Les journées clémentes seront plus rares dans le monde, selon une étude


Le réchauffement climatique va changer nos journées agréables qui sont ni trop chaudes, ni trop froides, ni trop humides, ni trop pluvieuses. Certains y perdront de ces journées, alors que d’autres vont y gagner …Mais à long terme …
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Les journées clémentes seront plus rares dans le monde, selon une étude

 

L'Europe du Nord, le Canada et la Russie connaîtront des hivers plus doux d'ici... (Photo archives Reuters)

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Agence France-Presse
Paris

L’Europe du Nord, le Canada et la Russie connaîtront des hivers plus doux d’ici à la fin du siècle, mais, d’une façon générale, les journées clémentes se feront plus rares dans le monde, selon une étude publiée mercredi.

En utilisant des modèles basés sur des projections du réchauffement planétaire, des chercheurs américains ont calculé qu’il y aurait, en moyenne, quatre jours doux en moins par an à l’échelle mondiale d’ici 2035, 10 d’ici 2100.

Mais il y aura de grandes différences régionales, selon les chercheurs de l’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique (NOAA) et de l’Université de Princeton.

«Les plus fortes baisses concernent les régions tropicales et subtropicales alors que les latitudes moyennes devraient voir une légère augmentation», ont-ils écrit dans le journal Climatic Change.

Aujourd’hui, le monde jouit, en moyenne, de 74 jours de temps doux par an. Ces jours que les chercheurs définissent comme «agréables», ni trop chauds, ni trop froids, ni trop humides ou trop pluvieux.

Selon l’étude, les grands gagnants du réchauffement climatique seront le Canada, une grande partie des États-Unis, du nord de l’Europe, de certaines régions de la Chine et de la Russie. Mais aussi la région sud-américaine de la Patagonie, la Tasmanie et la Nouvelle-Zélande.

«Dans certaines de ces régions, les jours doux seront plus rares pendant les étés chauds et humides, mais ils seront plus nombreux à l’automne, en hiver et au printemps», selon un communiqué.

L’Afrique, l’Asie et l’Amérique latine seront privées de la plupart de ces jours «parfaits», certaines régions perdant de 15 à 50 jours par an.

«La perte de jours aux températures douces, en particulier pendant l’été quand ils peuvent servir à briser des vagues de chaleur prolongées, pourrait affecter la santé publique de manière significative», souligne le communiqué.

Parmi les 40 villes représentatives sélectionnées par les chercheurs, la grande perdante est de loin Lima qui sera dépouillée de 114 jours doux par an, passant de 326 à 210. Dakar perdra 57 de ses 171 jours.

Du côté des gagnants, Londres est en tête et avec 24 jours qui s’ajouteront à ses 69 actuels, suivie par Amsterdam, Puerto Montt au Chili et Melbourne qui récoltent 19 chacun. Paris en gagnerait 12.

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Crimes contre nature


Si vous achetez un animal exotique dans une animalerie qui apparaît avoir été conçu dans un élevage légal dans des pays lointains cela ne veut pas dire que ce soit vrai. A cause de la corruption, des ruses, du braconnage, c’est un marché fleurissant et qui est un grand risque de la disparition de certains animaux. Nous devons prendre conscience, que ces animaux pour être transporté sont souvent dans de très mauvaises conditions. Créé, une demande, les trafiquants videront les forêts amazoniennes
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Crimes contre nature

Un couple d'aras rouges dans la forêt amazonienne du Pérou. (Photo: Frans Lanting Studio / Alamo Stock Photo)

Les aras rouges sont prisés des trafiquants d’animaux. (Photo: Frans Lanting Studio / Alamy Stock Photo)

La contrebande d’animaux exotiques est devenue presque banale en Amazonie péruvienne. Singes, tortues, perroquets sont capturés sans égard aux espèces menacées et exportés grâce à la complaisance des autorités.

par David Riendeau

La dernière fois que Luis Mendo a mené une opération contre des trafiquants d’animaux, il n’avait pas assez de budget pour payer l’essence de la camionnette. «Une ONG a dû nous aider pour faire le plein», se désole-t-il.

Le directeur de la Protection de l’environnement du Pérou et ses deux adjoints doivent patrouiller dans la région de San Martín, un territoire grand comme l’Abitibi recouvert d’une épaisse jungle.

