Des saules pour recycler les eaux usées


Des saules pour décontaminer des eaux usées de petites villes. Un avantage très net pour sa croissance et son utilisation économique
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Des saules pour recycler les eaux usées

 

Prise de vue aérienne par drone d’un champ de saules à Saint-Roch-de-l’Achigan. Au centre de l’image, les zones irriguées par des eaux usées se démarquent du reste de la plantation par la coloration plus foncée du feuillage des saules.

Prise de vue aérienne par drone d’un champ de saules à Saint-Roch-de-l’Achigan. Au centre de l’image, les zones irriguées par des eaux usées se démarquent du reste de la plantation par la coloration plus foncée du feuillage des saules.    Photo : Simon Amiot IRBV/Université de Montréal/Polytechnique de Montréal

Exit les usines de traitement des eaux usées. Désormais, les StaRRE – pour Stations de récupération des ressources de l’eau – volent la vedette. Car quoi qu’on en pense, les eaux usées sont remplies de ressources.

Un texte de Chantal Srivastava, aux Années lumière

Depuis 2016, à Saint-Roch-de-l’Achigan, dans Lanaudière, les eaux usées irriguent une plantation de saules à croissance rapide dans le cadre du projet PhytovalP, une initiative de l’Institut de recherche en biologie végétale (IRBV) de l’Université de Montréal et de Polytechnique Montréal.

L’azote et le phosphore qui contaminent les eaux usées sont utilisés comme nutriments.

Xavier Lachapelle-Trouillard montre les feuilles d’un saule irrigué avec des eaux usées.

Xavier Lachapelle-Trouillard montre les feuilles d’un saule irrigué avec des eaux usées. Photo : Radio-Canada/Chantal Srivastava

Dans le cadre de sa maîtrise, Xavier Lachapelle-Trouillard a constaté que la méthode est efficace pour les trois principaux contaminants organiques : l’azote, le phosphore et la matière organique.

On voit vraiment une application économique viable pour les petites municipalités au Québec. Xavier Lachapelle-Trouillard

Faire d’une pierre deux coups

Selon Xavier Lachapelle-Trouillard, le tiers des municipalités québécoises ont tout intérêt à utiliser cette méthode de traitement des eaux usées qui convient tout à fait aux besoins des villes de 300 à 800 habitants. Au Québec, cette catégorie compte 242 municipalités.

Schéma montrant le fonctionnement du système de traitement des eaux usées utilisant des saules.

Schéma montrant le fonctionnement du système de traitement des eaux usées utilisant des saules.   Photo : Xavier Lachapelle-Trouillard, Michel Lachapelle, Yves Comeau IRBV/Université de Montréal/Polytechnique de Montréal

Dans le projet en démonstration à Saint-Roch-de-l’Achigan, les eaux usées sont acheminées vers la plantation de saules à croissance rapide. L’azote, le phosphore et les matières organiques stimulent la croissance des saules. Une portion de l’eau est évacuée dans l’atmosphère par évapotranspiration. Le reste percole dans le sol. Le choix du saule se justifie par le fait que c’est une espèce qui pousse très vite sous nos latitudes et qu’elle n’est pas envahissante.

Il faut certes construire des canalisations pour acheminer les eaux usées et un bassin de rétention pour stocker les eaux usées durant l’hiver. Mais une fois l’été venu, les résultats sont au rendez-vous. Car en décontaminant ainsi les eaux usées, on fait d’une pierre deux coups.

Cette année on va probablement produire le double de biomasse dans les zones irriguées par les eaux usées. Xavier Lachapelle-Trouillard

On voit deux personnes marchant dans les parcelles de saules nourris avec des eaux usées à Saint-Roch-de-l'Achigan.

Les saules irrigués avec des eaux usées produisent davantage de biomasses. Photo : Radio-Canada/Chantal Srivastava

Les troncs des arbres qui ont été irrigués avec les eaux usées sont plus massifs. Les arbres ont davantage de tiges. Ces avantages ne sont pas négligeables, car une fois récoltés, ces saules ont une valeur économique.

On les utilise entre autres pour fabriquer des murs antibruit qu’on installe à proximité des autoroutes.

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Des inondations, pourquoi maintenant?


