Vivre en pensant être infecté d’insectes, un mal d’origine inconnue


Une maladie qui n’est pas reconnue par le corps médical et pourtant elle a fait des ravages. Juste aux États-Unis, il y a plusieurs milliers de personnes qui souffrent de la maladie de Mogellons. Cette maladie a plusieurs symptômes dont certains sont invisibles pour les autres et a pour conséquence d’une automutilation.
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Vivre en pensant être infecté d’insectes, un mal d’origine inconnue

 

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Repéré par Aurélie Rodrigues

Ces personnes souffrent de Morgellons, une maladie (encore) non reconnue par le corps médical.

 

Lésions cutanées, fatigue, problème de concentration, violentes démangeaisons et une impression que des insectes grouillent sous la peau… Ces symptômes sont associés à la maladie des Morgellons, non reconnue par le corps médical. Cette pathologie divise les médecins, qui n’arrivent pas à s’accorder sur son origine: phénomène psychologique ou maladie de peau?

Des chercheurs à la Mayo Clinic (fédération hospitalo-universitaire) estiment que plusieurs dizaines de milliers d’Américains et Américaines pourraient en souffrir.

«C’est comme si leur peau était infectée par des aliens. Certaines maladies mentales comme la schizophrénie et la démence ou encore la consommation d’amphétamines peuvent la déclencher», avance Mark Davis, auteur d’une étude publiée en avril 2018 dans le Journal of the American Medical Association (JAMA).

Cas extrêmes, solutions extrêmes

En 2004, une étude réalisée par l’académie de médecine ANNALS à Singapour décrivait la détresse ressentie par les malades: certains en venant à s’automutiler pour extraire «les parasites», en se rongeant les ongles jusqu’au sang ou en utilisant une lame de rasoir. Newsweek explique que le diagnostic posé sur le mal qui les hante ne libère pas toujours les malades, et ce, même quand leurs résultats des analyses sont normaux.

La majorité des cas recensés par la division de dermatologie du National University Hospital à Singapour était des femmes de plus de cinquante ans. Certains médecins ont traité ces malades avec des neuroleptiques, estimant pour leur part qu’il s’agissait d’un «délire parasitaire» aussi appelé syndrome d’Ekbom.

«Une femme s’est aspergée les cheveux de kérosène et s’est ouvert la tête en espérant se débarrasser des insectes. Elle avait l’habitude de porter un bonnet de douche car elle craignait que les petites bêtes pénètrent son crâne. Un autre patient avait arraché ses ongles et ses acrochordons pour les montrer aux médecins et prouver la présence d’insectes», expliquent les auteurs de l’étude.

Théories du complot

Il suffit d’effectuer une simple recherche Google pour découvrir plusieurs théories conspirationnistes autour de la maladie des Morgellons. Parmi elle, celle des chemtrails, très populaire: les trainées blanches formées par la condensation d’eau produite par les moteurs d’avion seraient en fait des produits chimiques déversés à haute altitute. Pour les complotistes, ces épandages seraient à l’origine de la maladie.

En 2012, une étude publiée par le Centre pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC) a été établi qu’il n’y avait pas cause infectieuse ni environnementale. À l’époque, le San Francisco Chronicle rapportait le témoignage de Cindy Casey, quarante-neuf ans:

«Nous voulons être reconnus. Ce mal n’est pas une illusion».

Pour les dermatologues de la Mayo Clinic, de nouvelles études sont nécessaires: «Il est crucial de trouver l’origine de cette maladie».

Car s’il est (pour l’instant) impossible de déterminer la source de ce mal, la souffrance reste belle et bien réelle.

http://www.slate.fr/

Les six dégoûts essentiels aux humains


Le dégout que ce soit une mauvaise hygiène, de certains animaux, de lésion, d’insecte sert à diminuer les risques de maladies. Probablement une intuition en rapport à leur environnement et l’évolution des maladies
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Les six dégoûts essentiels aux humains

 

Deux pommes pourries.

Le dégoût est une réponse innée pour éviter, ou du moins diminuer, les risques d’infection et de transmission de maladies. Photo : iStock

Le dégoût est reconnu depuis longtemps comme une émotion dont l’évolution au cours des siècles a permis à nos ancêtres d’éviter les infections de toutes sortes. Des chercheurs britanniques montrent aujourd’hui qu’il se structure autour de six thèmes différents liés à l’évitement d’animaux ou de personnes, et à des habitudes.

Un texte d’Alain Labelle

C’est la première fois que des chercheurs utilisent la perspective de la maladie pour analyser la nature du dégoût, ce qui leur a permis d’établir six catégories qui le déclenchent :

  • De la nourriture pourrie;
  • Une mauvaise hygiène;
  • Des animaux et des insectes;
  • La sexualité;
  • Les difformités physiques;
  • Les lésions et blessures.

