La Terre toujours plus polluée par la lumière artificielle


Selon un nouvel atlas mondial de la pollution lumineuse publié en 2016, plus de 80% de l’humanité vit sous des cieux inondés de lumière artificielle, et un tiers de la population de la planète ne peut jamais voir la Voie lactée.
Nuage

 

La Terre toujours plus polluée par la lumière artificielle

 

Selon un nouvel atlas mondial de la pollution... (PHOTO AP)

Selon un nouvel atlas mondial de la pollution lumineuse publié en 2016, plus de 80% de l’humanité vit sous des cieux inondés de lumière artificielle, et un tiers de la population de la planète ne peut jamais voir la Voie lactée.

PHOTO AP

 

JEAN-LOUIS SANTINI
Agence France-Presse
New York

La Terre est de plus en plus inondée de lumière artificielle, un phénomène aggravé par la nouvelle technologie des lampes à diode électroluminescentes (LED), montre une analyse des observations d’un satellite, confirmant une pollution lumineuse grandissante qui affecte la santé humaine, les animaux et les plantes.

Des chercheurs, dont les travaux sont publiés mercredi dans la revue Science Advances, ont déterminé que l’éclairage planétaire s’est accru, tant en quantité qu’en intensité, d’environ 2% par an de 2012 à 2016.

L’accroissement de la lumière artificielle se produit presque partout sur le globe avec des régions peu éclairées précédemment où la luminescence est nettement plus importante, pointe Christopher Kyba un chercheur du Centre GFZ de recherche de géophysique à Potsdam en Allemagne, le principal auteur.

Cette étude est l’une des toutes premières à examiner depuis l’espace les effets de la transition en cours dans le monde vers l’éclairage LED qui est nettement moins gourmand en énergie.

Les résultats indiquent que les économies d’électricité résultant de cette nouvelle technologie sont plus faibles qu’attendues.

Sonnette d’alarme 

Vu que les lampes LED produisent la même quantité de lumière avec nettement moins d’électricité, les experts pensaient que les dépenses notamment des villes dans le monde consacrées à l’éclairage public auraient diminuées.

Mais les chercheurs ont conclu que les économies d’énergie réalisées grâce à la technologie LED ont apparemment été investies pour installer encore plus d’éclairages extérieurs.

«Il y a un bon potentiel pour une véritable révolution de l’éclairage permettant à la fois d’économiser de l’énergie et de réduire la pollution lumineuse mais seulement si on ne consacre pas les économies réalisées à créer encore plus de lumière», résume Christopher Kyba.

Dans de précédents travaux, il avait montré que les émissions lumineuses par tête étaient de trois à quatre fois plus élevées aux États-Unis qu’en Allemagne. Cela montre qu’il est possible d’assurer le même niveau de prospérité et de sécurité avec un usage plus restreint de la lumière artificielle, fait valoir le chercheur.

Mais malheureusement, juge-t-il, la luminosité artificielle va continuer à augmenter la nuit dans le monde avec des conséquences néfastes sur l’environnement et la santé.

La lumière la nuit peut perturber le rythme circadien, l’horloge biologique, ce qui accroît le risque de cancer, de diabète et de dépression. Elle peut aussi inhiber la dormance des végétaux qui leur permet de survivre aux rigueurs de l’hiver.

«Nous espérons que les résultats de cette recherche vont encore davantage tirer la sonnette d’alarme quant aux nombreuses conséquences sur la nature d’un usage excessif de la lumière artificielle la nuit», a quant à lui relevé Scott Feierabend, directeur de l’Association internationale des nuits noires «International Dark-Sky Association».

Pollution lumineuse sous-estimée

Il pointe notamment le fait que les éclairages LED émettent beaucoup de lumière bleue, ce que l’instrument utilisé dans le satellite de la NASA pour cette étude ne peut pas détecter.

Ainsi l’étude pourrait avoir sous-estimé l’ampleur de la pollution lumineuse.

