Le Saviez-Vous ► Prostitution, les sanctions au fil des siècles [Histoire]


Je suis contre la prostitution et la pornographie plus que jamais, ce que je déteste le plus c’est qu’on appelle ces femmes de pute, putain … Alors que les hommes qui profitent ces femmes n’ont pas de tel nom. Certains prétendent que ces femmes le font par choix, peut-être pour certaines, mais pas toutes, c’est une question de survie ou d’esclavage sexuelle. On prétend aussi encore aujourd’hui, si la prostitution était légalisée, il y aurait moins de viols, moins d’enlèvement, c’est de la foutaises, ( a voir nos rues, elles est vraiment tolérée) juste à entendre les nouvelles, les enlèvements d’enfants, etc. En plus à travers, l’histoire, la vie des prostituées n’a pas été rose, a une époque, elles étaient marquées au fer, ou mutilées et les choses ne changent guère aujourd’hui à voir comment elles sont traitées et les hommes qui n’ont que fait assouvir leurs désirs, eux, sans sorte bien sauf s’ils ont contrâtes une MST En plus des problèmes des drogues et l’alcool qui s’ajoutent.
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Prostitution, les sanctions au fil des siècles [Histoire]

 

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On dit souvent que la prostitution est « le plus vieux métier du monde », bon, c’est une connerie mais ça veut bien dire qu’elle ne date pas d’hier. Certains se plaisent à penser que dès la préhistoire, les femmes vendaient leur corps en échange de nourriture.

Ce que l’on sait, et on en est certain, c’est que dès les premières heures de l’Antiquité, les politiques et la religion ont tenté de légiférer sur la prostitution afin de la contrôler ou de l’interdire. La dernière loi date de 2016.

Voici un aperçu non exhaustif des mesures et souvent des sanctions visant les prostituées.

 L’Antiquité, de la liberté de se vendre à la sanction

Loin de vouloir interdire la prostitution, en Mésopotamie aux alentours du Ve siècle avant notre ère, Hérodote écrit qu’à Babylone, il existe une pratique qu’il juge honteuse. Les femmes doivent se prostituer au moins une fois dans leur vie pour rendre hommage à la déesse de la fertilité. Le procédé est bien rodé, on ne peut pas faire ça n’importe comment. La femme doit entrer dans le temple d’Inanna et attendre qu’un homme lui donne de l’argent et « s’unisse à elle à l’intérieur du temple » pour qu’elle s’acquitte de son devoir. C’est seulement après s’être prostituée qu’elle peut retourner chez elle, avec en prime la bénédiction de la déesse. En Lydie, toutes les filles sont amenées à se prostituer avant leur mariage (elle est encore loin l’idée de se marier vierge) afin de constituer leur dot. De plus, elles sont libres d’épouser qui elles souhaitent, les familles n’ont pas leur mot à dire. C’est plutôt classe. Certaines décident d’ailleurs de ne jamais se marier et deviennent des courtisanes, d’autres se découvrent être infertiles et ne pouvant fonder de famille et intégrer un foyer, elles redeviennent ou restent femmes « publiques », gagnant leur vie grâce à la prostitution.

Mais attention, si en Mésopotamie, c’est une action sacrée ou au moins complètement acceptée dans la société, la prostitution dans les civilisations gréco-romaines n’est pas aussi bien vue. Pour autant, durant l’antiquité grecque la prostitution est largement répandue et elle n’est pas interdite. On tente ceci-dit de la contrôler et surtout, on ne mélange pas les mamans et les putains. Démosthène écrit au IVème siècle,

« Nous avons les courtisanes en vue du plaisir, les concubines pour nous fournir les soins journaliers, les épouses pour qu’elles nous donnent des enfants légitimes et soient les gardiennes fidèles de notre intérieur ».