Le dégoût est ainsi une réponse du corps pour éviter, ou du moins diminuer, les risques d’infection et de transmission de maladies.

Les chercheurs de l’École d’hygiène et de médecine tropicale de Londres (LSHTM) affirment que l’établissement de ces catégories peut aider à mieux cibler les messages de santé publique, par exemple pour encourager le lavage des mains ou contrer la stigmatisation associée à certaines maladies.

Des rats fouillent dans des sacs de poubelle.

Les animaux et insectes inspirent le dégoût. Photo : iStock/Chanawat Phadwichit

Ce type de comportement d’évitement de la maladie est très répandu chez les animaux, ce qui nous porte à croire qu’il est très ancien du point de vue de l’évolution. Le professeur Val Curtis, LSHTM

Le professeur Val Curtis et son équipe ont interrogé plus de 2500 personnes sur Internet, énumérant 75 scénarios potentiellement dégoûtants auxquels elles pourraient devoir faire face, comme des personnes présentant des signes évidents d’infection, des lésions cutanées purulentes, ou encore des objets grouillant d’insectes.

Les participants devaient évaluer la force de leur réaction de dégoût pour chaque scénario sur une échelle allant de « pas de dégoût » à « dégoût extrême ».

Parmi tous les scénarios présentés, les plaies purulentes ont été jugées les plus dégoûtantes. Le manquement aux normes d’hygiène de base, comme le fait d’avoir une mauvaise odeur corporelle, a également été jugé particulièrement dégoûtant.

Une plaie ouverte avec du pus.

Les infections purulentes inspirent aussi le dégoût. Photo : iStock

Le dégoût d’hier à aujourd’hui

C’est en analysant les réponses des participants que les chercheurs ont été en mesure de déterminer les six catégories communes de dégoût. Elles se rapportent toutes à divers types de menaces de maladies infectieuses rencontrées chez nos ancêtres.

Par exemple, le fait de manger de la nourriture pourrie menait à des maladies comme le choléra. Un contact intime avec des personnes malpropres risquait de transmettre la lèpre, des pratiques sexuelles exposaient un individu à la syphilis et le contact avec des plaies ouvertes pouvait conduire à la peste ou à l’infection par la variole.

Éviter les parasites

Ces résultats confirment la « théorie de l’évitement parasitaire », selon laquelle la notion du dégoût a évolué chez les animaux, ce qui les encourage à adopter des comportements visant à réduire le risque d’infection.

Un comportement qui est reproduit par l’humain, le dégoût incitant celui-ci à agir de manière particulière, ce qui minimise chez lui le risque d’être exposé aux maladies.

Une meilleure compréhension du dégoût nous permet de mieux comprendre les mécanismes du comportement d’évitement des maladies et nous aidera à mettre au point de nouvelles méthodes pour garder notre environnement, les animaux et nous-mêmes en bonne santé. Le professeur Val Curtis, LSHTM

Différences entre hommes et femmes

Ces travaux montrent qu’il existe des différences entre les sexes dans leurs réactions aux différents scénarios dégoûtants qui leur ont été présentés. Par exemple, les femmes évaluent les scénarios plus intensément que les hommes.

Une réalité qui concorde avec le fait que les hommes sont connus pour se livrer à des comportements plus risqués que les femmes.

Les catégories les plus dégoûtantes pour les participantes étaient liées aux comportements sexuels à risque et aux animaux porteurs de maladies.

Avant cette étude, l’équipe avait prédit que les types de dégoût correspondraient directement aux catégories de menaces potentielles de maladies.

Cependant, ce travail a permis de constater que les types de dégoût étaient plus étroitement liés aux mesures que les gens doivent prendre pour éviter les maladies, par exemple en ne touchant pas les lésions cutanées ou en ne s’approchant pas des personnes ayant une mauvaise odeur corporelle.

Il est certain, d’après ces résultats, que les gens ont un sens intuitif de ce qu’ils doivent éviter dans leur environnement, et notre coévolution avec les maladies n’y serait pas étrangère.

Micheal de Barra, Université Brunel de Londres

Le détail de ces travaux est publié dans la revue Biological Sciences.

https://ici.radio-canada.ca/

Le Saviez-Vous ► Que se passe-t-il si vous ne quittez jamais votre lit?


Certains rêvent peut-être de rester au lit pendant des jours sans être obligés de se lever. Cela serait vraiment une très mauvaise idée. En fait, rester longtemps allonger est un gros risque pour la santé
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Que se passe-t-il si vous ne quittez jamais votre lit?

