Sans la médecine, notre longévité « naturelle » serait de… 38 ans


Les scientifiques ont trouvé une nouvelle méthode pour savoir la longévité d’un animal vertébré. Il semblerait que beaucoup d’animaux ont vu leur espérance de vie augmenter. Pour l’homme, étrangement, nous n’avons pas vraiment évolué en rapport à la longévité des hommes de Neandertal et Denisovan. Nous avons gagné que quelques mois avec notre 38 ans, Bien sûr, si on regarde la moyenne d’âge des gens, on voit bien que nous pouvons vivre plus vieux, mais ce n’est pas grâce à notre génétique, mais plutôt à la médecine, condition de vie etc ..
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Sans la médecine, notre longévité « naturelle » serait de… 38 ans

Céline Deluzarche


Journaliste

Des chercheurs ont mis au point une nouvelle méthode pour estimer la durée de vie d’une espèce vivante ou disparue à partir de son ADN. Le record appartient ainsi à la baleine boréale dont la longévité atteint 268 ans. Celle de l’Homme n’a, en revanche, pratiquement pas progressé depuis Neandertal. Heureusement, la génétique ne fait pas tout !

Les animaux ayant la plus grande longévité sont la praire d’Islande, un mollusque bivalve dont un spécimen de 507 ans a été retrouvé, et chez les vertébrés le requin du Groenland, avec un individu de 400 ans. Mais estimer la durée de vie d’une espèce est particulièrement compliqué. On se base souvent sur des cas exceptionnels qui ne sont pas représentatifs, et l’on observe des différences considérables au sein d’espèces même relativement proches. Alors qu’une souris vit en moyenne 4 ans, l’écureuil gris, un autre rongeur, vit 24 ans, soit huit fois plus longtemps.

Une horloge biologique cachée dans l’ADN

Une équipe du CSIRO (Commonwealth Scientific and Industrial Research Organisation) a établi une nouvelle méthode pour calculer l’âge maximal théorique de plusieurs animaux. Détaillée dans la revue Scientific Reports, elle se base sur la méthylation de l’ADN, une sorte d’horloge biologique.

« Lorsqu’on vieillit, nous subissons un déclin de nos fonctions biologiques », explique Benjamin Mayne, biologiste au CSIRO et principal auteur de l’étude.

Ce déclin est visible dans la densité d’îlots CpG, des zones de l’ADN non codantes qui sont des promoteurs de la méthylation de l’ADN. Ce processus épigénétique entraîne l’apparition de groupes méthyles dans certains gènes, ce qui conduit à des mutations délétères et la sénescence des cellules.

« Nous avons constaté que nous pouvions estimer la longévité des espèces en nous intéressant aux endroits où la méthylation de l’ADN se produisait sur 42 gènes particuliers », explique Benjamin Mayne dans un article de The Conversation.

La baleine boréale détient le record du monde de longévité animale parmi les vertébrés, avec 268 ans de durée de vie. © Benjamin Mayne, CSIRO

La baleine boréale détient le record du monde de longévité animale parmi les vertébrés, avec 268 ans de durée de vie. © Benjamin Mayne, CSIRO

    Les chercheurs ont ainsi calculé l’âge biologique de 252 espèces de vertébrés à partir de leur génome. Bonne nouvelle : avec cette méthode, la plupart des espèces voient leur durée de vie fortement augmenter. La baleine boréale détient le record mondial de la longévité, avec 268 ans, soit 57 de plus que le plus ancien spécimen connu, âgé de 211 ans. La tortue géante de Galápagos, dont le dernier spécimen est mort en 2012 à l’âge de 112 ans, aurait une longévité biologique de 120 ans. L’étude s’est aussi intéressée à des espèces disparues. Le mammouth laineux aurait ainsi eu une durée de vie de 60 ans, à peine moins que les 65 ans de l’éléphant africain actuel. Le pigeon migrateur, éteint en 1914, avait une longévité de 28 ans, soit la même que l’actuelle tourterelle des bois.

