Incendies de forêt : 200 pompiers en renfort au Québec


Si la politique divise, le feu réunit les États-Unis et le Canada. Le Québec a malheureusement à son actif plusieurs feux de forêt causés par la foudre mais aussi par la sécheresse et la chaleur intense. Plusieurs pompiers à travers le Canada ainsi que des Américains sont venus prêter main-forte
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Incendies de forêt : 200 pompiers en renfort au Québec

 

On dénombre 357 incendies de forêt depuis le début... (PHOTO TIRÉE DU COMPTE TWITTER DE LA SOPFEU)

 

On dénombre 357 incendies de forêt depuis le début de la saison contre une moyenne de 276 dans les 10 dernières années.

PHOTO TIRÉE DU COMPTE TWITTER DE LA SOPFEU

PHILIPPE TEISCEIRA-LESSARD
La Presse

Le nombre d’incendies de forêt qui font rage au Québec a grimpé en flèche dans les derniers jours, étirant au maximum les ressources de la SOPFEU et obligeant l’organisation à faire appel à 200 pompiers de l’extérieur.

Ces renforts portent à 600 le nombre total de sapeurs envoyés à l’assaut des flammes dans la province.

«Notre activité a augmenté dans les derniers jours, notamment en raison de la foudre», a rapporté Isabelle Gariépy, porte-parole de la Société de protection des forêts contre le feu (SOPFEU).

«On a une soixantaine d’incendies en activité. La plupart d’entre eux sont contenus ou maîtrisés, mais ça demande quand même du travail pour en arriver à l’extinction.»

Ce n’est toutefois pas le cas pour un nouveau brasier qui s’est déclaré à 35 km à l’est de Lebel-sur-Quévillon, à la limite entre l’Abitibi et le Nord-du-Québec.

Il est toujours considéré comme «hors contrôle.» «Nous estimons sa superficie à 1000 hectares, a indiqué la SOPFEU. La ville n’est toutefois pas menacée. La fumée qui se dégage de cet incendie pourrait se faire ressentir dans d’autres régions du Québec.»

Environ la moitié des incendies détectés se trouvent au nord du 51e parallèle et sont simplement surveillés par la SOPFEU, à moins qu’ils ne menacent des communautés ou des infrastructures. Les autres sont activement combattus.

Renforts

On dénombre 357 incendies de forêt depuis le début de la saison (365 depuis le début de l’année) contre une moyenne de 276 dans les 10 dernières années. Mince consolation : le nombre d’hectares de territoire brûlé est plus petit que la moyenne.

Étant donné la situation, «on a demandé d’avoir de l’aide d’autres provinces et d’États américains», a continué Mme Gariépy.

Les plus gros contingents proviennent de l’Alberta (60 pompiers) et du Nouveau-Brunswick (41 pompiers). Le Maine, le New Hampshire et le Massachusetts en ont envoyé une vingtaine chacun, tout comme Parcs Canada et la Saskatchewan. Ces deux derniers groupes viennent tout juste d’arriver au Québec.

Terre-Neuve-et-Labrador et l’Alberta ont aussi fourni des avions spécialisés.

Ce n’est pas seulement le nombre d’incendies qui a poussé la SOPFEU à tirer la sonnette d’alarme pour obtenir des renforts :

 les conditions météo et le fait que «les feux allumés par la foudre peuvent couver plusieurs jours et être découverts tardivement» motivaient aussi la décision.

Plus de la moitié des hectares de forêt brûlés jusqu’à maintenant l’ont été dans l’incendie de Labrieville, sur la Côte-Nord.

«Sa périphérie fait 111 kilomètres, donc beaucoup d’effectifs doivent y travailler, a indiqué Mme Gariépy. On a huit sections, donc près de 150 personnes qui y travaillent.»

«Les pompiers forestiers poursuivent leur progression sur le terrain avec l’aide d’hélicoptères pour le survol du feu et également pour l’arrosage, a ajouté la SOPFEU sur les réseaux sociaux. Les équipes ont consolidé une bonne portion dans le secteur nord du feu ainsi qu’une autre dans la partie sud. Depuis le 5 juillet, de l’équipement mécanisé travaille au sud du feu pour bloquer toute progression.»

Conditions «extrêmes»

Même si la plupart des incendies des derniers jours ont été causés par la foudre, la SOPFEU demande la collaboration du public «pour éviter l’allumage de nouveaux brasiers».

