Récupération alimentaire: deuxième vie pour le filet mignon


Je savais depuis longtemps qu’on enfouissait la viande invendue et ce même si elle était encore bonne à la consommation. Je trouve que c’est une très belle initiative de la part des épiceries dans les environs de Montréal. Surtout, que les épiceries et Moissons Montréal qui est un organisme pour donner des repas aux moins bien nantis s’affairent à ce que la viande ne soient pas contaminée. Espérons, maintenant que d’autres villes puissent s’inspirer à donner au lieu de jeter leurs aliments et donnant ainsi une meilleure alimentation plus soutenant pour les moins riches
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Récupération alimentaire: deuxième vie pour le filet mignon

 

Ce sont 26 épiceries qui redonnent leur viande... (PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, LA PRESSE)

Ce sont 26 épiceries qui redonnent leur viande encore propre à la consommation au lieu de la jeter ou de la faire transformer en farine animale.

PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, LA PRESSE

Émilie Bilodeau
La Presse

Vingt-six épiceries de la région de Montréal donnent dorénavant leurs viandes à Moisson Montréal plutôt que s’en débarrasser. Et ce n’est qu’un début.

Au lieu d’aboutir dans les poubelles, la viande de 26 épiceries de la région de Montréal est désormais récupérée pour être remise à des personnes dans le besoin. En moins d’un an, 43 tonnes de viande tout à fait propre à la consommation, l’équivalent de 584 537$, ont été récupérées par l’organisme Moisson Montréal.

Il y a un peu plus d’un an, c’est le groupe Loblaw qui a proposé à Moisson Montréal de lui offrir certaines denrées destinées à l’enfouissement, mais encore bonnes à manger. Comme la banque alimentaire reçoit beaucoup de fruits, de légumes, de produits laitiers, de denrées non périssables, mais très peu de viande (seulement 1% de tous les dons), elle a sauté sur l’occasion.

L’organisme a accepté l’offre de Loblaw (Loblaws, Provigo, Maxi), pourvu que les dons des supermarchés soient constitués d’au minimum 60% de viande, le reste pouvant venir des autres rayons des épiceries.

«Puisqu’on débourse certains montants pour le camion réfrigéré et le camionneur, il fallait un retour sur notre investissement. La viande, c’est une denrée que nous recevions en très petite quantité et qui est chère. Ça justifie donc ces dépenses.»

Dany Michaud
Directeur général de Moisson Montréal

Lorsque la viande arrive à l’entrepôt, Moisson Montréal appose une étiquette pour camoufler le nom des marchands.

«C’était absurde de jeter des produits qui étaient encore bons à manger.»

Bruno Ménard
Vice-président des Marchés Louise Ménard

PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE

Le projet a commencé petit, avec seulement six magasins. Progressivement, Moisson Montréal a ajouté des IGA, des Metro et des Super C à son trajet de cueillette d’aliments. Puis, d’ici décembre, 30 nouvelles succursales se joindront au projet de récupération alimentaire.

Avec 339 épiceries sur l’île de Montréal et 1851 autres dans la province*, Moisson Montréal ne veut pas brûler les étapes, mais elle se permet assurément de rêver grand.

Filets mignons et viandes de gibier

Si vous croyez que Moisson Montréal ne reçoit que de la viande hachée, détrompez-vous! Filets mignons, magrets de canard, côtes levées et charcuteries sont congelés dans les épiceries et récupérés par Moisson Montréal au lieu d’être enfouis dans un dépotoir quelconque ou transformés en farine animale.

Et ce n’est pas que la qualité de la viande qui étonne. Moisson Montréal en reçoit aussi une quantité impressionnante. Lors de notre passage chez le IGA de Saint-Lambert, l’épicerie a remis 26 boîtes pleines à craquer de viandes et d’aliments divers. Et ce n’était que l’une des deux collectes hebdomadaires qui se font au supermarché.