En outre, cette lumière se diffuse davantage dans l’atmosphère terrestre que les autres sources lumineuses d’autres couleurs ce qui fait que le satellite n’a pas capté toute l’intensité de la lueur des villes la nuit qui apparemment étaient moins brillantes qu’avant l’adoption des ampoules LED, explique Christopher Kyba.

Selon un nouvel atlas mondial de la pollution lumineuse publié en 2016, plus de 80% de l’humanité vit sous des cieux inondés de lumière artificielle, et un tiers de la population de la planète ne peut jamais voir la Voie lactée.

Cette carte permet d’étudier les éclairages artificiels comme un polluant avec un impact potentiel sur la santé et l’écologie, expliquait alors l’équipe internationale qui l’a mise au point.

Ces scientifiques conduit par Fabio Falci, un chercheur de l’Institut italien de la technologie et de la science de la pollution lumineuse (ISTIL), expliquaient notamment que «les niveaux lumineux de la technologie LED et ses couleurs pourraient entraîner un doublement voire un triplement de la luminescence du ciel pendant des nuits noires».

http://www.lapresse.ca

On sait maintenant pourquoi les écrans sont mauvais pour la santé


La lumière artificielle, les écrans d’ordinateur, de tablette, téléphone jouent des tours à notre horloge interne et qui peut occasionner des troubles de santé
Nuage

 

On sait maintenant pourquoi les écrans sont mauvais pour la santé

 

 ArtPrize / wsilver via Flickr CC Licence By

ArtPrize / wsilver via Flickr CC Licence By

Repéré par Myriam Lebret

«Nous avons besoin d’obscurité.»

Un grand nombre d’études ont fait le lien entre l’exposition à la lumière artificielle et des perturbations du rythme circadien, notre horloge interne. Ces dérèglements empirent avec l’utilisation d’écrans à LED et de lampes fluocompactes et ont été reliés à des problèmes de santé. On sait maintenant pourquoi, souligne Wired.

Dans un article scientifique du 16 mars, Richard Stevens, cancérologue à l’université du Connecticut, souligne que l’exposition à la lumière dans la nuit est reliée à l’augmentation du cancer du sein, de l’obésité et de la dépression. En 1996, il évoquait déjà les dangers de la lumière artificielle. Depuis, l’utilisation de lumière la nuit a encore augmenté. Wired rappelle que 95% des Américains utilisent régulièrement des écrans avant de se coucher.

Le système circadien synchronise les fonctions physiologiques (digestion, température du corps, activité du système immunitaire…) avec un cycle d’environ 24 heures, rythmé par le jour et la nuit. Mais c’est seulement durant ces 10 dernières années que les scientifiques ont découvert ce qui déclenchait le rythme circadien chez les mammifères. Il s’agit de cellules spécifiques de la rétine qui signalent la présence ou l’absence de lumière.

Ces cellules rétiniennes sont sensibles aux longueurs d’ondes bleues, qui correspondent au ciel de jour mais aussi aux lumières artificielles des LED et des lampes à économie d’énergie. Le système circadien croit alors qu’il fait jour, ce qui dérègle la production d’hormones.

Mais les perturbations du rythme circadien sont aussi liées au sommeil. En 2009, des volontaires ont vécu selon un cycle de 28 heures. Les scientifiques ont ensuite remarqué une altération de l’horloge circadienne et donc des fonctions physiologiques des participants. Pour Richard Stevens, une part de ce que l’on attribue aux problèmes de sommeil est une question de lumière:

«On peut se réveiller au milieu de la nuit sans que notre niveau de mélatonine ne change. Mais si on allume la lumière, la mélatonine chute. Nous avons besoin d’obscurité.»

http://www.slate.fr/

Le smartphone au lit est notre meilleur ennemi


Avant nous avions tous un ordinateur de bureau, et quand il était temps d’aller dormir, l’ordinateur se fermait, mais aujourd’hui, avec les tablettes et téléphones intelligents, plusieurs l’amènent dans leur lit. Malheureusement, il y a des conséquences et ce n’est pas juste des troubles du sommeil
Nuage

 

Le smartphone au lit est notre meilleur ennemi

 

Le smartphone au lit est dangereux sur le plan physique et relationnel | m01229 via Flickr CC License by Flickr

Le smartphone au lit est dangereux sur le plan physique et relationnel | m01229 via Flickr CC License by Flickr

Repéré par Fatma Pia Hotait

Après une longue journée de travail devant un écran d’ordinateur, il n’est pas bon de se relaxer devant son smartphone.