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Pour trouver des putes, c’est assez simple, il suffit d’aller dans les ports des grandes cités grecques (comme aujourd’hui autour des gares et des grands axes de circulation) ou dans des bordels low-cost mis en place et autorisés par Solon. En effet, il s’agit de maisons de passes étatiques dont les revenus tombent directement dans la caisse de l’état. Pratique. En revanche, la prostitution prend plusieurs formes en Grèce : il y a les esclaves pornai (qui appartiennent souvent à l’Etat et se retrouvent dans les bordels de Solon), les indépendantes, les hétaïres…

A Rome, il existe une loi contre le proxénétisme mais pas contre la prostitution. Une esclave ne peut pas, en théorie, être prostitué par son maître. Dans les faits, très difficile à contrôler et la loi est assez inefficace. Les prostituées de basse condition ont l’habitude de racoler devant chez elles, alors qu’il faut aller dans une maison close pour trouver un service plus qualitatif et surtout plus discret. A partir du IIème siècle avant notre ère, les prostituées doivent obtenir une licence d’exercice (il suffit de l’acheter) ainsi, l’Etat taxe la profession et le trésor public se porte bien.

Avec l’arrivée du monothéisme, c’est mort, tout le monde veut supprimer la prostitution et l’opprobre apparaît de manière assez forte.

L’Ancien Testament, qui correspond à la chrétienté et au judaïsme est très clair à ce propos, on peut lire dans le Deutéronome(23,17)

« Il n’y aura pas de prostituée sacrée parmi les filles d’Israël, ni de prostitué sacré parmi les fils d’Israël. »

Les choses sont dites, et si jamais certaines femmes ne respectent pas, des sanctions sont prévues dans le Livre des Roi ou le roi Josias démolit les maisons des prostituées. En effet, la prostitution représente une infidélité envers le Dieu d’Israël.

Dans les Evangiles (qui ne concernent que la chrétienté), les putes n’ont pas bonne réputation, certes, mais Jésus, dans sa grande bonté leur accorde le salut. Selon Saint Matthieu, la prostituée, peut quitter le statut de pécheresse en se repentant. Est-ce le cas de Marie-Madeleine ?

Aux balbutiements de l’Église catholique, les sanctions sur les prostituées sont plus morales que physiques mais au fil des siècles, les mesures prises pour supprimer la prostitution sont de plus en plus dures.

La prostitution médiévale, un mal nécessaire…

Jusqu’au XIVe siècle, la prostitution n’est pas encouragée mais elle est considérée comme naturelle et permet de contrôler les désirs des hommes, ça évite les forcements (les viols) et les rapts. Mais elle permet aussi de les former aux gestes de l’amour Les seigneurs qu’ils soient laïcs ou religieux en profitent pour se faire un peu de pognon, ben oui, business is business hein.

La prostitution médiévale autorisée est la prostibulum publicum Les bordels sont tenus par des abbesses ou un cabaretier qui paie de lourdes taxes à la municipalité. Les filles doivent attirer les hommes puis les faire picoler et manger, en général au rez-de-chaussée d’une maison ou d’une auberge, tout est au frais du client. Ensuite, si l’homme le désire et moyennant finance, il monte à l’étage avec la fille publique, encore appelée clostière, de son choix. Les filles ont un règlement à respecter, genre pas de baise pendant les fêtes religieuses comme Noël ou Pâques, ou la semaine sainte.

En théorie, selon le règlement, les clients doivent être des jeunes hommes non mariés.

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Les filles qui souhaitent se prostituer de manière indépendante ont de nombreuses astuces, comme celle de se retrouver dans des lieux propices comme les étuves, ces endroits chauds et humides, où tout le monde est nu… ou encore dans des bordelages, des petits bordels privés. Les clients peuvent alors être mariés, vieux, et même les deux. Les filles publiques sont contraintes à différentes règles, déjà, la tenue, elles doivent porter des rayures jaunes et rouges. Il faut savoir distinguer les putes des honnêtes femmes, alors le racolage doit être notoire. Enfin, si une prostituée tombe enceinte, elle a deux solutions : se marier et élever son gamin ou abandonner son gamin à un hôpital public mais en aucun cas elle a le droit d’élever son enfant tout en continuant à se prostituer. Aussi, malignes, elles pratiquent le coït interrompu ou des rapports anaux et buccaux pour prendre le moins de risques possibles.