 

Vous ne voulez vraiment pas le faire.

Actuellement, pour peu que vous ne tardiez pas trop à vous coucher le soir binge-watching oblige, vous passez un tiers de votre vie à dormir. Imaginons maintenant que vous décidiez ne peux plus jamais vous lever, par fainéantise ou autre. Que se passerait-il? Le compte YouTube Life Noggin a décidé de se pencher sur cette question que l’on s’est tous posé au moins une fois dans notre vie.

Vous vous en doutiez peut-être, mais un tel bouleversement serait catastrophique pour votre vie. Life Noggin évoque d’abord des escarres, ou des lésions liées à la compression des tissus, notamment dans le dos et les fesses à cause du matelas.

Logiquement, le corps devient également plus faible, car «les muscles perdent 10 à 15% de leur force chaque semaine» et l’endurance baisse considérablement, créant des pertes de masses musculaires et osseuses. Enfin, chaque jour, votre rythme cardiaque augmente d’un battement par minute et le volume sanguin baisse. S’il fallait vous inquiéter un peu plus encore, on peut mentionner la fatigue et l’anxiété qui s’accumulent quotidiennement, ainsi que des risques de pneumonie…

Il est intéressant de noter, dans un domaine proche, que la Nasa est allé plus loin en«payant un gars 18.000 dollars pour s’allonger dans un lit pendant soixante-dix jours»afin d’étudier les effets de la micro-gravité sur le corps humain et de préparer au mieux les missions futures vers Mars.

Au bout de cette période, quand le patient s’est levé, son cœur s’est emballé pour atteindre 150 battements par minute, provoquant presque un malaise. Pas un très bon signe donc pour les futurs aventuriers de l’espace.

http://www.slate.fr/

LES APHTES, EXPLICATIONS ET SOLUTIONS


Ces petits bobos qui s’installent sans invitations dans notre bouche et qui sont généralement douloureux sont très incommodant, Voici quelques conseils conventionnels ainsi que des remèdes naturels ..mais ne jamais oublier de consulté si les chose empirent ou dure trop longtemps
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LES APHTES, EXPLICATIONS ET SOLUTIONS

 

Les aphtes sont difficiles à éviter. Mais aussi difficiles à supporter quand ils sont là!

Il existe cependant des remèdes, certains traditionnels et d’autres plus médicaux. Quelques explications sur la nature des aphtes, et des solutions à votre portée.

Les aphtes, bénins mais très douloureux…
Les traitements locaux contre les aphtes
Les autres méthodes à tester pour soigner un aphte

Les aphtes, bénins mais très douloureux…

Les aphtes sont des lésions de la muqueuse de la bouche, pouvant siéger sur les joues, la langue, les lèvres. D’origine virale, les aphtes sont bénins mais très douloureux. S’ils sont souvent occasionnels, ils ont aussi parfois une fâcheuse tendance à récidiver.

Deux pistes pour prévenir les aphtes


1) Une bonne hygiène bucco-dentaire est indispensable (brossage soigneux après chaque repas, jets inter-dentaires, fil dentaire, bains de bouche…) ainsi que des soins dentaires appropriés (visites régulières chez le dentiste, détartrage…) afin d’éliminer tout foyer infectieux dans la bouche.

2) Eviter les aliments favorisant les aphtes: gruyère, noix, kiwi, fraises, ananas, tomates, poivrons verts, certaines épices, etc. Si vous êtes attentif, vous pourrez certainement repérer ceux auxquels vous êtes le plus sensible. (A savoir que le stress et la fatigue représentent également des facteurs favorisants.)

Les traitements locaux contre les aphtes

Ils reposent sur l’application d’antiseptique, sous forme de gel, de pommade, voire de bain de bouche, de comprimés ou de pastilles à sucer. Ces produits limitent le risque de surinfection et facilitent la cicatrisation. Ils contiennent parfois de petites quantités d’anesthésique pour calmer la douleur.

Sinon, pensez à prendre du paracétamol afin d’éviter de souffrir inutilement.

Certains médicaments sont à base d’extraits de plantes: érysimum, lévomenthol.  Ils sont disponibles en pharmacie. Votre médecin ou votre dentiste peut également vous les prescrire et vous conseiller.

Parallèlement, certains aliments sont à éviter lorsque l’on a un aphte, comme ceux qui les favorisent, mais aussi ceux qui sont irritants ou gênants: biscottes, pain grillé, vinaigrettes, crudités acides, fruits et fruits secs, etc.

