Lavons-nous trop nos vêtements?


Si on recule de quelques années, les vêtements sont portés plusieurs fois avant d’être lavés. Aujourd’hui, on met une journée et hop au lavage. Faut dire que voir des gens porter le même vêtement plusieurs fois, ferait jaser. Tous les experts  interrogés sont unanimes, on lave trop nos vêtements ! En tout cas, chose de sûr, porter un jean un an sans le laver, pour moi, c’est trop ! Même si on le met au congélateur pour enlever les odeurs, me semble, que le pantalon va marcher tout seul.
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Lavons-nous trop nos vêtements?

 

Laurence Bareil pense qu'il faut juger le soir de... (Photo Martin Chamberland, Archives La Presse)

Laurence Bareil pense qu’il faut juger le soir de l’état de ses vêtements avant de les envoyer dans le panier à linge sale, car le geste est facile.

PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, ARCHIVES LA PRESSE

OLIVIA LÉVY
La Presse

Ils sont plusieurs à croire que oui. Seriez-vous prêt à imiter le président de Levi’s et à porter le même jean pendant presque un an sans le laver?

Laurence Bareil estime que notre société est devenue aseptisée et que nous avons développé le réflexe, à tort, de mettre tous nos vêtements au lavage après une journée. Dans le cas des sous-vêtements et chaussettes, c’est normal, mais on oublie qu’on peut simplement laver à la main une petite tache sans être obligé de laver entièrement le vêtement.

«Ce qui use le plus, c’est de les laver souvent, ça fait pâlir les couleurs et affaiblit les fibres. Et surtout, pour des raisons écologiques, il est préférable d’utiliser de l’eau froide, car laver à l’eau chaude coûte jusqu’à 18 fois plus cher qu’à l’eau froide», affirme-t-elle.

Le même jean pendant un an sans le laver

Le président de Levi’s, Chip Bergh, a déclaré dans une conférence qu’il n’avait pas lavé le jean qu’il portait ce jour-là depuis presque un an. Il conseille d’ailleurs de le faire le plus rarement possible. Ses raisons? Ça peut l’abîmer, on gaspille de l’eau, et un jean, à force de le porter, épouse les formes de notre corps et est ainsi plus agréable, alors pourquoi le laver? Une affirmation avec laquelle sont d’accord les irréductibles et passionnés du denim qui ne lavent jamais leur jean et qui en sont fiers.

Brandon Svarc, fondateur de Naked & Famous Denim, n’oblige pas ses clients à faire comme lui, mais il indique qu’ils peuvent porter leur jean pendant un, deux, trois, six mois ou un an sans le laver.

«Moi-même, j’ai porté un jean tous les jours sans le laver pendant 13 mois, et c’est ma femme qui m’a dit qu’il était temps de le faire, je pense que c’est un bon indicateur, admet l’entrepreneur. Tout dépend de la façon dont on le porte et de la couleur souhaitée, car plus on le lave, moins le jean sera foncé.»

Enlever les odeurs au congélateur

Raphaëlle Bonin, fondatrice de la boutique de location de vêtements de créateurs d’ici Station Service, croit qu’il faut changer nos habitudes.

«Beaucoup de gens lavent leur pantalon ou leur robe après une seule utilisation, c’est beaucoup trop, et la sécheuse abîme les vêtements.»

Elle donne quelques trucs pour éviter le lavage:

«Il y a des techniques pour enlever les odeurs comme celle de mettre un chandail, une robe ou un pantalon au congélateur, dans un sac en plastique. On peut aussi suspendre un vêtement afin qu’il s’aère.» 

Elle précise qu’elle lave évidemment les vêtements entre deux locations.

Pas plus de bactéries

Et pour ceux et celles qui s’inquiètent des bactéries qui pourraient s’accrocher aux vêtements, il n’y a pas de quoi s’alarmer. Patrick D. Paquette, président de l’Association des microbiologistes du Québec, affirme que seuls les professionnels de la santé doivent impérativement laver leurs vêtements tous les jours même s’ils portent une blouse.

«Ils travaillent dans des environnements hospitaliers contaminés par des virus ou des bactéries qui sont résistantes aux antibiotiques et peuvent donc être porteurs de bactéries. Pour les autres, c’est un enjeu d’hygiène et d’odeur qui ne relève pas de la microbiologie, à moins que vous ayez passé la journée aux urgences», prévient-il.

Il pense que dans nos sociétés actuelles, il y a une tendance qui tend à atteindre des niveaux d’hygiène qui dépassent les meilleurs standards. Les microbes sont aussi bons pour la santé, ne l’oublions pas.

