Pourquoi donner de la viande crue à votre chien ou chat est une mauvaise idée


Peut-on vraiment nourrir les animaux domestiques qui sont des carnivores de viande crue ? Reste que les contaminations sont toujours possibles
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Pourquoi donner de la viande crue à votre chien ou chat est une mauvaise idée

 

Côte de bœuf

Donner de la viande crue aux animaux domestiques peut se révéler une pratique dangereuse : elle est en effet un nid à bactéries potentiellement dangereux pour la santé.

PATRICK LEFEVRE / BELGA MAG / BELGA

Par Rédacteur

Nourrir son chat ou son chien avec de la viande crue en voulant se rapprocher de son alimentation à l’état sauvage peut être risqué, montre une nouvelle étude. 

Nourrir son animal de la façon la plus naturelle possible est une mode récente qui ne cesse de se populariser. Plus connu sous l’acronyme BARF (Biologically Appropriate Raw Food) en France, ce régime alimentaire désigne une « nourriture crue biologiquement appropriée ». Mais dans une étude publiée le 12 janvier 2018, une équipe de chercheurs basés au Pays-Bas a mis en évidence les potentiels dangers de ce mode d’alimentation. À plus forte raison dans un pays où il est estimé que 51% des propriétaires de chiens nourrissent leurs compagnons entièrement ou partiellement à partir de viande crue.

Un risque de résistance aux antibiotiques

Sur 35 produits surgelés analysés de huit marques différentes commercialisés aux Pays-Bas, les résultats sont les suivants. Pour les bactéries, Escherichia Coli, responsable de plusieurs pathologies, dont la colite hémorragique (une maladie inflammatoire chronique intestinale), a été isolée sur 8 produits (soit 28%). Listeria monocytogenes, seule espèce du genre Listeria pathogène pour l’homme, provoquant la listériose, était quant à elle présente sur 16 produits (54%). Plusieurs espèces de Salmonella (responsable de maladies telles que la fièvre typhoïde, la fièvre paratyphoïde et la salmonellose) ont été également isolées sur 7 produits (20%). Concernant les parasites, quatre produits (11%) contenaient Sarcocystis Cruzi et quatre autres (11%) contenaient Stenella. Dans deux produits (6%), Toxoplasma gondii (responsable de la toxoplasmose) a été retrouvé.

L’étude indique que ces bactéries et parasites peuvent être source d’infections bactériennes chez les animaux. Et, si elles sont transmises, elles présentent un risque pour la population humaine. Cependant, la qualité microbiologique globale des échantillons testés était acceptable. Autrement dit, les échantillons testés n’étaient à priori pas impropres à la consommation humaine. Toutefois, problème que pourrait poser ces bactéries est lié à l’émergence et à l’augmentation de la résistance aux antibiotiques. Par exemple, certaines souches de Salmonella, isolées à partir des échantillons, étaient résistantes à presque sept antibiotiques ! L’étude préconise donc plutôt de se tourner vers la nourriture industrielle, en croquette ou en conserve, peut-être moins « biologiquement appropriée » mais exempte de ce type de contamination.

Manger cru, une lubie qui ne faiblit pas

Le régime BARF, né en Australie, était à la base centré sur l’alimentation canine, carnivore. Depuis, cette mode s’est propagée au monde entier, dont la France. Désormais, les chats et même les furets peuvent être alimentés de cette manière. Cependant, les vétérinaires s’accordent pour recommander une part végétale à ce type de régime qui peut s’avérer pauvre en vitamines et fibres. Les adeptes du BARF n’ignorent pas cette recommandation, quitte à adapter le principe fondamental de ce régime alimentaire. 

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Intoxications alimentaires : tout pour les éviter!


Si vous avez déjà vécu une intoxication alimentaire, vous savez que ce n’est pas drôle du tout. On ne peut pas être vigilent partout, mais, à la maison, il est possible de minimiser les risques
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Intoxications alimentaires : tout pour les éviter!

 

Maux de ventre, diarrhées, vomissements, fièvre, fatigue intense… L’intoxication alimentaire peut nous mettre KO en un rien de temps. Pour éviter bien des désagréments, il faut donc être vigilant.

Différents germes sont en cause

Une infection alimentaire, c’est le plus souvent banal. Mais elles sont quand même responsables de 10 000 à 20 000 hospitalisations par an. Et elles sont parfois collectives. En 2012, 1 288 foyers de toxi-infections alimentaires collectives (Tiac) ont été déclarés en France, affectant 10 258 personnes dont 6 sont décédées.

