Chiens de l’extrême


 

Pour plaire à tout le monde, des personnes ont joué avec la génétique des animaux pour avoir une diversité de race que nous connaissons aujourd’hui. Mais cela implique aussi des maux et des coûts qu’il est important de prendre en considération avant d’adopter un chien
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Chiens de l’extrême

 

Si les chiens de races miniatures font face... (Photo Thinkstock)

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Si les chiens de races miniatures font face à des anomalies de développement des membres, les gros chiens sont prédisposés à des affections liées à leur grande taille.

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La Presse

Ils pèsent plus de 50 kg ou moins de 2 kg. Au-delà de leur originalité, qu’ils soient géants ou miniatures, les chiens dont la taille flirte avec les extrêmes font face à de nombreux problèmes de santé qui peuvent s’avérer très coûteux pour leurs propriétaires. Le docteur Sébastien Kfoury, président du Centre vétérinaire Laval et du Centre vétérinaire Rive-Sud, a accepté d’éclairer La Presse au sujet de ces chiens dont la taille pourrait être la source de gros soucis.

«Les extrêmes sont souvent le problème», lance d’entrée de jeu le Dr Kfoury.

Poméranien, chihuahua, yorkshire, bichon maltais, boston terrier et bouledogue français. Les races de petits chiens sont également commercialisées en version miniature de moins de 2 kg, aussi appelées «teacup», en référence au fait qu’ils tiennent dans une tasse!

Avec ses 7 cm de haut et 12 cm de long, Meysi, une petite terrier microscopique, est probablement la plus petite chienne du monde. Elle ne pèse que 250 g, soit l’équivalent du poids d’un hamster.

Pour arriver à de tels résultats, les éleveurs doivent sélectionner les plus petits spécimens d’une lignée pour ensuite les faire se reproduire ensemble. Un procédé qui entraîne divers problèmes génétiques.

«Chez les chiens microscopiques, on sélectionne des tares génétiques associées à l’arrêt de croissance: on choisit des races chondrodystrophiques, c’est-à-dire dont le cartilage n’a pas une croissance normale. Ces animaux vont avoir des déformations angulaires des membres. Les yorkshire « teacup » ont un très grand pourcentage de luxation de la rotule. Il va aussi y avoir des problèmes d’hydrocéphalie, notamment chez le chihuahua», explique le Dr Sébastien Kfoury.

«Ces petites races vont également avoir de sévères problèmes orthodontiques: mâchoire trop courte ou trop longue, double dentition et une capacité hallucinante à produire du tartre!», ajoute le vétérinaire.

Avec ses 7 cm de haut et 12 cm de long, Meysi, une petite terrier microscopique, est probablement la plus petite chienne du monde.

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Les races miniatures font également face à des anomalies de développement des membres. Seule note réjouissante à ce sombre tableau: les tout petits chiens ont une très bonne espérance de vie.

«De manière générale, les petits chiens vieillissent moins rapidement que les races géantes: de 12 à 14 ans en moyenne contre 7 à 10 ans chez les grands.»

Les chiens miniatures sont-ils conscients de leur taille?

«Les « teacup » sont élevés comme des invalides, toujours dans les bras de leurs maîtres. Ce qui fait souvent d’eux des mésadaptés par rapport aux autres chiens, dont ils ont peur. Ils devraient être au sol tout le temps! Ils n’ont absolument pas conscience de leur taille», rappelle le vétérinaire.

Grand chien, grands soucis

Mastiff, saint-bernard, dogue allemand, lévrier irlandais, danois. Les races géantes viennent elles aussi avec leur lot de contrariétés.

 

Tandis que les races miniatures font face à des anomalies de développement des membres, les gros chiens sont prédisposés à des affections liées à leur grande taille.

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«Les principaux problèmes sont liés à des anomalies de croissance des articulations comme la dysplasie de la hanche. Alors que chez les miniatures l’os se déforme, chez les grands, l’articulation elle-même est touchée et ne s’emboîte plus correctement, ce qui apporte avec le temps de gros problèmes d’arthrose, par exemple», précise Sébastien Kfoury.

Les gros chiens sont assez robustes, mais prédisposés à des affections liées à leur grande taille: torsion-dilatation de l’estomac, dysplasie de la hanche, cardiomyopathie…

De plus, les frais vétérinaires qui leur sont administrés sont beaucoup plus chers que pour les petites races.

«Tout est plus cher: les anesthésies vont du simple à quatre fois le prix, tout comme les antibiotiques, etc.», met en garde le Dr Kfoury.

Alors, si à l’achat, les gros chiens ne sont pas forcément plus chers que les miniatures, le coût est toutefois beaucoup plus élevé au quotidien: nourriture, laisse, gamelle, collier, tout devra être acheté en format XXL.

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Le Dr Sébastien Kfoury animera la 7e saison d’Animo qui sera diffusée à partir d’avril 2017. On peut également le voir tous les samedis dès 9h dans Brigade Animo sur les ondes d’ICI Radio-Canada.

http://www.lapresse.ca/

EXCEPTIONNEL. Une chienne donne naissance à deux vrais jumeaux


Il y a déjà eu un cas recensé des foetus jumeaux, mais mort, alors que ces deux chiots sont bien vivants qui seraient les premiers au monde
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EXCEPTIONNEL. Une chienne donne naissance à deux vrais jumeaux

 

Les deux frères sont des jumeaux monozygotes (partageant le même placenta et les mêmes gènes). © Kurt De Cramer

Les deux frères sont des jumeaux monozygotes (partageant le même placenta et les mêmes gènes). © Kurt De Cramer

Par Johanne-Eva Desvages

Pour la première fois, une chienne a donné naissance à deux chiots identiques dont les cordons ombilicaux étaient reliés au même placenta. Un phénomène exceptionnel.