    L’homme moderne, l’exception qui confirme la règle

    Mais le plus étonnant, c’est le cas de l’humain. Les chercheurs ont ainsi établi que les Hommes de Neandertal et de Denisovan avaient une durée de vie biologique de 37,8 ans, soit quasiment la même que celle de l’Homme moderne qui est de 38 ans. Cette longévité paraît ridiculement courte : l’espérance de vie en France est de 85,4 ans pour les femmes et de 79,5 ans pour les hommes, et elle a plus que doublé au cours des 200 dernières années.

    « Mais il s’agit d’une exception liée au progrès de la médecine et des modes de vie », rétorque Benjamin Mayne.

    En d’autres termes, l’Homme a réussi à « forcer » l’horloge biologique de son génome par son intelligence et son adaptation. Songer que l’espèce humaine a une durée de vie inférieure à celle du chimpanzé (39,7 ans) a tout de même de quoi faire réfléchir.

    « Connaître la durée de vie d’une espèce est essentiel pour estimer le risque d’extinction, ou pour établir des quotas de pêche ou de prélèvement », explique Benjamin Mayne.

    La méthode est cependant applicable seulement aux vertébrés. On ne saura donc pas si la praire d’Islande de 507 ans est un cas à part ou pas.

    CE QU’IL FAUT RETENIR

  • Une nouvelle méthode pour estimer la durée de vie des espèces a permis d’établir un nouveau palmarès de la longévité animale.

  • Elle se base sur la méthylation de l’ADN, un indicateur de l’horloge biologique.

  • La durée de vie de l’Homme moderne est ainsi estimée à 38 ans, soit à peine au-dessus que nos ancêtres de Neandertal.

https://www.futura-sciences.com/

La baleine boréale, mammifère à la plus grande longévité, pourrait vivre jusqu’à 268 ans


La plus vieille baleine boréale connu a 211 ans, cependant, les scientifiques pensent avoir trouvé le moyen de connaitre la durée de vie d’un animal, même d’un être humain grâce à l’ADN. Donc la baleine pourrait vivre en principe environ 268 ans. En plus de prédire la longévité des animaux d’aujourd’hui, ils peuvent aussi découvrir la longévité des animaux du passé.
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La baleine boréale, mammifère à la plus grande longévité, pourrait vivre jusqu’à 268 ans


La baleine boréale, mammifère à la plus grande longévité, pourrait vivre jusqu'à 268 ansLa baleine boréale est connue pour vivre plus de 200 ans.© Yuri Smityuk\TASS via Getty Images

Par Emeline Férard

Des chercheurs affirment avoir découvert un moyen de déterminer la durée de vie d’une espèce à partir de son ADN. Avec cette méthode, ils ont calculé que la baleine boréale qui détient le record de longévité chez les mammifères pourrait vivre bien plus longtemps qu’on ne pensait.

Quel animal décroche le titre de la plus grande longévité au monde ? La question est moins aisée qu’il n’y parait et pour cause. Pour y répondre, il faut non seulement dénicher des spécimens à l’âge record mais aussi être capable de déterminer ce dernier avec précision. Pas facile quand la durée de vie des animaux en question atteint quelques centaines d’années…

Aujourd’hui, des chercheurs australiens pensent avoir trouvé une nouvelle méthode pour déterminer la longévité des espèces. Le secret ? L’ADN. Selon leur étude publiée dans la revue Scientific Reports, cette nouvelle technique leur a permis de calculer l’âge maximal de plusieurs animaux. Et de découvrir que certains atteindraient une limite bien plus élevée qu’estimée jusqu’ici.

Parmi eux, la baleine boréale (Balaena mysticetus). Ce cétacé qui évolue dans les eaux arctiques et sub-arctiques détient le record du mammifère à la plus grande longévité. Jusqu’ici, l’âge du plus vieux spécimen connu était estimé à 211 ans. En étudiant son génome, les scientifiques sont toutefois arrivés à une longévité bien supérieure, 268 ans.

L’ADN, miroir de la longévité

L’âge qu’une espèce est capable d’atteindre n’est pas le fruit du hasard. Il est étroitement lié au déclin des fonctions biologiques qui est lui-même dicté en grande partie par notre génome. De précédentes recherches ont ainsi montré que la longévité était influencée par certains gènes mais aussi par certaines modifications intervenant au niveau de notre ADN.

