Le Saviez-Vous ► Mais qui pouvait bien être l’homme au masque de fer ?


Le masque de fer aurait vraiment existé. Il s’agissait plutôt d’un masque de velours. Outre le film des 4 mousquetaires avec Leonardo DiCaprio sortie en 1998, était une des hypothèses que l’homme inconnu au masque de fer était le frère jumeau du roi Louis XIV, on a supposé aussi Molière, Voltaire et autres. Toutes ces hypothèses se sont avérées fausses. Un historien croit avoir trouver qui était cet inconnu, mais sans preuve scientifique, cela demeure une autre hypothèse.
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Mais qui pouvait bien être l’homme au masque de fer ?


prison barreaux mains prisonnier

Crédits : bortn76 / iStock

par Maxime.P

Emprisonné à la Bastille sous le règne de Louis XIV, l’homme au masque de fer est l’un des prisonniers les plus célèbres au monde. Pourquoi ? Parce que personne ne sait qui il est ! Comme son nom l’indique, le prisonnier portait un masque et il était interdit de donner son nom. De nombreuses personnes, dont des écrivains, auteurs et philosophes ont fait des recherches et ont exprimé leurs théories. 

L’histoire de l’homme au masque de fer

L’histoire de cet homme a été rendue officiellement publique le 19 novembre 1703, lorsque le prisonnier est mort après 34 ans d’incarcération. On l’a enterré sous un faux nom mais aussi sous de fausses dates de naissance et de décès.

Il s’agit d’un prisonnier de la Bastille dont on a recouvert le visage d’un masque et qu’on ne pouvait nommer.

Avant l’officialisation de son histoire, en 1703, c’est en 1687 qu’une gazette manuscrite janséniste et lue très discrètement nous expliquait :

“Personne ne sait qui il est ; il y a défense de dire son nom et ordre de le tuer s’il l’avait prononcé ; celui-ci était enfermé dans une chaise à porteurs ayant un masque d’acier sur le visage, et tout ce qu’on a pu savoir de Saint-Mars était que ce prisonnier était depuis de longues années à Pignerol, et que les gens, que le public croit mort, ne l’est pas.”

Juste après sa mort, sa cellule a été totalement refaite, tous les biens qui lui appartenaient ont été brûlés, les barreaux ont été changés. Tout cela pour être sûr que ce dernier n’ait caché aucune information sur son identité.

homme au masque de fer

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Crédits : Wikipédia

Quelques unes des théories les plus connues

Autour de ce personnage intriguant, de nombreuses personnalités tel que Voltaire ou Alexandre Dumas. En effet, Voltaire pensait qu’il pouvait en réalité s’agir du frère jumeau du roi qu’on aurait enfermé pour qu’il ne puisse contester le trône. On a également pensé qu’il s’agissait de Molière, qui ne serait pas mort sur scène, mais enfermé suite à une pression exercée par les jésuites (fortement critiqué dans Tartuffe).

Une autre théorie consistait à croire qu’on aurait enfermé Nicolas Fouquet, le surintendant des finances de Louis XIV, après sa disgrâce auprès du roi. Tant de théories qui nous pousseraient à croire que l’homme au masque de fer n’existait finalement pas. Mais le fait est qu’il a réellement existé !

Les historiens ont ôté le frère jumeau de la liste des théories possibles, puis celle de Molière, avant de démentir celle de Fouquet. Mais alors… Qui cela pouvait-il bien être ?

Les dernières révélations

C’est donc l’historien Paul Sonnino, dans son livre “The search for the man in the iron mask” qui nous donne une réponse des plus plausibles. Il s’agirait donc d’Eustache Dauger, le valet du cardinal Mazarin. Le valet aurait soupçonné le cardinal d’avoir détourné de l’argent provenant de la fortune royale anglaise. Or, à l’époque, Louis XIV était en négociation pour que les deux pays soient en collaboration guerrière. Cette accusation aurait donc mis fin aux négociations, et on aurait mis Eustache Dauger, le fautif, en prison.

Quelques informations historiques ont également changées. Notamment celle du masque. Ce dernier était en réalité en velours, et le prisonnier ne le portait qu’occasionnellement !

