Le Saviez-Vous ► Les Jeux olympiques antiques : les sports qui ont disparu


Les Jeux olympiques d’hiver sont finis, il y a eu des perdants et des gagnants dans diverses disciplines. Ces compétitions existent depuis l’antiquité et à travers le temps certains sports ont été exclus pour certaines raisons comme les courses de char (avec chevaux) qui ne font plus partie de notre temps, ou encore par manque d’intérêt ou par cruauté. Les plus surprenants qui ont exister comme disciplines furent les épreuves artistiques en musique, littérature, sculpture, peinture et architecture
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Les Jeux olympiques antiques : les sports qui ont disparu

 

Pascal Boutreau
Journaliste

 

Course de chars

C’était l’événement le plus attendu des Jeux olympiques antiques, dès 680 avant J.-C. Sur des chars menés par des attelages de deux ou quatre chevaux, les courses étaient émaillées de nombreux accrochages, de quoi ravir le public.

Pancrace

Scène de pancrace peinte sur un kylix. Le lutteur de droite essaie de crever l'œil de son adversaire. L’arbitre intervient avec un fouet pour sanctionner la faute. © Domaine public

Scène de pancrace peinte sur un kylix. Le lutteur de droite essaie de crever l’œil de son adversaire. L’arbitre intervient avec un fouet pour sanctionner la faute. © Domaine public

Les actuels combattants du très controversé « ultimate fight » auraient connu leur heure de gloire lors des Jeux olympiques antiques avec la discipline du pancrace, une sorte de lutte où l’arrachage des yeux et les morsures constituaient les seules limites.

Course en armes

Lors des premières éditions vers 520 avant J.-C, les participants étaient équipés d’un casque, d’une armure et d’un bouclier. Plus tard, ils furent autorisés à ne porter qu’un bouclier. L’épreuve se disputait sur la distance de deux « stades », soit environ 386 mètres, à Olympie. Leonidas fut un des grands noms de cette discipline.

 

Jeux olympiques : les disciplines qui ont disparu depuis 1924

Croquet

En 1900, dans le Bois de Boulogne, se dispute une épreuve de croquet. C’est dans cette discipline que l’on note la présence pour la première fois aux Jeux olympiques de femmes. Les compétitions n’attireront qu’un seul spectateur payant.

Pelote basque

Même si seulement deux équipes participèrent au tournoi en 1900 à Paris, la pelote basque a bel et bien connu sa consécration olympique, sur un fronton installé à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine). Elle reviendra même comme sport de démonstration en 1924, 1968 et 1992.

L’équipe de police de Londres, vainqueurs du tir à la corde aux Jeux olympiques de Londres de 1920. © Domaine public

L’équipe de police de Londres, vainqueurs du tir à la corde aux Jeux olympiques de Londres de 1920. © Domaine public

Tir à la corde

De 1900 à Paris jusqu’à 1920, à Anvers, des compétitions de tir à la corde sont inscrites au programme olympique. Les équipes étaient composées de six tireurs. Une équipe de Danois et  de Suédois remporta la première médaille d’or face à la France.

Ski-joering

Une course de skieurs tractés par des chevaux, tel est le principe du ski-joëring, épreuve présente en démonstration aux Jeux d’hiver de Saint-Moritz, en 1928. La discipline existe toujours aujourd’hui, mais n’a vécu qu’une seule expérience olympique.

Architecture, Littérature, Musique, Peinture, Sculpture
Sous l’impulsion du Baron Pierre de Coubertin, des épreuves artistiques sont introduites au programme olympique de 1912 (Stockholm) à 1948 (Londres). Des médailles d’or sont ainsi distribuées dans cinq « disciplines » pour les créateurs d’œuvres d’art ayant un rapport avec le sport
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Tir aux pigeons vivants et pêche


Si le skeet (une sorte de ball-trap) est au programme des Jeux olympiques actuels, il fut un temps où les pigeons vivants tenaient la place des disques d’argile d’aujourd’hui. Ainsi, en 1900 à Paris, 300 pigeons furent abattus dont 21 par le Belge Leon de Lunden, vainqueur du jour. Si elle n’eut jamais le statut officiel de sport olympique, la pêche fut discipline de démonstration en 1900 avec un concours organisé sur l’île aux Cygnes, près de la Tour Eiffel. 881 poissons furent remontés de la Seine par les 600 concurrents.