«Encore une petite demi-heure, juste le temps de vérifier Instagram et Snapchat. Et de regarder une vidéo sur YouTube.»

La plupart des jeunes d’aujourd’hui se reconnaissent dans cette phrase. Trop souvent, les personnes qui utilisent leur portable dans leur lit s’endorment avec l’appareil dans leur main. Une pratique qui pourrait être de plus en plus courante, vu l’usage généralisé du téléphone portable (l’OMS estimait en octobre 2014 à 6,9 milliards le nombre des abonnés dans le monde).

Le site Hopes and Fear a entrepris d’interroger sur le sujet plusieurs experts travaillant dans des domaines de recherche variés. Et leurs réponses donnent envie de poser illico son smartphone sur la table de nuit.

1.Sommeil perturbé

Selon Lauren Hale, professeure adjointe de médecine préventive à l’Université de Stony Brook, les écrans peuvent perturber trois mécanismes basiques du sommeil. Premièrement, le temps que l’on passe devant un écran est du temps enlevé au sommeil. Ensuite, le contenu (social, émotionnel ou violent) que l’utilisateur consulte soumet le cerveau à une stimulation psychologique nocive avant le sommeil.

Enfin, la lumière bleue qui émane des écrans LED ou LCD est particulièrement nocive. Brian Zoltowski, professeur assistant au département de chimie de la Southern Methodist University, explique que la lumière bleue est un signal qui nous permet de comprendre quand commence le jour. En se surexposant à cette lumière avant de dormir, l’utilisateur indique à son corps qu’il doit se réveiller. Ce phénomène affecte notre horloge interne. Il peut mener, signale l’OMS, à une augmentation du risque de développer un diabète, un cancer et des problèmes dépressifs et cardiaques.

2.Mémoire affectée

La nuit, le cerveau est presque aussi actif que le jour. Il traverse trois processus qui permettent de «faire le tri» dans nos idées. C’est ce qu’explique Larry D. Rosen, psychologue et chercheur à la California State University. La «consolidation» permet au cerveau de s’exercer à ce qu’il a assimilé au cours de la journée et qu’il considère comme important (les éléments qui sont jugés superflus sont, eux, éliminés). Enfin, le cerveau est irrigué et donc nettoyé par le liquide rachidien s’écoulant par la colonne dorsale, qui s’ouvre légèrement au cours de la nuit. Lorsque le sommeil n’est pas dérangé, ces étapes sont synchronisées.

«La plupart d’entre nous ne dorment pas assez, estime Larry D. Rosen. Cela signifie que l’un de ces processus n’a pas lieu. On ne s’en rend pas compte, car nous sommes tous affectés. Mais cela touche notre mémoire et notre développement. Et à peu près tout le reste.»

3.Fertilité exposée

Une équipe de chercheurs menée par Fiona Matthews à l’université d’Exeter, en Angleterre, s’est penchée sur la question de l’infertilité. 1.492 hommes ont été exposés aux radiations électromagnétiques des smartphones. La mobilité de leur sperme a été réduite de 8% et la viabilité de 9%.