«Les contrebandiers capturent tout ce qui a une valeur marchande: singes, tortues, perroquets, etc. L’autre jour, nous avons intercepté un véhicule qui transportait 1 000 perruches. J’estime que deux voitures remplies d’oiseaux traversent la région chaque jour.»

Depuis des décennies, des réseaux de contrebandiers vident l’Amazonie péruvienne de sa faune pour alimenter la demande d’acheteurs occidentaux. Ces trafiquants agissent souvent en toute impunité, car ils le font sous l’apparence de la légalité, a appris L’actualité. Le trafic d’animaux sauvages serait la cinquième source de revenus du crime organisé dans le monde, selon l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime.

Au Pérou, la forêt amazonienne est dotée d'une riche biodiversité. (Photo: Amazon-Images / Alamy)

La forêt amazonienne du Pérou est dotée d’une riche biodiversité. (Photo: Amazon-Images / Alamy)

La majorité des animaux capturés dans la région de San Martín transitent par Lima. La rue Jirón Ayacucho, dans le centre de la capitale, est réputée pour abriter des animaleries de contrebande. Premier constat: un touriste peut facilement accéder à ce marché noir.

Appuyé contre la façade d’un commerce, un homme au regard fuyant tient un petit lézard sur son index. D’un ton conspirateur, je lui demande s’il a un ara à me vendre. L’inconnu ouvre un sac qui se trouve derrière lui. Son contenu: deux conures à tête rouge. Peu après, un autre individu m’offre un ara militaire pour 450 dollars. Menacé d’extinction, ce perroquet au plumage vert peut se vendre 1 900 dollars dans une animalerie au Québec. Sa boutique se trouve dans une salle dissimulée par un mur de cages vides, à l’étage d’un bâtiment colonial. Une cinquantaine de perroquets y sont enfermés. Deux jeunes ocelots sont également captifs. L’un des félins a les canines limées et les griffes coupées.

Doté d’une riche biodiversité, le Pérou est une cible de choix pour les amateurs étrangers, constate le biologiste Lucio Gil. Il note que le Canada est une destination importante pour les animaux de contrebande.

«Des particuliers, mais aussi des instituts de recherche et des jardins zoologiques en Occident exercent une grande pression sur des milieux naturels déjà fragiles. Un réseau bien organisé peut facilement exporter par l’intermédiaire des aéroports régionaux, peu surveillés.»

Un paresseux, au refuge Pilpintuwasi, à Iquitos. (Photo: David Riendeau)

Un paresseux, au refuge Pilpintuwasi, à Iquitos. (Photo: David Riendeau)

Les braconniers n’hésitent pas à utiliser des méthodes cruelles pour capturer leurs proies, raconte Orlando Zagaceta, fondateur d’un refuge pour la faune.

«Quand un trafiquant veut des singes ou des paresseux, il tue la femelle pour voler sa portée. Les oiseaux, eux, sont drogués, puis transportés à la ville par camion, cachés dans des tuyaux de plomberie.»

On estime que 8 animaux sur 10 capturés par les trafiquants meurent avant d’arriver dans la cage de leurs acheteurs.

(Source: Fonds mondial pour la nature)

Source: Fonds mondial pour la nature

Certains trafiquants vont même payer des éleveurs commerciaux dûment enregistrés pour vendre leurs prises à l’étranger. Les fonctionnaires locaux responsables de produire le permis à l’exportation reçoivent un pot-de-vin en échange de leur collaboration, et les animaux peuvent ainsi être exportés en toute légalité.

«Quand les bêtes entrent dans la comptabilité des fermes, ça devient extrêmement difficile de détecter un animal de contrebande. Les trafiquants paient les bonnes personnes et l’affaire est réglée», confie une source près de ce milieu interlope.

En entrevue, la biologiste Pilar Olaya, coordonnatrice au Service péruvien de protection de la faune, confirme que la corruption a miné l’efficacité des autorités.

«D’anciens fonctionnaires et des membres actuels de notre service font l’objet d’une enquête. Nous avons accumulé un important retard en raison d’un manque de ressources, d’expertise et d’intérêt de la part de la classe politique.»

Les autorités ignorent le pourcentage exact des animaux du Pérou qui sont exportés sous couverture apparemment légale, mais Pilar Olaya estime que probablement la moitié d’entre eux font l’objet de contrebande.