Source

https://lesavaistu.fr/

Le Saviez-Vous ► Qui était l’homme au masque de fer ?


Le masque de fer à déjà exister, mais avait-il tout le temps le masque et est-il en fer ? Des légendes ont été véhiculées par Molière, Fouquet et Voltaire. D’ailleurs dans les 4 mousquetaires, on parle du frère jumeau du roi Louis XIV. La réalité est tout autre, on croit savoir qui était ce prisonnier, si particulier.
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Qui était l’homme au masque de fer ?

 

masque fer

Personnage à la fois fascinant et mystérieux de la France de l’Ancien Régime, l’homme au masque de fer a fait l’objet de nombreuses théories passionnées depuis des siècles. Même si sa destinée peut sembler légendaire, l’individu a bel et bien existé. Son histoire, par contre, ne concorde pas tout à fait avec la version romanesque que conte la chronique.

Bien que teinté d’une aura presque mystique, l’homme au masque de fer a réellement existé. Le registre d’écrou du lieutenant du roi à la Bastille (aujourd’hui consultable à la Bibliothèque nationale de France) confirme en effet le séjour de ce détenu anonyme, dont l’incarcération s’est effectuée de 1698 à 1703, année de son décès. Première précision, néanmoins, son masque semble avoir été fait de velours et n’était porté que durant les phases de transfert entre bâtiments, afin de préserver son anonymat.

Comme souvent, c’est à des écrivains que nous devons les parts de romance qui font la renommée d’une histoire. Voltaire, en l’occurrence, a longuement décrit l’apparence du détenu, popularisant ainsi des éléments pourtant erronés. C’est également lui qui a émis l’hypothèse la plus fascinante concernant l’identité du prisonnier : sa gémellité avec le roi. Selon Voltaire, Louis XIV aurait ainsi emprisonné son frère jumeau, afin d’éviter toute rivalité sur le trône. Toutefois, les accouchements de la reine étant effectués en public, une telle hypothèse semble farfelue.

D’autres personnages célèbres ont été imaginés sous le masque de fer. Molière (critiqué par les Jésuites pour Tartuffe) et Fouquet (disgracié par le roi) sont les plus connus, mais ni l’un ni l’autre ne semblent crédibles dans cette posture, tous deux étant morts bien avant le déroulement des faits.

Aujourd’hui, une piste bien plus concrète semble faire l’unanimité. Selon Jean-Christian Petitfils (auteur [du] Masque de fer – Entre histoire et légende, publié en 2004), le détenu serait très probablement le valet de la cour Eustache Danger.

Très proche du roi, celui-ci aurait eu accès à des secrets d’État, parmi lesquels des conversations confidentielles entre Louis XIV et Charles II, alors roi d’Angleterre.

Afin d’éviter tout risque de trahison, le souverain français aurait alors fait enfermer son valet dans les geôles de la Bastille.

Une aubaine pour les adversaires du roi, lesquels se sont empressés de propager des rumeurs farfelues quant à l’identité du détenu, donnant ainsi naissance à la légende que tout le monde connaît.

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Le Saviez-Vous ► Si les femmes accouchent allongées, c’est à cause de Louis XIV !


Le Roi Soleil à eu une quinzaine d’enfants dont 6 étaient légitimes. Il assistait aux accouchements, mais la tradition était d’accoucher en position assise ou à genoux ne lui permettait pas de voir tout le déroulement. C’est à sa demande qu’une table avec des étriers a été installé sans se soucier du confort de la mère. Encore, aujourd’hui, la table d’accouchement est toujours en usage, mais les mamans peuvent choisir comment elle veut accoucher pour être plus à son aise.
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Si les femmes accouchent allongées, c’est à cause de Louis XIV !

 

Crédits : Flickr / george ruiz

L’accouchement reste un moment clé de la vie de parents, si ce n’est le plus important. Et le stress qui entoure souvent cette étape n’a d’égal que l’attente de rencontrer son bébé. Si actuellement la majorité des femmes enfantent en étant allongées, ce ne fut pas toujours le cas. En vérité, il n’y a que 200 ans environ que cette position est quasi systématique. À qui la faute ?