Polo à bicyclette

Comme la pêche, le polo à bicyclette dût se contenter du rang de sport de démonstration, en 1908 à Londres. À l’instar du polo à cheval, les participants étaient équipés d’un maillet et devaient marquer des buts.

https://www.futura-sciences.com

4 bienfaits de la lecture pour nous et notre rapport aux autres selon la science


Les livres sont encore la meilleure façon de s’évader, de se détendre. La science a prouvé que la lecture à des bienfaits. Saviez-vous qu’il existe des bibliothérapeutes même si la bibliothérapie n’est pas médicalement fondé. Cependant, les romans, la fiction aurait des effets positifs sur nous
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4 bienfaits de la lecture pour nous et notre rapport aux autres selon la science

 

Le HuffPost  |  Par Marine Le Breton

 

En cette rentrée littéraire, qu’importe votre choix de livre, la lecture est bénéfique pour vous ainsi que pour le rapport que vous entretenez aux autres.

A de multiples reprises, la science s’est penchée sur le sujet. A l’occasion de la rentrée littéraire, Le HuffPost vous propose de découvrir quelques-uns des bienfaits de la lecture, prouvés par la science.

1. Lire de la fiction peut soigner certains problèmes de vie

books reading

La bibliothérapie est une pratique qui n’est pas médicalement fondée mais selon ses principes, les romans peuvent avoir un fort impact sur nos problèmes quotidiens.

« L’un des principaux effets secondaires de la lecture est qu’elle peut révolutionner notre vision du monde », explique Susan Elderkin, auteure de The Novel Cure, au Huffington Post. « Nous avons commencé à réaliser que beaucoup de gens en avaient fait l’expérience à un moment ou à un autre de leur vie, lorsque la lecture d’un roman les avait aidés à porter un regard neuf sur les choses. »

En fonction des besoins de leurs « patients », les bibliothérapeutes prescrivent certains romans qui peuvent leur venir en aide, pour surmonter un divorce ou un problème de couple, pour réussir sa reconversion professionnel ou pour n’importe quelle interrogation.

En 2013, deux chercheuses se sont intéressées à la bibliothérapie, afin de vérifier ou non si vraiment la lecture peut aider à résoudre des problèmes. Elles ont interviewées 8 femmes en arrêt maladie pendant 4 à 36 mois sur leur rapport à la lecture. Elles ont pu constater que, malades, ces femmes lisaient beaucoup moins qu’en temps normal. Puis qu’elles se sont mises, consciemment ou pas, à lire des fictions qui leur rappelaient leur propre situation. Au fur et à mesure, lorsqu’elles se sentaient mieux, elles revenaient au type de littérature qu’elles avaient l’habitude de dévorer avant d’être mises en congé maladie.

Les chercheuses en ont conclu que la lecture avait contribué à leur réhabilitation.

« La lecture peut encourage les individus malades à devenir plus activement impliqués dans leur réhabilitation », explique Lena Mårtensson, l’une des deux auteures de l’étude.

2. La lecture peut nous relaxer

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C’est simple comme bonjour! Prenez un livre et détendez-vous. Selon une étude réalisée en 2009 par l’université de Sussex (Angleterre), la lecture est le moyen le plus efficace pour lutter contre le stress, meilleur encore que l’écoute de musique ou une petite marche.

Pour cette étude, les chercheurs ont mesuré la tension des muscles et les battements du cœur des participants. Ils ont constaté que ceux-ci se relaxaient en six minutes après avoir ouvert leur livre.

« Peu importe quel livre vous lisez, en vous perdant totalement dans un livre captivant, vous pouvez échapper à vos angoisses et stress de la vie quotidienne, et passer un moment à explorer le domaine de l’imagination de l’auteur, explique le chercheur David Lewis au Telegraph.

3. Lire maintient notre cerveau en bonne santé

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Selon une étude publiée en 2013 dans la revue Neurology, la lecture permettrait de ralentir le déclin cognitif du cerveau à un âge avancé. Parmi les 294 participants à l’étude, décédés en moyenne à l’âge de 89 ans, ceux qui s’étaient adonnés de leur vivant à des activités mentalement stimulantes comme la lecture, expérimentaient un déclin de la mémoire plus lent que les autres.