Le pieux Moyen-Age lutte contre les putains

En 1254, Saint Louis, qui comme son nom l’indique est très pieux, souhaite interdire officiellement la prostitution avec une ordonnance. En vain. Personne n’y croit et personne ne veut vraiment l’appliquer. L’ordonnance vise à éliminer la prostitution en interdisant les hôtels et les particuliers d’accueillir les putes chez eux (même contre un loyer). Saint Louis veut saisir les biens et expulser des villes toutes les prostituées du royaume. Y’a pas à dire, c’est ambitieux. Mais c’est surtout un échec car en 1256 soit, deux ans plus tard, une nouvelle ordonnance vient annuler celle de 1254 et rétablit la prostitution permettant la réouverture des bordels dans certaines rues.

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Avec la Réforme de l’Eglise et l’importance du protestantisme, les normes changent à nouveau. Le rigorisme religieux veut faire interdire la prostitution, et la pression morale qu’il exerce sur la population marche assez bien dans certaines régions (le sud-ouest par exemple).  Autre raison qui pousse les autorités à prendre des mesures contre la prostitution, c’est la syphilis qui à la fin du XVe siècle fait des ravages ! Aussi, en 1485, les filles publiques peuvent avoir le nez coupé mais aussi être marquées au fer rouge d’une lettre P (comme PUTE) sur le front, le bras ou la fesse. Les maquerelles ont la même peine, mais avec un M (comme Maquerelle) ou d’une fleur de lys. Charles IX, qui n’est pas un mec drôle, maintient l’interdiction et les sanctions physiques humiliantes et discriminantes, avec un édit royal qui stipule

« Que toutes filles de joie et femmes publiques deslogent de nostre dite cour, dans ledit temps, sous peine de fouet et de la marque (…) »

 Louis XIV devient dévot, qu’on enferme les putains !

Au début du règne de Louis XIV, c’est pas la grosse fiesta de la prostitution mais dans l’ensemble, on tolère. Au fil des années, rappelons que Loulou a régné pendant environ 100 ans (72 en théorie.. 60 années effectives), les choses ont évolué. Depuis qu’il fricote avec la Maintenon et qu’il voit son heure arrivée, Louis XIV se rapproche de l’Église, de ses valeurs et de sa morale. De fait, il trouve que la prostitution n’a pas sa place dans son royaume et il ordonne par édit royal que toutes les putains soient emprisonnées. Oui, toutes celles qui sont prises en flagrant délit de racolage sont envoyées à la Salpêtrière ou en prison.

C’est seulement lorsque le personnel de santé, souvent des prêtres et des religieuses, estime que la femme est redevenue saine d’esprit et qu’elle s’est repenti qu’elle peut sortir de prison ou de l’hôpital. Mais en cas de récidive, on peut lui couper le nez ou les oreilles, comme un siècle avant. A la mort de Louis XIV, Louis XV adoucit un peu les mesures, il tolère la prostitution et préfère réglementer la pratique plutôt que de l’interdire. Et pour cause, le Loulou XV, c’est un sacré coquin et s’il ne fréquente pas les bordels, c’est uniquement parce qu’il a une peur panique des maladies. Il préfère de loin jouir de son privilège de tête couronné pour pécho des jeunes filles vierges non vérolées ! En revanche, Louis XVI est de l’avis de Louis XIV et à nouveau les sanctions contre les prostituées sont plus lourdes. Mais encore, l’histoire n’a pas dit son dernier mot !

La tolérance post-révolutionnaire

Au début du XIXe siècle, comme je vous en ai parlé dans cet article, la prostitution n’est pas interdite, en revanche elle est très réglementée. Les femmes doivent s’inscrire à la préfecture en tant que prostituées pour avoir le droit de pratiquer leur activité de manière légale. Elles sont alors enregistrées et doivent se soumettre à des visites médicales tous les 15 jours pour ne pas refiler des maladies vénériennes à la moitié de la population.

