Le syndrome de la queue de cheval, une urgence peu connue


Voici un autre syndrome qui n’est pas banal et qui demande des traitements médicaux
Nuage

 

Le syndrome de la queue de cheval, une urgence peu connue

 

 

Le syndrome de la queue de chevalaffecte les vertères lombaires L1 à L5 et le sacrum decade3d-anataomy online /shutterstock.com

Le syndrome de la queue de chevalaffecte les vertères lombaires L1 à L5 et le sacrum decade3d-anataomy online /shutterstock.com

Le syndrome de la queue de cheval se caractérise par une douleur irradiant les racines nerveuses dans le bas du dos, dans les membres inférieurs et le périnée. Les facteurs de risque (tumeur, hernie discale, lombalgie) sont multiples. L’approche thérapeutique en revanche est unique : seule la chirurgie permet de lever cette compression des nerfs.

Le syndrome de la queue de cheval se caractérise par une compression des nerfs en bas de la colonne vertébrale. La zone concernée s’étend précisément des vertèbres lombaires L1 à L5, situées dans le bas du dos, et descend jusqu’au sacrum. Dissimulées sous la moelle épinière, ces racines nerveuses ont la forme d’une queue de cheval.

Différents symptômes caractérisent ce syndrome. Des douleurs radiculaire et rachidienne, appelées syndrome rachidien, entraînent un déficit sensitif et moteur. Des troubles sphinctériens (incontinence, perte des besoins et de la sensation d’urinerconstipation, impuissance) sont également rapportés. Des atteintes neurologiques comme une paralysie flasque (sans spasticité) des membres inférieurs sont aussi fréquentes.

Quels facteurs de risque ?

Le syndrome de la queue cheval est multifactoriel. Il peut se développer chez les patients atteints d’un cancer, lorsque les métastases sont localisées dans le canal rachidien, ou d’un neurinome (tumeur intradurale la plus fréquente au niveau lombaire). Autres facteurs de risque, la hernie discale.

Enfin, l’hématome épidural provoque une lombalgie, mécanisme qui favorise aussi ce syndrome. Cet hématome peut survenir après une ponction lombaire, une anesthésie du rachis ou chez les patients souffrant de troubles de la coagulation (thrombopénie, traitement anti-vitamine K).

Du diagnostic aux traitements 

Le syndrome de la queue de cheval peut être diagnostiqué par une radiographie ou un scanner mais l’IRM reste l’examen de premier choix. Le traitement s’effectue par chirurgie afin de lever la compression nerveuse. Si aucun signe infectieux ne survient après l’intervention, un traitement par corticothérapie est mis en place.

En cas de tumeur maligne osseuse, la radiothérapie est le traitement de référence, associée en urgence à la corticothérapie lorsque la chirurgie n’est pas envisageable ou après l’opération.  Les tumeurs intradurales et les hernies discales font elles aussi l’objet d’une intervention chirurgicale.

Mais la chirurgie ne fait pas tout. Dans les cas aigus, malgré une prise en charge dans les 6 heures, 30% des patients auront des séquelles invalidantes : troubles sphinctériens et sexuels.

https://destinationsante.com

Choisir le bon traitement pour les maux de dos


Quand le mal de dos, lombalgie ou ce qu’on appelle souvent un tour de rein .. la glace est le premier réflexe que nous devrions faire .. ensuite la chaleur et si cela ne suffit pas … il y a certains intervenant qui peuvent nous aider mais attention au charlatan ..
Nuage

 

Choisir le bon traitement pour les maux de dos

 

Plusieurs intervenants peuvent aider à soulager le mal de dos. Mais certains... (Illustration La Presse)

ILLUSTRATION LA PRESSE

CAROLINE RODGERS  collaboration spéciale
La Presse

Plusieurs intervenants peuvent aider à soulager le mal de dos. Mais certains d’entre eux sont en compétition, et chacun prétend avoir la meilleure approche. Comment choisir le bon? Tour d’horizon.

Le physiatre

Médecin spécialiste des maladies neuromusculo-squelettiques, il est apte à poser un véritable diagnostic médical et à mener certaines interventions, comme des infiltrations de cortisone.