Une fois qu’il s’est assuré que la viande ne risquait pas d’être contaminée, Bruno Ménard, vice-président des Marchés Louise Ménard qui comprend le IGA de Saint-Lambert, n’a pas hésité une seconde à se joindre au projet de Moisson Montréal. Les cinq épiceries du groupe remettaient déjà des aliments à des organismes communautaires, mais l’expérience n’était pas tout à fait concluante.

«Il y a trois aspects importants dans ce projet. On redonne à la communauté, on réduit la quantité de matière que l’on envoie au dépotoir et on réalise des économies, car pour une entreprise, ça coûte quelque chose d’enfouir des déchets ou de composter», explique M. Ménard.

Apaiser les inquiétudes

Comme M. Ménard, toutes les épiceries partageaient cette préoccupation avant de se joindre au projet: si la chaîne de froid n’est pas respectée, la viande risque d’être contaminée.

Moisson Montréal a donc établi un protocole rigoureux. La température du camion est mesurée à chaque cueillette d’aliments, un ingénieur fait des tests aléatoires dans l’entrepôt de la banque alimentaire et des échantillons sont envoyés à un laboratoire externe pour s’assurer que la viande soit propre à la consommation.

Pour apaiser les craintes des supermarchés, une étiquette de Moisson Montréal est également apposée sur le nom du marchand. Les organismes qui reçoivent ensuite les viandes s’engagent, par écrit, à les cuisiner aussitôt qu’elles sont dégelées.

Moisson Montréal a voulu prendre toutes les mesures nécessaires pour convaincre plusieurs épiceries qu’il est possible de récupérer leurs viandes sans danger. C’est maintenant chose faite, pour le plus grand bonheur des 26 organismes qui reçoivent cette nourriture.

*Source: ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec, en 2013

«La viande qui décolore un peu après 24 heures, elle est peut-être moins attirante aux yeux des clients, mais elle est encore très bonne lorsqu’on la fait cuire.»

Bruno Ménard
Vice-président des IGA Marchés Louise Ménard

PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, LA PRESSE

Pas bon pour la vente, mais bon à manger?

Jonathan Rodrigue, responsable du projet de récupération alimentaire chez Moisson Montréal, a élucidé le mystère du cycle de vie de la viande en entamant les pourparlers avec Loblaw.

«Les 48 premières heures, la viande est offerte à plein prix. La troisième journée, certaines épiceries vont offrir un rabais, d’autres vont transformer la viande pour en faire des mets préparés qui vont rester deux autres jours sur les tablettes», explique-t-il.

Après quatre jours, souvent moins, la viande est retirée des étalages et les épiceries s’en débarassent. C’est d’ailleurs à ce moment du cycle de vie que Moisson Montréal est intervenue pour s’assurer que la viande était toujours comestible et récupérable.

«La réflexion était simple. Si la viande est jetée à 17 h, mais qu’un client arrive à 16 h 55, il peut l’acheter sans problème, car elle est bonne à manger. Donc, si on gèle la viande à 17h et qu’on la ressort deux mois plus tard, sera-t-elle encore bonne? Nécessairement, la réponse est oui si on respecte la chaîne de froid», explique Dany Michaud, directeur général de Moisson Montréal.

Du côté des épiceries, on assure que la viande remise à la banque alimentaire est tout à fait propre à la consommation. Or, lorsque le boeuf perd sa couleur rouge ou que la volaille laisse des traces de sang dans sa barquette, les clients se mettent à bouder les produits, souligne Bruno Ménard, vice-président des IGA Marchés Louise Ménard.

«On parle beaucoup de fruits moches. Mais les fruits moches, ce ne sont pas seulement les marchands qui n’en veulent pas. L’idée n’est pas de généraliser, mais lorsqu’un produit est moins beau, le consommateur ne l’achète pas. Et c’est probablement nous qui avons créé cela en offrant de la qualité», admet M. Ménard. Cette philosophie s’applique aussi à la viande.

Le groupe Loblaw explique pour sa part que la viande est plus vulnérable aux bactéries que toute autre denrée. Les épiceries n’ont donc pas le choix de retirer les produits peu de temps après leur mise en marché pour protéger les clients qui auraient la mauvaise idée de conserver leur porc haché ou leurs cubes de boeuf plusieurs jours avant de les faire cuire.

