Les Nigérians appelés à ne pas rejeter les écolières de Chibok


3 ans que ces jeunes femmes ont été sous l’emprise de Boko Haram et ses hommes. 3 ans à subir des sévices, d’être violées. C’est 82 écolières libérées retourne dans leur famille, mais quel sera leur accueil. Sachant que trop souvent, elles sont rejetées parce qu’elles été violées.
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Les Nigérians appelés à ne pas rejeter les écolières de Chibok

Les 82 écolières de Chibok ont été libérées dans un... (PHOTO Sunday Alamba, ASSOCIATED PRESS)

Les 82 écolières de Chibok ont été libérées dans un échange avec des membres de l’organisation Boko Haram.

PHOTO SUNDAY ALAMBA, ASSOCIATED PRESS

Agence France-Presse
NATIONS UNIES

Les Nations unies se sont réjouies lundi de la libération au Nigeria de 82 écolières de Chibok détenues depuis trois ans par le groupe djihadiste Boko Haram, appelant leurs familles et proches à ne pas les rejeter.

« Nous appelons tous les Nigérians, y compris les familles et communautés locales des filles libérées, à les accepter totalement, et à leur fournir tout le soutien nécessaire pour assurer leur réintégration dans la société », a déclaré le porte-parole de l’ONU, Stéphane Dujarric.

« Nous avons déjà malheureusement vu ça partout dans le monde: des victimes de viol sont rejetées par leur propre entourage », a-t-il souligné.

Ces adolescentes font partie des 276 écolières enlevées dans leur lycée par le groupe djihadiste en avril 2014. Elles ont été libérées dans un échange avec des membres de l’organisation Boko Haram.

Les écolières ont été reçues dimanche à Abuja par le président nigérian Muhammadu Buhari, qui a promis « de faire tout le nécessaire pour leur réintégration ».

L’une d’elles était accompagnée d’un enfant de moins de deux ans, selon un responsable militaire.

Le chef de la faction de Boko Haram qui affirme détenir les écolières, Abubakar Shekau, avait affirmé qu’il forcerait certaines des jeunes filles à se marier avec ses combattants ou les vendrait.

Des membres du Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA), qui offre une assistance médicale aux femmes dans le monde, fournissent aux écolières libérées des soins psychologiques et gynécologiques, a expliqué Stéphane Dujarric, en refusant toutefois d’expliciter si certaines jeunes filles se verraient proposer des avortements.

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Notre regard


Nous percevons les gens avec nos préjugés, et notre ignorance de leur vie. Cette perception pourrait changer si nous apprenions à connaitre l’autre
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Notre regard

 

 

« C’est notre regard qui enferme souvent les autres dans leurs plus étroites appartenances, et c’est notre regard aussi qui peut les libérer. »

Amin Maalouf

Ce chien s’évade de chez le vétérinaire et libère ses congénères !


Même chez les vétérinaires, une caméra de surveillance est utile pour ceux qui veulent entrer par infraction et peut voir aussi des évasions. Un Husky sibérien en Chine s’est libéré de sa cage et a libéré ses copains canins
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Ce chien s’évade de chez le vétérinaire et libère ses congénères !

 

Tourne la page


C’est difficile de pardonner, certaines personnes n’en voient pas l’intérêt et veulent garder leur haine en eux. Pardonner ce n’est pas d’effacer le passé, ni de déresponsabiliser les auteurs des méfaits, trahisons et pire encore. Pardonner permet simplement de passer à autre chose, de ne pas hypothéquer son présent et surtout ne pas ruminer notre colère
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Tourne la page

 

 

On a trop souvent fait du pardon un but en soi. Et s’il s’agissait plutôt de tourner la page pour pouvoir enfin se libérer ?

Lytta Basset

Libération


Par nos peurs, nos pensées négatives, par nos remords, nous mettons nous-même des obstacles sur notre route
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Vous ne serez pas libéré tant que vous ne croirez pas que c’est vous qui forgez les chaînes qui vous retiennent.

Gary Renard

Torturé pendant 50 ans, un éléphant pleure à sa libération


Un éléphant probablement volé à sa mère par des braconniers et vendu plusieurs fois aurait été torturé pendant toute sa vie. L’être humain, fait du tort à soi-même et aux autres, mais a le culot de faire du mal aux animaux, et ce, de la pire manière. Heureusement, qu’il y a eu des gens patients qui ont réussi à enlever l’animal dans cet environnement malsain
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Torturé pendant 50 ans, un éléphant pleure à sa libération

 

 

L’éléphant meurtri a pleuré lors de sa libération et va désormais apprendre à vivre en paix. Photo : @wildlife SOS India

ÉMOTION – Battu, enchaîné et violenté pendant 50 ans, un éléphant nommé Raju, braconné en Inde, a pleuré lors de sa libération.