Ce déclin était même de 32% moins important chez ceux qui lisaient à un âge avancé.

 « Notre étude suggère qu’exercer son cerveau en s’adonnant à des activités telles que celles-ci tout au long de sa vie, est important pour la santé mentale à un âge avancé »,souligne Robert S. Wilson, l’auteur de l’étude.

4. Lire favorise l’empathie

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Non seulement les livres sont bons pour nous, mais ils améliorent aussi notre rapport aux autres. En effet, en lisant de la fiction, on devient plus empathique, c’est prouvé. Une étude publiée dans la revue PLOS One en 2013 montre que les personnes qui se sentent « émotionnellement transportés » par une fiction ressentent ensuite qu’ils sont plus empathiques.

Une étude plus récente, publiée en juillet 2016, tendait aux mêmes conclusions. Dans celle-ci, les participants regardaient 36 photos de yeux de différentes personnes. Ils devaient, parmi quatre mots choisis pour désigner l’état d’esprit de la personne, choisir celui qui correspondait le mieux, selon eux. Il s’est avéré que les participants lisant régulièrement des fictions réussissaient mieux que les autres à trouver quelle était l’émotion ressentie par la personne dont ils ne voyaient que l’œil.

Dans le même ordre d’idée, une étude publiée en 2013 dans la revue Science montrait que la lecture nous rend meilleur pour « lire dans l’esprit » des autres.

Alors n’hésitez plus, rendez-vous chez votre libraire préféré, demandez-lui conseil et jetez-vous dans un bon bouquin!


 

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Le Saviez-Vous ► Ces disciplines improbables qui furent olympiques


Même si je ne m’intéresse pas aux Jeux de Rio, j’aime quand même l’Histoire relier aux jeux Olympiques, avant que ce soit une affaire de gros sous. Donc, les premiers Jeux olympiques de l’ère moderne, il y avait des disciplines qui n’avaient pas vraiment rapport aux sports. Et pourtant, ils ont eu quelques moments de gloire
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Ces disciplines improbables qui furent olympiques

 

PAR LOUIS CHAHUNEAU

De leur création dans l’Antiquité à leur refonte en 1896, les Jeux olympiques ont parfois comporté des disciplines étonnantes. En voici quelques-unes.

 

Les premiers Jeux olympiques furent créés dans la Grèce antique du VIIIe siècle avant J.-C. S’ils sont devenus une énorme machine, les premiers Jeux de la période moderne se sont beaucoup cherchés. Notamment pendant les années suivant leur refonte en 1896 par Pierre de Coubertin. Le Français, qui souhaitait avant tout mettre en avant l’esprit amateur du sport, a permis l’apparition de plusieurs sports pour le moins étonnants. Tous n’ont pas été reconnus officiellement comme sports olympiques par le Comité international olympique (CIO), servant juste de sports de démonstration, comme le ski nautique. Mais, parmi la liste qui suit, tous ont eu leur quart d’heure de gloire aux JO.

  • L’architecture (et l’art en général)

Lors des premiers Jeux olympiques de l’ère moderne, de 1912 à 1948, les compétitions artistiques étaient très présentes. C’est Pierre de Coubertin, le créateur des Jeux, qui en a eu l’idée. L’architecture, la littérature, la musique, la peinture et la sculpture constituaient les cinq catégories artistiques. Chaque représentation en lien avec le sport était susceptible de remporter une médaille. En 1954, lors de la professionnalisation des métiers de l’art, les épreuves ont été retirées des Jeux olympiques.

Jusqu’aux Jeux d’Amsterdam en 1928, le concours d’architecture n’était pas divisé en sous-catégories. La compétition de 1928 introduit une nouvelle catégorie : l’urbanisme. Cependant, cette division n’a pas toujours été très claire et certains travaux étaient récompensés en architecture et en urbanisme. Les travaux présentés pouvaient être conçus avant les Jeux. En 1928, Jan Wils a remporté la médaille d’or pour sa conception… du stade olympique d’Amsterdam qui était utilisé pendant ces Jeux.

architecture J.O

Le stade olympique de l’Hollandais Jan Wils a remporté la médaille d’or d’architecture lors des Jeux olympiques de 1928.