Nous avons présentement dans plusieurs villes du Québec, surtout au Sud des inondations importantes. Les causes : Nous avons eu des grosses bordées de neiges tardives et le tout a fondu rapidement en plus d’une fin d’hiver et début de printemps très pluvieux ce qui n’aide pas à la situation, et j’avoue quand je vois l’eau dans ma rue, et même si on me dit que je ne risque rien étant donné que le terrain du bloc que j’habite a une légère pente, cela ne me rassure pas vraiment. Vivement que cette pluie qui ne finit pas s’arrête …
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Des inondations, pourquoi maintenant?

 

Des inondations à Rigaud

Des inondations à Rigaud Photo : La Presse canadienne/Paul Chiasson

La crue atteint un niveau inégalé dans certaines régions du Québec. Un phénomène qui inquiète, d’autant plus que d’autres précipitations sont prévues dans les prochains jours. Comment expliquer les crues exceptionnelles cette année? Voici quelques éléments de réponses.

La fonte des neiges

Les crues exceptionnelles en Mauricie, en Outaouais, à Lanaudière et dans les Laurentides s’expliquent par une combinaison de facteurs, mais le premier est lié à la fonte des neiges.

Au printemps, les rivières, gorgées par la fonte des neiges, sont généralement hautes. Mais cette année, la neige est restée particulièrement longtemps dans plusieurs régions et ne s’est mise à fondre que dernièrement.

Les précipitations anormales

À la fonte des neiges s’ajoutent les précipitations abondantes des dernières semaines. Frédéric Fabry, professeur au département des sciences atmosphériques et océaniques à McGill, parle de « mauvaises séquences » de pluie qui surviennent une fois par quelques années.

Seulement à Montréal, 156 millimètres de pluie sont tombés en avril, plus du double de la moyenne (67,7 millimètres), selon Environnement Canada. Le record s’établit à 159 millimètres en 2005.

« Pour faire déborder une grosse rivière qui se nourrit de ruisseaux et de rivières, il faut beaucoup de pluie sur une très longue période », résume le professeur Fabry.

« On est rendu à notre troisième dépression provenant du Texas, chacune laisse une cinquantaine de millimètres de pluie, sans compter les rivières qui sont déjà pleines de neige fondue », souligne pour sa part Marc Thibodeau, météorologue à Environnement Canada.

La fonte de la neige et les pluies répétées font aussi en sorte que le sol est déjà gorgé d’eau et ne peut en absorber beaucoup plus.

La pluie et la fonte des neiges avaient également fait monter l’eau de la rivière Richelieu et du lac Champlain en Montérégie, lors des inondations records en 2011.

Et les barrages?

Dans certaines régions du Québec, des résidents se sont inquiétés du lien de cause à effet qu’il pourrait y avoir entre les inondations et la gestion que fait Hydro-Québec de ses barrages et réservoir. Plusieurs croient que la société d’État fait preuve de négligence en laissant l’eau s’écouler alors qu’elle n’aurait qu’à fermer les vannes.

Néanmoins, les experts estiment que l’influence d’Hydro-Québec sur le débit des cours d’eau reste limitée.

« L’ampleur du phénomène est tel que rien ne peut être fait avec les infrastuctures existentes. Techniquement, on peut fermer un barrage, mais il y a tellement d’eau que ça risque de les faire déborder ou de les briser », dit Frédéric Fabry.

Par ailleurs, le Pr Fabry n’entrevoit pas une recrudescence d’inondations au Québec dans un avenir rapproché, ni n’attribue le phénomène au réchauffement climatique, du moins pas directement.

« Dans un contexte de réchauffement climatique, il y aura moins de neige à fondre », souligne-t-il.

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Un homme de 101 ans saute en parachute


Malgré qu’il a un stimulateur cardiaque, cela ne l’a pas empêché de vivre une vie normale et même de relever un défi que certains ont certainement du croire que c’était une folie.
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Un homme de 101 ans saute en parachute

 

Armand Gendreau, en compagnie de l’instructeur Richard Lavoie et du comédien Guillaume Lemay-Thivierge. Photo courtoisie Voltige

Marie-Ève Dumont

 

Un homme âgé de 101 ans a sauté en parachute pour la première fois de sa vie vendredi soir dans la région de Lanaudière.

Armand Gendreau, né le 24 juin 1913, a sauté en tandem avec l’instructeur Richard Lavoie de l’école de parachutisme Voltige et le comédien Guillaume Lemay-Thivierge, fervent adepte du parachutisme.

«J’ai tellement aimé ça, je pourrais sauter demain. Ça ferait un beau passe-temps, n’est-ce pas? J’ai fait des affaires bien pires que de sauter d’un avion», a déclaré M. Gendreau, quelques minutes après son saut.