L’automne dernier, le Service péruvien de protection de la faune a imposé une amende à un exportateur de Lima qui utilisait un système de prête-noms pour vendre en Europe. Le délinquant s’en est tiré avec une tape sur les doigts de 1 250 dollars. Pourtant, la peine maximale pour le trafic d’une espèce vulnérable est de huit ans de prison dans ce pays.

«Les juges sont plutôt cléments, constate Luis Mendo. Ils ne veulent pas emprisonner un père de famille pour quelques animaux.»

Le coût des amendes a été multiplié par 10 en début d’année, mais la mesure demeure timide.

Dans les marchés, les crânes de singe et les pattes d'ocelot attirent les amateurs de magie blanche. (Photo: David Riendeau)

Dans les marchés, les crânes de singe et les pattes d’ocelot attirent les amateurs de magie blanche. (Photo: David Riendeau)

Impossible de savoir si le ministère canadien de l’Environnement est au courant de ce stratagème de permis truqués. Ce ministère, qui est responsable de l’application de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction, se montre peu bavard.

«Le permis atteste que l’animal, l’espèce végétale ou le produit est issu d’une source durable», s’est contentée de préciser sa porte-parole par courriel, ajoutant que 85 agents de la faune travaillent en collaboration avec les agents frontaliers pour inspecter les cargaisons à destination du Canada.

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Source: Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction

L’éleveur québécois Dominic Lapointe assure que la combine employée par les trafiquants péruviens n’est pas un cas isolé.

«C’est dur de trouver un fournisseur honnête, surtout dans un pays où il y a des problèmes de corruption, reconnaît celui qui importe des reptiles d’Asie et d’Amérique du Sud. Mes animaux entrent légalement au Canada. Par contre, je n’ai aucune façon de savoir s’ils proviennent vraiment d’une ferme d’élevage.»

Il déplore que les douaniers canadiens manquent de formation sur ce commerce.

Avec les années, la contrebande d’animaux est presque devenue banale dans la région, constate Gudrun Sperrer, directrice du refuge pour animaux Pilpintuwasi, à Iquitos, dans le nord-est du Pérou.

«À l’époque, les collectionneurs étrangers recherchaient des peaux. Maintenant, ils paient pour du vivant. Et les autochtones, à qui les trafiquants donnent quelques vêtements en échange des bêtes, n’éprouvent plus de honte à faire la sale besogne.» Réduire les entraves à l’élevage commercial aiderait à contrer le braconnage, estime-t-elle.

En attendant, les milliers d’animaux saisis chaque année aux trafiquants sont confiés à des ONG comme Cerelias, à Tarapoto, dans la région de San Martín. Son fondateur, Orlando Zagaceta, est témoin des traumatismes dont souffrent ces bêtes: canines limées, éclats de balle dans le corps, malnutrition. Il me désigne un singe laineux qui se promène avec lenteur au sol.

«Celui-là avait passé tellement de temps en cage qu’il était incapable de se tenir debout ou d’utiliser sa queue.»

Tant qu’il y aura une demande pour acheter des animaux exotiques, les trafiquants continueront de vider la forêt amazonienne, croit-il.

«Les bêtes sauvages ne sont pas des compagnons domestiques. Il faut les laisser dans la nature.»

http://www.lactualite.com/

Un curieux cimetière d’hommes et de chiens sous le zoo de Lima


Dans plusieurs cultures précolombiennes, ils croyaient que le chien accompagnait les vivants dans l’au-delà. Donc, il n’est pas rare de trouver des ossements chiens et humains, sauf que ce cimetière coïncide avec la transition de Lima-Ichma qui s’est fait avec beaucoup de violence
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Un curieux cimetière d’hommes et de chiens sous le zoo de Lima

 

Chien inhumé sous la zoo de Lima

Ce chien a été enmailloté dans un textile avant d’être inhumé près d’humains il y a près de 1000 ans à Lima.