  • Le tir au pigeon

Cette discipline était pratiquée avec des cibles vivantes jusqu’au début du XXe siècle. En 1900, aux Jeux olympiques de Paris, pas moins de 300 volatiles se font dézinguer par 198 tireurs olympiques, dont des Français, des Anglais, des Belges ou encore des Italiens. Au cercle du bois de Boulogne, les cadavres et le sang jonchent le sol à l’issue de l’épreuve. Devant le terrible spectacle offert aux spectateurs, l’épreuve est retirée des Jeux. Mais le Belge Léon de Lunden, vainqueur de l’épreuve avec 21 oiseaux abattus, repartira tout de même avec 23 000 francs en poche. Les Français se classent en deuxième position avec 20 volatiles à leur palmarès.

tir au pigeon

Le tir au pigeon n’a pas survécu aux Jeux olympiques de 1900 à Paris

  • La nage en apnée

En 1900, la nage sous l’eau faisait partie des disciplines olympiques. Le but de l’épreuve était de parcourir la plus grande distance sous l’eau le plus lentement possible. Un point par seconde et deux points par mètre étaient attribués aux nageurs. C’est le Français Charles Devendeville qui a remporté la médaille d’or (ils étaient 11 Français sur 14). Faute d’intérêt pour les spectateurs, la nage en apnée a définitivement été abandonnée par la suite.

http://www.lepoint.fr/

Films et littérature fantastiques : pourquoi les méchants perdent à la fin ?


Heu ! Que dire de cette étude !!! Bon, le fondement de l’hypothèse est logique, du moins pour démontrer la mauvaise santé des sujets étudier, cependant, il est un peu étrange de faire des hypothèses sérieuses sur des films fantastiques alors que les sujets ne sont pas réels. Et de plus rien n’explique vraiment vue que des gens biens nantis en excellente santé peuvent être vraiment méchant. Peut-on vraiment prendre au sérieux cette recherche ?
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Films et littérature fantastiques : pourquoi les méchants perdent à la fin ?

 

C’est sans doute l’une des études les plus surprenantes de cette fin d’année. Un chercheur de l’Imperial College de Londres et son jeune fils se sont interrogés sur les défaites systématiques des « méchants » dans la littérature fantastique. En s’appuyant sur le roman « Bilbo le Hobbit » dont le troisième volet cinématographique vient de sortir en salles, ils en sont arrivés à une conclusion pour le moins inattendue.

En fait, une carence en vitamine D expliquerait cet état de fait ! Un travail qui a fait l’objet d’une publication dans le très sérieux Medical Journal of Australia…

Le Dr Nicholas Hopkinson et son fils Joseph âgé de 15 ans sont partis d’une idée toute simple. Selon eux, le triomphe systématique du bien sur le mal vient du fait que les vilains ont une aversion pour la lumière du jour. A partir de là, il ne leur restait qu’à dérouler leur théorie :

« s’ils vivent dans les ténèbres et s’ils ont une mauvaise alimentation, ils ont une carence en vitamine D et donc une fragilité osseuse ». CQFD.

La vitamine D est bénéfique à la minéralisation osseuse et donc à notre squelette. Les UV du soleil en sont la source principale. Mais on en trouve aussi dans l’alimentation : saumon, sardines, thon, lait, margarine, jaune d’œuf en sont de bons pourvoyeurs.

« Aucune étude ne s’était jusque là intéressée aux modes de vie des population imaginaires », lance le Dr Hopkinson.

Se penchant sur l’ouvrage « Bilbo le Hobbit », il s’est ainsi rendu compte que le héros, Bilbo Sacquet, vivait dans une maison avec fenêtre. Quant à son régime alimentaire, il est clairement varié puisqu’il est en mesure d’offrir gâteau, thé, vin rouge, confiture de framboise, pâtés, fromage, salade à ses hôtes.

Du côté de ses ennemis, le dragon Smaug ou Gollum, ils vivent dans les ténèbres et se nourrissent de ce qu’ils trouvent (animaux en putréfaction…)

« Ils sont clairement carencés en vitamine D », continue Nicholas Hopkinson. « Et donc leur charpente osseuse est moins solide ».