Vous l’aurez deviné, c’est bel et bien au Roi Soleil (1638-1715) en personne que nous devons ce changement. Dans une majeure partie de l’Histoire avant le règne du fameux monarque, les accouchements se déroulaient en position assise ou encore à genoux, pour des raisons liées au confort et à la santé de la future maman. Les historiens ont en effet relevé de nombreuses preuves qui attestent de l’usage fréquent de ces méthodes, de l’Égypte antique à l’Europe du XVIIe siècle, comme les chaises d’accouchement. Mais que vient donc faire Louis XIV dans un sujet relatif à l’obstétrique ?

Petit rappel historique, et non des moindres : le Roi Soleil a épousé en premières noces Marie-Thérèse d’Autriche, avec laquelle il aura 6 enfants. Mais ce n’est pas tout. Ce dernier était également connu pour avoir plusieurs maîtresses – en plus d’un appétit sexuel insatiable. Il a donc eu de nombreux autres enfants illégitimes, plus d’une quinzaine en tout ! Et c’est justement là que sa personnalité entre en jeu, car il s’avère que Sa Majesté aimait beaucoup assister aux accouchements. Selon les historiens, le roi vouait une fascination presque fétichiste – à la limite de la perversité – à observer les moindres détails de ces événements.

Portrait de Louis XIV réalisé par Hyacinthe Rigaud en 1701.
Crédits : Wikimedia Commons

Mais bien évidemment en position assise, impossible pour notre monarque d’avoir une vue imprenable sur le déroulement de la procédure. Frustré, ce dernier a alors insisté pour que ses compagnes donnent naissance à leurs enfants en étant allongées. Difficile de dire non à un caprice royal… Et ce même si la raison invoquée n’est ni biologique, ni médicale. C’est donc à lui que l’on doit l’adoption de la table d’accouchement équipée d’étriers. Comble du malaise pour l’époque, il aurait aussi fait en sorte que les personnes présentes pour aider à l’accouchement soient essentiellement des hommes.

Dès lors, la « mode » lancée uniquement pour le bon plaisir du roi s’est répandue dans le pays, mettant fin à des années de traditions. Bien que l’étendue de l’influence directe de Louis XIV sur cette nouvelle méthode d’accouchement reste inconnue, il n’en reste pas moins que c’est à partir de son règne que la grande majorité des femmes ont enfanté en position allongée. Si cette position reste prégnante encore aujourd’hui, les spécialistes ont depuis confirmé qu’elle rend le travail plus long et laborieux. Selon eux, la position la plus naturelle et confortable pour donner la vie est celle qui était pratiquée avant le Roi Soleil, à savoir assise ou à genoux. N’en déplaise à Sa Majesté !

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Le Saviez-Vous ► Prostitution, les sanctions au fil des siècles [Histoire]


Je suis contre la prostitution et la pornographie plus que jamais, ce que je déteste le plus c’est qu’on appelle ces femmes de pute, putain … Alors que les hommes qui profitent ces femmes n’ont pas de tel nom. Certains prétendent que ces femmes le font par choix, peut-être pour certaines, mais pas toutes, c’est une question de survie ou d’esclavage sexuelle. On prétend aussi encore aujourd’hui, si la prostitution était légalisée, il y aurait moins de viols, moins d’enlèvement, c’est de la foutaises, ( a voir nos rues, elles est vraiment tolérée) juste à entendre les nouvelles, les enlèvements d’enfants, etc. En plus à travers, l’histoire, la vie des prostituées n’a pas été rose, a une époque, elles étaient marquées au fer, ou mutilées et les choses ne changent guère aujourd’hui à voir comment elles sont traitées et les hommes qui n’ont que fait assouvir leurs désirs, eux, sans sorte bien sauf s’ils ont contrâtes une MST En plus des problèmes des drogues et l’alcool qui s’ajoutent.
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Prostitution, les sanctions au fil des siècles [Histoire]

 

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On dit souvent que la prostitution est « le plus vieux métier du monde », bon, c’est une connerie mais ça veut bien dire qu’elle ne date pas d’hier. Certains se plaisent à penser que dès la préhistoire, les femmes vendaient leur corps en échange de nourriture.

Ce que l’on sait, et on en est certain, c’est que dès les premières heures de l’Antiquité, les politiques et la religion ont tenté de légiférer sur la prostitution afin de la contrôler ou de l’interdire. La dernière loi date de 2016.