François Savatier

À Lima, au Pérou, vers l’an 1000, un grand nombre d’hommes gravement blessés ont été enterrés en même temps qu’une multitude de chiens. Ce cimetière mixte témoignerait d’épisodes de violence dans la transition entre deux cultures péruviennes de l’époque

En 2012, Karina Venegas Gutiérrez et ses collègues de l’université nationale de San Marcos à Lima, au Pérou, menaient des fouilles sous le zoo de las Leyendas, explorant des couches remontant pour certaines à plusieurs milliers d’années, quand ils ont découvert des vestiges étonnants : les restes de dizaines de chiens. Les fouilles ont vite révélé qu’il s’agit en fait aussi d’un cimetière humain : au total, les archéologues ont mis au jour les squelettes de 126 hommes et 128 chiens, dont certains ont été momifiés naturellement. Les céramiques et autres objets retrouvés dans les mêmes strates suggèrent que le cimetière pourrait dater des alentours de l’an 1000, mais les archéologues doivent encore vérifier cette estimation en procédant à des datations par le carbone 14.

Comment interpréter cette curieuse nécropole ? Plusieurs cimetières où des chiens ont été enterrés seuls accompagnés d’offrandes sont connus au Pérou. On sait par ailleurs que plusieurs cultures précolombiennes croyaient que les chiens accompagnent les vivants dans l’au-delà, ce qui explique sans doute plusieurs tombes où l’on a trouvé des défunts accompagnés de leur chien. Pour autant, le cimetière du zoo de las Leyendas correspond à un autre cas de figure, puisque seulement deux individus y ont été retrouvés accompagnés d’un chien, dont un jeune garçon lové contre une chienne en gestation. Le reste des individus, hommes ou chiens, ont été inhumés seuls, un peu au hasard.

Pourquoi ? L’état des squelettes livre un indice : les défunts sont tous morts entre 20 et 40 ans, et pas de vieillesse, puisque beaucoup d’entre eux ont des côtes cassées, le crâne fracturé et des membres brisés ! Ces blessures n’ont pas eu le temps de cicatriser. Elles ont sans doute été infligées peu avant la mort et en sont probablement la cause. Les squelettes des chiens, en revanche, sont intacts.

Selon Karina Venegas Gutiérrez, l’interprétation la plus vraisemblable est que les chiens ont fait partie d’un rituel sacrificiel accompagnant une inhumation collective dans un groupe ayant subi une attaque d’ampleur. Or la période de cette inhumation coïncide avec une transition au sein des sociétés côtières du Pérou.

Les membres de la culture Lima, qui occupèrent la région entre 800 et 900 de notre ère, vivaient de la pêche et de la culture (notamment de courges, de légumineux tels les haricots ou le pacay, de maïs, d’arachides, de patate douce et de divers fruits). Ils construisaient des bâtiments en briques de terre crue séchées au Soleil. On retrouve des construction de la culture Lima dans toutes les vallées allant du Pacifique aux Andes dans la région de Lima. Les archéologues ont constaté que vers l’an 1000, ces habitats ont été abandonnés et remplacés par ceux de la culture ichma, qui s’est développée entre 900 et 1470. Les membres de la culture ichma – dont sans doute des descendants de la culture Lima – réutilisaient d’ailleurs les briques des anciens habitats de culture Lima pour leurs propres cosntructions. Or, dans le zoo de Lima, sur le site du cimetière canin et humain, les bâtiments de la culture Lima ont été en partie démantelés et recouverts d’un mètre de roches de rivière, au-dessus desquelles ont été implantés des bâtiments de la culture Ichma.

Ainsi, l’arrivée de la culture Ichma dans la région n’a pas toujours été pacifique et les traces de violence découvertes par l’équipe de Karina Venegas Gutiérrez en seraient un témoignage. Sur un second site d’inhumation situé juste à côté de la cage au tigres du zoo, elle a déjà mis au jour huit chiens très bien préservés et un cochon d’inde. De quoi en apprendre bientôt plus sur la violence qui s’est exercée pendant la transition Lima-Ichma ?

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Le Saviez-Vous ► Le syndrome de Lima


Lors d’une prise d’otages, ce genre de trouble psychologique est la bienvenue pour les otages qui auront plus de chance de sortir vivant de cette mauvaise position
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Le syndrome de Lima

Le syndrome de Lima constitue le processus psychologique par lequel des ravisseurs éprouvent de l’empathie pour leurs otages et développent des relations d’ordre amical avec l’un ou plusieurs d’entre eux.

Ce syndrome s’oppose au syndrome de Stockholm qui, lui, se caractérise par un phénomène inverse, c’est-à-dire une empathie de l’otage envers son ravisseur.