 

Une vie de chien, littéralement. Raju a passé un demi-siècle enchaîné, entravé par des chaînes pointues qui le faisaient saigner, régulièrement battu. Après 50 ans de sévices, il a versé des larmes de soulagement lorsqu’il a été sauvé par « Wildlife SOS » une association de bienfaisance pour la faune et la flore basée à Londres. L’association avait été alertée par les autorités en charge des forêts d’un état du Nord de l’Inde, l’Uttar Pradesh. Une histoire relatée par le quotidien britannique The Daily Mail.

Chaque jour, le majestueux animal devait offrir son dos aux passants en échange de quelques pièces et devait se contenter de plastique et de papier pour toute sustentions. La semaine dernière, une équipe de dix personnes composée de vétérinaires et experts a été rejointe par 20 officiers du département de sylviculture et 6 policiers indiens pour récupérer l’animal. L’opération s’est déroulée de nuit, en toute discrétion afin d’éviter les curieux et de protéger l’animal de la forte chaleur en journée.

Pooja Binepal, la porte-parole de l’association, a décrit ce sauvetage comme « incroyablement émotionnel » pour l’équipe et a parlé « d’actes de cruauté intolérables, enchaîné 24 h/24 », et a évoqué « l’existence pitoyable » de l’animal.

« Une existence pitoyable »

Même de nuit, le propriétaire de Raju a essayé d’empêcher son sauvetage.

“Il a commencé à crier des ordres à Raju pour le terrifier et essayer de le provoquer” raconte le fondateur de l’association Kartick Satyanarayan. Ce qui peut être particulièrement dangereux, l’éléphant paniqué pouvant alors mordre ou charger. « Mais nous avons refusé de céder et vu les larmes sur le visage de Raju. Nous aussi avons pleuré. Certaines étaient sans doute liées à la douleur infligée par les chaînes, mais il a aussi semblé comprendre que sa situation allait changer. C’était comme si, il ressentait de l’espoir pour la première fois depuis des années ».

« Nous savions dans nos cœurs qu’il se rendait compte qu’il était libéré ».

« Les éléphants sont non seulement majestueux, mais aussi très intelligents. Il a été prouvé qu’ils pouvaient ressentir des sentiments de chagrin, alors imaginez ce que ce demi-siècle de torture a signifié pour lui. Il n’avait jamais su ce que ça faisait de marcher sans des chaînes. C’est vraiment pitoyable », complète la porte-parole.

Soins, bonté et liberté

« Mais aujourd’hui, il sait enfin ce qu’est la liberté et il apprendra aussi ce à quoi ressemble la bonté et la vie sans souffrance ».

Ce sauvetage a tout de même pris un an à l’association depuis qu’elle a été alertée sur sa situation par les autorités indiennes en juillet 2013.

Un processus de confiscation a été présenté au tribunal mais le propriétaire de Raju n’ayant aucuns documents légaux en sa possession, la procédure n’a pu aboutir. L’animal avait sans doute été braconné, bébé.

La porte-parole ajoute :  » les braconniers abattent la mère, ou ils mènent le troupeau vers des pièges spécialement conçus pour y faire chuter les bébés. Après le vol, la mère pleure son petit pendant des jours. C’est un commerce dégoûtant ».

Raju aurait ensuite été vendu successivement à différents propriétaires, 27 selon l’association, qui généralement les battent pour soumettre l’animal.

Une fois sauvé, il a été sédaté, chargé dans un camion à toit ouvert et escorté dans un centre de soin pour éléphants de Mathura.

« Ce sera un long processus de réadaptation, mais nous lui enseignerons que les humains ne sont pas synonymes de douleur et de brutalité. Ca va prendre du temps » relate M. Satyanarayan.

« Quand il sera prêt, il rejoindra deux autres éléphants appelés Rajesh et Bhola, qui ont également souffert d’une cruauté inimaginable. Il va apprendre à vivre de nouveau en suivant leur exemple, puis il rejoindra le reste des éléphants et notamment cinq femelles plutôt coquettes ».