Ces phénomènes ont pour effet de changer l’expression des gènes concernés et, par là-même, de jouer un rôle crucial dans l’âge et le vieillissement d’un organisme. C’est ainsi avec l’une de ces modifications appelées méthylation de l’ADN que les scientifiques du CSIRO (Commonwealth Scientific and Industrial Research Organisation) ont travaillé.

Ils ont étudié les génomes de 252 vertébrés et ont comparé ces données à une base répertoriant des longévités animales connues.

« En utilisant ceci, nous avons constaté que nous pouvions estimer la longévité des espèces en nous intéressant aux endroits où la méthylation de l’ADN se produisait sur 42 gènes particuliers », explique sur le site The Conversation, Benjamin Maine, biologiste qui a dirigé les recherches.

268 ans pour une baleine, 120 ans pour une tortue

En affinant leurs observations, les scientifiques seraient ainsi parvenus à mettre au point une méthode permettant de calculer la durée de vie d’une espèce à partir de son ADN et de sa méthylation.

« Jusqu’ici, il était difficile d’estimer l’âge maximal de la plupart des animaux sauvages, en particulier des espèces de mammifères marins et des poissons qui vivent longtemps », poursuit le spécialiste dans un communiqué.

Désormais, « si le génome d’une espèce est connu, nous pouvons estimer sa longévité« , se réjouit-il.

C’est à l’aide de cette technique qu’ils ont abouti à un âge maximal 57 ans supérieur pour la baleine boréale. De la même façon, ils ont calculé la durée de vie des tortues de l’île Pinta aux Galapagos à 120 ans. Soit un peu plus que le célèbre spécimen Lonesome George décédé à 112 ans en 2012.

Les chercheurs n’ont toutefois pas travaillé que sur des espèces actuellement en vie. Ils ont également déterminé que le mammouth laineux et le pigeon voyageur, tous deux éteints aujourd’hui, pouvaient sans doute vivre jusqu’à 60 et 28 ans respectivement. Enfin, l’équipe s’est intéressée à notre propre espèce et à certains membres éteints des Hominidés, l’homme de Denisova et Néandertal.

D’après les estimations, les trois ont montré une longévité similaire : 38 ans pour notre espèce et 37,8 pour les deux autres. Bien que cette proximité puisse surprendre, elle rejoint de précédentes recherches anthropologiques menées sur ces ancêtres. A titre de comparaison, l’un de nos plus propres parents, le chimpanzé afficherait lui un âge maximal de 39,7 ans.

« La durée de vie maximale des humains est un sujet controversé », reconnaissent les chercheurs dans leur rapport.

Si l’espérance de vie moyenne de notre espèce a plus que doublé au cours des 200 dernières années – elle est de 79 ans aujourd’hui -, ce serait ainsi essentiellement grâce aux progrès de la médecine et à nos changements de mode de vie.

Bien que la méthode présente certaines limites, relèvent les auteurs, elle pourrait ouvrir de nombreuses pistes pour étudier le phénomène du vieillissement. De même que pour en apprendre plus sur la biologie des espèces actuelles et éteintes ou mettre en place des mesures écologiques ou de conservation.

A ce jour, c’est le requin du Groenland qui détient le record de la plus grande longévité chez les vertébrés, avec des spécimens estimés à près de 400 ans.

https://www.geo.fr

Le secret pour vivre vieux? L’optimisme, révèle une étude


Je ne suis pas surprise ! L’attitude face à la vie en générale y fait beaucoup sur nos agissements, nos capacités à affronter les problèmes, et même notre état de santé.
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Le secret pour vivre vieux? L’optimisme, révèle une étude


Les optimistes vivent 10 ans de plus que les pessimistes, selon une nouvelle étude américaine. C’est comparable à l’effet du diabète ou d’une crise cardiaque précoce.

MATHIEU PERREAULT
LA PRESSE

Longévité exceptionnelle

Les hommes optimistes vivent 11 % plus longtemps que les pessimistes, et chez les femmes, la longévité est accrue de 15 %, selon l’étude publiée hier dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS).

