Congelez votre graisse: la nouvelle mode pour perdre du poids


Même en chirurgie esthétique, il y a des tendances, des modes qui font fureur. Une en autre est de faire congeler la graisse en trop et hop, on perd du poids. Ou encore réinjecté notre propre graisse enlevée par liposuccion pour la mettre ailleurs, du recyclage en somme. Des millions dépensés à faire une autre image de nous-même
Nuage

 

Congelez votre graisse: la nouvelle mode pour perdre du poids

 

Congelez votre graisse: la nouvelle mode pour perdre du poids

Plus besoin d’aiguilles, d’incision ou d’anesthésie.Photo Fotolia

Détruire la graisse en la réfrigérant, la réinjecter à d’autres endroits du corps ou privilégier les petites interventions rapides, telles sont quelques-unes des nouvelles tendances décrites par les chirurgiens et médecins esthétiques, réunis en Congrès à Paris à partir de jeudi.

«CONGELER» LA GRAISSE… 

Plus besoin d’aiguilles, d’incision ou d’anesthésie. Avec la cryolipolyse, ou «coolsculpting», on peut perdre sa graisse tout en feuilletant un magazine, affirment les médecins esthétiques promoteurs de cette technique.

La procédure, homologuée aux États-Unis depuis 2010, consiste à placer une partie du corps – par exemple les poignées d’amour – dans un appareil breveté, qui refroidit la zone à seulement quelques degrés au-dessus de zéro.

Le traitement réfrigérant entraîne la destruction des cellules graisseuses, qui sont ensuite éliminées naturellement par l’organisme. Les autres cellules, notamment musculaires, moins sensibles au froid, ne sont pas affectées.

«20 % à 23 % des cellules graisseuses de la zone exposée au froid pendant une heure vont disparaître», a affirmé à l’AFP Renato Saltz, chirurgien esthétique près de Salt Lake City (États-Unis) et président de la Société internationale de chirurgie esthétique (ISAPS).

Cette technique est rapide et indolore:

«On vous installe dans la machine et vous ressortez une heure après, prêt à retourner au travail», a-t-il assuré.

Après une première phase de gonflement, les résultats sont visibles au bout de deux à trois semaines, a ajouté le chirurgien.

La liposuccion restait en 2015 la deuxième chirurgie esthétique la plus pratiquée dans le monde, avec 1,39 million d’interventions, selon les dernières données disponibles de l’ISAPS.

Mais les techniques non chirurgicales, dont celle utilisant le froid, pour se débarrasser de la graisse superflue connaissent une croissance rapide, avec déjà plus de 425 000 procédures en 2015 – dont 120 000 rien qu’aux États-Unis.

«C’est l’une des procédures les plus populaires à l’heure actuelle», a souligné Renato Saltz.

Y compris auprès de la gent masculine: parmi la clientèle du Dr Saltz, plus du tiers des clients du «coolsculpting» sont des hommes, alors qu’ils ne représentent globalement que 15 % du marché de la chirurgie esthétique.

… OU LA RÉINJECTER 

Autre technique qui a le vent en poupe: le remodelage corporel, ou «body contouring», où la graisse retirée par liposuccion est ensuite réinjectée ailleurs, remplaçant ainsi les substances synthétiques utilisés jusqu’ici.

«Avant la graisse partait à la poubelle, maintenant, on l’utilise dans (…) beaucoup d’opérations», a observé Nolan Karp, chirurgien à New York et membre du conseil d’administration de l’American Society for Aesthetic Plastic Surgery (ASAPS).

«On l’enlève des endroits ou on n’en veut pas» tels que le ventre et les cuisses, «et on l’injecte dans les endroits où on en veut», comme les fesses, la poitrine ou certains endroits du visage, a-t-il expliqué à l’AFP.

La technique n’est pas nouvelle, mais son amélioration récente a entraîné une explosion de la demande.

Auparavant, une bonne partie de la graisse injectée était réabsorbée par le corps et il fallait répéter la procédure plusieurs fois.