Voici un aperçu non exhaustif des mesures et souvent des sanctions visant les prostituées.

 L’Antiquité, de la liberté de se vendre à la sanction

Loin de vouloir interdire la prostitution, en Mésopotamie aux alentours du Ve siècle avant notre ère, Hérodote écrit qu’à Babylone, il existe une pratique qu’il juge honteuse. Les femmes doivent se prostituer au moins une fois dans leur vie pour rendre hommage à la déesse de la fertilité. Le procédé est bien rodé, on ne peut pas faire ça n’importe comment. La femme doit entrer dans le temple d’Inanna et attendre qu’un homme lui donne de l’argent et « s’unisse à elle à l’intérieur du temple » pour qu’elle s’acquitte de son devoir. C’est seulement après s’être prostituée qu’elle peut retourner chez elle, avec en prime la bénédiction de la déesse. En Lydie, toutes les filles sont amenées à se prostituer avant leur mariage (elle est encore loin l’idée de se marier vierge) afin de constituer leur dot. De plus, elles sont libres d’épouser qui elles souhaitent, les familles n’ont pas leur mot à dire. C’est plutôt classe. Certaines décident d’ailleurs de ne jamais se marier et deviennent des courtisanes, d’autres se découvrent être infertiles et ne pouvant fonder de famille et intégrer un foyer, elles redeviennent ou restent femmes « publiques », gagnant leur vie grâce à la prostitution.

Mais attention, si en Mésopotamie, c’est une action sacrée ou au moins complètement acceptée dans la société, la prostitution dans les civilisations gréco-romaines n’est pas aussi bien vue. Pour autant, durant l’antiquité grecque la prostitution est largement répandue et elle n’est pas interdite. On tente ceci-dit de la contrôler et surtout, on ne mélange pas les mamans et les putains. Démosthène écrit au IVème siècle,

« Nous avons les courtisanes en vue du plaisir, les concubines pour nous fournir les soins journaliers, les épouses pour qu’elles nous donnent des enfants légitimes et soient les gardiennes fidèles de notre intérieur ».

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Pour trouver des putes, c’est assez simple, il suffit d’aller dans les ports des grandes cités grecques (comme aujourd’hui autour des gares et des grands axes de circulation) ou dans des bordels low-cost mis en place et autorisés par Solon. En effet, il s’agit de maisons de passes étatiques dont les revenus tombent directement dans la caisse de l’état. Pratique. En revanche, la prostitution prend plusieurs formes en Grèce : il y a les esclaves pornai (qui appartiennent souvent à l’Etat et se retrouvent dans les bordels de Solon), les indépendantes, les hétaïres…

A Rome, il existe une loi contre le proxénétisme mais pas contre la prostitution. Une esclave ne peut pas, en théorie, être prostitué par son maître. Dans les faits, très difficile à contrôler et la loi est assez inefficace. Les prostituées de basse condition ont l’habitude de racoler devant chez elles, alors qu’il faut aller dans une maison close pour trouver un service plus qualitatif et surtout plus discret. A partir du IIème siècle avant notre ère, les prostituées doivent obtenir une licence d’exercice (il suffit de l’acheter) ainsi, l’Etat taxe la profession et le trésor public se porte bien.

Avec l’arrivée du monothéisme, c’est mort, tout le monde veut supprimer la prostitution et l’opprobre apparaît de manière assez forte.

L’Ancien Testament, qui correspond à la chrétienté et au judaïsme est très clair à ce propos, on peut lire dans le Deutéronome(23,17)

« Il n’y aura pas de prostituée sacrée parmi les filles d’Israël, ni de prostitué sacré parmi les fils d’Israël. »

Les choses sont dites, et si jamais certaines femmes ne respectent pas, des sanctions sont prévues dans le Livre des Roi ou le roi Josias démolit les maisons des prostituées. En effet, la prostitution représente une infidélité envers le Dieu d’Israël.

Dans les Evangiles (qui ne concernent que la chrétienté), les putes n’ont pas bonne réputation, certes, mais Jésus, dans sa grande bonté leur accorde le salut. Selon Saint Matthieu, la prostituée, peut quitter le statut de pécheresse en se repentant. Est-ce le cas de Marie-Madeleine ?

