L’être humain boit du lait depuis au moins 6.000 ans


Il y a 6 000 ans, l’homme consommait du lait. Pourtant d’après des tests génétiques plusieurs, comme aujourd’hui, plusieurs ne pouvaient pas digérer le lactose. Ils supposent donc, que ces hommes auraient transformé le lait dans certains dérivés comme le fromage.

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L’être humain boit du lait depuis au moins 6.000 ans

Julien Hernandez

Rédacteur scientifique


Jusqu’à présent, les traces d’agriculture et autres indices permettaient de déterminer si les Hommes du Néolithique consommaient ou non du lait provenant d’autres mammifères. Mais récemment, une preuve directe de la consommation de lait a été identifiée par des chercheurs de l’université d’York : une protéine laitière découverte dans la plaque dentaire de sept individus vivant il y a 6.000 ans.

C’est la toute première découverte directe de la consommation de lait par l’être humain chez sept de nos ancêtres — lesquels étaient apparement fermiers et britanniques — grâce à des résidus d‘une protéine laitière bien connue, la bêta-lacté-globuline (BLG). En Grande-Bretagne, la période du Néolithique s’étend approximativement de 4.000 à 2.400 avant J.-C. C’est là où l’on assiste à l’avènement des fermes et des animaux domestiques. Ce qui est encore plus surprenant, c’est que les sept fossiles analysés proviennent de trois sites différents en Angleterre et tous portent des traces de consommation de produits laitiers. C’est notamment grâce à nos avancées en protéomique que cette découverte a pu voir le jour. En analysant de plus près le tartre dentaire, le biofilm bactérien de la plaque dentaire, de certains fossiles, il est possible d’avoir un aperçu du microbiome oral et des indications sur les régimes alimentaires.

Le saviez-vous ?

La lactase est une enzyme qui permet de digérer le lactose, le sucre du lait. Son expression tend à diminuer chez la plupart des personnes adultes selon l’ethnie mais ce n’est pas forcément le cas. Certaines personnes peuvent consommer plus ou moins de lactose selon le taux d’expression individuel de leur lactase. 

Une découverte surprenante 

La découverte étonne les scientifiques et autres archéologues car de récentes études génétiques nous montrent qu’à cette époque, la grande majorité des individus ne possédaient plus assez de lactose à l’âge adulte pour digérer les produits laitiers. C’est toujours le cas aujourd’hui avec de fortes disparités selon les régions –dans les pays nordiques, pratiquement tous les individus ont la lactase qui persiste, contrairement aux pays asiatiques où très peu de personnes témoignent de cette persistance. 

Le Docteur Sophy Charlton, qui a conduit l’étude à l’université d’York, propose une hypothèse : « Parce que boire plus que de très petites quantités de lait aurait rendu les gens de cette période vraiment très malades, ces premiers agriculteurs ont peut-être transformé le lait, peut-être en aliments comme le fromage, afin de réduire sa teneur en lactose ».

Un des fossiles utilisés pour la découverte. © Dr Sophy Charlton, University of York

Un des fossiles utilisés pour la découverte. © Dr Sophy Charlton, University of York

    Un nouveau marqueur pour les archéologues 

    C’est ce qui est vraiment important dans cette nouvelle découverte. Les archéologues ont désormais à leur disposition un nouvel indice à chercher dans les fossiles de nos ancêtres afin de les recouper avec les contextes environnementaux de l’époque et voir si tout cela concorde. C’est une aubaine pour la communication entre différents champs de recherches comme la génétique et l’histoire de la culture. Parce que si cette découverte est importante, elle ne dit encore rien sur le processus complexe qui a abouti à faire qu’une partie non négligeable de l’humanité actuelle soit capable de digérer le lactose. 

    « L’identification de personnes plus anciennes présentant des traces de BLG à l’avenir peut fournir des informations supplémentaires sur la consommation et la transformation du lait dans le passé, et améliorer notre compréhension de la façon dont la génétique et la culture ont interagi pour produire la persistance de la lactase », se réjouit le Dr Charlton.

    CE QU’IL FAUT RETENIR

  • Des traces directes de consommation de produits laitiers ont été découvertes chez des hommes il y a 6.000 ans.

  • Des études génétiques montrent qu’à cette époque très peu d’Hommes digéraient le lactose : ils le transformaient donc peut-être en fromage.