Toutefois, il n’y a que 70 physiatres au Québec. Pour obtenir un rendez-vous, il faut patienter de six mois à trois ans. En attendant, il faut bien soulager la douleur! On peut donc consulter un autre intervenant de cette liste. Dans le cas de douleurs intenses, de traumatismes ou de maux chroniques, il est conseillé de consulter d’abord un médecin.

«Les approches de thérapies manuelles peuvent fonctionner, mais les gens ne répondent pas tous aux traitements de la même façon, dit Marc Filiatrault, physiatre. Si après cinq ou six visites chez un chiropraticien ou un ostéopathe, vous ne constatez pas d’amélioration, c’est signe qu’il vaut mieux essayer autre chose.»

Le physiothérapeute

Il utilise des moyens thérapeutiques comme les ultrasons, les courants analgésiques ou anti-inflammatoires, ainsi que des mobilisations et des manipulations des articulations pour augmenter la mobilité et diminuer la douleur. Il prescrit des exercices spécialisés. Il détient un diplôme universitaire en physiothérapie et fait partie de l’Ordre des physiothérapeutes du Québec.

Le chiropraticien

Il utilise une vaste panoplie de techniques de manipulation, de rajustements, de thérapies manuelles et de tractions. Encadré par la loi et par un ordre professionnel, il peut poser un diagnostic chiropratique, prescrire des exercices et faire passer des radiographies. L’objectif du traitement n’est pas seulement de soulager le mal, mais d’apporter des corrections pour prévenir les récidives.

«On s’attaque aux maux de dos réversibles et d’origine biomécanique comme les blocages musculaires, les blessures sportives, les sciatalgies [douleurs liées à l’irritation du nerf sciatique] et les entorses lombaires», dit Georges Lepage, président de l’Ordre des chiropraticiens du Québec.

Certains chiropraticiens veulent convaincre leurs clients de signer des contrats à long terme pour un grand nombre de traitements.

«Cette pratique n’est ni souhaitable ni encouragée par l’Ordre», souligne M. Lapalme.

Le kinésiologue

Spécialiste de l’activité physique, il utilise le mouvement à des fins de prévention, de traitement et de performance. Il évalue la condition physique et élabore des programmes d’exercices en fonction d’objectifs précis. Dans le cas d’un mal de dos, l’objectif initial est de redonner la mobilité au client. Une fois la mobilité retrouvée, son intervention vise à prévenir les récidives en augmentant les capacités. Il détient un baccalauréat en kinésiologie.

L’acupuncteur

Il évalue l’état des flux d’énergie du patient selon la technique traditionnelle orientale, puis stimule des points de la peau, des muqueuses ou des tissus sous-cutanés à l’aide d’aiguilles, de chaleur, de pressions ou d’un courant électrique.

«On travaille sur les points de détente. En plaçant des aiguilles dans le dos, cela stimule la circulation et relâche les tissus. L’acupuncture permet de libérer des endorphines, une hormone sécrétée par le corps pour soulager la douleur, et de stimuler les fibres nerveuses pour l’inhiber», explique Guilhem Durand, acupuncteur.

L’acupuncture est reconnue comme profession au Québec depuis 1995 et encadrée par la loi ainsi que par un ordre professionnel.

L’ostéopathe

L’ostéopathie est une médecine douce combinant manipulations, palpations et thérapies manuelles. Au Québec, la profession n’est pas encadrée par la loi.

On doit au moins s’assurer que l’ostéopathe consulté est membre de l’association Ostéopathie Québec, ce qui garantit qu’il a suivi une formation d’au moins 4200 heures dans une école privée répondant aux standards du métier, dit Jean-Luc Géhant, président d’Ostéopathie Québec. L’association fait actuellement des démarches pour devenir un ordre professionnel.

Le massothérapeute

Par différents types de massage, il peut apporter un certain soulagement de la douleur. Il peut conseiller des exercices ou étirements, et donner des conseils sur la posture et les saines habitudes de vie. Le métier n’est pas encadré légalement au Québec. On doit donc se fier aux recommandations des tiers, choisir un centre qui a une bonne réputation et poser des questions sur la formation suivie. Un bon massothérapeute prend le temps de poser des questions avant de procéder au massage afin de comprendre l’état du client. Il n’émet pas de diagnostic, mais une hypothèse thérapeutique.

Glace ou chaleur?