« C’est du même ordre qu’un diagnostic de diabète ou une crise cardiaque avant 60 ans pour les hommes ou 70 ans chez les femmes », explique l’auteure principale de l’étude de PNAS, Lewina Lee, de l’Université de Boston. « Nous avons été fort surpris de l’ampleur de l’effet. C’est remarquable. »

Pour une espérance de vie moyenne de 80 ans, la différence entre optimistes et pessimistes est donc de l’ordre de la décennie. Pour ce qui est de la « longévité exceptionnelle », soit vivre plus de 85 ans, l’effet est encore plus grand : une augmentation de la longévité exceptionnelle de 50 % pour les femmes et de 70 % pour les hommes.

« Modérément optimistes »

L’impact de l’optimisme est d’autant plus frappant que l’étude de Mme Lee ne visait pas les gens très optimistes ou pessimistes : l’échantillon de 71000 femmes et 6000 hommes a été divisé en quatre groupes, ou quartiles

« On parle de gens modérément optimistes, comme on en croise tous les jours dans notre vie », dit Mme Lee.

Les 71 000 femmes faisaient partie d’une célèbre cohorte de suivi appelée Nurses’ Health Study et avaient été suivies en moyenne pendant 10 ans à partir d’un âge moyen de 70 ans. Les 6000 hommes étaient des vétérans suivis en moyenne pendant 30 ans à partir d’un âge moyen de 62 ans.

Résolution de problèmes

Quel mécanisme peut expliquer l’effet de l’optimisme sur la longévité ?

« Les optimistes ont un mode de vie plus sain sur le plan de l’alimentation, de l’alcool, de l’exercice, des consultations médicales régulières et du tabagisme, mais cela n’explique pas toute la différence, dit Mme Lee. Une piste pourrait être la capacité d’avoir des buts et la confiance de les atteindre, qui semblent plus fortes chez les optimistes. Ils semblent aussi être plus aptes à régler des problèmes et à réguler leurs émotions en situation stressante. Par exemple, si un optimiste a de la difficulté à perdre du poids, il va essayer d’autres moyens, alors que le pessimiste va abandonner plus tôt ce projet. »

Les optimistes ont-ils moins de risque de souffrir de démence que les pessimistes ?

« C’est une autre piste à explorer, parce que la démence mène souvent à d’autres problèmes de santé. »

La psychiatre bostonienne veut aussi explorer pourquoi l’optimisme touche de manière différente les hommes et les femmes.

https://www.lapresse.ca/

La pollution de l’air à Delhi coûte dix années d’espérance de vie


Des pays en sont rendus là. La pollution tue ! Et en Inde, c’est clair, enfin malgré le brouillard de pollution que c’est mortel. C’est ce genre de paysage, d’air que nous voulons donner à nos enfants ?
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La pollution de l’air à Delhi coûte dix années d’espérance de vie

 

© Money SHARMA / AFPNew Delhi

Un résident de la capitale indienne New Delhi perd en moyenne dix années d’espérance de vie à cause de la suffoquante pollution de l’air par rapport à sa longévité s’il respirait un air sain, selon une nouvelle étude.

En 2016, la mégapole de 20 millions d’habitants a connu une concentration annuelle de particules fines (PM2,5) de 113 microgrammes par mètre cube d’air, ce qui entraîne une réduction moyenne d’espérance de vie de 10,2 ans, d’après des travaux de l’institut de politique énergétique de l’université de Chicago (EPIC) publiée cette semaine.

L’étude mesure les risques de mort prématurée à partir de l’espérance de vie qu’aurait une personne si elle n’était exposée qu’au niveau de particules fines recommandé par l’Organisation mondiale pour la santé. L’OMS conseille pour l’organisme humain de ne pas dépasser 10 microgrammes en concentration annuelle.

D’un diamètre égal au trentième de celui d’un cheveu humain, les particules fines en suspension peuvent s’infiltrer dans le sang à travers les poumons. Une exposition à long terme aux PM2,5 accentue les risques de maladies cardiovasculaires et de cancer des poumons.