  • Ces nouvelles avancées en la matière d’analyse archéologique pourraient permettre de faire le pont entre génétique et culture afin d’expliquer l’histoire de la persistance à la lactase.

https://www.futura-sciences.com/

Attention aux ingrédients inactifs des médicaments


Les médicaments contiennent bien des ingrédients actifs pour soigner, il y a aussi des ingrédients inactifs qui sont ajoutés pour l’absorption du médicament, améliorer le goût ou prolonger la durée de conservation. Ces ingrédients inactifs sont généralement sans danger, mais pourrait indisposer ceux qui ont des allergies ou des intolérances, quoique souvent, la quantité n’est pas suffisante pour provoquer des désagréments.
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Attention aux ingrédients inactifs des médicaments

 

Une pilule moyenne contient huit ingrédients inactifs, mais... (PHOTO EDOUARD PLANTE-FRÉCHETTE, ARCHIVES LA PRESSE)

Une pilule moyenne contient huit ingrédients inactifs, mais certaines en contiennent 20 ou plus.

PHOTO EDOUARD PLANTE-FRÉCHETTE, ARCHIVES LA PRESSE

LAURAN NEERGAARD
Associated Press
Washington

 

Les pilules contiennent souvent des ingrédients dits « inactifs » capables de provoquer des réactions allergiques ou gastro-intestinales chez un petit nombre de personnes sensibles à des composés spécifiques, prévient un nouveau rapport.

Et il est difficile pour ces patients, ou même leur médecin, de savoir si une pilule contient un ingrédient supplémentaire à éviter, ont déclaré mercredi des chercheurs du Massachusetts Institute of Technology (MIT) et de l’hôpital Brigham and Women’s, de Boston.

Les médicaments contiennent un « ingrédient actif » – celui qui, on l’espère, améliorera la santé. Mais les patients peuvent ne pas réaliser que des ingrédients inactifs constituent le reste de la pilule, des substances qui ne sont pas censées affecter directement votre santé. Elles sont utilisées pour faciliter l’absorption du médicament, améliorer le goût ou prolonger la durée de conservation.

La plupart des gens n’ont pas à s’inquiéter des ingrédients inactifs, mais les chercheurs ont souligné les rares rapports publiés sur les réactions de patients souffrant d’allergies ou d’intolérances à certains composés – et réclament plus d’informations sur les personnes à risque.

L’étude a analysé les données sur les ingrédients inactifs à partir d’une base de données de plus de 42 000 médicaments sur ordonnance et en vente libre. Une pilule moyenne contient huit ingrédients inactifs, mais certaines en contiennent 20 ou plus.

Près de 40 % des personnes âgées prennent au moins cinq médicaments sur ordonnance par jour, ont rappelé les chercheurs dans la revue « Science Translational Medicine ».

Les chercheurs ont notamment découvert :

– qu’environ 45 % des médicaments analysés contenaient du lactose. Les quantités peuvent être trop petites pour que certaines personnes intolérantes au lactose le remarquent, mais une personne prenant des médicaments habituels pour le traitement de l’hypertension artérielle et du cholestérol pourrait prendre environ un gramme par jour ;

– qu’un tiers des médicaments contenait un colorant alimentaire associé à des réactions allergiques ;

que plus de la moitié contenait au moins un type de sucre que les personnes atteintes du syndrome du côlon irritable sont censées éviter ;

que dans une récente enquête, 18 % des fabricants ont déclaré que leurs médicaments contenaient du gluten, ce qui peut provoquer des réactions graves si les patients atteints de la maladie coeliaque consomment aussi peu que 1,5 milligramme par jour. Mais les étiquettes peuvent ne préciser que de « l’amidon » inoffensif.

Les patients ne devraient pas s’inquiéter, selon une experte en allergie non impliquée dans le rapport. Souvent, la quantité est trop faible pour déclencher une réaction, et des substances telles que l’huile de soja sont raffinées pour éliminer les protéines provoquant des allergies avant leur utilisation dans des médicaments, a ajouté la docteure Roxanne Oriel, de l’institut new-yorkais Mount Sinai.

Néanmoins, les fabricants de médicaments à base d’huile d’arachide raffinée, comme certaines versions de l’hormone progestérone, mettent souvent un avertissement concernant les allergies sur l’étiquette.

La question attire l’attention. Une proposition en attente de la Food and Drug Administration américaine recommande d’ajouter des informations sur le gluten aux étiquettes des médicaments.