Le syndrome de Lima tient son origine d’un fait divers qui s’est déroulé en 1996 dans la ville de Lima au Pérou. Lors de la prise d’otages de l’ambassade du Japon, les ravisseurs ont noué des liens avec leurs prisonniers et les ont relâchés un à un, renonçant à les exécuter.

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137 chiens momifiés découverts au Pérou


On est surtout habitué d’entendre parler de chat momifié à cause de l’Égypte, mais il y a aussi des chiens qui ont subi le même sort partageant leur tombe avec leur maitre
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137 chiens momifiés découverts au Pérou

 

Par Sophie Le RouxCrédits photo : DR

Des archéologues péruviens ont fait une importante découverte sur un site situé dans un zoo de Lima, la capitale du Pérou : 137 cadavres de chiens momifiés, datant selon eux de plus de 900 ans.

Une cérémonie rituelle ?

Comme le rapporte le journal El Comercia Peru, ces chiens ont été trouvés en position de repos aux côtés de restes humains. Il est possible que les animaux aient été enterrés près de leurs propriétaires, dans le cadre d’une cérémonie rituelle.

« Nous ne pouvons pas affirmer avec certitude que ces animaux ont été utilisés dans une sorte de rituel, mais au vu des preuves dont nous disposons, c’est l’hypothèse que nous suivons«  explique Lucénida Carrion, qui dirige le département le département d’archéologie du zoo de Lima.

Enrique Angulo, un vétérinaire faisant partie de l’équipe de recherche, précise qu’il s’agit de chiens de différents âges, dont certains souffraient de diverses maladies.

D’autres chiens découverts en 2006

Afin de déterminer plus précisément la période durant laquelle ces chiens ont été enterrés, une datation carbone doit être réalisée dans les semaines à venir.

Ce n’est pas la première fois que des chiens momifiés sont ainsi mis au jour au Pérou. En 2006 en effet, le National Geographic annonçait la découverte de 43 chiens dans un cimetière animal datant de 1000 ans environ.

C’est en fouillant un cimetière humain que les restes de des animaux ont été mis au jour. Certains avaient été enterrés avec des couvertures, et de la nourriture, une coutume des cultures pré-colombiennes du Pérou.

Alors que de plus en plus de propriétaires de chiens souhaitent aujourd’hui pouvoir être enterrés auprès de leur animal bien-aimé, ces découvertes en disent long sur les liens qui unissent depuis des siècles humains et canidés.

 

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Deux momies millénaires retrouvées intactes au Pérou


Une belle découverte, enfin si on veut!! La découverte de momies qui viennent rejoindre d’autres dévoilées auparavant. Peut-être sacrifiés alors une sorte d’hommage d’un passé difficile pour ces personnes
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Deux momies millénaires retrouvées intactes au Pérou

 

Les momies se trouvaient au sommet d'une pyramide... (Photo Reuters)

Les momies se trouvaient au sommet d’une pyramide tronquée de 20 mètres de haut située dans le complexe de la «huaca».

PHOTO REUTERS

Agence France-Presse
Lima

Les momies pré-colombiennes d’un enfant et d’un adulte, datant de plus de mille ans, ont été découvertes dans les vestiges pré-Incas d’un quartier résidentiel de Lima, la capitale péruvienne, a rapporté jeudi à l’AFP l’archéologue responsable du site.

«Il s’agit de l’une des découvertes les plus importantes en plus de trois décennies de fouilles parce que les deux momies sont intactes», a témoigné à l’AFP Gladys Paz, précisant que la découverte avait été effectuée cinq jours auparavant.

Les momies se trouvaient au sommet d’une pyramide tronquée de 20 mètres de haut située dans le complexe de la «huaca» (site religieux en langue quechua) de Pucllana, à Miraflores, quartier liménien cossu.

Mme Paz a précisé que les archéologues n’avaient pas touché à la tombe, demeurée intacte avec les restes des offrandes et objets accompagnant les momies, notamment de la vaisselle en terre cuite, douze sacs de toile et les restes de trois cochons d’Inde (encore consommés aujourd’hui au Pérou). Selon elle, l’enfant accompagnant l’adulte a été sacrifié.

Il s’agit seulement de la troisième tombe retrouvée intacte parmi plus de 70 sépultures mise au jour dans la huaca Pucllana, une espace de six hectares autrefois consacré aux cérémonies religieuses et funéraires.