Sans se démonter, le chercheur explique que « d’autres études seront nécessaires pour étayer ses dires (…) Notamment en analysant des ouvrages tels ‘l’odyssée d’Homère’ où la nourriture tient une importance capitale ».

https://destinationsante.com

Le Saviez-Vous ► Il était une fois La véritable histoire des contes de fées


Les contes pour enfants que nous connaissons tous n’ont pas tous été magiques et ne finissaient pas très bien. Ces contes étaient sans doute une représentation de la vie difficile que vivaient les gens a cette lointaine époque
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Il était une fois La véritable histoire des contes de fées

 

« Il était une fois… » les contes. Récits merveilleux qui divertissent chaque génération d’enfants, les contes d’aujourd’hui n’ont pourtant rien à voir avec leurs ancêtres moyenâgeux.

« Les premières traces de contes datent du 12e siècle environ, explique Catherine Velay-Vallantin, maître de conférence à l’EHESS et auteur d’une Histoire des contes.

Les prédicateurs franciscains et dominicains les utilisaient notamment pour illustrer leurs prêches.

 » Mais ce sont surtout les conteurs qui font vivre la tradition. Ils vont de foyer en foyer pour raconter des histoires et rassembler près du feu les parents et les enfants, divertissant les premiers et effrayant les seconds.

Dès cette époque, trois exigences caractérisent le conte, qui demeure une tradition orale: concision narrative, inventivité esthétique, et logique. Il faudra attendre Charles Perrault au XVIIe siècle pour voir l’émergence d’un genre littéraire spécifique.

La vie est cruelle

Les versions originales sont bien plus violentes que leurs transpositions actuelles.

« Le soleil, la lune et Thalie, le récit à l’origine de la Belle au bois dormant, remonte au 14e siècle, raconte Catherine Velay-Vallantin. Pour résumer, c’est l’histoire d’un viol. Le prince est déjà marié et viole la princesse dans son sommeil. Elle donne naissance à des jumeaux qui, cherchant son sein, suce son doigt et retire l’écharde qui la maintenait endormie. Elle se réveille alors et constate l’ampleur du désastre. »

Les contes, à l’époque, se finissent souvent mal et sont empreints de violence, en écho à l’existence difficile des paysans. Ils confirment que la vie est cruelle.

« Il existe quand même des contes pour enfants », tempère la chercheuse. Le conteur s’adapte à son public et ne choisit pas toujours la version la plus tragique. Les contes de « randonnées » ont un but didactique : apprendre à compter aux enfants. « Ils enseignent la logique », résume Catherine Velay-Vallantin.

Un premier adoucissement des histoires se produit avec Charles Perrault, au public bourgeois, qui commence à s’inquiéter des répercussions sur les enfants. Exclu de la Petite Académie par Colbert, Perrault connaît de sérieuses difficultés financières. Il écrit pour revenir à Versailles et choisit délibérément les versions les plus édulcorées pour répondre aux exigences morales de l’Eglise.

« Charles Perrault est considéré aujourd’hui comme un bon père de famille, s’amuse Catherine Velay-Vallantin, alors que c’était un carriériste, et certainement pas un pédagogue. »

En leur temps, les ouvrages de Perrault et ceux des frères Grimm ont rencontré un succès phénoménal. Presque autant lu que la Bible, ils ont été traduits et diffusés dans toute l’Europe.

Le monde de la recherche s’est penché sur leur richesse et continue à le faire. Du psychanalyste Bruno Bettelheim au sociologue Jack Zypes, en passant par les revues d’universitaires telles que La Grande Oreille. On peut être chercheur et avoir su garder son âme d’enfant. 

http://www.lexpress.fr/

Lire des oeuvres de fiction aide à deviner la pensée des autres


Les amateurs de livres de science-fiction, sachez que votre lecture a quelque chose de très positif pour le cerveau.
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Lire des oeuvres de fiction aide à deviner la pensée des autres

 

PHOTOTHÈQUE LA PRESSE

Agence France-Presse
WASHINGTON

Les oeuvres de fiction sont le genre de littérature qui aiguise le plus les capacités intellectuelles permettant de discerner les pensées et émotions des autres, selon une étude de chercheurs américains publiée jeudi.

On se livre à cet exercice difficile quotidiennement pour détecter un faux sourire d’un vrai, savoir si une personne est mal à l’aise, ou jauger les émotions d’amis et de membres de la famille, relèvent les auteurs de ces travaux parus dans la revue américaine Science.