Au niveau mondial, estime l’étude américaine, la pollution atmosphérique réduit l’espérance de vie de 1,8 an en moyenne en 2016. Ce chiffre la place comme le principal danger à la santé de l’homme, devant le tabac (1,6 an), l’alcool et les drogues (11 mois) et très loin des guerres et du terrorisme (22 jours).

«À travers le monde aujourd’hui, les gens respirent un air qui pose un grave risque à leur santé», a déclaré le professeur Michael Greenstone, directeur de l’EPIC, dans un communiqué de presse.

Découlant surtout de combustibles fossiles, la pollution aux particules fines est notablement élevée en Asie du Sud et de l’Est. En 2016, leurs concentrations coûtent à un habitant de Pékin 5,7 ans de vie en moins.

Si la pollution s’est aggravée en Inde ces dernières années, elle est en revanche dans une tendance baissière en Chine grâce à des politiques publiques volontaristes, note le rapport.

Pour calculer la réduction d’espérance de vie, l’enquête américaine se fonde sur de précédentes études réalisées en Chine des effets nocifs de la pollution sur des personnes qui y sont fortement exposées au long cours.

http://journalmetro.com/

Le plus vieux poisson du monde en captivité a plus de 80 ans


Le plus vieux poisson vivant dans un aquarium est un poisson-poumon, aime les câlins, les crevettes et les figues. Il aurait entre 85 et 90 ans et vit  à San Francisco.
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Le plus vieux poisson du monde en captivité a plus de 80 ans

 

mathusalem plus vieux poisson du monde en captivité mange caresses

 

Capture vidéo de la chaîne YouTube de la California Academy of Sciences

par Brice Louvet

Mathusalem est le plus vieux poisson du monde en captivité. Et il a déjà passé plus de 80 ans à l’aquarium Steinhart, de l’Académie des sciences de Californie à San Francisco où il est arrivé en 1938.

Le plus vieux poisson du monde en captivité a entre 85 et 90 ans

Il était déjà probablement né avant votre naissance ! Nommé ainsi en référence au personnage de la Bible (qui vécut jusqu’à 969 ans), Mathusalem est un poisson-poumon australien (Neoceratodus Forsteri) ou dipneuste d’Australie. Avec un peu plus d’un mètre de long, ce dernier fait de la résistance. Il fut introduit en 1938 à l’aquarium Steinhart de San Francisco alors qu’il était déjà adulte. Or, il est aujourd’hui considéré comme le plus vieux poisson du monde en captivité avec un âge estimé entre 85 et 90 ans. Le précédent record était jusqu’il y a peu détenu par un autre poisson-poumon de l’Aquarium Shedd, à Chicago. En effet, celui-ci est décédé en 2017 à l’âge de 84 ans.

Quels sont les secrets de sa longévité ? Les soins, les caresses la nourriture selon Allan Jan, biologiste à l’aquarium Steinhart.

“Elle mange tout ce que je lui offre. Et bien qu’elle ne soit pas difficile (Mathusalem est une femelle), elle a raffiné son palais au fil des ans et préfère aujourd’hui les crevettes et les figues“, explique-t-il.

Par ailleurs, il semblerait également que Mathusalem soit friande de massages sous le ventre et sur la tête.

En zones sauvages, vous retrouverez cette espèce d’eau douce (protégée) dans le sud-est du Queensland, en Australie, notamment dans les rivières Burnett, Mary, North Pine et Brisbane ou dans les lacs et étangs.

Des records de longévité

Mathusalem n’est pas le seul poisson à détenir les clés de la longévité. Par exemple, le koï (ou carpe japonaise) est connu pour dépasser largement les 200 ans. Hanako était le plus vieux d’entre eux et il est décédé le 7 juillet 1977 à l’âge de 226 ans. On pense également à l’esturgeon ou à l’anguille, également connus pour vivre au-delà des 100 ans.

Toujours chez les poissons, mais côté “requins”, on soulignera par ailleurs la longévité du requin-baleine. En effet, de récentes observations suggèrent que certains spécimens pourraient vivre jusqu’à 130 ans. Mais la palme revient au requin su Groenland, le vertébré à la longévité la plus importante – estimée à près de 400 ans. Ainsi, certains spécimens encore vivants aujourd’hui l’étaient peut-être déjà durant le règne de Louis XIV.