Les archéologues avaient découvert en 2010 la momie d’une jeune fille de 13 ans, puis deux ans plus tard les restes d’une femme accompagnée de quatre enfants.

La pyramide a été construite sous la civilisation Wari, entre 800 et 1000 après JC, selon la directrice du projet Isabel Flores.

Lima abrite près de 350 «huacas», pour la plupart pré-hispaniques. Souvent accolées aux immeubles et maisons, voire écrasées par l’urbanisation parfois anarchique, elles offrent aux promeneurs un des rares témoignages du passé pré-hispanique péruvien dans la capitale.

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Le Saviez-vous ►14 mai 1939. Une Péruvienne accouche d’un enfant à l’âge de 5 ans. Qui est le père ?


La plus jeune maman de l’humanité avait 5 ans quand elle a accouché d’un garçon en 1939 et personne ne savent qui est vraiment le père. Si l’ADN avait existé dans ce temps-là, le père aurait été dévoilé. A cette époque tout ce qui était vraiment insolite était invité a des foires pour satisfaire des la curiosité malsaine des gens … Même que les autorités du Pérou l’a protégé, aujourd’hui, elle a quand même une vie misérable
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14 mai 1939. Une Péruvienne accouche d’un enfant à l’âge de 5 ans. Qui est le père ?

 

Lina Medina, plus jeune mère de l'humanité, a accouché à l'âge de 5 ans.

Lina Medina, plus jeune mère de l’humanité, a accouché à l’âge de 5 ans. © DR

Par FRÉDÉRIC LEWINO ET GWENDOLINE DOS SANTOS

À l’hôpital de Lima, une équipe de choc se prépare à une césarienne : le docteur Gerardo Lozada, le docteur Alejandro Bussalleu, le docteur Rolando Colaretta, le docteur Hipolito Larrabure… Sans compter les infirmières, les anesthésistes et tout le reste. Ils sont aussi nombreux autour de la table d’opération que pour une transplantation cardiaque.

C’est qu’ils se préparent à effectuer une césarienne sur une gosse qui n’a même pas l’âge d’aller à l’école primaire. À cinq ans, sept mois et une vingtaine de jours, Lina Medina est dans son neuvième mois de grossesse ! Le scalpel tranche son ventre, une main s’empare d’un magnifique bébé de 2,7 kg. C’est un garçon. En hommage au docteur Lozada, il s’appellera Gerardo. Lina Medina devient la plus jeune mère de toute l’humanité.

Jusqu’au début du mois d’avril 1939, M. et Mme Medina, les parents de la petite Lina, sont encore très loin de se douter qu’ils sont sur le point de devenir grands-parents. Voyant le ventre de leur enfant enfler, ils craignent la présence d’un démon et vont donc consulter les guérisseurs et rebouteux de Ticrapo, leur petit village andin. Comme ceux-ci s’avouent impuissants, les Medina partent consulter le docteur Gerardo Lozada à l’hôpital de Pisco, l’implorant de débarrasser leur fillette de son diable.

Qui peut donc être le père ?

En voyant la gamine, Lozada se gratte la tête, il craint que celle-ci ne soit ravagée par une tumeur massive à l’abdomen. Vu de l’extérieur, ça ne lui dit rien qui vaille. Il examine l’enfant attentivement et, stupeur, s’aperçoit que celle-ci n’a absolument pas de tumeur, mais bien un Polichinelle dans le tiroir. On n’a jamais rien vu de pareil, il doit se tromper, impossible que ce bout de chou de cinq ans puisse attendre un enfant ! Mais non, il doit admettre le fait : Lina est bel et bien enceinte de sept mois, au moins. L’interrogatoire des parents lui apprend qu’effectivement, depuis l’âge de 3 ans, l’enfant a des pertes de sang pouvant s’apparenter à des règles, presque 10 ans avant l’heure ! Du reste, depuis les sept ou huit derniers mois, ces pertes ont cessé. En outre, la poitrine de Lina s’est mise à se développer vers ses quatre ans.