NAISSANCE. Encore plus proches que des frères. Deux jumeaux lévriers irlandais ont vu le jour à la clinique vétérinaire Rant En Dal de Johannesburg, en Afrique du Sud. La mère, reçue à la clinique pour une césarienne, présentait un renflement inhabituel au niveau de l’utérus, d’abord attribué par les vétérinaires à un excès de liquide entourant le fœtus. En procédant à l’opération, ils ont été particulièrement surpris de trouver sept chiots dont deux reliés au même placenta par leurs cordons ombilicaux. Une première pour le docteur De Cramen ayant supervisé la césarienne, et qui en pratique pourtant depuis 26 ans, à hauteur de 900 par an.

Mais pour vérifier que les deux frères étaient bien monozygotes (vrais jumeaux partageant le même placenta et les mêmes gènes), des analyses ont été effectuées. A l’âge de deux et six semaines, des échantillons sanguins puis de tissus ont été prélevés et ont permis de confirmer que les chiots Cullen et Romulus étaient bien génétiquement identiques. Cette naissance exceptionnelle a été rendue possible par une scission (division) de l’embryon en deux cellules identiques à la cellule mère. De manière universelle, deux bébés ou animaux de même sexe partageant un seul placenta et possédant des marquages physiques similaires sont automatiquement de vrais jumeaux.

Des gènes identiques répartis différemment 

Si les chiots Cullen et Romulus sont des copies conformes, quelques petits détails physiques peuvent cependant permettre de les distinguer. Les vétérinaires ont relevé des différences de marquages blancs au niveau de la poitrine, des pattes et de la queue. Cela s’explique du fait que les gènes, bien qu’ils soient les mêmes, ne s’expriment pas forcément physiquement de la même manière.

« Les jumeaux humains ont également les mêmes gènes, mais parce que ces gènes sont exprimés différemment dans chaque personne, ils ont différentes tâches de rousseur et empreintes digitales », a déclaré Dr De Cramer.

Les résultats de cette découverte ont été publiés fin août 2016 dans Reproduction in Domestic Animals.

« Au meilleur de notre connaissance, il s’agit du premier rapport d’un jumelage monozygote chez le chien confirmé en utilisant le profil ADN », indiquent les auteurs de l’étude.

 En 2014, deux fœtus partageant le même placenta avaient déjà été découverts, mais morts cette fois. Contrairement à cet unique cas rapporté, Romulus et Cullen sont parvenus à se développer jusqu’au terme de la grossesse. Si les jumeaux étaient à la naissance beaucoup plus petits que leurs cinq frères et sœurs, ils les ont rattrapé dès 6 semaines. Toute la fratrie est aujourd’hui en très bonne santé.

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Parole d’enfant ► La raison de vivre d’un chien selon un enfant de 6 ans, ou comment faire face à une tragédie de manière positive


Le mot d’enfant sera spécial aujourd’hui.  : Pourquoi,  la mort vient chercher nos animaux si tôt ? Un vétérinaire a eu une réponse d’un enfant de 6 ans qui a accompagné son chien malade lors de son euthanasie.
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La raison de vivre d’un chien selon un enfant de 6 ans, ou comment faire face à une tragédie de manière positive

 

Nous aimons les belles histoires d’animaux, surtout quand elles ont une signification particulière. C’est particulièrement vrai quand l’histoire implique un jeune enfant.

Nous sommes tombés sur cette histoire de Shane et son chien Belker. C’est une histoire unique sur la vie racontée par Shane. Une de nos favorites.

Vétérinaire, Tom avait été appelé pour examiner un lévrier irlandais de dix ans nommé Belker. Les propriétaires du chien, Ron, sa femme Lisa, et leur petit garçon Shane étaient très attachés à Belker et espéraient un miracle. Ils espéraient que leur chien vive.

Tom examina Belker et constata qu’il était en train de mourir d’un cancer. Il annonça alors à la famille qu’il ne pouvait rien faire pour sauver Belker et proposa d’euthanasier le vieux chien chez eux.

Pendant qu’ils s’organisaient, Ron et Lisa me dirent qu’ils pensaient que ce serait bien pour Shane, leur enfant de six ans, d’assister à l’opération. Ils pensaient que Shane pourraient apprendre quelque chose de cette expérience.

Le jour suivant, Tom avait la gorge serrée pendant que la famille Belker l’entourait. Shane paraissait si calme à caresser le vieux chien pour la dernière fois que je me suis demandé s’il comprenait ce qui se passait. En quelques minutes, Belker glissa paisiblement vers le sommeil.

Le petit garçon semblait accepter le passage de Belker sans difficulté ou confusion. Après la mort de Belker, nous nous sommes assis ensemble en se demandant à haute voix pourquoi c’était si triste que les animaux vivent moins longtemps que les humains.

Shane, qui écoutait tranquillement jusqu’alors, s’exclama “Je sais pourquoi“.

Surpris, nous nous sommes tous tournés vers lui. Ce qui sortit de sa bouche me surprit. Je n’avais jamais entendu une explication aussi réconfortante.

Il dit “les gens naissent afin d’apprendre comment vivre une belle vie, comme par exemple aimer quelqu’un et être gentil, n’est-ce pas ?“. Il continua,

“Hé bien, les chiens savent déjà comment faire ça donc ils n’ont pas besoin de rester aussi longtemps“.

On dit souvent que la vérité sort de la bouche des enfants, c’est en tout cas certainement le cas ici.

Merci de partager cette touchante histoire ci-dessous avec vos proches.

http://bridoz.com/