Aux balbutiements de l’Église catholique, les sanctions sur les prostituées sont plus morales que physiques mais au fil des siècles, les mesures prises pour supprimer la prostitution sont de plus en plus dures.

La prostitution médiévale, un mal nécessaire…

Jusqu’au XIVe siècle, la prostitution n’est pas encouragée mais elle est considérée comme naturelle et permet de contrôler les désirs des hommes, ça évite les forcements (les viols) et les rapts. Mais elle permet aussi de les former aux gestes de l’amour Les seigneurs qu’ils soient laïcs ou religieux en profitent pour se faire un peu de pognon, ben oui, business is business hein.

La prostitution médiévale autorisée est la prostibulum publicum Les bordels sont tenus par des abbesses ou un cabaretier qui paie de lourdes taxes à la municipalité. Les filles doivent attirer les hommes puis les faire picoler et manger, en général au rez-de-chaussée d’une maison ou d’une auberge, tout est au frais du client. Ensuite, si l’homme le désire et moyennant finance, il monte à l’étage avec la fille publique, encore appelée clostière, de son choix. Les filles ont un règlement à respecter, genre pas de baise pendant les fêtes religieuses comme Noël ou Pâques, ou la semaine sainte.

En théorie, selon le règlement, les clients doivent être des jeunes hommes non mariés.

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Les filles qui souhaitent se prostituer de manière indépendante ont de nombreuses astuces, comme celle de se retrouver dans des lieux propices comme les étuves, ces endroits chauds et humides, où tout le monde est nu… ou encore dans des bordelages, des petits bordels privés. Les clients peuvent alors être mariés, vieux, et même les deux. Les filles publiques sont contraintes à différentes règles, déjà, la tenue, elles doivent porter des rayures jaunes et rouges. Il faut savoir distinguer les putes des honnêtes femmes, alors le racolage doit être notoire. Enfin, si une prostituée tombe enceinte, elle a deux solutions : se marier et élever son gamin ou abandonner son gamin à un hôpital public mais en aucun cas elle a le droit d’élever son enfant tout en continuant à se prostituer. Aussi, malignes, elles pratiquent le coït interrompu ou des rapports anaux et buccaux pour prendre le moins de risques possibles.

Le pieux Moyen-Age lutte contre les putains

En 1254, Saint Louis, qui comme son nom l’indique est très pieux, souhaite interdire officiellement la prostitution avec une ordonnance. En vain. Personne n’y croit et personne ne veut vraiment l’appliquer. L’ordonnance vise à éliminer la prostitution en interdisant les hôtels et les particuliers d’accueillir les putes chez eux (même contre un loyer). Saint Louis veut saisir les biens et expulser des villes toutes les prostituées du royaume. Y’a pas à dire, c’est ambitieux. Mais c’est surtout un échec car en 1256 soit, deux ans plus tard, une nouvelle ordonnance vient annuler celle de 1254 et rétablit la prostitution permettant la réouverture des bordels dans certaines rues.

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Avec la Réforme de l’Eglise et l’importance du protestantisme, les normes changent à nouveau. Le rigorisme religieux veut faire interdire la prostitution, et la pression morale qu’il exerce sur la population marche assez bien dans certaines régions (le sud-ouest par exemple).  Autre raison qui pousse les autorités à prendre des mesures contre la prostitution, c’est la syphilis qui à la fin du XVe siècle fait des ravages ! Aussi, en 1485, les filles publiques peuvent avoir le nez coupé mais aussi être marquées au fer rouge d’une lettre P (comme PUTE) sur le front, le bras ou la fesse. Les maquerelles ont la même peine, mais avec un M (comme Maquerelle) ou d’une fleur de lys. Charles IX, qui n’est pas un mec drôle, maintient l’interdiction et les sanctions physiques humiliantes et discriminantes, avec un édit royal qui stipule

« Que toutes filles de joie et femmes publiques deslogent de nostre dite cour, dans ledit temps, sous peine de fouet et de la marque (…) »

 Louis XIV devient dévot, qu’on enferme les putains !