«Sur l’ensemble des micro-organismes qui existent, c’est moins de 1 % des microbes qui nous rendent malades et qui nous font la vie dure, mais 99 % nous veulent du bien», précise le spécialiste.

Trop facile, la machine?

Est-ce qu’on peut porter sa chemise deux jours?

«Oui dans l’absolu, s’il n’y a pas d’odeur ni de taches, pourquoi pas?», affirme Lionel Frérot, président des nettoyeurs Daoust & Forget.

Laurence Bareil est du même avis. Elle pense qu’il faut juger le soir de l’état de ses vêtements avant de les envoyer dans le panier à linge sale, car le geste est facile: 

«On part une machine et c’est réglé! Peut-être est-ce parce qu’on aime le confort et le bonheur d’enfiler un vêtement fraîchement lavé?» s’interroge l’experte en consommation.

«L’été, il y a des journées où on a transpiré, on lave notre t-shirt, mais pour ce qui est des pantalons, robes et jupes, on ne fait rien qui salit vraiment nos vêtements pendant une journée.»

Et chez le nettoyeur? 

Est-ce que nous y déposons des vêtements propres?

«Quand les gens viennent chez un nettoyeur, c’est qu’il y a un vrai besoin, car c’est un service payant, estime le président des nettoyeurs Daoust & Forget, qui indique que les produits utilisés se sont adoucis et sont désormais écologiques. Autrefois, le détachage était exécuté avec une brosse qui abîmait la fibre, aujourd’hui, les procédés se font avec des pistolets ultrasons, ce sont les ondes qui font le détachage sans même toucher physiquement aux vêtements», signale Lionel Frérot.

Tous les experts interrogés s’accordent pour dire que si on veut être dans une démarche écoresponsable et préserver ses vêtements, on doit davantage se questionner, ce qui fera certainement moins tourner la machine à laver.

Quelques conseils de Laurence Bareil

> Laver à l’eau froide

> Pour les vêtements de fibre naturelle, les mettre à l’envers pour empêcher que la couleur pâlisse.

> On met souvent trop de détergent, il est donc conseillé d’utiliser le doseur.

> Utiliser un filet de lavage, qui limite les accrochages entre les vêtements dans la machine.

> La sécheuse diminue la durée de vie de nos vêtements, il faut limiter son utilisation.

http://www.lapresse.ca/

Trucs Express ► Eau chaude ou eau froide?


On a l’habitude de laver à l’eau chaude la vaisselle et la lessive, quoique maintenant beaucoup optent pour l’eau froide pour les vêtements. Mais en réalité, nous aurions avantage d’utiliser un peu plus les froides
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Eau chaude ou eau froide?

 

On se questionne souvent s’il est mieux d’utiliser ou de rincer à l’eau froide ou à l’eau chaude.  J’ai testé pour vous…

* Les œufs frits collés dans une assiette se rincent mieux à l’eau froide. L’eau chaude fait durcir le jaune d’œuf qui colle encore plus à la vaisselle.

* Pour redonner de l’éclat au cristal, vaut mieux le laver avec une eau froide additionnée de quelques gouttes de vinaigre. Essuyez ensuite avec un linge propre qui ne laissera pas de charpie.

* Généralement l’eau chaude peut fixer à jamais une tache sur un tissu. Vaut mieux prévenir et tenter vos expériences de nettoyage avec de l’eau froide.

* L’eau javellisée utilisée dans une eau froide est moins efficace que dans l’eau chaude pour blanchir les vêtements. Par contre, elle endommage moins les tissus à l’eau froide.

* Les accessoires plastifiés ou en verre du réfrigérateur se nettoient avec de l’eau tiède, car l’eau chaude pourrait les faire craquer.

* Les renvois d’eau bouchés par les cheveux ou par les graisses qui s’y accumulent disparaissent si vous versez régulièrement de l’eau bouillante dans le trou en prenant bien soin d’épargner le fond de l’évier ou de lavabo qui pourrait être endommagé par de trop fréquents arrosages d’eau bouillante.

http://www.madamechassetaches.com/

Cette machine qui plie les vêtements à votre place fait rêver


Faut vraiment être maniaque pour vouloir une telle machine. Bon, quand c’est bien plié, cela parait mieux dans les tiroirs
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Cette machine qui plie les vêtements à votre place fait rêver

 

 

En l’espace d’un siècle, l’être humain s’est affranchi de nombreuses tâches ménagères. Machines à laver, à faire la vaisselle, à coudre ou encore aspirateurs nous ont offert beaucoup de temps libre.