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L’évolution des buveurs de lait


Au cours des 10 000 ans et avec la domestication des vaches une évolution chez l’humain a permis une tolérance au lactose et cette évolution continue chez des peuples qui étaient pourtant intolérants
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L’évolution des buveurs de lait

 

La « tolérance au lactose » c'est-à-dire la capacité... (PHOTO MATHIEU WADDELL, ARCHIVES LA PRESSE)

La « tolérance au lactose » c’est-à-dire la capacité à boire du lait à l’âge adulte, est un phénomène unique aux Homo sapiens : c’est tout au plus au cours des 10 000 dernières années, avec la domestication des vaches et des chèvres, que des mutations ont permis à nos ancêtres de réussir cet « exploit », unique parmi les mammifères.

PHOTO MATHIEU WADDELL, ARCHIVES LA PRESSE

 

Agence Science Presse

L’évolution biologique est toujours en marche, même chez les humains : de génération en génération, des Chiliens sont en train de développer la capacité de digérer le lait de chèvre, là où leurs aïeux en étaient incapables.

La « tolérance au lactose » c’est-à-dire la capacité à boire du lait à l’âge adulte, est un phénomène unique aux Homo sapiens : c’est tout au plus au cours des 10 000 dernières années, avec la domestication des vaches et des chèvres, que des mutations ont permis à nos ancêtres de réussir cet « exploit », unique parmi les mammifères.

Mais pas tous nos ancêtres, puisque l’intolérance au lactose reste, à des degrés divers, répandue chez 60 % de la population mondiale. Beaucoup moins en Europe (10 %), mais beaucoup plus ailleurs. Y compris parmi les populations amérindiennes.

Une équipe dirigée par Nicolás Montalva, de l’Université Mayor à Santiago, avait étudié en 2015 un petit groupe de la région de Coquimbo, semi-aride et pauvre en terres agricoles, et y avait découvert que 40 % des gens étaient désormais tolérants au lactose. Le chercheur vient de refaire son étude avec un plus gros groupe (450 personnes) et arrive à peu près aux mêmes résultats, en pointant cette fois le fait que ce sont très probablement les marqueurs génétiques d’origine européenne qui en sont la cause.

C’est qu’au Chili, la tradition de traire des vaches ou des chèvres n’est arrivée qu’avec les premiers colons européens, il y a 500 ans. Ils ont probablement apporté avec eux des gènes de tolérance au lactose, et ce serait ces gènes qui, petit à petit, continueraient de se répandre dans la population locale.

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Lait sans lactose: 7 alternatives aux produits laitiers


Soit par intolérance au lactose, ou végétalien ou simplement qu’on n’aime pas le goût du lait, il est important de chercher une alternative au lait de vache. Plusieurs boissons sont offertes, mais ils ne sont pas égaux dans leurs atouts nutritifs
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Lait sans lactose: 7 alternatives aux produits laitiers

 

Le lait. Ce mot de quatre lettres suffit à faire trembler ceux qui ont une intolérance au lactose. Heureusement pour eux (et pour les végétaliens parmi nous), plusieurs alternatives aux produits laitiers vous éviteront les douleurs d’estomac.

« L’intolérance au lactose ne nécessite pas de faire une croix sur les produits laitiers », explique Kathleen McClinton, diététicienne diplômée à Winnipeg. « Certains fromages à pâte dure contiennent moins de lactose que le lait, et les yogourts au bifidus sont parfois mieux assimilés par les personnes qui souffrent de cette intolérance. »

Le lactose est un glucide que l’on trouve dans le lait et d’autres produits laitiers. En cas d’intolérance, il peut entraîner des diarrhées, des douleurs abdominales et des flatulences.

McClinton précise que, passé la trentaine, plus des deux tiers des Canadiens ne consomment pas assez de lait ou de produits laitiers. Le guide publié par le ministère de la Santé souligne que cet aliment est une source essentielle de calcium, de vitamines A et D, de potassium et de riboflavine (vitamine B2).

Selon elle, un régime sans produits laitiers peut entraîner des déficiences en calcium (un apport journalier de 250 ml de lait équivaut à celui d’un kilo de brocolis ou de douze tranches de pain complet).

« C’est pourquoi une boisson énergétique comme le lait de soja peut pallier cette déficience, ce qui est particulièrement important dans le cas de la vitamine B12, que l’on ne trouve généralement que dans les produits animaux », ajoute-t-elle.

Au niveau nutritionnel, les produits sans lactose ne sont pas forcément meilleurs pour la santé, surtout si l’on tient compte des sucres ajoutés.

« Les gens qui ne consomment pas de produits laitiers doivent faire très attention à la composition des aliments qu’ils achètent », souligne la diététicienne.

Pour vous aider à faire un choix, McClinton vous propose sept alternatives saines.

Le lait de soja

De toutes les alternatives disponibles sur le marché, le lait de soja est probablement la plus connue et la plus répandue.