COP

La loi interdit le racolage (même s’il est largement pratiqué dans certains quartiers et dans les petites villes) donc théoriquement, toutes les filles de joie se retrouvent dans des bordels.

http://www.racontemoilhistoire.com

Le Saviez-Vous ► Des coïncidences étranges


    Dans cette liste événements étranges (surtout vers la fin) il est difficile de donner une explication logique. Ne croyants pas au hasard, il faut avouer que les coïncidences sont assez troublantes
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    Des coïncidences étranges

    Vous connaissez le dicton : « Le hasard fait bien les choses ». Parfois, le hasard en fait un peu plus qu’on lui en demande. Il se produit alors des coïncidences qui laissent bouche bée. En voici quelques exemples.

    1. Les bras de Joseph

    Bébé dans les airs

    Dans les années 30, Joseph Figlock, un Américain de Détroit, entend une femme crier au cours d’une manifestation. Il lève les yeux au ciel et d’un geste vif, attrape le bébé qui tombait du 4e étage d’un immeuble, lui sauvant la vie. Un an plus tard, il passe par hasard dans la même rue.

    Et la scène se répète… Il attrape une deuxième fois le bambin, échappé par la même maman négligente.

    2. Des jumeaux pas comme les autres

    Jumeaux

    Dans les années 40, en Ohio, des jumeaux identiques abandonnés par leur mère sont adoptés par deux familles différentes. Ils portent le même prénom (James), occupent le même emploi (shérif à mi-temps), marient chacun une femme nommée Linda, ont chacun deux enfants (James Jr. et Alan), adoptent un chien (Toy), divorcent la même année et épousent des femmes nommées Betty… Tout cela sans se connaître.

    On découvrira plus tard leur histoire et ils finiront par se rencontrer quelques semaines plus tard. Puis ils décèderont de la même façon, happés par un camion alors qu’ils circulaient à vélo, sur la même route, quelques jours plus tard.

    Au moment de son décès, le deuxième jumeau ignorait le destin tragique de son frère dont la dépouille n’avait pas été identifiée.

    3. Louis et le 21

    Louis Capet

    Des astrologues avaient prédit à Louis Capet de se méfier du 21… Chaque mois, à cette date, il évitait toute activité. Pourtant, devenu roi, Louis XVI fut arrêté le 21 juin 1791. La France, en pleine révolution, fut proclamée République le 21 septembre de la même année et le monarque fut guillotiné le 21 janvier 1793.

    4. Une étoile doublement filante

    Mark Twain

    Mark Twain est un nom connu. Parmi les titres qu’il a écrits, on lui doit entre autres les aventures de Tom Sawyer (1876) et celles de Huckleberry Finn (1885). L’écrivain est né le 30 novembre 1835 pour finalement « passer l’arme en gauche » le 21 avril 1910. Ces deux dates marquent également l’apparition, dans le ciel, de la Comète de Halley.

    Il avait même prédit sa mort en 1909 en écrivant la phrase suivante :

    « Je suis venu avec la Comète de Halley en 1835. Elle revient cette année, et je m’attends à repartir avec. »

    5. Ces 13 février…

    Guillotine

    Jean-Marie Dubarry, ce nom vous dit quelque chose? Peu de gens s’en souviennent, et pour cause. Le 13 février 1746, ce Français fut exécuté après avoir été reconnu coupable du meurtre de son père. Cent ans plus tard, le 13 février 1846, les bourreaux furent appelés à procéder à une exécution. Le condamné sera exécuté pour le meurtre de son père. Son nom : Jean-Marie Dubarry… 

    6. À tour de rôle…

    Anthony Hopkins

    Quelques jours après avoir été retenu pour jouer dans le film La Fille de la rue Petrovka, l’acteur Anthony Hopkins se rend à Londres pour y acheter le livre de George Feifer qui servit d’inspiration au film. Il en trouve un exemplaire, annoté, sur un banc. Surpris par ce hasard, il rapporte le livre à sa résidence et l’amène avec lui sur le site de tournage. Il y rencontre l’auteur qui lui raconte qu’il n’a pas de copie de sa propre œuvre parce qu’il avait prêté son exemplaire annoté à un ami qui l’a perdu quelque part à Londres. C’était le même bouquin!

