Des experts publient des directives aux jeunes pour l’usage de marijuana


Le gouvernement canadien veut légaliser le cannabis au pays, cependant, des recommandations ont été déposer pour ceux qui seraient plus vulnérables. Les femmes enceintes cela va de soit. Cependant, il n’est vraiment pas certain d’après moi que les personnes atteint de santé mentale suivre les directives tout comme ceux qui prennent la route ou au travail.
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Des experts publient des directives aux jeunes pour l’usage de marijuana

 

La ministre fédérale de la Santé, Jane Philpott,... (PHOTO Ed Andrieski, ARCHIVES AP)

La ministre fédérale de la Santé, Jane Philpott, «accueille favorablement» la publication de ces directives qui, selon elle, «constituent, d’un point de vue scientifique, de l’information importante fondée sur des éléments probants pour aider les consommateurs de cannabis à réduire les risques de cette consommation».

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La Presse Canadienne

L’Association médicale canadienne et des organismes de lutte aux dépendances approuvent les 10 directives élaborées par un groupe de travail pour une consommation «à moindre risque» de cannabis, qui pourrait être légalisé dès l’an prochain au Canada.

Les directives, destinées avant tout aux jeunes, ont été publiées dans la Revue américaine de santé publique. Comme première recommandation, le groupe de travail précise que l’usage de cannabis comporte des risques pour la santé, que l’on peut éviter en s’abstenant tout simplement d’en consommer; sinon, il vaut mieux attendre après l’adolescence.

On recommande par ailleurs aux femmes enceintes et à toute personne «vulnérable aux problèmes de santé mentale» d’éviter complètement le cannabis. On recommande aussi de trouver des produits de cannabis à faible risque, d’éviter les cannabinoïdes synthétiques, d’éviter de fumer du cannabis brûlé -ou du moins, d’éviter les «pratiques d’inhalation nocives» –, et de ne pas prendre de cannabis avant de conduire un véhicule motorisé ou d’utiliser une autre machine.

Ces directives ont été élaborées par la branche ontarienne de l’Initiative canadienne de recherche sur l’abus de substances, un organisme national financé par les Instituts de recherche en santé du Canada.

La ministre fédérale de la Santé, Jane Philpott, «accueille favorablement» la publication de ces directives qui, selon elle, «constituent, d’un point de vue scientifique, de l’information importante fondée sur des éléments probants pour aider les consommateurs de cannabis à réduire les risques de cette consommation».

Outre l’Association médicale canadienne, les directives sont approuvées par l’Association canadienne de santé publique, la Société médicale canadienne sur la dépendance, le Centre de toxicomanie et de santé mentale et le Centre canadien sur les dépendances et l’usage de substances. Le Conseil des médecins hygiénistes en chef apporte son «appui de principe».

Le gouvernement fédéral a déposé en avril un projet de loi qui prévoit la légalisation de la marijuana à des fins récréatives. Les libéraux espèrent que cette loi sera en vigueur d’ici juillet 2018.

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La drogue plus meurtrière que l’alcool sur les routes américaines


Prendre ces statistiques avec un grain de sel ? Je ne suis pas convaincu. Au Canada, on parle de légaliser la marijuana, soi-disant pour limiter les dégâts sur le marché noir et des impuretés qui pourraient s’y trouver. Mais sur la route ? Il y a trop d’accidents à cause de l’alcool au volant, quel sera le nombre avec la drogue légale ? Au Québec, ils ont fait une publicité de la drogue au volant et fraichement, elle n’est pas très convaincante
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La drogue plus meurtrière que l’alcool sur les routes américaines

 

US ACCIDENT

Le nombre de conducteurs tués dans des accidents alors qu’ils étaient sous l’emprise de la drogue a, pour la première fois, dépassé le nombre de ceux tués pour conduite avec les facultés affaiblies par l’alcool aux États-Unis, selon une étude menée en 2015 par l’institut de la statistique américaine.

