« Maintenant, je comprends mieux comment quelqu’un peut être attiré par un individu en même temps que repoussé par ses crimes présumés », dit-elle.



Certaines pages Facebook et MySpace de fans de Magnotta ont été retirées récemment.

«Comment un monstre peut-il être si beau et si intrigant ? »

— Lexa M.

«Je me demande ce qui se passe dans la tête de ce cher Luka (…) Je l’ai dans la tête 24 heures sur 24, sept jours sur sept, rêvassant d’étranges rêves »

— bloodiekarma

«Luka Magnotta est innocent. Il est victime d’un complot et devrait être libéré »

— Luka Magnotta’s Biggest Fan

«Peu importe de quelle façon je fantasme à propos de Luka lorsque je suis éveillée, je chéris ces rêves. Les rêves semblent si vrais parfois. »

— Lexa M.

http://www.journaldemontreal.com

1 – L’ hybristophilie (du grec hybrizein, « commettre un outrage contre quelqu’un » et de phile, « qui aime »), est une paraphilie dans laquelle un individu est sexuellement attiré par d’autres ayant commis un crime (vol, viol, meurtre). Dans la culture populaire, ce phénomène est connu sous le nom de « Syndrome Bonnie et Clyde ». L’enclitophilie désigne plus particulièrement l’attirance sexuelle pour les femmes criminelles

Bon nombre de grands criminels, particulièrement ceux ayant commis d’affreux meurtres, reçoivent un courrier d’admirateur en prison qui est souvent sexuel, sans doute le résultat de ce phénomène. Dans certains cas, les admirateurs de ces criminels se marient avec l’objet de leur affection.

2- La paraphilie (du grec para- [παρά], « auprès de, à côté de » et -philia [φιλία], « amour ») est l’ensemble des attirances ou pratiques sexuelles qui diffèrent des actes traditionnellement considérés comme « normaux » ; les pratiques elles-mêmes sont souvent classées comme des délits ou des crimes sexuels dans différents pays. Le terme de paraphilie est utilisé par certains milieux psychiatriques aux États-Unis à la place du mot perversion, considéré comme péjoratif ; il a été inventé par Wilhelm Stekel durant les années 19202. Un sexologue du nom de John Money l’a popularisé plus tard en tant que désignation non péjorative pour classifier « les intérêts sexuels inhabituels »3,4,5,6. Il décrivait la paraphilie en tant qu’ « embellissement sexo-érotique, ou alternative à la norme officielle idéologique »

http://fr.wikipedia.org

Cannibalisme: niveau goût, à quoi ressemble la viande d’humain?


Sujet un peu morbide certes, mais c’est un peu l’histoire du cannibalisme en essayant de savoir ce que l’ont peut trouver a la viande humaine. Faut dire que dans certaines régions le cannibalismes, est autorisé mais heureusement pas chez nous, c’est un crime odieux et inadmissible
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Cannibalisme: niveau goût, à quoi ressemble la viande d’humain?

 

Ces dernières semaines, des cas de cannibalisme ont été rapportés aux Etats-Unis et en Suède et le doute persiste autour du cas de Luka Rocco Magnotta.

 

A Berlin, la police a arrêté Luka Rocco Magnotta, le Canadien soupçonné d’avoir tué et dépecé un étudiant chinois. Selon certaines sources Magnotta aurait mangé des morceaux du corps de sa victime. Ces deux dernières semaines, des cas de cannibalisme ont été rapportés en Floride, au Maryland et en Suède. Quel est le goût de la chair humaine?

Celui du veau. En 1931, dans son livre Jungle Ways [Secrets de la jungle], l’aventurier et journaliste William Buehler Seabrook donna au monde la description la plus détaillée du goût de la chair humaine. Selon Seabrook, crue, la viande d’humain ressemble au bœuf, mais en un peu moins rouge et avec un gras jaune clair.

Cru ou cuit?