Il s’agit d’un processus mental essentiel qui permet le développement du tissu complexe des relations dans les sociétés humaines, défini en sciences cognitives comme «la théorie de l’esprit», précisent-ils.

Dans leur recherche, Emanuele Castano, professeur de psychologie à la New School for Social Research à New York, et son étudiant en doctorat, David Comer Kidd, se sont livrés à une série de cinq expériences dans lesquelles ils ont demandé à des participants de lire de courtes nouvelles de fiction littéraire, de fiction populaire de moindre qualité et de non-fiction.

Après ces lectures, les chercheurs ont évalué leurs processus cognitifs permettant d’attribuer un état mental, une émotion, une intention ou une croyance à une autre personne, en les soumettant à des tests bien établis dont l’un est la lecture des pensées de l’autre dans les yeux.

Pour cela, les auteurs ont présenté aux participants des photographies en noir et blanc d’yeux d’acteurs ainsi que de visages d’autres personnes avec différentes expressions, et ils leur ont demandé de décrire les émotions et les pensées qu’ils y lisaient.

Les cinq expériences ont montré que les participants assignés à lire des oeuvres de fiction littéraire se sont révélés meilleurs dans ces tests que les autres.

L’étude révèle que le facteur déterminant pour aiguiser les capacités à sonder l’âme des autres réside dans la qualité des oeuvres de fiction, qui dans les expériences portaient sur différents sujets, mais ont toutes produit le même résultat.

Les auteurs expliquent cela par le fait que ces lectures impliquent davantage le lecteur intellectuellement, suscitant en lui des pensées créatives, contrairement à la fiction populaire.

«Juste comme dans la réalité, les mondes décrits dans la fiction littéraire sont remplis de personnages complexes dont les vies intérieures sont rarement discernables aisément, requérant un effort intellectuel», soulignent ces chercheurs.

http://www.lapresse.ca

Découverte d’un conte inédit de Hans Christian Andersen


Tout le monde connait le vilain petit canard ou encore la petite sirène, des contes qui sont toujours appréciés des enfants d’aujourd’hui. Mais voilà qu’un historien a découvert un des premiers conte inédit de  Hans Christian Andersen
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Découverte d’un conte inédit de Hans Christian Andersen

 

Une statue de l'écrivain Hans Christian Andersen, à Copenhague, au Danemark

Une statue de l’écrivain Hans Christian Andersen, à Copenhague, au Danemark  Photo :  AFP/ERIC BARADAT

Pendant des années, la triste histoire d’une bougie qui voulait être allumée est restée dans l’oubli au fond d’une boîte des archives nationales du Danemark.

Mais sa récente découverte a eu l’effet d’une bombe dans le monde littéraire, puisqu’il s’agirait de l’un des premiers contes écrits par Hans Christian Andersen.

Le célèbre écrivain danois a rédigé près de 160 contes au cours de son existence, dont Le vilain petit canard et La petite sirène. Selon les spécialistes, le récit sur la bougie remonterait à l’adolescence de l’auteur.

L’historien à la retraite Esben Brage a raconté jeudi qu’il avait trouvé le texte de six pages le 4 octobre en fouillant dans des boîtes d’archives ayant appartenu à de riches familles d’Odense, la ville où Andersen est né en 1805.

La page couverture d'un conte de Hans Christian Andersen, inédit jusqu'à aujourd'huiLa page couverture d’un conte de Hans Christian Andersen, inédit jusqu’à ce jour

Le manuscrit, intitulé Bougie de suif et dédicacé à la veuve d’un pasteur nommé Bunkerflod qui vivait en face de la maison d’Andersen, semblait n’avoir jamais été touché depuis son dépôt au fond de la boîte.

Le bref conte relate l’histoire d’une bougie de suif qui demande l’aide d’une boîte d’amadou pour s’allumer. L’un des conservateurs du Musée Hans Christian Andersen à Odense a affirmé que l’écrivain avait écrit le texte à l’âge de 18 ans, soit sept ans avant ses débuts officiels en 1830.

En plus de ses fameux contes, Andersen, qui est mort en 1875, a écrit des dizaines de romans, poèmes et journaux de voyage qui ont pour la plupart été traduits en plusieurs langues.

http://www.radio-canada.ca