Son défi maintenant relevé, il est en attente pour être certifié Record Guinness. Le record précédent est détenu par un Norvégien de 100 ans.

«J’ai vu un reportage à la télévision qui parlait d’une dame de 93 ans qui a sauté en parachute. Je me suis dit : Je peux le faire moi aussi», raconte-t-il.

Avec plus d’une décennie derrière la cravate, M. Gendreau est en pleine forme. Il fait un mile (1,6 km) de vélo stationnaire chaque jour. Il se déplace avec une canne ou une marchette, mais aime bien se promener à pied.

«Ça va très bien, je profite de la vie. Je me sens comme une petite jeunesse», a-t-il indiqué lors de sa fête d’anniversaire, entouré d’une cinquantaine d’invités.

À 90 ans, il conduisait encore son auto et à 95 ans il faisait du vélo de route.

«J’aurais aimé avoir une voiture pour ma fête, mais on m’a dit que j’étais trop vieux pour conduire», a-t-il lancé en riant.

«Il a eu un stimulateur cardiaque il y a environ sept ans parce qu’il faisait des chutes de pression, mais depuis ce temps-là il pète le feu», ajoute une de ses petites-filles, Émilie Gendreau.

Vie bien remplie

Armand Gendreau est né à Sainte-Madeleine en Montérégie. Il a grandi à Dunham avant de construire sa maison 1972 à Sainte-Hyacinthe, où il vivait toujours jusqu’à tout récemment.

Il a été marié à la même femme durant 61 ans. Elle est décédée en 1998. Ils ont eu quatre enfants. Aujourd’hui, M. Gendreau a maintenant sept petits-enfants et trois petits petits-enfants.

Le vieil homme est donc veuf depuis plus de 15 ans, mais pas question de se remarier.

«J’ai eu une amie, elle voulait se marier. J’ai arrêté ça, une femme c’est assez», insiste-t-il.

Bon gin

Le secret pour vivre aussi vieux selon M. Gendreau est de ne pas s’en faire avec la vie et de ne pas abuser des bonnes choses.

«J’ai toujours pris la vie au jour le jour. Quand t’as de la misère à dormir, un bon verre de gin et ça règle tout. Mais il ne faut pas ambitionner non plus. Si on ambitionne, c’est là qu’on mange une claque», mentionne-t-il.

«J’ai été chanceux, j’ai mené une bonne vie. Ça passe tellement vite, il faut en profiter», conclut-il.

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Une tempête pourrait toucher l’est du Canada à compter de mardi soir


Il semble qu’on se prépare a des précipitations du moins dans certaines régions, en neige, pluie, verglas ou un peu de tout a la fois ..
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Une tempête pourrait toucher l’est du Canada à compter de mardi soir

 

© Martin Labbé

MONTRÉAL – Une tempête pourrait toucher plusieurs régions du Québec, le sud de l’Ontario et le nord du Nouveau-Brunswick à compter de mardi soir.

Environnement Canada a émis un bulletin météorologique spécial pour plusieurs de ces régions, lundi matin. Il pourrait y avoir de la neige ou encore de la pluie, selon la trajectoire qu’empruntera la dépression.

Au Québec, cette tempête touchera tout le sud du fleuve Saint-Laurent, de la frontière ontarienne à la Gaspésie, ainsi que les régions de la Mauricie, de Charlevoix, Lanaudière et les Laurentides. Les quantités de neige pourraient atteindre jusqu’à 20 centimètres si l’ensemble des précipitations sont sous la forme solide.

Toutefois, le coeur de la dépression pourrait suivre la vallée du Saint-Laurent, ce qui pourrait amener de la neige et ensuite beaucoup de pluie, particulièrement en Gaspésie et dans les Appalaches. Il n’est pas exclu de voir de la pluie verglaçante lors de la transition.

En Ontario, ce sont toutes les régions au sud des Grands Lacs, à partir de Windsor, en allant vers Toronto, Kingston et Cornwall qui seront touchées par les précipitations.

Dans ces régions, on parle d’un mélange de pluie et de neige, avec des températures au point de congélation ou juste au-dessus de celui-ci. Environnement Canada prévoit un maximum de cinq centimètres de neige, pour l’instant dans le sud ontarien.

Au Nouveau-Brunswick, les précipitations devraient s’amorcer en neige dans le nord de la province pour se changer en pluie, à la faveur d’un mercure à la hausse.

Le sud de la province recevrait de la pluie

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