Source

https://sciencepost.fr/

Les centenaires seront bientôt 70 000 au Japon


Au Japon, il y a plus de centaines que partout au monde, et ce sont surtout des femmes  Et plus, ils ont une journée spéciale pour le respect des personnes âgées.
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Les centenaires seront bientôt 70 000 au Japon

 

Crédits : CNN

par  Ulyces

Le nombre de Japonais âgés de 100 ans ou plus sur l’archipel a atteint le nombre record de 69 785 ce mois-ci, rapporte le Guardian ce 14 septembre.

Un record historique, qui pourrait voir la population centenaire du Japon dépasser le nombre symbolique de 70 000 personnes d’ici la fin de l’année. Une estimation du ministère du Bien-être nippon aussi réjouissante que préoccupante.

La santé économique du pays et le mode de vie de ses habitants est la clé de cette longévité spectaculaire, mais le vieillissement à outrance de la population japonaise dessine un avenir qui n’encourage pas forcément à l’optimisme. Ainsi, en 1963 – l’année du premier recensement de la sorte –, le pays ne comptait que 153 centenaires. Il y a vingt ans, en 1998, le palier des 10 000 était à peine atteint. Sur les 69 785 centenaires actuels, 88 % sont des femmes.

Le ministère a annoncé ces chiffres avant lundi, où l’on célébrera le Jour du Respect des personnes âgées au Japon. Leurs prévisions estiment que 2023 verra la barre des 100 000 centenaires franchie, et celle des 170 000 seulement cinq ans plus tard. D’après une étude citée par le Guardian, les femmes japonaises ont l’espérance de vie la plus haute du monde, à 87,2 ans, tandis que les hommes atteignent une moyenne de 81,01 ans – arrivant troisièmes derrière ceux d’Australie et de Suisse.

Source : The Guardian

https://www.ulyces.co/

Le plus vieux chat du monde vient de fêter ses 30 ans


Le plus vieux chat dans le Livre des Records Guinness est mort il y a 13 ans à l’âge de 37 ans. En Angleterre, à 20 ans, une femme a reçu en cadeau un chaton. Ce chaton est toujours avec sa maitresse après 30 ans. Sa maitresse croit que Rubble va battre l’ancien record
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Le plus vieux chat du monde vient de fêter ses 30 ans

 

Crédits : SWNS

par  Nicolas Prouillac

 

Michele Foster ne s’attendait pas à ce que son chat souffle un jour ses 30 bougies lorsqu’on lui a offert en cadeau pour ses 20 ans, en 1988.

Mais aujourd’hui, Rubble, qui vit à Exeter en Angleterre, est officiellement « le plus vieux chat du monde », d’après SWNS.

D’après Michele, le secret de sa longévité réside probablement dans l’attention qu’elle lui accorde, elle qui n’a pas d’enfants mais dorlote Rubble comme un bambin.

« Il lui reste encore longtemps à vivre », présume-t-elle, « mais je ne vais pas contacter le Guinness des records parce que sa popularité risquerait de le stresser. »

Rubble en mai 1988 — Crédits : SWNS

L’actuel record est détenu par un chat de 38 ans, décédé en 2005 et né en 1967. La route est encore longue pour Rubble, mais sa propriétaire n’a aucun doute sur le fait qu’il y parviendra haut la patte.

Source : SWNS

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À 43 ans, l’araignée la plus vieille du monde nous a quittés


43 ans pour une mygale, étonnant qu’une araignée peut vivre si longtemps
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À 43 ans, l’araignée la plus vieille du monde nous a quittés

 

Crédits : Curtin University

par  Nicolas Prouillac

Elle s’appelait Numéro 16. Née en 1974 dans l’outback australien, en pleine guerre du Viêt Nam, cette vénérable  mygale brune (ou Gaius villosus) était à 43 ans le spécimen d’araignée le plus vieux jamais observé par les scientifiques.

Les chercheurs de l’université Curtin, à l’origine de sa découverte, ont annoncé sa mort le 27 avril sur le site de l’université.