Lozada est sous le choc, il prend l’enfant sous son aile et l’emmène à la capitale péruvienne pour que ses confrères confirment son incroyable diagnostic. À Lima, Lina subit tous les examens possibles et imaginables. Lozada a vu juste : Lina Medina est bien enceinte. Elle fait partie des cas extrêmement rares de maturité sexuelle ultra-précoce, ce qui est déjà terrible, mais le pire, c’est qu’elle a croisé la route d’un salopard de pédophile. Par sécurité, la petite fille est gardée à l’hôpital de Lima jusqu’à la naissance de l’enfant. Son pelvis étant trop petit, la césarienne est obligatoire. Le 14 mai 1939, entourée d’une belle brochette de médecins, Lina accouche d’un magnifique petit garçon baptisé Gerardo. Compte tenu du fait que la petite Péruvienne n’est pas une réincarnation de la Sainte Vierge, qui peut donc être le père ?

Pour les croyants, c’est encore un coup du Saint-Esprit ou du dieu Soleil, mais la police ne le voit pas de cet oeil. Le père de Lina est immédiatement soupçonné d’inceste et jeté en prison, jusqu’à ce que, faute de preuves, il soit relâché. Les soupçons se portent ensuite sur le frère de Lina, déficient mental, mais là encore, il n’existe aucune certitude. D’autant que la très jeune maman ne veut rien dire.

Foire mondiale de New York

Après la naissance de Gerardo, Lina devient un objet de curiosité pour la sphère médicale de la planète, mais aussi pour les hommes d’affaires en tout genre. Certains souhaitent carrément lui offrir un job : 1 000 dollars par semaine si elle accepte de se montrer avec son mouflet à la Foire mondiale de New York ! À la vue de toutes ces propositions, plus délirantes les unes que les autres, les autorités péruviennes décident d’interdire toutes les offres pour protéger Lina et son fils.

Lina reste à l’hôpital pendant onze longs mois, durant lesquels elle montre plus d’intérêt pour ses poupées que pour Gerardo. Elles au moins ne pleurent pas, ne font pas pipi ni caca. La justice l’autorise enfin à rejoindre sa famille en 1960. Son fils et elle sont alors élevés comme des frères et soeurs, à tel point que Gerardo n’apprend qu’à l’âge de 10 ans, à la suite de railleries de ses camarades d’école, que Lina n’est pas sa soeur, mais sa mère.

En 1972, soit 33 ans après la naissance de Gerardo, Lina a un second enfant, dont le père est son époux, Raúl Jurado. En 1979, lorsqu’il fête ses 40 ans, Gerardo, qui était en parfaite santé jusque-là, meurt d’une maladie de la moelle osseuse. Mais aucun lien ne peut être fait avec la jeunesse de sa mère à sa naissance. Aujourd’hui, Lina Medina serait toujours en vie, habitant un quartier pauvre de la banlieue de Lima. Elle n’a toujours pas dévoilé l’identité du père de son enfant né il y a 73 ans.

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Découverte d’un temple de 5000 ans au Pérou


Une belle découverte, un temple qui depuis des millénaires étaient enfouie sur le sable … juste là au Pérou attendant de resurgir … Une civilisation organisé qui s’est éteinte quelque part dans l’Histoire de l’homme ..
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Découverte d’un temple de 5000 ans au Pérou

Un groupe d’archéologues péruviens a découvert un temple datant de plus de 5000 ans, à l’est de Lima, a indiqué mardi le ministère de la Culture.

La découverte a été réalisée le mois dernier après le retrait d’une couche superficielle de sable et de pierres recouvrant certaines parois du centre archéologique situé à San Martin de Porres, à l’est de la capitale péruvienne.

El Paraiso est le plus ancien et le plus important complexe archéologique de Lima, comprenant notamment dix bâtiments répartis sur une cinquantaine d’hectares.

Le temple aurait été construit quelque 3000 ans avant Jésus-Christ, une date encore à préciser avec des analyses au radiocarbone.

Le temple du feu , tel que le nomment les archéologues, se trouve dans une aile de la pyramide principale du complexe archéologique

El Paraiso contient un four dont les flammes « auraient servi à brûler des offrandes, la fumée aidant à relier les prêtres et les dieux », selon le directeur de l’équipe de recherches Marco Guillen.

« Cette découverte revêt une grande importance car c’est la première structure du genre à être retrouvée sur la côte centrale du Pérou, ce qui corrobore le fait que la région de Lima était un des centres de la civilisation dans la région andine », a indiqué le vice-ministre de la culture Rafael Varon

Un archéologue français Frédéric Engel a été le premier à faire des fouilles dans cette zone en 1965, précise le ministère de la culture.