« On parle de foyer quand au moins deux personnes, parfois beaucoup plus, sont rattachées à une même cause alimentaire. Leur déclaration est obligatoire, mais elles restent sous-estimées, car il est souvent difficile d’établir un lien entre plusieurs cas, souligne le Dr Mathieu Tourdjman, médecin épidémiologiste à l’InVS (Institut de Veille Sanitaire). L’InVS  surveille 17 maladies d’origine alimentaire et contribue aux enquêtes permettant d’identifier les aliments contaminés. Même si la sécurité alimentaire n’a jamais été aussi bonne, nous devons tous rester vigilants. »

Escherichia coli, shigelles, salmonelles, campylobacter… Plusieurs centaines de bactéries peuvent être en cause, il n’est pas toujours possible de les identifier. Heureusement, les conséquences se limitent le plus souvent à des symptômes digestifs qui guérissent en 3 à 7 jours.

« En été, les infections alimentaires sont rarement d’origine virale, contrairement à l’hiver où ce sont les épidémies de gastro-entérites virales qui dominent », remarque le Dr Mathieu Tourdjman.

La listeria est une bactérie qui se transmet surtout par l’ingestion d’aliments contaminés et peut provoquer la listériose, une maladie rare (moins de 400 cas par an en France) mais grave, qui nécessite presque toujours une hospitalisation. Les symptômes les plus courants, fièvre et maux de tête, peuvent se déclarer jusqu’à huit semaines après l’ingestion. Les personnes âgées ou immunodéprimées et les femmes enceintes doivent y être particulièrement attentives. L’infection peut se transmettre au fœtus avec des risques pour la grossesse et le nouveau-né. Elle se traite par antibiotiques.

Un risque accru avec les fromages au lait cru

Les salmonelloses sont des bactéries présentes dans l’intestin des animaux et qui résistent au froid. Ainsi, les aliments crus sont le plus fréquemment contaminés. Les salmonelles provoquent des gastro-entérites aiguës (diarrhées, vomissements, fièvre, maux de tête) en moyenne 12 à 36 heures après la contamination, parfois une déshydratation sévère chez les personnes fragiles.

Moins graves que la listériose, ces infections sont en revanche beaucoup plus fréquentes. On recense environ 10 000 cas par an, un chiffre en baisse grâce à l’amélioration des contrôles tout au long de la chaîne alimentaire.

Les précautions à prendre au quotidien

– Bien gérer la conservation au réfrigérateur, surtout en été. Attention aussi aux barbecues et aux viandes pas assez cuites, aux dates limites de consommation, aux « restes » gardés trop longtemps (oeufs mayo!).

– Nettoyer régulièrement ses mains et les ustensiles et plans de travail, surtout après un contact avec des aliments crus.

– Respecter la chaîne du froid : aucun aliment n’est absolument stérile, mais les bactéries ne sont dangereuses qu’à partir d’un certain seuil. Pour limiter leur prolifération, utiliser un sac isotherme pour les courses de produits réfrigérés et surgelés et les ranger le plus vite possible dans le frigo ou le congélateur. Vérifier que la zone froide du frigo (en haut ou en bas) est à 4°C maximum. Laver les fruits et légumes avant de les ranger. Stocker à part le cru (légumes, viandes) et le cuit. La plupart des bactéries étant détruites à plus de 65°C, cela évite les contaminations croisées par les aliments crus. Laver le frigo au moins une à deux fois par mois à l’eau javellisée. Essuyer immédiatement toutes les coulures (viande, lait, etc.). Ne jamais recongeler un produit décongelé, cela favorise la prolifération des bactéries.

Eviter les aliments les plus à risque (fromages au lait cru, poissons fumés, charcuterie…) si on est fragile.

Laver soigneusement les légumes crus et les herbes.

Les traitements efficaces contre l’intoxication

Il faut surtout se réhydrater avec des boissons sucrées et salées (soda, bouillons), ou des solutés de réhydratation (Alhydrate, Adiaril…) pour les bébés et les jeunes enfants.

Privilégier des aliments comme le riz, les carottes cuites, les compotes cuites, les bananes, éviter viande, fruits et légumes crus, jus de fruits, laitages…

« Les ralentisseurs de transit (Imodium) et les antiseptiques intestinaux (Ercéfuryl) ne sont plus conseillés. Je prescris parfois des pansements digestifs (Smecta) et en cas de fièvre des antipyrétiques. Seules certaines infections bactériennes nécessitent des antibiotiques », explique le Dr Alexandre Attia, médecin généraliste à St Gratien (95).