Au début du règne de Louis XIV, c’est pas la grosse fiesta de la prostitution mais dans l’ensemble, on tolère. Au fil des années, rappelons que Loulou a régné pendant environ 100 ans (72 en théorie.. 60 années effectives), les choses ont évolué. Depuis qu’il fricote avec la Maintenon et qu’il voit son heure arrivée, Louis XIV se rapproche de l’Église, de ses valeurs et de sa morale. De fait, il trouve que la prostitution n’a pas sa place dans son royaume et il ordonne par édit royal que toutes les putains soient emprisonnées. Oui, toutes celles qui sont prises en flagrant délit de racolage sont envoyées à la Salpêtrière ou en prison.

C’est seulement lorsque le personnel de santé, souvent des prêtres et des religieuses, estime que la femme est redevenue saine d’esprit et qu’elle s’est repenti qu’elle peut sortir de prison ou de l’hôpital. Mais en cas de récidive, on peut lui couper le nez ou les oreilles, comme un siècle avant. A la mort de Louis XIV, Louis XV adoucit un peu les mesures, il tolère la prostitution et préfère réglementer la pratique plutôt que de l’interdire. Et pour cause, le Loulou XV, c’est un sacré coquin et s’il ne fréquente pas les bordels, c’est uniquement parce qu’il a une peur panique des maladies. Il préfère de loin jouir de son privilège de tête couronné pour pécho des jeunes filles vierges non vérolées ! En revanche, Louis XVI est de l’avis de Louis XIV et à nouveau les sanctions contre les prostituées sont plus lourdes. Mais encore, l’histoire n’a pas dit son dernier mot !

La tolérance post-révolutionnaire

Au début du XIXe siècle, comme je vous en ai parlé dans cet article, la prostitution n’est pas interdite, en revanche elle est très réglementée. Les femmes doivent s’inscrire à la préfecture en tant que prostituées pour avoir le droit de pratiquer leur activité de manière légale. Elles sont alors enregistrées et doivent se soumettre à des visites médicales tous les 15 jours pour ne pas refiler des maladies vénériennes à la moitié de la population.

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La loi interdit le racolage (même s’il est largement pratiqué dans certains quartiers et dans les petites villes) donc théoriquement, toutes les filles de joie se retrouvent dans des bordels.

http://www.racontemoilhistoire.com

Le saviez-vous ► Origine des boutons


 

J’aime les boutons!  Non, ne soyez pas inquiet, ce ne sont pas les boutons sur le visage qu’on essai de caché mais bien les boutons sur les les vêtements Moi j’en utilisent dans le scrapbooking mais a la lecture de l’origine du bouton, je les trouvent encore plus intéressant assez pour essayer de trouver des perles rares si l’occasion se présente
Cela a l’air de rien, mais le bouton a fait un long chemin pour venir jusqu’a nous, que ce soit pour nos vêtements, bijoux et accessoires …
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Des boutons

 

1 ère partie


Boutons à trous de différentes matières et couleurs

Il existe une énorme diversité de boutons en termes de couleur, forme ou matériau. Cependant, on distingue notamment les boutons à trous des boutons à queue. Du fait de cette diversité, ils sont collectionnés ; les collectionneurs s’appellent des « fibulanomistes ».

Des boutons ou des objets assimilables, mais sans doute plus utilisés dans un but esthétique que dans un but de fixation, ont été retrouvés dans les vestiges de la civilisation de la vallée de l’Indus, sur des sites chinois de l’âge du bronze, ainsi que dans la Rome antique.

La première mention littéraire du bouton date du XIIe siècle dans La Chanson de Roland, où il figure une petite chose sans valeur.
Les boutons utilisés dans le but de maintenir les vêtements ne semblent avoir été utilisés qu’à partir des XIIIe siècle et XIVe siècle en Europe, notamment pour maintenir les manches des chemises.

C’est sous Louis XIV que l’usage du bouton se répand en France, où il devient un accessoire de mode luxueux en s’agrémentant de joyaux ou de peintures traitées en miniatures.

Les boutons anciens étaient en os, en corne (cas du duffle coat), en ivoire, en cuir, en métal ou en nacre.