De plus, dans plus du tiers des cas d’accident mortels liés à la drogue, la marijuana était en cause, toujours selon l’étude américaine diffusée par l’Association des gouverneurs pour la sécurité sur les routes et la Fondation pour la consommation responsable d’alcool, une organisation sans but lucratif créée par des brasseurs.

Quarante-trois pour cent des conducteurs impliqués dans des accidents mortels à travers les États-Unis en 2015 avaient consommé une drogue, légale ou non, alors que c’est 37 % des mêmes conducteurs testés qui dépassaient la limite légale d’alcool dans le sang.

Parmi les conducteurs tués qui avaient consommé des drogues, 36,5 % avaient consommé de la marijuana et 9,3 % avaient pris des amphétamines.

L’étude inclut toute substance pouvant altérer la conduite automobile, une classification qui inclut des drogues illégales, de prescription, des drogues légales et non médicinales.

« Les gens devraient être informés que les drogues de toutes sortes peuvent altérer les aptitudes à la conduite automobile », a déclaré le responsable de l’étude, Jim Hedlund.

«Si vous êtes sous l’influence d’une drogue qui nuit à la conduite automobile, vous ne devriez pas conduire.» – Jim Hedlund.

L’information utilisée provient des données fournies à l’institut de la statistique américaine par le Bureau américain de la sécurité dans les transports sur les autoroutes nationales.

Hausse de l’usage de drogues

En 2013, la proportion d’accidents de la route mortels causés par l’alcool au volant était équivalente à celle causée par la drogue au volant, soit quelque 40 % chacun, explique M. Hedlund.

Ce dernier précise que l’alcool au volant dépassait légèrement la drogue au volant dans les causes de mortalité sur la route.

L’incidence mortelle de la drogue au volant a augmenté de façon constante depuis 2005. L’alcool au volant était, à ce moment, responsable de 41 % des morts sur la route alors que la drogue avait causé 28 % des accidents mortels.

M. Hedlund est toutefois incapable de lier directement l’utilisation accrue de drogues aux États-Unis à l’augmentation des conducteurs sous l’influence de drogue.

Le nombre d’Américains décédés en raison de la consommation d’opioïdes, y compris les antidouleurs de prescription et l’héroïne, a quadruplé depuis 1999, avec plus de 33 000 morts en 2015.

L’augmentation de la mortalité reliée à la conduite avec les facultés affaiblies par la drogue coïncide la légalisation de la marijuana dans 29 États et du District de Colombia.

Au Colorado, le nombre de morts sur les routes reliés à la consommation de drogue a augmenté de 48 % à la suite de la légalisation de la marijuana récréative.

À prendre avec un « grain de sel »

Le directeur adjoint de l’Alliance de la politique antidrogue Michael Collins remet cependant en question le lien établi entre les deux en indiquant que la marijuana peut demeurer dans le sang des consommateurs pendant des semaines.

Certains des conducteurs tués avec de la marijuana dans le sang pourraient ne pas avoir été intoxiqués au moment de l’accident, selon M. Collins.

« Je crois que ce genre d’analyses doit être pris avec un grain de sel », avance M. Collins.

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La marijuana comestible est risquée pour les enfants


Le Canada s’apprête à légaliser l’usage de la marijuana à des fins récréatives. Certains seront sûrement très content alors que d’autres non (comme moi), mais comme on sait ce qui est interdit donne l’envie plus forte d’essayer et ce qui est offert illégalement est peut-être trop dangereux. Cependant, j’espère que le gouvernement tiendra compte des expériences de nos voisins américains sur des empoisonnements accidentels auprès des enfants. De toute manière, pourquoi vouloir des biscuits ou autre aliment a base de cannabis
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La marijuana comestible est risquée pour les enfants

Divers produits comestibles et friandises contenant de la... (Agence France-Presse)

Divers produits comestibles et friandises contenant de la marijuana.

AGENCE FRANCE-PRESSE

JIM BRONSKILL
La Presse Canadienne

Les aliments contenant de la marijuana, comme les friandises et les biscuits, présentent un «risque significatif» pour les enfants, qui pourraient accidentellement les avaler, prévient une ébauche de document d’information du gouvernement sur la légalisation de la marijuana.