En général, en cas de mal de dos soudain comme la lombalgie ou «tour de rein», on applique du froid pendant les premières 48 à 72 heures, conseillent Stéphane Lamy, physiothérapeute, et Georges Lepage, chiropraticien. Cela a pour effet d’enrayer la réaction inflammatoire.

Par la suite, cela varie selon ce qui soulage le mieux l’individu et l’intensité du mal, ajoute M. Lamy.

«Si la douleur est aiguë et qu’on a de la difficulté à bouger, il est préférable de continuer avec la glace, dit-il. Par contre, il y a lieu d’essayer la chaleur pour voir si elle détendra les muscles. Mais, tant qu’on est encore dans une phase inflammatoire, la chaleur est moins efficace.»

 

http://www.lapresse.ca

Aïe ! J’ai mal au dos !


Les maux dos quelle horreur !!! Plusieurs facteurs peuvent causer des maux de dos de différentes intensité. Que ce soit après un gros effort, une mauvaise posture … mais il semble que la sédentarité soit un des facteurs importants ainsi que le poids d’une personne
Nuage

 

Aïe ! J’ai mal au dos !

 

Qui n'a jamais eu mal au dos au moins une fois ? Imprévisible, pénible et... (Illustration La Presse)

ILLUSTRATION LA PRESSE

CAROLINE RODGERS collaboration spéciale
La Presse

Qui n’a jamais eu mal au dos au moins une fois ? Imprévisible, pénible et handicapant, le mal de dos touchera de 70% à 85% de la population au moins une fois au cours de sa vie, selon Statistique Canada.

Il peut être provoqué par un choc, une chute, un faux mouvement, un effort brusque, des gestes répétitifs, une mauvaise posture, un poids trop lourd, l’usure du corps, des maladies dégénératives et parfois, il survient de manière inexplicable. C’est pourquoi, pour le mal de dos le plus répandu, la fameuse lombalgie, aussi appelée «entorse lombaire» dans le langage courant, il est difficile d’obtenir un diagnostic très précis.

«Dans le cas des lombalgies aiguës, qui apparaissent subitement et durent de quelques jours à plusieurs semaines puis s’en vont, on ne connaît généralement pas la source précise de la douleur contrairement aux traumatismes, aux fractures ou aux tumeurs, explique le Dr Marc Filiatrault, physiatre et président de l’Association des physiatres du Québec.

La douleur peut provenir d’une articulation, d’un ligament, d’un muscle étiré ou d’un disque. Mais quelle que soit l’origine du mal, on le traite de la même façon, avec des analgésiques, des anti-inflammatoires, du froid ou de la chaleur, en combinaison avec d’autres thérapies. L’important, pour se rétablir, est de continuer à bouger dans la mesure de ses capacités. La littérature scientifique démontre que de mettre les gens au repos strict, comme on faisait autrefois, n’est pas indiqué. Ceux qui restent immobiles récupèrent moins bien.»

Sédentarité

S’il est une chose faisant l’unanimité parmi la dizaine de spécialistes interrogés par La Presse, c’est que la sédentarité et le manque d’exercice sont les meilleurs amis du mal de dos.

«Les gens terminent leurs études, trouvent un emploi, cessent de faire du sport, s’assoient devant un ordinateur et ne bougent plus. C’est là que les problèmes apparaissent. Plus on reste actif longtemps et de façon continue et moins on a de chances de se retrouver avec un mal de dos », dit Stéphane Lamy, physiothérapeute.

Francis Gilbert, kinésiologue, consultant en réadaptation et président de la Fédération des kinésiologues du Québec, partage ce constat.

« La sédentarité est le facteur le plus fréquent des maux de dos. Le fait que l’on se blesse en faisant certains mouvements est souvent dû à un déconditionnement physique, parce que l’on n’est pas assez en forme. Chez une personne assise, les muscles fléchisseurs de la hanche se raccourcissent et les muscles dorsaux sont sollicités en extension par la position. Chez les gens qui se blessent facilement, la principale activité quotidienne est souvent le travail assis.»

http://www.lapresse.ca

DOCTEUR, J’AI SOUVENT MAL DANS LE BAS DU DOS


Les mal de dos … souvent invalidantes et difficile de faire sa petite routine .. Faire la différence entre ces maux et au besoin d’aller consulté si cela devient plus difficile a supporter et qui ne semble pas s’atténuer
Nuage

 

DOCTEUR, J’AI SOUVENT MAL DANS LE BAS DU DOS

 

Docteur, j'ai souvent mal dans le bas du dos

Très fréquentes, les douleurs dans le bas du dos, appelées lombalgies, touchent les vertèbres lombaires. 