Mais il reste encore une corvée qui peut prendre beaucoup de temps (surtout si vous êtes pointilleux) : ranger les vêtements une fois séchés. Voire les repasser. Heureusement, la compagnie Foldimate affirme avoir inventé une machine qui promet de nous faire économiser de précieuses minutes en pliant le linge, à découvrir dans la vidéo en tête d’article.

Comment ça marche? Malheureusement, il est nécessaire d’accrocher vos vêtements à des petites pinces. Une fois les vêtements accrochés, ils sont emmenés dans la machine et pliés automatiquement. Il est même possible de mettre un peu de vapeur dessus pour les défroisser, voire même de les parfumer.

Attendre la version 2

Il faut 10 secondes pour plier un t-shirt, et 20 à 30 secondes de plus pour le défroisser. Au total, la machine peut plier 10 à 30 vêtements avant d’être pleine, selon Wired. Foldimate affirme plier le linge deux fois plus vite qu’à la main.

La machine est adaptée aux hauts et aux pantalons, mais pas aux plus gros vêtements, comme des manteaux ou gros pulls, ou aux trop petits, tels les sous-vêtements. Par contre, si vous êtes vraiment maniaque, cela ne remplacera pas un vrai coup de fer à repasser, surtout sur les chemises.

Les précommandes devraient commencer en 2017. Mais à quel prix? Il faudra compter environ 1100 dollars, ce qui fait quand même un tout petit peu cher pour un robot plieur de linge. Surtout qu’il faut tout de même accrocher chaque vêtement.

Si vous détestez plier votre linge, il reste un espoir : les créateurs affirment qu’une future version de Foldimate permettra de mettre son tas de linge directement dans la machine, sans avoir besoin de l’accrocher. On attend cela (et une baisse de prix) avec impatience.

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Malgré les avertissements, trop de parents continuent d’utiliser les détergents en capsules


Je ne vois pas l’intérêt d’acheter des capsules pour la laveuse à linge, ou le lave-vaisselle, je suppose que c’est plus cher que le savon liquide. Enfin, pour les enfants, ces capsules sont de belles couleurs et très attrayantes qui leur donne envie de goûter. Un risque trop grand quand le savon liquide est moins dangereux pour eux
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Malgré les avertissements, trop de parents continuent d’utiliser les détergents en capsules

 

Les détergents à lessive en capsules sont beaucoup plus dangereux pour les jeunes enfants que les autres types de détergents liquides pour le linge et le lave-vaisselle, indique une étude publiée dans la revue Pediatrics. Les auteurs appellent les parents à choisir les savons liquides en contenant traditionnel plutôt qu’en dosettes.

De janvier 2013 à décembre 2014, les Centres antipoison aux États-Unis ont reçu 62 254 appels liés à des expositions aux détergents pour le linge et le lave-vaisselle chez les enfants de moins de 6 ans.

Les effets les plus graves, tels que le coma, les troubles de la respiration, les problèmes cardiaques, et le décès n’ont été observés que chez les enfants exposés aux capsules de détergent à lessive.

Les risques d’effet clinique, d’effet médical sérieux, d’hospitalisation ou d’intubation étaient plus élevés chez les enfants exposés aux capsules que chez ceux exposés à tout autre type de détergent à linge ou à lave-vaisselle. Les deux décès lors de l’étude concernaient les capsules.

« De nombreuses familles ne réalisent pas à quel point ces capsules de détergent très concentré sont toxiques », soulignent Gary Smith du Nationwide Children’s Hospital et ses collègues.

Ajoutons que l’enveloppe très mince de ces capsules se dissout très rapidement lorsqu’elle est mouillée par la salive.

« Utilisez un détergent à lessive traditionnel lorsque vous avez de jeunes enfants à la maison. Les capsules ne valent pas le risque quand il y a une alternative plus sûre et efficace disponible », concluent les chercheurs.

En 2014, le ministère français de la Santé mettait aussi en garde contre ces capsules.

Psychomédia avec source : Nationwide Children’s Hospital.

http://www.psychomedia.qc.ca/

Le mystère de la disparition des chaussettes dans la machine à laver résolu


A-t-on enfin résolu le mystère des bas qui disparaissent ? Êtes-vous certain d’avoir mis la paire de bas dans la lessive ? Si oui, il se peut que le sèche-linge à décidé de prendre un des bas en otage, et ce, dans un endroit secret, qui n’est peut-être plus secret aujourd’hui.
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Le mystère de la disparition des chaussettes dans la machine à laver résolu

 

 

On vous conseille de regarder à cet endroit précis de votre machine à laver… Après le mystère des Bermudes (partiellement éclairci), c’est une autre énigme essentielle, et qui vous a tourmenté au moins une fois (si vous faites votre propre lessive), qui a été résolue.