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Le cimetière sous la lune objet d’un nouvel engouement touristique à Lima


Visitez un cimetière pour se rappeler que la vie est fragile est une chose, mais en faire des lieux touristiques cela me dérange un peu Je ne crois ni aux fantômes, ni aux revenants mais simplement qu’un cimetière devrait être des endroits calme
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Le cimetière sous la lune objet d’un nouvel engouement touristique à Lima

 

Dans la nuit venteuse de l’hiver austral, des visiteurs munis de lampes de poche s’aventurent dans les allées du Cimetière général de Lima, une gigantesque ville de pierre pétrie d’histoire qui suscite un engouement touristique inédit.

« J’ai peur, mais j’aime ça », avoue un lycéen agrippé à sa petite amie, qui font partie des centaines de visiteurs arrivant par autobus entiers à la recherche de frissons et d’anecdotes.

Construit en 1808 sous la vice-royauté par un architecte et prêtre basque dont il porte le nom, le cimetière Matias Maestro de Lima est l’un des plus grands d’Amérique Latine.

Sur 22 hectares s’alignent au cordeau des allées, des avenues de niches funéraires, des jardins, quelque 800 mausolées et près d’un millier de statues de bronze et de marbre dont certaines proviennent des meilleurs sculpteurs européens de l’époque, commandées par des familles ayant fait fortune grâce au commerce du guano, du sucre et du coton.

Plus de 200.000 personnes parmi les figures les plus illustres du Pérou reposent dans le cimetière classé musée « sans toit » il y a 10 ans et où se déroulent encore quelques enterrements.

« Le cimetière est comme une fenêtre sur 200 années d’art et d’histoire, deux siècles de la vie et de la mémoire qui ont façonné le visage du Pérou », commente l’historien José Bocanegra, guide passionné de ces visites nocturnes.

Celles-ci sont organisées par la Société de Bienfaisance de Lima, une institution qui poursuit depuis 1834 ses bonnes oeuvres dans les orphelinats et les hospices de Lima mais gère aussi certains de ses monuments.

« Nous avons de plus en plus de jeunes, souvent des écoliers et des lycéens accompagnés de leur professeur », indique Yvette Sierra, promotrice de ces visites nocturnes dont le public a décuplé ses dernières années.

« Ce qui intéresse le plus les jeunes visiteurs, ce sont les visites à thème, l’amour, la mort, comme en février pour la St-Valentin ou en novembre pour la Toussaint », explique José Bocanegra, dont le talent de raconteur tient en haleine les visiteurs.

Dans la nuit, le délabrement fait place au mystère

A la lueur des lampes et de quelques torches, les statues, mausolées et niches funéraires prennent tout leur relief dramatique et fantasmagorique.

La nuit permet notamment de cacher la poussière et le délabrement du cimetière, sans eau ni électricité, et situé aujourd’hui dans un des quartiers les plus pauvres de Lima.

Sa construction pourtant a été la première concession à la modernité dans l’urbanisation de la capitale péruvienne, quasiment inchangée au moment de sa construction depuis le début de la colonisation espagnole au 16e siècle.

Alors, les morts étaient habituellement enterrés sous les églises et dans la périphérie des hôpitaux.

Avec l’apparition des premières théories hygiénistes, il fut décrété que désormais les défunts seraient enterrés loin de la ville afin de ne pas contribuer aux épidémies qui faisaient rage à l’époque.

C’est donc à 10km de la ville alors fortifiée que fut choisi l’emplacement du cimetière, « un endroit bien choisi, ventilé, près de la rivière, et dont l’architecte avait également prévu des jardins d’herbes aromatiques » pour éloigner les miasmes, précise M. Bocanegra.

De grandes figures politiques, (les Présidents Manuel Pardo, Andrès Avelino Caceres), littéraires (l’écrivain Ciro Alegria) et des centaines de religieuses y sont enterrés, ainsi que les héros des guerre d’Indépendance et du Pacifique, dont les restes ont été réunis dans une crypte monumentale.

Certaines des tombes font l’objet de véritables cultes, comme celle toujours fleurie du poète national José Santos Chocano (1875-1934), « chantre des Amériques », enterré « debout dans un mètre carré de terre » péruvienne comme il en avait fait le voeu dans un poème.

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