Le plus souvent bénigne, la douleur dans le bas du dos disparaît spontanément en quelques semaines. Mais parfois, elle perdure.

Pourquoi, quelles sont les causes possibles et quand consulter lorsque l’on souffre dans le bas du dos?

On distingue trois types de lombalgie: aiguë, subaiguë et chronique
  • Lorsque la douleur dure environ 1 mois, elle est dite aiguë et l’on parle de lumbago (tour de reins).
    Bien qu’elle soit de courte durée, cette douleur peut être très intense et invalidante.
  • Une douleur qui persiste entre 1 et 3 mois tout en s’accompagnant de périodes d’accalmie est dite lombalgie subaiguë.
  • Enfin, la lombalgie chronique désigne une douleur progressive et qui persiste ou récidive durant plus de 3 mois.
Quelles sont les causes possibles de lombalgie ?

La lombalgie aiguë est le plus souvent causée par une blessure au dos, induite lors de la pratique d’un sport, d’un travail physique, en tentant d’atteindre un objet placé en hauteur ou en voulant soulever une charge trop lourde.

Dans 90% des cas, ces situations n’entraînent pas de lésions et la douleur dans le bas du dos disparaît spontanément en quelques semaines.

Plus rarement, il arrive que ces blessures induisent des lésions au niveau des disques intervertébraux, des vertèbres, des muscles, des ligaments, etc., d’où la persistance de la douleur et la nécessiter de consulter pour identifier la cause.

Parmi les causes les plus fréquentes :

  • Une lésion d’un muscle, d’un tendon ou d’un ligament.
    C’est souvent le cas lors d’une torsion inhabituelle ou lors de la réalisation de mouvements répétitifs.
  • Une hernie discale ou glissement d’un disque intervertébral qui, en faisant sailli à l’extérieur, comprime un nerf, notamment le nerf sciatique.
    Les mauvaises postures sont fréquemment à l’origine d’une hernie discale, mais également le surpoids, la grossesse et la dégénérescence discale.
  • Une dégénérescence discale, liée au vieillissement des disques et qui s’observe plus particulièrement chez les personnes de plus de 60 ans certains sportifs ou chez les personnes exerçant des activités faisant pression sur la colonne vertébrale.
  • Une malformation de la colonne vertébrale.
  • Un tassement des vertèbres lié à l’ostéoporose.
  • De l’arthrose et de l’arthrite, certains traumatismes inflammatoires pouvant causer des douleurs et des raideurs dans le bas du dos.
Symptômes et causes de la lombalgie…
  • Douleur subite avec contraction musculaire après le port d’une charge lourde ou après un faux mouvement: il s’agit souvent d’une lésion musculaire, d’une entorse ligamentaire ou du déplacement d’un disque.
  • Douleur irradiant dans la ou les jambes s’intensifiant lors de la toux ou à l’effort: sciatique.
  • Une douleur matinale nécessitant un « déverrouillage »: arthrose, lésion musculaire.
  • Une douleur intense nocturne: inflammation, tumeur…
Mal dans le bas du dos: quand consulter?
  • Lorsque la douleur perdure, afin de rechercher la cause et éviter qu’elle ne devienne chronique.
  • Lorsque la douleur résiste aux traitements habituels: analgésiques,anti-inflammatoires
  • Après un traumatisme: chute, coup sur le dos…
  • En cas de symptômes associés: troubles intestinaux, urinaires, douleurs thoraciques, perte de poids inexpliquée, fièvre, perte de sensibilité des organes du bassin, etc.

Et si c’était un syndrome de la queue de cheval?

Une douleur dans le bas du dos, associée à une perte de sensibilité partielle dans les organes génitaux et les membres inférieurs, évoque un syndrome de la queue de cheval (compression des nerfs localisés en dessous de la 2e vertèbre lombaire).

Il faut consulter en urgence.

http://www.e-sante.be