«Les conditions météorologiques sont extrêmes dans les régions suivantes : le Nord-du-Québec, l’Abitibi-Témiscamingue, l’Outaouais, les Laurentides, la Mauricie, le Saguenay-Lac-Saint-Jean ainsi que le Bas-Saint-Laurent et la Gaspésie, a énuméré l’organisation. Certains secteurs enregistrent des vents de plus de 40 km/h, ce qui rend le travail des pompiers forestiers et des avions-citernes très difficile.»

Dans ces régions, la SOPFEU demande à tous de s’abstenir d’utiliser des feux d’artifice et de n’utiliser que les foyers extérieurs munis de pare-étincelles.

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Elle fait de la télépathie avec les animaux


Je suis vraiment septique sur la télépathie envers les animaux … Je pense que si nous sommes moindrement attentif, nous pouvons comprendre un chien par leur comportement, on peut saisir leur émotions, mais delà a affirmer d’être capable de communiquer avec eux … elle peut très bien se fier aux émotions du maitre et de ses questions ..
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Elle fait de la télépathie avec les animaux

 

Elle fait de la télépathie avec les animaux

Par le biais de la télépathie, Dominique Poirier communique avec les animaux
Photo: Agence QMI

Certains se disent capables de lire l’avenir. D’autres auraient le pouvoir de déplacer des objets par la pensée. Dominique Poirier, elle, communique par télépathie avec les animaux.

Par Sandra Dorélas – Agence QMI

 

Elle peut ainsi apprendre aux maîtres ce que pensent leurs compagnons, un service qui serait de plus en plus populaire, selon l’intervenante de Lebel-sur-Quévillon.

Le journal «L’Écho abitibien» a donc assisté à une séance de télépathie animale afin d’en savoir plus sur les états d’âme de Mylow, le chien d’une des clientes de Mme Poirier.

La séance s’est déroulée en toute simplicité. Le chien était présent dans la pièce, ce qui n’est pas toujours nécessaire.

«Comme l’expérience se fait par télépathie, je n’ai pas besoin de me trouver au même endroit que l’animal, a expliqué Mme Poirier, elle-même propriétaire de trois chiens. Pourvu que j’aie une photo du compagnon et sa date de naissance.»

Après s’être installées autour de la table de cuisine, sous laquelle était tranquillement couché Mylow, les deux femmes ont entamé la discussion. La maîtresse du chien a adressé à l’intervenante une série de questions au sujet de l’animal.

«Est-ce qu’il s’ennuie de ses amis?» a demandé la cliente.

Ce à quoi Mme Poirier a répondu par l’affirmative, après quelques secondes de silence. Les yeux fermés et l’air concentré, la télépathe a ainsi répondu à chacune des interrogations, émotion à l’appui.

«Si l’animal a de la peine, je vais le ressentir», a-t-elle indiqué.

Profitant de la présence de la télépathe, le canin s’est même permis une demande spéciale.

«J’aimerais bien avoir une femelle comme compagne», a lancé Mme Poirier, tout sourire, pour le compte de Mylow. Une requête qui n’a pas semblé surprendre la maîtresse.

À la fin de la séance d’une trentaine de minutes, la cliente s’est d’ailleurs dite satisfaite du déroulement.

«Ce qui m’a convaincue, c’est qu’elle m’a parlé de choses à propos de mon chien que seulement moi pouvais connaître», a-t-elle confié.

L’intelligence d’un enfant de 2 ans

Caroline Leroux, spécialiste en communication animale, exerce la profession de consultante et formatrice dans le domaine depuis 13 ans. Elle estime que les animaux « dialoguent » mieux qu’on pourrait le croire.

«Comme ce langage ne se reflète pas en mode parlé, les humains sont moins attentifs aux signaux», a-t-elle précisé.

Or, plusieurs enquêtes ont démontré que l’intelligence d’un animal s’apparente à celle d’un enfant de 2 ans. Une conclusion qui rend sceptique Michel Fournier, spécialiste en comportement animal, face à la capacité des animaux d’exprimer leur état d’âme par la pensée.

«Lorsqu’on tente de communiquer avec un enfant en bas âge, on garde la discussion à sa plus simple expression, a affirmé le maître animalier. Si on n’est pas en mesure de parler explicitement avec un bambin, comment y arrivait-on avec un animal par le biais de la télépathie?»

Néanmoins, les connaisseurs en la matière s’entendent sur deux choses : les animaux ont des émotions et ils reflètent la personnalité de leur maître. Autrement dit, s’il y a un problème au niveau de la dynamique familiale, le résultat se fera sentir sur la bête.

«Les animaux sont comparables à des enfants, a ainsi confirmé Caroline Leroux. Lorsqu’une personne vient me voir pour régler un problème. Je dois prendre le temps de regarder dans son entourage ce qui ne va pas.»

http://fr.canoe.ca