«On sait désormais comment préparer la graisse. On la centrifuge, on la nettoie, on en retire le sang et l’eau, puis on la réinjecte avec de très très petites seringues», a souligné le Dr Saltz.

De cette façon, l’effet des injections est plus durable et il n’y a pas le risque de rejet qu’il peut y avoir avec d’autres substances, puisqu’il s’agit de la propre graisse du patient.

TECHNIQUES NON-INVASIVES 

De façon générale, la tendance se déplace des interventions chirurgicales vers des procédures dites «non-invasives», qui n’exigent pas d’anesthésie, présentent moins de risques et permettent de récupérer plus vite.

Plus de 12 millions d’interventions esthétiques non chirurgicales ont ainsi eu lieu dans le monde en 2015, contre 9,6 millions d’opérations chirurgicales.

La demande bondit notamment pour les traitements laser de «rajeunissement» de la peau et les injections de toxines comme le Botox, qui paralysent les muscles pour «améliorer l’expression de votre visage»,

détaille Renato Saltz.

http://fr.canoe.ca/

La liposuccion, une technique désormais pratiquée sur les chiens


Quand j’ai vu le titre, j’étais sidéré, mais non, pas de panique, ce n’est pas tout à fait comme chez les être humain, mais bien pour des problèmes que les chiens peuvent avoir avec des lipomes. Néanmoins, reste a voir si c’est vraiment utile pour le prix de l’appareil pour les vétérinaires et des couts de l’opération pour les maitres
Nuage

 

La liposuccion, une technique désormais pratiquée sur les chiens

 

Par Charlotte Grenier Crédits photo : Halans – Flickr

La liposuccion, tout le monde connaît. Qu’on soit pour ou contre, c’est devenu chez les hommes et les femmes un moyen rapide de se débarrasser de quelques kilos en trop, pour des raisons purement esthétiques la plupart du temps.

Mais saviez-vous qu’une telle opération était également réalisable sur les chiens ? Depuis peu, cette pratique tend à se développer aux États-Unis, et pourrait bientôt atteindre d’autres pays. Cependant, cette liposuccion-là se différencie de celle pratiquée sur les humains : elle ne serait proposée qu’en cas de problème de santé chez nos amis à quatre pattes.

Les avantages de la liposuccion

Chez le chien, jeune ou âgé, il peut arriver que se développent des masses de graisse, appelées lipomes. Souvent bénignes, ces masses peuvent toutefois devenir dérangeantes pour nos toutous. En effet, en grossissant elles peuvent gêner leurs mouvements, ou susciter des démangeaisons. Sans compter qu’il peut arriver que certaines contiennent des cellules cancéreuses.

Le retrait de ces lipomes se fait par intervention chirurgicale. Comme toute opération, celle-ci peut comporter quelques risques pour l’animal, surtout au moment de l’anesthésie, et le chien met plusieurs jours à s’en remettre totalement.  C’est à ce niveau que la liposuccion est plus avantageuse pour les chiens : moins invasive, cette technique nécessite moins d’anesthésiant pour le chien, très peu de points de suture, et le toutou s’en remet beaucoup plus rapidement.

Une technique qui n’est pourtant pas infaillible.

Là où la liposuccion connaît ses limites, c’est qu’elle n’est pas envisageable en cas de lipome de plus de 15cm.  De plus, il semblerait que le risque de récidive soit plus élevé avec cette pratique, puisque contrairement à l’ablation totale du lipome, la liposuccion se contente de retirer la graisse en laissant la poche qui la contenait.

Enfin, si la liposuccion tend à se développer aux États-Unis, son coût semble encore trop élevé pour qu’elle soit également pratiquée en France (plus de 630 € pour une liposuccion). En effet, l’appareil nécessaire est particulièrement onéreux, ce qui représente un véritable frein aux yeux des professionnels de la santé animale.

http://wamiz.com

Faux testicules et masques de beauté pour chiens


La folie tout simplement ! Pourquoi les animaux devraient subir l’idiotie humaine. Non mais c’est toute une industrie qui s’apparente étrangement a la chirurgie esthétique chez les humains .. Au fait a qui cela va faire plaisir .. a l’être humain ou a l’animal … ?
Nuage

 

Faux testicules et masques de beauté pour chiens

 

Au Downtown Doghouse Spa de Manhattan, Hops, un petit terrier maltais, a notamment droit à un masque à la myrtille.

