Selon Greenpeace → La catastrophe nucléaire de Fukushima pourrait se reproduire au Québec


Les catastrophes environnementale causer par l’environnement suivi par de mauvaises décisions de ceux qui gouvernent n’arrivent pas juste chez les autres. Nous aussi, il pourrait arriver un désastre comme a Fukushima, si nos chers gouvernements ne prennent pas les bonnes décisions . Quand c’est une question politique qui fait pencher la balance .. c’est toujours a craindre
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Selon Greenpeace → La catastrophe nucléaire de Fukushima pourrait se reproduire au Québec

 

Selon Greenpeace - La catastrophe nucléaire de Fukushima pourrait se reproduire au Québec

La centrale Gentilly-2.

© Agence QMI / Archives

La catastrophe nucléaire de Fukushima a été causée par les échecs des institutions japonaises et de l’industrie nucléaire, selon un rapport publié mardi par Greenpeace, qui soutient que les mêmes erreurs humaines pourraient se reproduire à la centrale de Gentilly-2, à Trois-Rivières.

Le rapport, intitulé Les leçons de Fukushima, porte sur la manière dont les Japonais ont géré la catastrophe nucléaire de la centrale de Fukushima, à la suite du séisme et du tsunami survenus le 11 mars 2011.

Des désastres naturels ont provoqué l’arrêt des réacteurs en service, mais des erreurs humaines et politiques ont mené à la catastrophe nucléaire, selon Greenpeace.

« Le désastre de Fukushima est attribuable à la décision des autorités japonaises de fermer les yeux sur les risques des accidents, des erreurs de jugement qui pourraient se produire au Québec », a déclaré Shawn-Patrick Stensil, analyste nucléaire chez Greenpeace, par communiqué mardi.

Le premier ministre Charest, qui a déjà admis avoir un « préjugé favorable » pour la réfection de Gentilly-2, affirme attendre le dépôt d’une étude de la Commission canadienne de sûreté nucléaire (CCSN) sur les causes de Fukushima pour prendre une décision dans ce dossier. Une nouvelle analyse des coûts faite par Hydro-Québec est également attendue.

Or, Greenpeace met en doute la crédibilité de l’étude de la CCSN, estimant que le contexte politique québécois est similaire à celui qui prévalait au Japon avant l’accident. À cet effet, le groupe environnemental a rappelé le licenciement de la présidente de la CCSN, reconnue pour sa volonté à faire respecter les règles en matière de sécurité nucléaire, par le gouvernement de Stephen Harper en 2008.

« À la lumière de Fukushima, Jean Charest ne doit pas laisser la responsabilité de protéger les Québécois à une agence fédérale dont l’indépendance est compromise par la volonté du gouvernement Harper d’assurer les profits de l’industrie », a soutenu Shawn-Patrick Stensil.

 

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