Pourquoi manque-t-il presque toujours une chaussette après avoir fait tourner la machine à laver? Pourquoi? Eh bien, un internaute a publié un gif révélateur sur le réseau social de partage d’images Imgur, comme le montre notre vidéo au-dessus de l’article.

Le gif montre comment une chaussette disparaît dans un endroit très particulier, alors que le tambour de la machine à laver se met à tourner.

Il est tiré d’une vidéo réalisée par la chaîne Allemande Das Erste: dans ce reportage, on voit où vont se nicher, vicieusement, nos chaussettes qui nous semblaient perdues à jamais. Elles sont en fait coincées derrière un joint en plastique que l’on trouve dans toute les machines.

Ou alors c’est votre chat qui a joué avec, ou peut-être que nous n’êtes pas très soigneux(se) avec vos affaires. Et si ce n’est pas ça non plus ? On ne peut plus rien pour vous.

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Le Saviez-Vous ► Origine du savon


Le savon fait partie intégrante de l’hygiène. Ces débuts dans de l’Égypte ancienne, tranquillement le procédé change à travers les siècles pour être un produit plus raffiné. La savonnette a connu des moments de gloire, mais fut remplacé par des mousses, des gels, du savon liquide, mais pour les nostalgiques, il existe un vrai commerce de savonnette de différentes formes, odeurs et textures
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Origine du savon

Au temps de l’Egypte ancienne, on se frottait le corps avec du bicarbonate de soude à l’état naturel appelé natron et une pâte de cendres et d’argile.

En 2000 avant Jésus Christ, les Sumériens fabriquaient déjà une pâte faite d’huile, d’argile et de cendres qui ressemblait fort à un savon mou.

Au IVème siècle, on retrouve une pâte de cendres et de graisse animale sous le nom étymologique  » sapo  » d’origine gallo-romaine.

Au XIIème siècle, les Egyptiens, Tunisiens et les Perses faisaient commerce du savon qui restait un produit fort coûteux et confidentiel, l’hygiène n’étant pas la préoccupation première au Moyen-Age.

On apprend que la graisse animale employée était le suif de chèvre et que les cendres étaient issues du hêtre et du varech.

A la Renaissance et durant trois siècles, le savon cède la place au parfum qui était censé protéger des maladies contagieuses comme la peste. L’eau des bains devait être transportée par seaux et chauffée, ce qui rendait le nettoyage peu aisé. C’est pourquoi l’on se contentait d’un ou deux bains par an.

Le savon alors est la résultante d’un alcali (al-qâli = cendres en arabe), mélangé à un corps gras. La graisse animale est remplacée au XIIIème siècle par de l’huile d’olive, qui rend le savon plus ferme. Le premier savonnier marseillais officiel apparaît en 1371 et s’appelle Crescas Davin.

Au XVème siècle, les premières savonneries industrielles marseillaises exportent leur production, imitant le savon d’Alicante, puis embauchent du personnel qualifié dans toute la Méditerranée au XVIème, ce qui leur permettra de perfectionner leurs techniques et d’exporter davantage.

Au XVIIème, la consommation de savon est en augmentation car son usage tend à se généraliser, pour le lavage du linge notamment. Fin XVIIème, Marseille exporte à travers le monde. Le premier édit réglementant la profession date de 1688 et interdit entre autres d’utiliser un autre corps gras que l’huile d’olive.

Au XVIIIème, on trouve deux sortes de savons pour des usages différents :

1. le savon blanc pour les soyeux, bonnetiers, filateurs, teinturiers, blanchisseurs et parfumeurs.

2. le savon marbré pour le dégraissage des laines, les ménages et les colonies. La fabrication est alors la principale ressource de Marseille.

En 1801, l’importation de matières premières pour le savon est bloquée par les Anglais et Nicolas Leblanctrouve un procédé permettant l’obtention d’un des constituants du savon avec du sel marin (soude caustique). Il invente la soude factice en traitant le sel marin par l’acide vitriolique. L’embargo fait augmenter le prix de l’huile d’olive et l’on utilise de ce fait de l’huile de noix, de colza, d’oeillette et de lin.

En 1810, chaque savonnier devait appliquer sa marque et garantir la qualité de son savon. Une commission de contrôle veillait au bon respect de la confrérie. Les savonniers décident de se passer des négociants et l’on incorpore désormais 10 à 20% d’huile de palme et de coco dans la masse d’huile utilisée.Michel Chevreul publie une théorie exacte de la saponification qui nous apprend que les huiles et graisses sont composées d’éthers-sels résultant de la combinaison entre un acide gras et le « principe doux » de Scheele, c’est-à-dire la glycérine (alcool trivalent).Chevreul fit breveter avec Gay-Lussac un procédé d’extraction des acides gras du suif donnant naissance à une nouvelle matière première, l’oléine.