Au milieu du XIXe siècle apparaît le bouton de porcelaine, selon le procédé « Prosser » de pressage à sec . D’abord développée par l’usine britannique Minton, cette technique connaît son essor grâce à une invention de Jean-Félix Bapterosses, qui industrialise le procédé en utilisant une pâte plus plastique qui permet de presser jusqu’à 500 boutons à la fois.

Avant d’être supplanté par le plastique, le corozo sert à la fabrication de beaucoup de boutons.

Le bouton-pression est inventé par Bertel Sanders, au Danemark, en 1885.

En 1886, Albert-Pierre Raymond, qui vient de créer sa société, A.Raymond (France), met au point le bouton-pression à rivet.

 2ème partie

Encore des boutons

 

Au temps des croisades

Grâce aux croisades(11me-13me siècle) l’art de fabriquer des boutons a été importé du Proche Orient. Quand on a pris l’habitude de porter des vêtements plus serrés autour de corps, le rôle des boutons devenait de plus en plus important. Au treizième siècle il devenait à la mode de porter de manches très étroites du poignet jusqu’au coude aussi bien pour les femmes que pour les hommes.  

Début de quatorzième siècle

Au début du quatorzième siècle il y avait des femmes voulant accentuer la taille. Les fabricants de boutons faisaient de bonnes affaires: on mettait au maximum 38 boutons sur le devant, 20 boutons à chaque manche, encore un autre sur le pli, autour de l’encolure, comme bijou….

Au treizième siècle les compétences des artisanats étaient fixées par le roi Louis Saint:

-la corne, l’os et l’ivoire étaient réservés aux fabricants de chapelets.

-les fabricants de boutons obtenaient les droits sur le cuivre, le laiton et les matériaux simples comme l’os et la corne.

-les orfèvres obtenaient les métaux précieux et le verre.

Mais cette règlementation ne rendait pas les choses claires. De simples boutons en bois ou en fer étaient couverts par une petite couche d’étoffe autour de laquelle on tressait d’une manière élégante, une technique nommée « passanterie ». Egalement le ‘démaquinage’, l’emploi d’un fil en argent ou en or, devenait de plus en plus connu et appliqué. Le cristal de roche et le marbre élaborés en mozaïque étaient appréciés mais la première place était reservée à l’or pour les boutons aussi bien que pour les bijoux.
Le roi, le numéro un, c’était avant tout l’orfèvre.

la Renaissance

Pendant la Renaissance et au début du seizième siècle des boutons avec de petites pierres décoraient les chapeaux, les corsages, les manches et les manteaux des dames et des messieurs aisés. Il s’agissait ici de petits boutons avec un fond en or ou en argent.

 

Au cours du quinzième siècle nos régions connaissaient une légère forme de développement industriel e.a. l’imprimerie . Egalement les premiers marchés qui commençaient à surgir çà et là et qui étaient organisés à l’occasion de fêtes religieuses faisaient que les manufactures de boutons pouvaient vendre leur marchandise à plus grande échelle.

Seizième siècle

La technique d’émailler connaît une relance au cours du seizième siècle. Cette technique, on la connaissait déjà au temps des anciens Grecs au quatorzième siècle avant J-C. On faisait fondre de l’émail pulvérisé ( de la poudre de verre éventuellement colorée) sur un plan plat. On peut y ajouter un dessin cloisonné ou une couleur à l’aide d’oxydes de métal (peinturer sur émail).


Au dix-septième siècle les boutons fixés aux manteaux des messieurs étaient habituellement petits et nombreux et donc aussi décoratifs que fonctionnels. Uniquement pour les hommes. Ces boutons étaient employés afin de fermer les vêtements de la manière que nous connaissons encore maintenant. Les femmes fermaient leurs vêtements avec des lacets, des rubans et de petits crochets.

Au dix-septième siècle

Jusqu’au dix-septième siècle les boutons étaient de vrais bijoux. La Reine écossaise Mary Stuart (1542-1567) possédait beaucoup de « boutons bijoux ». Lorsqu’elle fut décapitée à Londres en 1587 elle portait encore des boutons en jais et en perle en forme de petits glands.


Pour les collectionneurs les boutons les plus anciens ne restent que difficilement à trouver. Ce qu’on trouve encore plus facilement, ce sont les boutons hollandais en argent du dix-septième siècle. Ceux-ci étaient fixés au moyen d’une agrafe (un bâtonnet à travers un oeillet) et ainsi ils pouvaient servir pour des vêtements différents.