4.Oreiller enflammé

Si malgré ça vous n’arrivez pas à vous détacher de votre téléphone durant vos quelques heures de sommeil, ne le placez pas sous votre oreiller. Les coussins sont fabriqués à partir de composants facilement inflammable. Un téléphone laissé en charge toute la nuit risque de créer une surcharge, nous apprend le site Vivere Più Sani. Placé sous un matériau combustible, il risque de s’enflammer. Plusieurs personnes ont souffert de brûlures aux mains ou au visage. Et comme le précise pour Hopes & Fears Chad Ruoff, professeur assistant en psychiatrie et sciences du comportement, la chambre à coucher est réservée au sommeil et aux relations intimes. Il est temps de lâcher prise.

http://www.slate.fr/

On sait maintenant pourquoi les écrans sont mauvais pour la santé


S’il n’y a pas de panne de courant le soir, nous sommes envahies par des lumières artificielles et notre rétine de l’oeil est trompée par nos écrans, nos tablettes et tout ce qui éclaire autour de nous
Nuage

 

On sait maintenant pourquoi les écrans sont mauvais pour la santé

 

 <a href="https://www.flickr.com/photos/psycho-pics/3971789321/in/photolist-73YsAe-6GG7gr-4gpmHL-9yBWyq-2Fo2eX-2FsqC1-axp3MX-9UJRHJ-5dv53N-7gJeJt-9kBQgB-71dPqv-9iVqMu-5T3pEg-5gL7CT-71dP7p-bVCM2N-71hPZq-evAePh-72vkE5-evyaqv-7Gug3x-2zix5c-6kSigA-7m5QTF-axp3Ua-axrJrA-6GkWS8-2uahCB-2uad3n-949gre-9b25EN-8fUgrR-6AMav9-f9CBFQ-7EkUGN-e3rc4t-4iTdxb-5HxcNY-4Vb2g8-4X9JLg-9SG6LF-4Mikse-3eSBR6-9BBYKQ-7LkUbG-8g2awR-7GcZV7-pqPzW3-4PKTrQ">ArtPrize</a> / wsilver via Flickr CC <a href="https://creativecommons.org/licenses/by/2.0/">Licence By</a>

ArtPrize / wsilver via Flickr CC Licence By

Repéré par Myriam Lebret

Un grand nombre d’études ont fait le lien entre l’exposition à la lumière artificielle et des perturbations du rythme circadien, notre horloge interne. Ces dérèglements empirent avec l’utilisation d’écrans à LED et de lampes fluocompactes et ont été reliés à des problèmes de santé. On sait maintenant pourquoi, souligne Wired.

Dans un article scientifique du 16 mars, Richard Stevens, cancérologue à l’université du Connecticut, souligne que l’exposition à la lumière dans la nuit est reliée à l’augmentation du cancer du sein, de l’obésité et de la dépression. En 1996, il évoquait déjà les dangers de la lumière artificielle. Depuis, l’utilisation de lumière la nuit a encore augmenté. Wired rappelle que 95% des Américains utilisent régulièrement des écrans avant de se coucher.

Le système circadien synchronise les fonctions physiologiques (digestion, température du corps, activité du système immunitaire…) avec un cycle d’environ 24 heures, rythmé par le jour et la nuit. Mais c’est seulement durant ces 10 dernières années que les scientifiques ont découvert ce qui déclenchait le rythme circadien chez les mammifères. Il s’agit de cellules spécifiques de la rétine qui signalent la présence ou l’absence de lumière.

Ces cellules rétiniennes sont sensibles aux longueurs d’ondes bleues, qui correspondent au ciel de jour mais aussi aux lumières artificielles des LED et des lampes à économie d’énergie. Le système circadien croit alors qu’il fait jour, ce qui dérègle la production d’hormones.

Mais les perturbations du rythme circadien sont aussi liées au sommeil. En 2009, des volontaires ont vécu selon un cycle de 28 heures. Les scientifiques ont ensuite remarqué une altération de l’horloge circadienne et donc des fonctions physiologiques des participants. Pour Richard Stevens, une part de ce que l’on attribue aux problèmes de sommeil est une question de lumière:

«On peut se réveiller au milieu de la nuit sans que notre niveau de mélatoninene change. Mais si on allume la lumière, la mélatonine chute. Nous avons besoin d’obscurité.»

http://www.slate.fr/

L’éclairage public, une ombre au tableau pour la biodiversité?