« À notre connaissance, il s’agit de la plus vieille araignée jamais enregistrée, et sa vie significative nous a permis d’en apprendre davantage sur le comportement et les dynamiques de population des Gaius villosus [espèce endémique de l’Australie] », a confié la chercheuse Leanda Mason, qui menait aujourd’hui les recherches à son sujet.

Elles avaient été débutées 43 ans plus tôt, en 1974, par la scientifique Barbara York, aujourd’hui âgée de 88 ans. Adieu, Numéro 16, et merci d’avoir fait avancer la science.

http://www.ulyces.co/

20 centenaires habitant la même résidence


20 centenaires habitent dans une même résidence pour personnes âgées. C’est un événement que l’on risque de voir souvent avec la longévité qui augmente. Chacun a leur secret pour atteinte ce grand âge, mais il y aussi une triste réalité pour certain d’entre eux. La solitude, ils n’ont plus d’amis, pas de famille (ou famille absente) qui rend les journées longues et ennuyeuses
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20 centenaires habitant la même résidence

 

20 centenaires habitant la même résidence

Cette année, neuf pensionnaires d’une résidence pour aînés située dans l’ouest de Montréal franchiront le cap des 100 ans. Onze autres y sont déjà centenaires. Ils participaient dimanche à une fête d’anniversaire pour souligner leur longévité.

Année après année, le nombre de centenaires ne cesse de progresser. En 2016, près de 1800 d’entre eux avaient été comptabilisés au Québec. En 2026, les dernières projections démographiques en prévoient 5000 dans la province.

Ce chiffre exploserait en 2061, puisque Statistique Canada s’attend à ce qu’il y ait plus de 55 000 personnes âgées d’au moins 100 ans au Québec.

Plus globalement, le Canada compterait à ce jour 17,4 centenaires pour 100 000 habitants.

D’ici la fin de l’année, la résidence Waldorf, dans le quartier Côte-Saint-Luc, aura quant à elle un total de 20 centenaires dans son établissement.

Quel est leur secret?

« Bien manger et faire de l’exercice », a expliqué Irène Klein, qui vient de fêter son centième anniversaire début janvier.

Irène Klein, une centenaire

Irène Klein, âgée de 100 ans, fait du sport pour rester en forme. Photo : Radio-Canada

Pour rester en forme, Mike Levine, 101 ans, joue quant à lui aux quilles chaque semaine.

« Je ne suis pas un expert, mais je suis capable de jouer », a-t-il blagué.

Cependant, la vie n’est pas facile pour toutes ces personnes âgées, qui doivent également composer avec la solitude.

« À cet âge, je n’ai plus d’amis, pas de famille, personne, a reconnu, la voix sanglotante, Mauriciu Freedman. Je suis le seul encore en vie. C’est très difficile quand je pense à ce que j’étais auparavant. Maintenant, je souffre, mais c’est la vie. »

Ce récent centenaire attend maintenant la prochaine étape.

« Je prie chaque fois Dieu qu’il m’amène en haut. Pour moi, c’est suffisant, super suffisant », a-t-il admis.

Mauriciu Freedman, un centenaire

Mauriciu Freedman vient de fêter ses 100 ans. Photo : Radio-Canada

La société doit s’adapter

Face au vieillissement de la population, le gouvernement et l’ensemble de la société doivent s’adapter à cette nouvelle réalité, a souligné Francine Charbonneau, ministre responsable des Aînés.

« Il faut s’assurer que, dans les villes et les villages, [les aînés] puissent prendre l’autobus et se déplacer, aller dans des commerces où les allées sont adaptées aux marchettes », a-t-elle détaillé en marge de cette célébration dominicale.

Avec les informations d’Olivier Bachand

http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/

13 millions d’individus reliés par un seul arbre généalogique


J’aimerais tellement en savoir plus sur mes origines, Je sais seulement que mes ancêtres étaient français pour venir coloniser le Québec. Avant cela !!!! Enfin, des chercheurs ont pris plusieurs arbres généalogiques de millions de personnes et de vérifier la véracité des données collectées. Ensuite, ils ont pu étudier la transmission des gènes, les migrations, la survie etc
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13 millions d’individus reliés par un seul arbre généalogique

 

Une femme tient son arbre généalogique

Des chercheurs ont réalisé un arbre généalogique reliant environ 13 millions de personnes sur 500 ans. Photo : iStock

Grâce à des données en ligne fournies par des personnes voulant retrouver leurs ancêtres, des chercheurs ont réussi à assembler le plus grand arbre généalogique jamais créé. Ce nouvel outil pourrait servir à mieux comprendre les grandes tendances humaines.