Les autres méthodes à tester pour soigner un aphte

Les aphtes peuvent également être tamponnés avec une solution de bicarbonate de soude (une cuillère à soupe dans 100 ml d’eau) ou avec de l’eau de Vichy. Bicarbonate de soude et eau de Vichy peuvent aussi être employés en bain de bouche.

Contre les aphtes, vous pouvez également essayer:

Les bains de bouche à base de tisane de décoction de sauge, de mauve ou d’extraits de camomille.
D’appliquer directement sur les aphtes un sachet de thé noir imbibé d’eau, pendant 5 minutes
(les tanins contenus dans le thé auraient des propriétés analgésiques, tandis que le thé neutralise aussi les acides qui exacerbent les douleurs).
De mâcher 2 ou 3 fois par jour un bâton de réglisse.
D’appliquer une
(seule) goutte d’huile essentielle d’arbre à thé sur la lésion.
De réaliser des bains de bouche avec une infusion de calendula
(ou souci).


Aphte: quand faut-il consulter son médecin?

Une consultation médicale s’impose (médecin traitant et/ou dentiste):

lorsque les aphtes sont très douloureux,
si la douleur ne diminue pas au bout de quelques jours,
si les aphtes durent plus de 2 semaines, lorsqu’ils sont de taille importante (plus d’1 cm de diamètre), nombreux
(plus de 4 lésions en même temps) et/ou fréquents (plus de 4 fois par an),
mais aussi s’ils saignent ou empêchent de s’alimenter,
en cas de fièvre et de lésions sur d’autres parties du corps
.


Le médecin procédera à un examen, à la recherche d’une éventuelle maladie infectieuse associée: herpès, mycose, etc.

Mis à jour par Marion Garteiser, journaliste santé le 29/05/2012
Créé initialement par Isabelle Eustache, journaliste Santé le 22/04/2008
Sources : « 1001 remèdes maison, Des solutions simples pour une bonne santé au quotidien », Sélection du Reader’s Digest.

http://www.e-sante.be

Piles boutons: attention à vos enfants!


On ne le dira jamais assez, avec des enfants il faut être prévoyant. Nombres de produits pratique pour certains, d’autres pour s’amuser ou simplement de fantaisie fonctionne avec des petites piles rondes comme dans les montres … ces petites piles bien utiles est pourtant responsables d’accident malheureux surtout chez les enfants
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Piles boutons: attention à vos enfants!

 

Photo: shutterstock

Par Rémi Leroux

Les piles miniatures utilisées dans de nombreux produits peuvent provoquer de très graves lésions en cas d’ingestion. Les enfants sont particulièrement exposés.

On en trouve dans les cartes de vœux musicales, les souliers clignotants, les porte-clés, les appareils auditifs, certains livres et autres bijoux fantaisie. De plus en plus répandues, les piles boutons représentent un véritable danger pour la santé en cas d’ingestion. Elles peuvent causer l’obstruction des voies respiratoires ou de graves brûlures chimiques internes au niveau de l’œsophage, du larynx, de la trachée ou de l’estomac, en moins de deux heures.

Parce qu’ils mettent souvent les objets à la bouche et parce qu’une pile bouton peut être confondue avec un bonbon, les jeunes enfants sont particulièrement exposés. Mais ils ne sont pas les seuls. Debbie Friedman, directrice du service de traumatologie de l’Hôpital de Montréal pour enfants, raconte l’histoire d’un adolescent qui avait avalé une pile après avoir mâchouillé l’embout d’un «stylo-lampe».

Soyez vigilant
Santé Canada recommande de stocker les piles hors de portée des petites mains innocentes et rappelle que

«pour toute personne à la vision affaiblie, les piles miniatures peuvent ressembler à des pilules».

Il est donc indispensable de ne jamais les laisser traîner à proximité d’aliments ou de médicaments.

 En cas d’ingestion, «la première et seule chose à faire, c’est de se rendre aux urgences et de bien expliquer la situation, précise la Dre Friedman. Le délai de prise en charge peut être décisif». Car plus la pile est retirée rapidement, moins elle aura le temps de se corroder.

Des compartiments sûrs
Afin de sensibiliser la population aux risques que représentent ces mini-piles, le service de traumatologie de l’Hôpital de Montréal pour enfants a mené une campagne de prévention.

«À la suite de cette campagne, rappelle Debbie Friedman, Info Santé a ajusté sa réglementation pour la prise en charge des urgences en cas d’ingestion.»

En décembre dernier, Santé Canada a, à son tour, procédé à une mise à jour de ses recommandations concernant les piles miniatures.