La hausse du prix de l’huile d’olive oblige les fabricants à utiliser le sésame et le lin ainsi que l’arachide. J.D. Rougier invente un procédé qui blanchit l’huile de palme et permet d’obtenir un savon blanc. Dès la seconde moitié du XIXème siècle, les usines ferment les unes après les autres car peu mécanisées. La tendance s’inverse en 1880 avec des manufactures capables de produire 12500 tonnes par an.      

 Au XXème siècle, l’usage du savon est passé dans les mœurs bien que certaines études sur l’hygiène laissent à penser le contraire. Les savonneries fusionnent avec les huileries pour créer de nouveaux débouchés. François Merklen publie l’explication physico-chimique du savon et de nouvelles techniques voient le jour. Sur le savon de Marseille authentique est gravée une fière annotation : EXTRA PUR 72% D’ACIDE GRAS.

A la fin du XXème siècle, et malgré l’usage intensif des poudres à laver, des gels de bain moussants et autres savons liquides, on sent renaître l’intérêt du public pour la bonne vieille savonnette, aidé en cela, il est vrai, par la volonté accrue du consommateur d’utiliser des produits sains et naturels et par l’imagination des savonniers qui sortent des sentiers battus pour nous proposer des savons moulés de formes différentes (animaux, objets, personnages) et des senteurs inédites qui suivent la tendance du moment comme le thé vert, la figue, le bambou… Il suffit pour s’en convaincre de voir le nombre de boutiques franchisées dévolues entièrement à l’hygiène du corps qui fleurissent dans l’Hexagone comme BODY SHOP, l’OCCITANE, la SAVONNERIE, etc… Cet engouement est identique aux U.S.A. et en Angleterre où de nombreux particuliers se découvrent une vraie passion de savonnier. Les para-pharmacies où l’on peut avoir accès de visu aux savons des laboratoires contribuent également à l’essor du savon, et proposent de nombreux coffrets comme Anne de Péraudel, Rancé, etc…

http://miniaturiste34.free.fr/

Empoisonnement des enfants: nouvelles modes, nouveaux risques


Quand nous étions petits, les risques d’empoisonnement étaient présents, mais pas comme maintenant. Aujourd’hui, les produits dangereux sont rendus attrayants, de belles couleurs comme les capsules de savon ou d’odeur comme les recharges liquide des cigarettes électroniques
Et ce n’est pas juste en Amérique du Nord que des enfants tombent malades ou pires sont morts à cause de ses produits.
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Empoisonnement des enfants: nouvelles modes, nouveaux risques

 

Le Centre antipoison du Québec reste pantois devant... (Infographie Le Soleil)

BAPTISTE RICARD-CHÂTELAIN
Le Soleil

(Québec) Le message ne passe pas, le nombre de cas d’intoxication de bambins se maintient. Le Centre antipoison du Québec le répète : les lessives liquides en sachet, en capsule, ne sont pas des bonbons.

«Normalement», en se délectant de savon, votre enfant aventureux en sera quitte pour une bonne leçon : nausées, vomissements, inconfort… Puis il se relèvera. 

Le Centre antipoison du Québec reste toutefois pantois devant les conséquences parfois graves de l’ingestion des produits à la mode en capsule, ceux qui ressemblent drôlement à des friandises.

«C’est un réel problème en ce sens que les personnes qui sont exposées développent occasionnellement des symptômes qu’on n’est pas capables d’expliquer», avertit la conseillère en soins infirmiers Anne Letarte.

Plusieurs bébés, aguichés par les emballages aux teintes vives, mordent à belles dents… plusieurs deviennent subitement somnolents, mous, apathiques.

Elle insiste : «On n’est pas capable de l’expliquer, ça.» L’état de conscience est altéré, voilà qui annonce une virée d’urgence à l’hôpital.

Cas reliés aux capsules de lessive

Le nombre de cas recensés n’est pas faramineux.

Le téléphone a commencé à sonner dès la mise en marché de ces capsules de lessive en 2012. La courbe a ensuite pointé vers le haut rapidement pour se stabiliser autour de 150 cas par an.

C’est peu?

«Ce n’est pas très gros, mais la problématique, c’est que les personnes exposées développent des symptômes inhabituels», relève Mme Letarte. «C’est ça qui est inquiétant pour nous.» 

D’autant plus que les victimes sont majoritairement, très majoritairement, des petits de 0 à 5 ans. Dont près du quart ont dû être transportés à l’hôpital rapidement, ajoute-t-elle.