    7. Méchant coup de foudre

    Orage

    Un officier de l’armée britannique, le Major Summerford n’aimait pas les orages. En février 1918, il est frappé par la foudre alors qu’il combattait sur le champ de bataille. Le choc le laissa paralysé de la taille aux pieds.

    Déménagé à Vancouver, il pêchait lorsque la foudre frappa un arbre à proximité, lui paralysant tout le côté droit. C’était en 1924. À force de courage et de volonté, il réussit à améliorer sa condition pour pouvoir marcher dans un parc où il fut à nouveau foudroyé, en 1930. Paralysé de façon permanente, il mourut en 1932.

    Sa tombe fut détruite en 1936 lorsqu’un éclair toucha le cimetière où il était enterré.

    8. Une cour qui porte malheur

    Arbre frappé par la foudre

    En 1899, un homme se tient debout dans son jardin dans la localité de Taranto, en Italie. L’orage gronde et l’homme est foudroyé par un éclair. Il y laisse la vie.

    Trente ans plus tard, son fils est tué exactement de la même façon, dans le même coin du jardin.

    Et, le 8 octobre 1949, le petit-fils de la première victime, et fils de la seconde, fut également frappé par un éclair, toujours dans le même jardin. Il fut enterré quelques jours plus tard.

    9. Écrivain ou voyant?

    Morgan Robertson

    Écrivain américain, Morgan Robertson a laissé sa marque pour ses romans disons… prémonitoires. En 1898, il publie Le naufrage du Titan dans lequel un navire ultramoderne sombre après avoir heurté un iceberg. Malheureusement, dans le livre, le paquebot ne compte pas assez de canots de sauvetage pour embarquer tous les passagers et membres d’équipage. Ça vous rappelle quelque chose?

    Puis, en 1914, il publie un autre bouquin : Au-delà du spectre, dans lequel il décrit une guerre au cours de laquelle des avions portent des bombes assez puissantes pour détruire une ville entière et qui rendent aveugles tous ceux qui regardent l’explosion. C’était bien avant le largage des bombes atomiques sur Hiroshima et Nagasaki.

    10. Chanceux…

    Oregon

    Le 28 juin 2000, le journal Oregon (Université de Columbia) a publié, par erreur, les résultats de la loterie d’État, soit le 6, le 8, le 5 et le 5. Or, il s’agissait de la combinaison gagnante de la loterie de l’État de la Virginie. Un peu gênés, les éditeurs ont eu la surprise de voir les mêmes chiffres tirés par la loterie de l’État d’Oregon, quelques jours après la publication du journal.

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    En passant, saviez-vous que sept présidents américains, élus lors d’une année se terminant par le chiffre 0 et intronisés en janvier de l’année suivante, sont morts en cours de mandat. Ce sont :

    • William Henri Harrison (élu en 1840/pneumonie)

    • Abraham Lincoln (élu en 1860/assassiné)

    • James A. Garfield (élu en 1880/assassiné)

    • William McKinley (élu en 1900/assassiné)

    • Warren Harding (élu en 1920/infarctus)

    • Franklin D. Roosevelt (élu en 1940/hémorragie cérébrale)

    • John F. Kennedy (élu en 1960/assassiné)

      Seuls Ronald Reagan (1980) et George W. Bush (2000) ont échappé à cette malédiction. Le premier a toutefois survécu à un attentat, le 30 mars 1981.

      Aussi, rappelez-vous que Félix Leclerc est mort le 8e jour du 8e mois, en 1988, à 8 h. Sa mort aurait été constatée 8 minutes plus tard.

      http://www.canald.com/

      Henri IV à nouveau sans tête?


      Difficile d’être un roi défunt qui a perdu sa tête. Des têtes il y en a mais lesquels ont été couronnés de leur vivant … De quoi a en perdre la tête
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      Henri IV à nouveau sans tête?

       

      La tête momifiée du roi Henri IV?

      La tête momifiée du roi Henri IV? Photo :  AFP/BELLET-GABET

      La controverse sur l’authenticité de la tête retrouvée en 2008 et qui serait celle du roi Henri IV se poursuit. Une récente analyse génétique remet en cause l’authenticité des reliques attribuées à deux rois de France, du sang séché de Louis XVI et la tête momifiée d’Henri IV.