«Les compartiments de tous les produits de consommation qui utilisent des piles miniatures doivent être conçus de manière à ce que les enfants ne puissent pas les ouvrir facilement, détaille Stéphane Shank, conseiller principal aux relations avec les médias du ministère fédéral. Les compartiments sûrs exigent souvent des outils pour les ouvrir, ce qui réduit le risque qu’un enfant ait accès aux piles.»

Le Règlement sur les jouets exige d’ailleurs que les piles utilisées dans les jouets résistent aux épreuves de choc et de vibration pour éviter que de l’acide sulfurique ne s’en échappe.

Combien d’incidents?
Entre 1990 et 2009, 1 092 cas d’incidents avec des piles ont été recensés au pays, dont 880 impliquant des piles miniatures.

Dans 65 % des cas, il y a eu ingestion Le nombre d’incidents a augmenté de 12,4 % (pourcentage annuel moyen) depuis 2001.

Les montres, les appareils auditifs et les calculatrices ont été à l’origine de la plupart des cas impliquant des mini-piles.

Source: Système canadien hospitalier d’information et de recherche en prévention des traumatismes.

http://www.protegez-vous.ca

Des golden retrievers qui aident les généticiens


S’il existe autant de race de chien, c’est que l’être humain a fait plusieurs croisement pour arriver a des grands, petits chiens avec chacun leurs atouts mais aussi leurs problèmes santés spécifiques aux races .. Bon ou mauvais, cela a aider a mieux comprendre une maladie orpheline chez l’être humain tel que les bébés arlequins
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Des golden retrievers qui aident les généticiens

Des golden retrievers qui aident les généticiens

© Shutterstock

Le chien est le meilleur ami de l’homme même quand il s’agit de génétique: c’est grâce à des golden retrievers que des chercheurs ont réussi à remonter la piste d’une maladie de peau congénitale rare qui affecte certains bébés dès la naissance.

Par Laurent Banguet

Ce n’est pas le flair des chiens qui a joué en l’occurrence mais le fait que les golden retrievers, comme toutes les «races canines», ont été «artificiellement créés par les humains à partir de quelques ancêtres communs et possèdent donc une histoire génétique bien connue et lisible, souligne l’étude parue dimanche dans la revue Nature Genetics.

Or les golden retrievers présentent la même forme d’ichthyose congénitale récessive que celle qui touchent quelques familles. L’étude de leurs chromosomes a ainsi permis aux généticiens de débusquer le gène déficient à l’origine de la manifestation de cette maladie chez les bébés humains.

Causes génétiques

Chez les humains comme chez les animaux, les ichthyoses regroupent diverses maladies provoquant un épaississement et un durcissement de la peau, qui forme des écailles sur tout le corps et peut s’accompagner parfois de graves lésions, comme celles qui touchent les «bébés arlequins».

À ce jour, une quarantaine de gènes impliqués dans différentes formes d’ichthyoses ont été décrits, mais les mutations de ces gènes ne les expliquent pas toutes, relève l’étude, dirigée par Catherine André (CNRS, Institut de Génétique et Développement de Rennes) et Judith Fischer (Institut de Génomique du CEA).

«Chez les humains, identifier les causes génétiques de maladies rares reste un défi en raison des difficultés pour réunir suffisamment de familles touchées (…) Parmi les modèles génétiques disponibles, les chiens semblent pertinents car chaque race pure représente un groupe d’animaux génétiquement semblables, descendant de seulement quelques ancêtres communs», expliquent les chercheurs.

Les croisements consanguins permettent d’obtenir les caractéristiques et qualités voulues chez les chiens, mais ces pratiques sont aussi responsables du grand nombre de maladies spécifiques à chaque espèce.

Chez les golden retrievers, le premier cas d’ichthyose congénitale a été diagnostiqué en 2007. Et comme cette affection n’est pas mortelle, les éleveurs n’ont pas cherché à l’éliminer par la sélection chez les reproducteurs et elle s’est rapidement transmise à leurs descendants. Selon Catherine André, 70% des golden retrievers seraient aujourd’hui porteurs d’au moins une copie du gène mutant.

Le malheur des chiens aura malgré tout fait le bonheur des généticiens et des malades: il ne leur aura fallu que 40 individus pour localiser et identifier le gène responsable, PNPLA1. Forts de cette découverte, ils ont trouvé des mutations touchant le même gène chez six humains (provenant de deux familles distinctes) affectés par cette ichthyose congénitale récessive autosomique.

Une maladie est dite à transmission autosomique récessive lorsque le gène impliqué n’est pas porté par un chromosome sexuel (X ou Y) et qu’il doit être donné à la fois par le père et la mère pour que la maladie puisse apparaître.

bébé arlequin

http://www.dermatomaroc.com

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