«Lorsqu’un consommateur achète de la viande, on ne sait pas combien de temps il va conserver le produit. En travaillant avec Moisson Montréal, qui remet la viande à des organismes comme des soupes populaires, on sait que le produit va être utilisé aussitôt dégelé», explique Johanne Héroux, directrice de l’investissement communautaire chez Loblaw.

En effet, la viande qui arrive dans les organismes n’attend jamais bien longtemps avant de combler plusieurs appétits.

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Loblaws et Provigo: des étoiles pour mieux manger


Enfin quelque chose d’intéressant qui se passe dans les épiceries, du moins dans certaines d’entre elles. Dommage, par contre que ce ne soit pas toutes les épiceries qui en bénéficient. Cela aidera a faire de meilleurs choix et de ne pas se faire avoir par des ingrédients qui inspirent que ce soit bon pour la santé
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Loblaws et Provigo: des étoiles pour mieux manger

 

Le Guide-étoiles permet aux clients des supermarchés Loblaws... (Photo: Marco Campanozzi, La Presse)

 

Photo: Marco Campanozzi, La Presse

Le Guide-étoiles permet aux clients des supermarchés Loblaws et Provigo de voir rapidement quels sont les aliments les plus sains.

MARIE ALLARD
La Presse

Les céréales Cheerios originales sont meilleures pour la santé que les Cheerios… Multi-Grain. Cet étonnant constat, les clients des 107 Loblaws et Provigo du Québec peuvent désormais le faire rapidement, grâce au classement Guide-étoiles, lancé officiellement aujourd’hui.

Depuis le 1er août, les denrées vendues dans ces supermarchés reçoivent une cote allant de zéro à trois étoiles, le maximum étant attribué aux aliments les plus nutritifs.

 Les Cheerios originales remportent deux étoiles, bien visibles à côté du prix, sur les tablettes. Les Cheerios Multi-Grain ont une seule étoile, parce que «la quantité de sucre ajouté y est plus importante», explique Nathalie Regimbal, nutritionniste embauchée par Loblaw. Quant aux Cheerios aux bananes et aux noix, aucun astre n’enjolive leur étiquette, ce qui signifie que ce n’est pas un choix sain.

Tous les aliments sont évalués selon un algorithme, qui prend en compte leurs avantages (vitamines, minéraux, fibres, grains entiers, oméga-3) et leurs inconvénients (gras saturés et trans, sodium et sucre) par portion de 100 calories. Seuls quelques articles (thé, café, alcool, préparations pour nourrissons et mets préparés sur place) sont exclus.

Gratuit pour les fabricants

Lancé dès 2006 aux États-Unis, le Guide-étoiles «est développé par une firme indépendante», indique Bernard Lavallée, nutritionniste chez Extenso, le Centre de référence en nutrition de l’Université de Montréal.

«Il s’agit d’un programme intéressant, parce que les consommateurs ont besoin d’un système plus simple que ceux déjà en place pour les guider», estime-t-il.

«C’est extraordinaire pour les gens pressés: en un coup d’oeil, tu peux voir la cote d’un produit», souligne Serge Gauthier, directeur du Loblaws Angus, à Montréal.

Depuis l’instauration du Guide-étoiles, «on vend plus de produits santé, révèle-t-il. Je pense que les fournisseurs vont devoir s’ajuster».

Aucun montant n’est demandé aux fabricants pour l’évaluation des aliments. Cela distingue avantageusement le Guide-étoiles du programme Visez santé de la Fondation des maladies du coeur, qui facture de 1225$ à 3625$ par article en frais de licence, en plus de 150$ à 700$ en frais d’évaluation.

Impact aux États-Unis

Même si le Guide-étoiles – ou «Guiding Stars» en anglais – est en place en Ontario depuis un an, Loblaw dit ne pas pouvoir mesurer son impact sur les ventes.

«On sait que la réaction des consommateurs est très positive», indique Geneviève Poirier, chargée des affaires corporatives et des communications de Provigo.