Nous savons que la pollution lumineuse cause bien des soucis aux animaux migrateurs, mais qu’en est -il pour les insectes ? Ils ont beau être petit, voir certains minuscules, ils ont un rôle a jouer dans l’écosystème et la lumière semble déranger l’état naturelle des choses
Nuage

 

L’éclairage public, une ombre au tableau pour la biodiversité?

 

Écosystèmes - L'éclairage public, une ombre au tableau pour la biodiversité?

Cinq types d’invertébrés étaient beaucoup plus nombreux dans les zones éclairées par les réverbères, dont les fourmis.

© Archives

PARIS – L’éclairage public a un côté obscur méconnu: il modifie non seulement le comportement individuel des insectes mais affecte aussi profondément la composition de leurs populations, de jour comme de nuit, révèle une étude qui s’inquiète de l’impact potentiel sur les écosystèmes.

Selon des estimations récentes, l’éclairage public progresse en moyenne de 6% chaque année dans le monde, notamment en raison de l’urbanisation galopante. Et pourtant, les chercheurs n’ont qu’une connaissance limitée des conséquences de cette lumière artificielle sur l’environnement, révèle l’étude, publiée mercredi dans la revue Biology Letters de l’Académie des sciences britannique.

Les biologistes savent qu’elle a des effets notables sur différentes formes de vie (végétaux, insectes, mammifères nocturnes, etc.), leur organisme et leur comportement individuel. Mais aucune étude ne s’était jusqu’alors intéressée aux changements qu’elle provoque à plus grande échelle sur l’organisation des espèces et la composition de leurs communautés.

Pendant trois jours et trois nuits d’août 2011, période où les invertébrés abondent, Thomas Davies et son équipe de l’Université britannique d’Exeter ont donc posé des pièges à insectes dans la petite ville de Helston, à la pointe de la péninsule des Cornouailles, directement sous des réverbères espacés de 35 mètres et entre chacun d’entre eux.

Ils ont récolté au total 1194 invertébrés terrestres, représentant pas moins de 60 espèces différentes.

Qu’il s’agisse d’échantillons pris la nuit ou le jour, «les invertébrés étaient plus abondants à proximité des sources d’éclairage», notent-ils.

La composition des communautés d’invertébrés sous les lampadaires était également «significativement différente» de celles situées à l’écart.

Selon les chercheurs, ce résultat signifie que l’éclairage public a un impact durable sur la composition de ces communautés d’insectes, «bien supérieur au simple fait d’attirer par une lumière vive pendant la nuit certaines espèces qui se disperseraient de nouveau pendant la journée».

Cinq types d’invertébrés étaient beaucoup plus nombreux dans les zones éclairées par les réverbères: les faucheux (Opiliones, arachnides cousins des araignées), les fourmis, les carabes, les cloportes et les amphipodes.

Et cette sur-représentation était notable de jour comme de nuit pour trois d’entre eux (faucheux, fourmis et carabes).

Plus généralement, par comparaison aux zones situées à l’écart de l’éclairage public, celles situées sous les lampadaires contenaient bien plus d’invididus appartenant à deux groupes de carnivores: les prédateurs et les charognards.

Ce déséquilibre au sein des espèces d’invertébrés pourrait faire boule de neige et, par le biais de la chaîne alimentaire par exemple, risquerait d’altérer l’ensemble d’un écosystème, s’inquiètent les auteurs, qui appellent à faire d’autres recherches sur la question.

Etant donné la progression rapide de la pollution lumineuse dans le monde, ces bouleversements «pourraient être en train d’avoir un impact sur la composition des communautés d’organismes sur une grande échelle», notent-ils.

L’introduction prochaine de nouvelles technologies d’éclairage, fondées non plus sur le sodium mais sur des halogènes ou des LED, pourrait encore augmenter les effets néfastes de l’éclairage public sur l’environnement «car elles émettent sur une plus grande gamme de longueurs d’ondes auxquelles ces organismes sont sensibles», concluent les biologistes britanniques.

http://fr.canoe.ca