«Pour un savon, c’est énorme. Ce n’est pas un produit corrosif qui cause des dégâts.»

Même chez les jeunes qui ne présentent pas les symptômes les plus intenses, le risque serait présent.

«La problématique, c’est que l’enfant trouve ça attrayant parce que c’est coloré. Il le met dans sa bouche, il croque et ça gicle.»

 L’agent nettoyant est alors projeté dans le visage, dans les yeux, ce qui ne se produit pas si le petit manipule de la poudre pour le lave-vaisselle ou s’il goûte un savon liquide dans un gobelet.

Ça peut être plus grave lorsque le savon est ainsi projeté jusque dans les poumons. L’enfant peut faire une «pneumonie chimique», prévient Anne Letarte. Et se retrouver à l’hôpital…

Ce n’est pas la première fois que le Centre antipoison du Québec met la population en garde contre les berlingots de lessive liquide. Le nombre de cas semble toutefois faire du surplace, regrette Mme Letarte.

«Il n’y a pas tant de gens que ça qui sont sensibilisés aux dangers.»

«La meilleure chose à faire, c’est de prévenir les incidents».

Les étalages des commerces sont chargés d’autres formats de savons pour laver les vêtements, fait-elle remarquer.

Si, néanmoins, vous ne jurez que par les nouveaux emballages multicolores, mieux vaut les ranger loin des enfantsS’ils les trouvent et qu’ils y goûtent?

«Ce qui est important, c’est que les gens nous appellent rapidement.» Même si l’aventurier semble en bonne santé.

Une urgence, des questions : Centre antipoison du Québec, 1 800 463-5060

Sept conseils de base
  1. Lire les étiquettes avant d’utiliser les produits.
  2. Gardez les médicaments sous clé ou hors de portée des enfants.
  3. Installez un détecteur de monoxyde de carbone.
  4. Connaissez le nom et la toxicité des plantes intérieures et extérieures.
  5. Videz les cendriers et les verres après utilisation.
  6. Rangez les boissons alcoolisées hors de la portée des enfants.
  7. Gardez les produits dans leur contenant d’origine.

Source :  Centre antipoison du Québec

La maison antipoison

Selon Santé Canada, tous produits confondus, les empoisonnements accidentels causent la mort de trois enfants de moins de 14 ans chaque année et en envoient quelque 900 à l’hôpital :

  • Salle de bain: Produits d’hygiène personnels (shampoing, savon, dissolvant à vernis à ongles), cosmétiques, alcool à friction, nettoyeur de toilette et d’évier, rafraîchisseur d’air
  • Salon: Rafraîchisseur d’air (branché ou diffuseurs d’huiles essentielles), allumettes
  • Cuisine: Produits de nettoyage et d’entretien de plancher, combustible à fondue et à lampe, produits d’entretien pour les plantes d’intérieur
  • Salle de lavage: Détergent à lessive, assouplisseur, eau de Javel, détacheur à vêtements
  • Garage, cabanon, atelier: Solvant, colle, peinture, pesticide, lave-vitre de voiture, essence
  • Chambre à coucher: Médicaments et produits d’hygiène
  • Terrasse, parterre: Produits d’entretien du BBQ, produits d’entretien de la piscine
Problème mondial

Les petits Québécois ne sont pas les seuls à succomber aux charmes des berlingots de lessive. La faune journalistique s’était enflammée l’automne dernier; une étude américaine avait recensé, sur une période de deux ans, quelque 17 000 enfants étatsuniens contaminés par les capsules de lessive. Plus récemment, l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE) a lancé une campagne mondiale de sensibilisation. Sur cinq continents, des gouvernements et des autorités de santé publique ont embarqué. Partout, le même problème. Partout, des enfants qui croquent dans les sachets de lessive liquide concentrée. Dans un récent communiqué, Santé Canada a dit collaborer avec les Étatsuniens afin d’instaurer des normes de sécurité «volontaires» pour que l’industrie modifie ses emballages. On pense notamment à demander des contenants opaques difficiles à ouvrir. À suivre d’ici «le milieu de 2015».

«Il n’y a pas tant de gens que ça qui sont sensibilisés aux dangers» Anne Letarte, conseillère en soins infirmiers du Centre antipoison du Québec

Même la cigarette électronique

La cigarette électronique est dangereuse pour les enfants, surtout pour les bébés, prévient le Centre antipoison du Québec.

«Pour les enfants, on n’a tellement pas de marge de manoeuvre que c’est direct à l’hôpital», balance la conseillère en soins infirmiers Anne Letarte. «J’ai une cinquantaine de cas en 2014.»