Le document identifie les inquiétudes de la santé publique comme l’un des nombreux obstacles que le Canada devra surmonter pour parvenir à légaliser la drogue, se basant sur les leçons tragiques du Colorado.

Selon le gouvernement libéral de Justin Trudeau, la légalisation du cannabis contribuera à éloigner la substance des mains des enfants, en plus d’empêcher les criminels d’engranger des profits dans des transactions douteuses.

Cependant, l’ébauche du mois de décembre, obtenue par La Presse Canadienne en vertu de la Loi sur l’accès à l’information, souligne que la marijuana est disponible sous différentes formes – incluant quelques-unes spécialement attrayantes pour les jeunes – dans certains pays qui ont légalisé la drogue.

Les libéraux veulent présenter un projet de loi l’an prochain afin de retirer la consommation et la possession de marijuana du Code criminel et de punir sévèrement ceux qui fournissent la drogue aux mineurs, qui conduisent après l’avoir consommée ou qui la vendent en dehors du cadre établi.

Le gouvernement a l’intention de mettre sur pied une équipe formée d’experts en santé publique, en abus de substance et en maintien de l’ordre pour concevoir un nouveau système strict de vente et de distribution de la marijuana.

Aux États-Unis, l’Alaska, le Colorado, l’Oregon, Washington et le District de Columbia permet l’utilisation de la marijuana à des fins récréatives pour les personnes âgées de 21 ans et plus.

Près de 45 pour cent des ventes de marijuana au Colorado impliquent des formes comestibles comme la nourriture, les boissons ou les comprimés, selon les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies des États-Unis.

Il y a deux ans, au Colorado, un individu de 19 ans a mangé un biscuit entier contenant 65 milligrammes de THC – l’élément psychoactif principal dans le cannabis – même si le vendeur l’avait prévenu de diviser le biscuit en six portions.

N’étant pas un utilisateur de drogue expérimenté, le garçon n’a pas compris qu’il faut un certain temps avant de ressentir les effets de la drogue lorsqu’on consomme de la marijuana sous une forme comestible, et a continué à ingérer le biscuit. Ce soir-là, il est mort en sautant du balcon du quatrième étage.

Au total, le Colorado a observé une augmentation du nombre d’empoisonnements liés à la marijuana – surtout quant aux ingestions accidentelles par les enfants – dans la première année de sa nouvelle loi, peut-on lire dans le document canadien.

«La marijuana sous forme comestible contient souvent plus de THC, est plus attrayante pour les enfants et les jeunes, et présente des risques significatifs pour la santé», est-il écrit.

Le Colorado a introduit de nouvelles lois limitant le niveau de THC dans les items mangeables. De plus, Dan Pabon, un membre démocrate de la législature d’État, a récemment présenté un projet de loi qui empêcherait ces produits d’être vendus à l’effigie d’animaux, d’humains ou de fruits.

«J’ai un garçon de trois ans qui aime les jujubes», a-t-il dit au quotidien «Colorado Springs Gazette».

La ministre de la Justice, Jody Wilson-Raybould – l’un des ministères fédéraux responsable de mener à terme la légalisation de la marijuana au Canada – a récemment déclaré qu’il était trop tôt pour déterminer quel genre de produits sera vendu.

L’équipe d’experts fera des recommandations après avoir considéré «toutes les différentes formes de marijuana», et le projet de loi qui en résultera «répondra à ces questions», a-t-elle ajouté.

Dans un article récemment publié, l’Institut C.D. Howe a affirmé qu’il serait raisonnable de seulement permettre la vente de marijuana sèche et d’huile infusée de cannabis dans un premier temps puisque ce sont des produits qui sont déjà permis pour des raisons médicales, et pour lesquels l’expertise gouvernementale existe.

La vente de produits comestibles pourrait être autorisée ultérieurement, ajoute l’article.

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