      Les travaux reposent essentiellement sur l’analyse ADN de trois représentants vivants de la Maison de Bourbon ayant pour ancêtre commun Louis XIII, le fils d’Henri IV.

      Cette tête avait pourtant été authentifiée comme étant celle d’Henri IV en 2010 par une équipe d’une vingtaine d’experts conduite par le légiste et anthropologue Philippe Charlier, sur la base de recoupements scientifiques et historiques. L’historien et journaliste Philippe Delorme, qui soutient les présents travaux, remettait déjà en doute ces conclusions.

      Or, celui-ci s’est associé au généticien belge Jean-Jacques Cassiman, de l’Université de Louvain, pour les démonter une fois pour toutes. Ils ont dans un premier temps établi que les trois Bourbons ont le même chromosome Y (transmis en ligne masculine). Or, ce chromosome Y qualifié par Philippe Delorme de « chromosome authentique des Bourbons », n’a pas été retrouvé dans les profils génétiques des deux reliques.

      Dans une seconde comparaison, portant cette fois sur l’ADN mitochondrial (transmis par la lignée féminine), le Pr Cassiman estime aussi qu’il est impossible que l’ADN de la tête momifiée provienne d’Henri IV.

      Le détail de cette étude est publié dans l’European Journal of Human Genetics.

      Henri IV 

      Photo :  Philippe Froesch

      En 2012, le Dr Charlier avait publié un profil génétique commun trouvé entre la tête momifiée et du sang séché provenant d’un mouchoir qui aurait été trempé dans le sang royal le jour où Louis XVI fut guillotiné, le 21 janvier 1793. La concordance génétique entre les deux reliques validait de fait leur appartenance à deux rois de France séparés par sept générations.

      L’équipe qui affirme qu’il s’agit bien du crâne du roi avait même présenté en février dernier une reconstitution faciale réalisée à partir des restes momifiés.

      Il est à parier que le débat n’est pas clos.

      Le voyage d’une tête

      • Le roi a été assassiné par Ravaillac, un fanatique catholique, le 14 mai 1610, et enterré à la basilique Saint-Denis le 1er juillet avec tous les autres rois de France.
      • Toutefois, en 1793, son cercueil a été ouvert par les révolutionnaires et son corps a été jeté dans une fosse commune avec les autres. Puis, à travers les années, après la Révolution, des morceaux de dépouille royale sont réapparus chez des particuliers.
      • Ce n’est qu’au 19e siècle que sa tête refait surface dans la collection privée d’un comte allemand avant qu’on ne reperde sa trace jusqu’en 1919 où, lors d’une vente aux enchères en France, un antiquaire l’achète pour 3 francs. À la mort de ce dernier, la relique aurait été entre les mains de sa soeur.
      • Ensuite, la trace du crâne a de nouveau été perdue, jusqu’à il y a deux ans, où il a été retrouvé chez un retraité de 84 ans qui le gardait en secret depuis 1955.

      http://www.radio-canada.ca

      L’ADN de la tête d’Henri IV coïncide avec celui de Louis XVI


      L’histoire de la France viens de vérifier des faits historiques sur l’histoire de la royauté … qui certains de ces rois on eu une fin tragique. Cette étude du profil génétique pourrait mettre aussi un nouvel éclairage sur les conséquences de la consanguinité
      Nuage

       

      L’ADN de la tête d’Henri IV coïncide avec celui de Louis XVI

       

      À gauche, un portrait du roi Henri IV,... (Photo : AFP)

      À gauche, un portrait du roi Henri IV, et à droite, la tête momifiée du roi de France acquise par le brocanteur français Joseph-Émile Bourdais dans une vente aux enchères en 1919. Elle a été authentifiée scientifiquement en 2010, mais certains contestent cette conclusion.