De plus en plus populaire, l’appareil suscite des craintes chez les autorités sanitaires autour du globe.

«On a à l’oeil la cigarette électronique parce que ce n’est pas réglementé.»

On s’inquiète particulièrement de l’attrait des garçons et fillettes pour les bouteilles de liquide de recharge aux saveurs de fruits ou de bonbons.

La vapoteuse est un appareil ressemblant à un gros stylo ou à une lampe de poche. Une batterie chauffe un liquide à la nicotine. La vapeur est inhalée.

Le gadget doit périodiquement être alimenté en combustible. C’est ici qu’on craint l’intoxication. Un flacon de 10 millilitres peut contenir l’équivalent de 100 cigarettes.

«Les enfants pourraient y avoir accès… Un enfant de deux ans peut s’intoxiquer avec1 millilitre», s’inquiète Mme Letarte. «Ça ressemble à de petites bouteilles de gouttes oculaires ou pour les oreilles. Un enfant peut l’attraper et la téter comme un biberon.»

Avertissement public

La Santé publique des Laurentides vient d’ailleurs de publier un avertissement public :

«La cigarette électronique : un produit qui peut être mortel pour les enfants».

La médecin-conseil Claire Jutras y écrit qu’un bébé de New York est décédé en décembre, intoxiqué avec la nicotine liquide.

«Afin de protéger les enfants, il est recommandé d’éviter de faire la recharge de la cigarette électronique devant eux», recommande-t-elle dans le bulletin publié en février. «Il est aussi recommandé de tenir les cigarettes électroniques, les cartouches et les bouteilles de remplissage hors de la vue et de la portée des enfants, et ce, même s’il est indiqué que le produit est sans nicotine.» Puisque non réglementé par l’État, le produit n’est pas soumis à des normes de fabrication ou d’emballage. «On a retrouvé de la nicotine dans des produits étiquetés sans nicotine.»

La Dre Jutras demande de contacter le Centre antipoison du Québec sans délai si un adulte ou un enfant a été en contact avec la nicotine liquide. Même si le produit a été absorbé par la peau.

La Société canadienne de pédiatrie abonde dans le même sens.

«L’intoxication par la nicotine liquide peut se produire de trois façons : l’ingestion; l’inhalation; l’absorption par la peau ou les yeux. […] Si vous craignez que votre enfant souffre d’intoxication par la nicotine, téléphonez immédiatement à votre centre de contrôle antipoison», préconise-t-on dans une page Web consacrée spécifiquement à cette question.

Encadrement législatif

Les pédiatres ont d’ailleurs adopté une série de recommandations à l’intention des pouvoirs publics. Ils réclament un encadrement législatif strict pour les vapoteuses. Dans la liste de leurs requêtes :

«Le conditionnement des e-liquides dans des contenants à l’épreuve des enfants, sur lesquels figurent des avertissements pertinents et explicites sur la toxicité.» Et l’interdit de la vente aux mineurs.

Le Parlement européen est d’accord. Autre continent, même constat:

«Les cigarettes électroniques et les flacons de recharge pourraient présenter un risque pour la santé s’ils sont manipulés par les enfants. C’est pourquoi il faut veiller à ce que ces produits soient munis d’un dispositif de sécurité pour enfants et d’inviolabilité reposant notamment sur un étiquetage, des fermetures et un mécanisme d’ouverture destinés à protéger les enfants», édicte une directive émise l’an dernier. On ajoute : «Il convient d’encourager les États membres à empêcher la vente de ces produits aux enfants et aux adolescents.»

La conclusion au Centre antipoison belge :

«S’il est nécessaire d’interdire aux enfants de jouer avec des cigarettes classiques, il est également impératif de les éloigner des cigarettes électroniques.»

Des symptômes d’une intoxication à la nicotine
  • Maux de coeur, de ventre
  • Vomissements
  • Diarrhée
  • Salive abondante
  • Transpiration importante, sueurs froides 
  • Perte des urines
  • Maux de tête
  • Respiration rapide
  • Troubles de la vue, de l’audition
  • Confusion
  • Perte de connaissance
  • Arrêt respiratoire

Source : Direction de santé publique des Laurentides

http://www.lapresse.ca/

"Donne ce t-shirt à ta femme" : les instructions de lavage très sexistes d’une marque de vêtements


Oh que c’est  maladroit ! Bon, il est probablement vrai que c’est  souvent la femme qui s’occupe de la lessive, mais pourtant, il y a aussi beaucoup d’homme qui le font aussi et ce n’est pas une raison pour le vendeur d’expliquer la marche à suivre à un homme, encore plus s’il le demande !!!
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« Donne ce t-shirt à ta femme » : les instructions de lavage très sexistes d’une marque de vêtements

 

Ecrit noir sur blanc sur l’étiquette : « instructions de lavage : donne ce t-shirt à ta femme, c’est son boulot »Photo : Capture d’écran Twitter.com

 

MAUVAISE IDÉE – Salvo Sports pensait bien faire en imprimant cette consigne de lavage sur les étiquettes de ses maillots de foot. Face à l’avalanche de critiques, la marque a dû s’excuser dimanche, ironie de l’histoire, lors de la journée internationale des droits des femmes. Des excuses accompagnées d’explications… très étonnantes.