Un texte de Renaud Manuguerra-Gagné

Avec l’aide d’Internet ainsi que de certains sites spécialisés, il est maintenant de plus en plus facile de retracer les liens avec nos différents ancêtres. Des scientifiques ont profité de toute cette masse d’informations livrées volontairement par les internautes pour créer un arbre généalogique regroupant 13 millions d’individus, liés les uns aux autres sur 11 générations étalées sur 500 ans.

Cette immense banque de données, la plus importante à ce jour, permettra non seulement de mieux comprendre de grandes tendances humaines, mais peut-être aussi de répondre à des questions en génétique, en anthropologie ou en épidémiologie.

Cette masse d’informations, publiée dans la revueScience, a été reconstituée en utilisant les données publiques du site geni.com, un réseau social de généalogie.

Les chercheurs ont dû faire un premier tri pour s’assurer de la validité des sources de données et éviter les risques d’erreurs. Les données concernant la deuxième moitié du 20e siècle ont de leur côté non seulement pu être contre-vérifiées avec les données officielles dans différents pays, mais elles ont révélé un échantillon varié qui était représentatif.

Après avoir parcouru les informations de 86 millions de profils, les chercheurs en sont arrivés à un arbre comprenant 13 millions de personnes.

L’arbre qui permet de voir la forêt

Pour les chercheurs, l’élément important n’est pas l’arbre comme tel, mais l’utilisation que l’on peut en faire. Parmi les données obtenues, on retrouve les dates et lieux de naissance, de mariage et de décès ainsi que la cause de mortalité. Le fait de disposer de cette information provenant de millions de personnes constitue un trésor pour ceux qui étudient la transmission des gènes.

Dès le départ, les chercheurs ont rapidement pu corréler leurs informations avec des événements historiques importants : les migrations, la création des colonies occidentales un peu partout dans le monde, le haut taux de mortalité pendant les périodes de guerre ou la hausse de la survie des enfants au début du 20e siècle.

Toutefois, un des éléments les plus importants observés jusqu’à maintenant est le changement dans la durée de vie. On l’attribue souvent à certains avantages que nous donnerait notre ADN, mais on n’a pas trouvé beaucoup de gènes ayant une influence directe sur la longévité.

En observant comment progressait la durée de vie dans leur carte familiale, les chercheurs ont conclu qu’on pouvait attribuer au mieux 16 % des écarts de longévité aux gènes. Cela représente plus ou moins cinq ans. Tout le reste vient du mode de vie et de l’environnement, ce qui montre leur influence sur notre santé sous un jour nouveau.

L’amour… en famille

Parmi les autres détails observés, un trait surprenant est la distance qu’on est prêt à parcourir pour trouver l’âme sœur.

Les chercheurs ont remarqué qu’avant la révolution industrielle au 19e siècle, la plupart des couples étaient formés de personnes vivant à 10 kilomètres l’une de l’autre, et qu’il s’agissait souvent de cousins éloignés.

Avec les nouveaux modes de transport, la distance a commencé à augmenter considérablement, atteignant parfois jusqu’à 100 km. Malgré la distance, les couples ont pourtant continué d’être formés de membres de la famille éloignée pendant plusieurs décennies.

Selon les données de l’arbre, il a donc fallu un changement dans les normes sociales pour que les gens cessent cette pratique, et pas uniquement un changement technologique.

À l’heure actuelle, la majorité des données vient d’Europe et d’Amérique du Nord, mais étant donné que les usagers créent le contenu, il serait possible de refaire, un jour, le même exercice pour l’Asie, l’Afrique ou l’Amérique du Sud. Ce genre d’outil pourrait changer la façon d’étudier les populations.

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