« En cas de fièvre importante pendant plus de 24 à 48 heures, de diarrhée surtout s’il y a du sang, de maux de tête importants, il faut consulter sans tarder. Un examen de selles (coproculture) permettra d’identifier le germe et de traiter en conséquence », précise le Dr Alexandre Attias.

Il faut aussi surveiller les signes de déshydratation, en particulier chez les personnes âgées et les bébés : langue et muqueuses sèches, diminution de la quantité d’urines, et perte de poids chez les bébés.

http://www.topsante.com

Le saviez-vous ► 6 additifs alimentaires dégoûtants que vous mangez sans le savoir


Savons-nous vraiment ce que nous mangeons ? Même si c’est inscrit dans la  listes des ingrédients d’un produit, il n’est pas certains que nous ne savons même pas l’origine … quoiqu’il en soit, certains additifs sont vraiment inquiétant .. juste a penser a la glande de la région anale du castor Alors qu’on accuse certains pays de prendre des ailerons de requin ou défense d’animaux .. sommes nous guère mieux ?
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6 ADDITIFS ALIMENTAIRES DÉGOÛTANTS QUE VOUS MANGEZ SANS LE SAVOIR

 

La glu rose, un additif que l’on retrouve dans la viande hachée, n’est que la pointe de l’iceberg : voici 6 autres additifs qui pourraient bien se retrouver dans votre assiette.

Par Beth Dreher

 

1. Ammoniac

Crédit photo: IStockphoto/Elena Elisseeva

Vous avez entendu parler de la controversée pink slime ou « glu rose », un agent de remplissage du bœuf haché, traité à l’ammoniac. On l’a servi dans les cafétérias scolaires et en restauration rapide depuis. Le retour de bâton contre la « glu rose » (également connue sous le nom de lean finely textured beef(LFTB) et boneless lean beef trimmings (BLBT), plus tôt cette année, a conduit à des mises à pied chez Beef Products, un des plus importants fabricants de ce produit et à des annonces par de nombreuses commissions scolaires américaines qui ont banni le LFTB de leurs cafétérias.

Peu importe la supposée innocuité de l’ammoniac dans le bœuf, vous n’avez probablement pas envie d’ingérer un produit corrosif utilisé pour nettoyer les planchers. On retrouve de l’ammoniac en quantités infimes dans le beurre d’arachide, les croustilles et d’autres aliments.

À la vérité, plusieurs aliments transformés contiennent toutes sortes d’ingrédients incongrus, mais jugés sûrs par la Food and Drug Administration (FDA) et le United States Department of Agriculture (USDA.) En voici un aperçu.

2. Glandes de castor

Crédit photo: IStockphoto/ Thinkstock

Vous trouverez du castoréum, une sécrétion huileuse odorante obtenue par broyage d’une glande de la région anale du castor, utilisée comme arôme de fraise, de framboise ou de vanille dans certains bonbons, la gomme, la gélatine et le pouding.

3. Poils de porc, poils humains et plumes de canard

Crédit photo: Hemera/Thinkstock

Quand vous lisez cystéine sur l’étiquette des ingrédients du pain ou des bagels, sachez que c’est un acide aminé obtenu à partir de poils ou de plumes.

4. Virus en vaporisation

Crédit photo: IStockphoto/Thinkstock

Pour lutter contre la listériose, la FDA permet aux producteurs d’aliments de pulvériser les charcuteries avec les mêmes bactériophages utilisés dans les hôpitaux pour tuer les germes pathogènes.

5. Parties d’insectes

Crédit photo: IStockphoto/Thinkstock

La femelle du dendroctone nous donne une laque (shellac, en anglais), aussi appelée « glaçage du confiseur ». Elle est utilisée pour rendre les bonbons et les fruits (et les meubles) brillants. Le pigment rouge carmin, couramment utilisé comme colorant alimentaire dans les jus de fruits et les bonbons, est fabriqué à partir de carapaces de cochenilles.

6. Pâte de bois

Crédit photo: IStockphoto/Thinkstock

De minuscules fragments de fibres végétales et de bois, la cellulose en poudre, sont utilisés pour faire en sorte que certains types de crème glacée, faibles en gras, semblent plus crémeux. La cellulose est également utilisée pour éviter que le fromage râpé ne s’agglutine.

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