Une levée de fond en faveur de Raju a été lancée par l’association (Wildlife SOS) sur son site.

http://www.metronews.fr

Libération


C’est certain qu’il y a des choses qui sont inacceptable et que nous devons nous lever pour changer les choses. Cependant, d’autres situations, nous n’y pouvons rien y faire et nous devons passer a autre chose pour avancer
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« Nous sommes libérés par ce que nous acceptons mais nous sommes prisonniers de ce que nous refusons. »

Swâmi Prâjnandad

Un regard


Notre regard peut-être synonyme de jugement sans vraiment connaitre les gens, il peut intimider, décourager … Cependant, il peut aussi donner du courage, un sourire … Tout dépend de l’attitude que nous avons face à l’autre
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C’est notre regard qui enferme souvent les autres dans leurs plus étroites appartenances, et c’est notre regard aussi qui peut les libérer

Amin Maalouf

Suicide: ne soyez pas de ceux qui partent trop tôt


Un sujet triste et difficile mais combien il est important d’en parler . Le suicide, sujet trop souvent tabou et pourtant plusieurs ont déjà eu un trop plein d’émotions ne sachant pas trop quoi en faire .. et d’autres le vivent ou le vivront .. le suicide sera peut-être a l’ordre du jour .. mais ce sera un choix de non retour … Certains vont lancer un cri d’alarme mais personne pour écouter ou prendre ce SOS au sérieux … Pourquoi  ?
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Suicide: ne soyez pas de ceux qui partent trop tôt

 

Je ne veux pas juger, mais je n’y arrive pas, je trouve ça lourd, de lire chaque semaine sur un suicidé. Tous les jours quelqu’un se suicide, ici, ou ailleurs. Sous un pont de Los Angeles, lundi, comme Tony Scott, le réalisateur de Top Gun et True Romance. Ou dans le coin d’une chambre, la cervelle éclatée contre les murs, comme ce que le papa d’une compagne de classe avait choisi de faire, il y a un peu plus de dix ans.

Début août, c’était Ève Cournoyer, une auteure-compositrice-interprète, qui laissait dans le deuil sa fille, en s’enlevant la vie. Le lendemain, une amie récemment arrivée au Québec travaillait avec une infirmière qui a annoncé à ses collègues qu’elle voulait en finir, sans arriver à faire réagir visiblement qui que ce soit. Je ne comprends pas.

Risquer être soi au lieu de risquer de ne plus être là

Quand je n’étais pas tout à fait une adulte, je ne pensais pas à l’acte de me suicider, mais je risquais ma vie trop souvent, sans raison, pour me convaincre que rien n’était important ou dérangeant. Je croyais que si je me coupais la peau des poignets, c’était mieux que de pleurer la face cachée dans un oreiller, et que si je suivais un mec rencontré dans un café du centre-ville jusqu’à chez lui, et qu’il barrait la porte de sa chambre derrière nous, rien ne pouvait m’arriver, sauf partir trop tôt, et c’est peut-être ce que je voulais. Je n’avais pas l’ambition de vivre cent ans.

Je pensais aussi que je ne trouverais jamais ma place, ici, que peu importe si je décidais de porter des robes de joueuse de tennis ou des jupes de ballerine gothique, d’apprendre l’espagnol ou de perfectionner des positions de yoga devant mon miroir, je ne serais jamais tout à fait acceptée et je ne m’accepterais jamais tout à fait.

Savoir pour qui rester

Je suis sûre que vous avez déjà vécu ça, à certains degrés, de se sentir mal d’être différent, mal d’être soi-même, mal de ne pas savoir quoi combattre ou quoi choisir pour être enfin bien. Tous les livres de psycho-pop disent qu’il faut apprendre à s’aimer, qu’il faut vivre pour soi. Mais vivre pour soi n’est pas suffisant. Il faut penser aux autres. Il faut choisir de vivre pour les autres. J’ai ma petite fille, j’ai ses sourires et ses bras levés vers moi, j’ai les livres qui me font rigoler ou réfléchir, mon amoureux, et les meilleurs hamburgers à manger à deux pas de chez moi.

Se suicider n’est pas une libération

Vivre pour soi n’est pas suffisant, et mourir pour les autres n’est pas une option. Parfois, ceux qui partent trop tôt, trop violemment, croient qu’ils libèrent leurs proches, en disparaissant. C’est faux. Il n’y a pas de libération, ni problème réglé; il y a de la tristesse, un vide à combler, souvent de l’acharnement à tenter de comprendre. Et une personne de trop qui meurt, en noir et blanc, dans les pages des journaux.

SOS SUICIDE: (514) 723-4000

LA CHRONIQUE DE MÉLODIE NELSON

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