Une des raisons, que j’ai insisté pour mettre au moins le prénom a mon ami, malgré qu’il ne voulait pas vraiment .. c’est que c’est lui qui a vécu cet amour illusoire qui a fait couler les quelques poèmes
Nuage
L’illusion
Au passage… des regards se sont croisés
L’innocence d’un sourire m’envahi
Tout comme une mer agréable sans ire
La fleur de mes passions a mûri
À travers des abîmes de délire
Comme les saisons… le temps a passé
Ta respiration gênée s’estompe
Ton esprit s’éloigne en ma présence
Tes mains pourtant… donne des signes qui trompent
Mais tes lèvres m’imposent un long silence
Les rêves se sont métamorphosés
J’ai voulu à mon âge l’élixir
Chamboulant mes peines en vagues de rires
Tu m’as mené vers de faux désirs
Comme un vampire cherchant qu’à séduire
La satire de ton amour m’a blessé
Les paroles qui frappaient sur tes cordes
Fécondaient en moi les plus belles odes
À faire bouillonner le coeur des hordes
D’espoirs forgés dans mon épisode
Le bleu de mon ciel s’est embrasé
Quelle émotion tu as fais jaillir !
À croire l’amour en dernier soupir
Défier vent et marée pour mourir
Apparaître à tes yeux un martyre
Mais ton cœur à jamais cadenassé
Je narre en ermite, ma nostalgie
Dans mes entrailles c’est l’hémorragie
Meurtri du glaive d’une mythologie
Ânonner dans une triste liturgie
Je m’enferme dans ma coquille cassée
J’erre dans les pensés de vieux fakirs
Préférant la dureté qu’au plaisir
Je veux faire de l’amnésie ma mire
Sans continuer, je veux en finir
Mes rêves sont maintenant épuisés
Déchiré ces pages de naïveté
Ne soulagerais point ma douleur
Je souffre trop par ma crédulité
Qui a laissé tant de fausse rumeur
Rachel Hubert (Nuage) Saïd
12 Décembre 2003