 Dernier trimestre du dix-huitième siècle

A partir du dernier trimestre du dix-huitième siècle de grands boutons devenaient à la mode. Cette rage de grands boutons ornementaux durait plus ou moins jusqu’en 1815.

Les 35 années suivantes le bouton jouait un rôle plus fonctionnel et plus modeste bien que la qualité et le métier fussent inégalés. Les boutons étaient réservés aux hommes.

Au cours du dix-neuvième siècle et pendant la révolution industrielle de nouvelles matières apparaissaient et la production en grande série faisait son entrée ce qui apportait en même temps une qualité inférieure.

 Influences japonaises

En 1854 les ports japonais étaient ouverts au commerce et on connaissait dans les années suivantes une vraie vague d’influences japonaises:


Satsuma: du porcelain avec un craquelé émaillé très spécial et avec de petits grains en or
-Peinture laquée japonaise ou chinoise: une résine naturelle qui avait du succès
-Importation du rouge vermillion
-De l’argent, de l’émail incrusté avec du nacre aux dessins orientaux.
Cette influence durera jusqu’en 1960.

Reine Victoria

 Après Louis XIV, le Roi Soleil, personne n’a eu un plus grand impact sur l’industrie de boutons que la Reine Victoria d’Angleterre.

Après la mort de son époux le Prince Albert en 1861, elle ne portait que des boutons en jais comme signe de deuil. Et cela pendant les 25 années suivantes. Ces boutons et bijoux étaient imités en verre noir ce qui était meilleur marché pour le peuple. Le verre était d’abord fondu et ensuite pressé en matrices de métal en beaucoup de dessins différents. On peut retrouver les mêmes modèles en métal et en verre coloré.

 Des boutons avec images

C’est aussi la période des boutons avec des images d’opéras, de fables, de pièces de théâtre, de dessins d’enfant (Kate Greenaway), d’oiseaux, de fleurs …. et tout cela en mesures différentes.


A la fin du dix-neuvième siècle l’argenterie avait un succès agrandissant en Angleterre. De grands boutons en argent, tous fournis d’une pierre semi-précieuse, étaient choisis pour fermer les capes ou les manteaux. Ces « gay ninetees » sont très recherchés.

  Art Nouveau Art Deco

Egalement pour les boutons datant de la période de l’Art Nouveau (1890-1920) on emploie non pas seulement de la corne, de la tortue, de l’émail et du verre mais aussi très fréquemment de l’argent contrairement à la période de l’Art Déco (1910-1949) où l’on utilise plus souvent du verre, de la matière synthétique et du métal poli.


L’année 1918 signifie pour les collectionneurs de boutons la limite entre les boutons anciens et modernes.

Boutons modernes

Concernant les boutons modernes on peut mentionner la parution des petits boutons de chemise que nous connaissons encore aujourd’hui.

Quelques styles éphémères:
-1940: verre transparent
-1920-1939 imitation en bois
(Burwood en Syroco)
-1940-1950: bakélite en couleurs
-après la seconde guerre mondiale: verre coloré
-les années soixante: métal combiné avec matière synthétique

  La Haute Couture

Dans la Haute Couture il y avait bien quelques stylistes qui ont crée, sur demande des Couturiers, à èchelle réduite, des boutons et des boucles. Quelques noms: Jean Clément, Jean Schlumberger, François Hugo, Lucien Weingott, Line Vautrin, Hélène Méchin. Monique Ogier, André Molco e.a.

Après, il y avait seulement encore une demande de boutons résistants au lavage et au sèche-linge, donc des boutons en plastique à deux ou quatre petits trous comme nous les rencontrons généralement sur nos vêtements.

Reférence :

1 ère partie

http://fr.wikipedia.org

2ène partie partie Soit encore des boutons

Ecrit par Griet van Ranst: texte basé sur l ínformation de: The Big Book of Buttons, E. Hughes et M. Lester
Boutons: T. Gandouet
Buttons: N. Fink et M. Ditzler
Boutons: L. Allio

http://www.antiquebuttons.nl