PHOTO: AFP

Sebastian SMITH
Agence France-Presse
NEW YORK

Propriétaires et animaux de compagnie finissent parfois par se ressembler, mais certains Américains poussent à l’extrême cette recherche d’esthétique, offrant à leurs amis à quatre pattes des masques de beauté et même l’implantation de faux testicules.

Au Downtown Doghouse Spa de Manhattan, Hops, un petit terrier maltais, vient ce jour-là d’avoir droit à un brushing, un masque à la myrtille, et un brossage de dents au dentifrice parfumé au poulet.

La toiletteuse Ani Corless juge ça tout à fait normal. «Ce sont des races faites par l’homme, et elles ont besoin de soins», explique-t-elle.

Pendant la pose de son masque, Hops vomit un peu, mais semble apprécier l’attention dont il fait l’objet.

D’autres pratiques, plus extrêmes et douloureuses, ont cependant fait l’objet de critiques à New York.

Selon une élue de l’État, Nicole Malliotakis, certains animaux sont tatoués, se voient mettre des boucles d’oreille ou des anneaux dans les narines, tandis que d’autres subissent des opérations de chirurgie esthétique, lifting ou liposuccion.

Propriétaire de deux chihuahuas appelés Peanut et Olympia, Nicole Malliotakis a proposé une loi pour interdire les opérations de chirurgie esthétique sur les animaux dans l’État de New York, dénonçant «une forme de cruauté».

«Je n’imaginerais pas imposer à mes chiens de telles opérations», explique-t-elle à l’AFP.

Mais Gregg Miller, fondateur d’une société appelée «Neuticles», estime que l’élue en fait trop.

Son entreprise de Kansas City s’est en effet spécialisée dans les faux testicules en silicone, pour les animaux castrés.

«Neuticles aide votre animal à garder son apparence naturelle et sa confiance en soi», commente son site internet.

«Nous avons traité plus de 500 000 animaux aux États-Unis et partout dans le monde –chiens, chats, taureaux, singes, rats, buffles d’eau», énumère Gregg Miller.

Les prix varient de 119 dollars pour une paire Xsmall, à 599 dollars, pour les plus imposantes.

M. Miller a eu l’idée de ce commerce en 1993 quand il a cherché à aider son chien à dépasser le «blues» de la castration.

En général, les faux testicules sont implantés dès que les vrais sont enlevés.

Implants pour les oreilles

«Je l’ai fait à mes chiens, et je pense que c’est merveilleux», explique à l’AFP la vétérinaire du Maryland (est) Flavia DelMastro.

Elle ne pense pas qu’un chien ou un chat castré y attache la moindre importance, mais elle estime que c’est bon pour leur santé.

Mais pour Tazi Phillips, de GlobalAnimal.org, «Neuticles» est «ridicule» et fait partie d’un anthropomorphisme ayant perdu la tête.

Elle cite par exemple des implants pour que les oreilles restent droites, des dents arrachées pour éviter que l’animal mordille, des griffes enlevées pour éviter les rayures sur les meubles.

Des propriétaires de chiens, notamment de Dobermans, taillent également les oreilles et la queue de leurs animaux pour qu’ils soient conformes à un certain idéal de beauté.

D’autres optent pour les tatouages, les piercings, la liposuccion, la rhinoplastie.

«Tout cela vient du fait que les animaux sont considérés moins comme un bien, et plus comme un membre de la famille», souligne-t-elle.

Les défenseurs de ces traitements jugent à l’inverse qu’ils témoignent de l’amour des maîtres envers leurs compagnons à pattes.

Au total, selon l’American Pet Products Association (Association américaine des produits pour les animaux), le budget consacré aux «services» destinés aux animaux, dont le toilettage, pèse 4,1 milliards de dollars et continue à augmenter.

http://www.lapresse.ca