 

« Donne ce t-shirt à ta femme, c’est son travail ». Difficile de faire plus sexiste comme instruction de lavage. Une marque indonésienne n’a pourtant pas hésité à l’imprimer sur les étiquettes des maillots de foot de l’équipe de Pusmania Borneo, qui évolue dans la super league indonésienne, rapporte le site du Daily Mail, ce lundi.

Résultat, prévisible : l’entreprise s’est retrouvée sous le feu des critiques, accentué par le mauvais timing – la journée internationale des droits des femmes – et a dû s’excuser.

Pourquoi cette précision a-t-elle été écrite et formulée ainsi sur les étiquettes ? La justification de l’entreprise, rapportée par le site The Independant, est étonnante, et révélatrice de sa perception de l’égalité homme/femme :

« Un grand nombre d’acheteurs nous ont demandé comment prendre soin de nos t-shirts pour les laver ».

La meilleure réponse pour l’entreprise fut donc de leur conseiller de le donner… aux femmes.

Pour l’entreprise, les femmes sont plus expertes en lessive

Croulant sous une avalanche de critiques, sur les réseaux sociaux notamment, Salvo Sportss’est excusée, dimanche, dans une série de tweets postés le jour même où le monde entier, ou presque, célèbre la journée internationale des droits des femmes.

Des excuses accompagnées d’explications très étonnantes :

« le message que nous voulions faire passer est simple : si vous ne savez pas comment laver votre t-shirt, donnez-le à une femme qui sera plus experte sur ce sujet que vous », écrit sur Twitter la marque tout en invoquant des erreurs d’interprétation et assurant ne pas avoir voulu dénigrer les femmes.

Pas sûr que ces précisions l’aident beaucoup….

http://www.metronews.fr/

Truc Express ► 3 façons pratiques et inusitées d’utiliser le rince-bouche!


Le rince-bouche pourrait être utile pour autre chose que l’hygiène dentaire. Il pourrait être utilisé pour la lessive, les pellicules, ou des champignons sur les plantes
Nuage

 

3 façons pratiques et inusitées d’utiliser le rince-bouche!

 

Vous avez probablement tous et toutes une bouteille de rince-bouche à la maison et vous n’avez probablement jamais pensé vous servir de ce liquide rafraîchissant pour autre chose que vous nettoyer les dents.

Eh bien, voici la révélation du jour: le rince-bouche à des utilités très efficaces et bien méconnues!

1. Pour la lessive:

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Les mauvaises odeurs tenaces sur les vêtements sont parfois très difficiles à faire disparaître. Elles s’atténuent au lavage, mais on ne peut s’en débarrasser. Eh bien, ces mauvaises odeurs, sont souvent d’origine bactérienne. Pour remédier à ce problème, ajoutez une dose de rince-bouche à votre détergent habituel avant de faire partir la machine. Les vêtements seront donc bien propres et libres de toutes bactéries! Un truc génial pour nettoyer les vêtements et couvertures à la maison suite à une épidémie de gastro ou grippe à la maison ou à la garderie!

 

2. Pour les cheveux:

 Si vous avez tendance à faire des pellicules, nous avons une solution un peu bizarre, mais efficace pour votre cuir chevelu! Utilisez un rince-bouche contenant de l’alcool  pour vous rincer les cheveux après vous les être lavés avec votre shampoing habituel. Donc, appliquez dans l’ordre: Shampoing – Rince-Bouche – Revitalisant doux, en prenant soin de rincer après chaque étape. Si vous faites ceci une fois par semaine, vous devriez pouvoir observer bien vite des résultats!

3. Pour les plantes en pot:

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Si vous avez remarqué que vos plantes souffraient de la présence de champignon, voici la solution! Dans un flacon vaporisateur, mélangez une dose de rince-bouche avec 3 fois le même volume d’eau. Brassez le liquide et vaporisez le sur la plante pour la débarrasser de ces satanés champignons!

 

http://www.trucsetbricolages.com/