      PHOTO : AFP

      Agence France-Presse
      Paris

      Coup double pour une équipe de scientifiques franco-espagnole rassemblée autour de Philippe Charlier: ils ont trouvé un profil génétique commun entre la tête momifiée d’Henri IV et du sang séché provenant de son descendant, Louis XVI, validant l’authenticité des deux restes royaux.

      Ces travaux, dont les résultats sont publiés lundi en ligne par la revue Forensic Science International, «montrent qu’Henri IV et Louis XVI ont le même patrimoine génétique passant par les pères», a expliqué à l’AFP le Dr Charlier, médecin légiste à l’hôpital Raymond Poincaré de Garches, en région parisienne, et grand spécialiste des énigmes historiques.

      En confirmant par la génétique «la véracité de l’arbre généalogique entre Henri IV et Louis XVI», l’étude apporte un argument supplémentaire à l’authentification de la tête d’Henri IV, contestée par certains.

      Retrouvée en 2008, après plusieurs siècles de pérégrinations, la tête du roi Henri IV avait été authentifiée en 2010, sur la base de nombreux recoupements scientifiques et historiques, par une équipe d’une vingtaine de spécialistes conduite par le Dr Charlier. Mais ils avaient alors échoué à extraire l’ADN.

      Quant au sang attribué à Louis XVI, analysé en 2011 par une équipe italo-espagnole pilotée par Carles Laluela-Fox (Institut de biologie évolutive de Barcelone), il a été récupéré dans une sorte de gourde possédée par une famille aristocratique italienne.

      Cette gourde aurait contenu un mouchoir qui avait trempé dans le sang royal, le jour où Louis XVI fut guillotiné, le 21 janvier 1793.

      Sept générations séparent ces deux rois de France au destin tragique, Louis XVI descendant en ligne directe paternelle d’Henri IV, assassiné par Ravaillac le 14 mai 1610.

      L’enfant du miracle

      C’est précisément l’ADN «paternel», l’ADN du chromosome Y, qui a parlé, balayant les derniers doutes sur l’authenticité de la tête d’Henri IV, selon le Dr Charlier.

      L’Institut de biologie évolutive de Barcelone a travaillé sur un échantillon «provenant du plus profond de la gorge de l’individu» et a pu extraire un ADN partiellement exploitable.

      La tête d’Henri IV a été séparée de son corps en 1793, sous le régime de la Terreur, lors de la profanation de la basilique de Saint-Denis, nécropole des rois de France.

      Elle n’est réapparue qu’au XIXe siècle dans une collection privée d’un comte allemand, avant d’être acquise en 1919 par un antiquaire de Dinard, puis revendue à un couple de retraités passionnés d’Histoire. Ceux-ci l’ont léguée au chef actuel de la maison de Bourbon, Louis de Bourbon.

      La confirmation de la lignée paternelle entre Henri IV et Louis XVI apporte aussi indirectement une réponse aux historiens qui pouvaient douter que Louis XIV soit bien le fils de Louis XIII, et non de Mazarin. «L’enfant du miracle» était né plus de 20 ans après le mariage de Louis XIII, le premier fils d’Henri IV, avec Anne d’Autriche.

      Des parcelles du coeur de Louis XIII et de celui de Louis XIV sont conservées à la basilique Saint-Denis, mais l’équipe du Dr Charlier n’a pas été autorisée à les étudier.

      Parfois surnommé «l’Indiana Jones des cimetières», le Dr Charlier a notamment révélé l’empoisonnement au mercure d’Agnès Sorel, favorite de Charles VII.

      Plus récemment, il a travaillé sur des fragments du coeur de Richard 1er d’Angleterre, dit Richard Coeur de Lion.

       «Les résultats sont imminents», a-t-il déclaré, avant son départ pour la Transylvanie où il doit étudier des squelettes de prétendus vampires.

      Quant à l’équipe de Carles Lalueza-Fox, maintenant qu’elle a la confirmation que le sang séché est bien celui de Louis XVI, elle pourrait tenter de déchiffrer le génome complet du dernier monarque absolu de l’Histoire de France et en tirer des informations sur la famille royale, comme la consanguinité ou la susceptibilité aux maladies.

      http://www.lapresse.ca