Grillée, la viande tourne au gris, comme l’agneau ou le veau, et son odeur rappelle celle du bœuf cuit. Et niveau goût, Seabrook écrit:

«C’était si proche d’une bonne pièce de veau à pleine maturité qu’à mon sens, aucune personne dotée d’un palais ordinaire et d’une sensibilité normale n’aurait pu faire la différence.»

Mais on peut légitimement douter du témoignage de Seabrook. Il était parti en Afrique de l’Ouest pour obtenir des informations de première main sur le cannibalisme auprès des Guero, mais avoua ensuite que les membres de cette tribu, méfiants, ne lui avaient pas permis de partager leurs traditions.

Dans son autobiographie, Seabrook prétend avoir obtenu le corps d’un patient récemment décédé dans un hôpital français, qu’il cuisit ensuite à la broche. Quand il se dépeint en mangeur d’homme dans Secrets de la jungle, il n’a pas vécu cette expérience en Afrique de l’Ouest, mais à Paris.

Malgré ses soucis de crédibilité, la description de Seabrook reste encore la plus précieuse. De nombreux témoignages sur le goût de la viande humaine nous viennent de fous –des tueurs en série comme Karl Denke, par exemple, ou le meurtrier allemand Armin Meiwes– ce qui fait qu’on ne peut pas vraiment compter dessus.

Pour le reste, ces propos sont souvent vagues et contradictoires. Plus cohérente et prévisible, l’idée que la viande d’enfants serait plus tendre que celles d’adultes, du fait du développement du collagène qui s’accroît avec l’âge. Certains ont même laissé entendre que cette viande juvénile était si tendre que sa texture rappelait celle du poisson.

Cela dépend de l’assaisonnement

Par ailleurs, des cannibales ont décrit la viande d’humain à des anthropologues comme étant sucrée, amère, tendre, coriace et grasse. Des variations qui pourraient s’expliquer par différents modes d’accommodement. De nombreuses tribus mangent la viande d’humains décédés après l’avoir laissée faisander quelques temps.

La grillade et le ragoût sont visiblement les modes de cuisson les plus répandus et beaucoup de tribus assaisonnent le tout avec des piments ou d’autres épices. En Afrique centrale, pendant la cuisson de leurs ragoûts d’humain, les Azande ont apparemment l’habitude d’écumer la graisse pour l’utiliser ensuite dans des sauces ou des lampes à huile. Dans le Pacifique sud, des cannibales enveloppent des morceaux d’humain dans des feuilles qu’ils cuisent à la broche. Et on a vu des anthropophages du Sumatra servir des criminels avec du sel et du citron.

Les auteurs de la récente vague de cannibalisme ont tous opté pour des morceaux différents. Rudy Eugene, l’agresseur de Floride, a mangé le visage de sa victime. Le cannibale suédois s’est contenté de ses lèvres, tandis qu’un Tokyoïte aurait cuisiné et servi ses propres organes génitaux à des convives qui avaient gagné leur repas aux enchères.

Dans les tribus cannibales, on observe une diversité comparable. Selon Seabrook, en Afrique de l’Ouest, les cannibales préfèrent le milieu du dos, les côtes, les fesses et les paumes des mains, qu’ils considèrent comme particulièrement tendres. Ils mangent des organes humains, écrit-il, sans trouver aucune différence de goût avec ceux d’autres animaux.

Au XIXe siècle, des cannibales des îles Fidji préféraient visiblement le cœur, les cuisses et le haut des bras. Pour d’autres tribus, les seins de jeunes femmes sont apparemment des morceaux de choix. (Quand le cannibalisme est rituel, la symbolique des morceaux consommés est souvent bien plus importante que leur goût. Selon certaines croyances, avaler le cœur d’un courageux guerrier ou les bras d’un puissant combattant permettrait au mangeur d’assimiler les qualités souhaitables du défunt).

 

Brian Palmer

Traduit par Peggy Sastre

http://www.slate.fr