La traversée de l’allée des craquelins – où les étoiles sont aussi rares que dans un ciel couvert – remet pourtant bien des emplettes en question.

Aux États-Unis, le Guide-étoiles «a provoqué des changements significatifs dans les achats alimentaires immédiatement après son lancement», selon une étude parue en 2010 dans l’American Journal of Clinical Nutrition.

Ces changements ont continué d’être significatifs un an et deux ans plus tard. En 2006, à peine 24,50% des produits achetés obtenaient au moins une étoile. Ce taux a monté à 25,89% en 2008.

Le Guide-étoiles n’est pas parfait. Les produits contenant des édulcorants comme le sucralose – à éviter selon bien des nutritionnistes – sont avantagés, puisqu’ils sont moins sucrés.

Autre hic: le yogourt grec nature contenant 2% de matières grasses n’obtient qu’une étoile.

«Pourtant, le yogourt grec est un produit très intéressant – même à 2% – et je le recommande fréquemment», dit Bernard Lavallée.

Loblaw a l’exclusivité du Guide-étoiles au Canada pour plusieurs années, ce qui est «dommage», selon le kinésiologue et expert en obésité Paul Boisvert. Le programme devait être déployé dans les Maxi d’ici quelques mois, «mais nos plans ont été repoussés pour le moment», indique Mme Poirier.

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Des banques alimentaires… mieux alimentées


Les banques alimentaires peuvent aider des familles, des  personnes seules a faibles revenu, des fois c’est juste un dépannage pour se remettre d’aplomb .. Le fait que les banques alimentaires peuvent avoir une aide considérables des grands marchés d’alimentation évite en plus des pertes et de gaspillages .. je pense que c’est une bonne initiative
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Des banques alimentaires… mieux alimentées

 

MONTRÉAL – Les Banques alimentaires du Canada, dont celles du Québec, viennent de conclure une entente avec les détaillants Loblaw, Walmart Canada et Target Canada afin d’assurer un apport plus constant en nourriture et en produits ménagers.

Le nouveau Programme de collecte d’aliments permet de jumeler des banques alimentaires locales avec des détaillants en alimentation ou des magasins à grande surface ayant un département d’alimentation, partout au Canada, a-t-on annoncé jeudi.

Quelque 400 banques alimentaires au pays seront ainsi mises en lien avec 1500 magasins pour des collectes hebdomadaires de denrées.

Les Banques alimentaires du Québec participent au programme pancanadien.

«C’est quelque chose qui se faisait un peu avant, mais de façon informelle, puisqu’il n’y avait pas d’entente nationale. Il y a quelques organisations qui pouvaient déjà aller dans les Walmart, dans le passé, pour prendre des denrées, mais là, on a formalisé les choses», a résumé en entrevue Zakary O. Rhissa, directeur général pour les Banques alimentaires du Québec.

D’autres détaillants donnaient déjà aux banques alimentaires, a-t-il pris soin d’ajouter.

«On a déjà des ententes avec d’autres partenaires agro-alimentaires aussi, comme les Métro, où nos membres ramassent déjà localement aussi et dans les SuperC. On a une campagne à venir avec eux, justement, qui est encore plus que de la récupération», a-t-il souligné.

La récupération a ses limites. «Ce qu’on veut davantage, c’est plus des partenariats à long terme dans lequel on va être capable de bâtir une campagne», a-t-il plaidé.

Les banques alimentaires disposent de peu de moyens, pour la collecte de denrées par camions, par exemple. Il leur est plus facile de pouvoir ainsi planifier que de recevoir un appel à la dernière minute, a-t-il expliqué.

Chaque mois, près de 900 000 Canadiens font appel à une banque alimentaire au pays, selon Banques alimentaires Canada. Il s’agit d’une hausse de 31 pour cent depuis la récession de 2008-2009.

Au Québec, ce sont 350 000 personnes qui font appel aux banques alimentaires locales.

À cause de cette augmentation, les banques alimentaires ont de la difficulté à répondre à la demande et à obtenir de façon constante des aliments de qualité, indique-t-on.

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