« Ce n’est pas vraiment un lait, mais un liquide issu du germe de soja. Comme il ne contient pas de lactose, il est souvent conseillé aux personnes qui ont une intolérance. »

McClinton précise que le lait de soja est la seule alternative recommandée au quotidien par le ministère de la Santé canadien.

« Comparé aux autres laits, son profil nutritif se rapproche le plus de celui du lait de vache. »

Le lait de soja est une bonne source de protéines, et la plupart des produits à base de soja contiennent des compléments en calcium, riboflavine, et vitamines A, D et B12.

Le lait de riz

Le lait de riz est fait avec du riz bouilli, du sirop de riz, et de la farine de riz complet. Il a généralement meilleur goût que le lait de vache.

« Comparé aux produits laitiers et au lait de soja, le lait de riz contient beaucoup moins de protéines (1 g seulement) et très peu de calcium », explique McClinton.

Elle ajoute que la plupart des marques rajoutent du calcium et des vitamines A, D et B12. Lisez bien l’étiquette avant d’en acheter.

Le lait d’amande

Cette autre alternative populaire est faite avec des amandes écrasées, de l’eau et un édulcorant léger.

« Manger une poignée d’amandes est bien entendu très calorique, mais le lait d’amande est beaucoup moins riche, et les gens sont souvent très surpris d’apprendre qu’il ne contient que très peu de protéines, et presque pas de vitamine B. »

Si vous cherchez à profiter des bienfaits énergétiques de la consommation d’amandes, mieux vaut donc en manger une poignée.
Et si vous aimez cuisiner, McClinton recommande le lait d’amande ou le lait de coco à cause de leur goût sucré.

Le lait de pomme de terre

Oui, oui, ça existe.

« Le lait de pomme de terre est l’une des alternatives les plus récentes. Il est donc plus difficile à trouver que le lait de soja ou de riz. »

Comme ce dernier, le lait de pomme de terre contient beaucoup de glucides mais peu de protéines.

Le lait de chanvre

Habituellement fabriqué avec des coques de graines de chanvre, de l’eau et un édulcorant, le lait de chanvre contient davantage de protéines et d’oméga-3 que les autres, mais pas de calcium.

Le lait d’avoine

Le lait d’avoine est fait avec du gruau, de l’eau et parfois d’autres céréales, des fèves, de l’orge, du riz complet et des germes de soja. Il est assez doux et légèrement sucré, ce qui en fait un produit de substitution idéal au lait écrémé ou demi-écrémé.

« Comme pour les autres boissons à base de plantes, faites attention aux compléments. Je le déconseille aussi aux personnes qui souffrent d’une intolérance au gluten. »

Le lait de coco

Le lait de coco contient souvent plus de calories et de graisses que les produits laitiers et autres produits de substitution, mais il est riche en fibres et en fer, ce qui le distingue des produits laitiers.

 « Il contient moins de protéines que le lait de vache ou de soja, et son goût assez fort ne plaira peut-être pas à tout le monde », conclut McClinton.

http://quebec.huffingtonpost.ca/

L’intolérance au lactose


Seul un médecin peut confirmer ou non l’intolérance au lactose, mais il est possible de vérifier si nous avons des doutes que la consommation de lait apporte divers symptômes
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L’intolérance au lactose


PAR LUCIE TURGEON  | PHOTO: SHUTTERSTOCK

 

Flatulences, ballonnements, diarrhées, crampes abdominales… Et si ces troubles digestifs étaient causés par une intolérance au lactose?

L’intolérance au lactose, qui peut débuter à tout âge, se caractérise par une incapacité à digérer le sucre naturel du lait, appelé lactose. Les personnes intolérantes au lactose ne produisent pas de lactase – une enzyme qui sert à digérer le lactose dans l’intestin grêle – ou en produisent peu. Résultat? Le lactose passe dans le côlon sans avoir été digéré et il fermente sous l’action des bactéries qui s’y trouvent, ce qui provoque des troubles gastro-intestinaux, comme des flatulences, des ballonnements, de la diarrhée et des crampes intestinales.

La plupart des personnes intolérantes au lactose ont plusieurs symptômes à la fois. Ils peuvent apparaître une quinzaine de minutes après l’ingestion de l’aliment contenant du lactose ou se manifester après quelques heures, voire le lendemain. De plus, selon la quantité de lactose ingéré et la sévérité de l’intolérance, ces symptômes peuvent durer de quelques minutes à quelques heures.

Comment savoir si c’est une intolérance au lactose ?

Le moyen le plus rapide de savoir si on est intolérante au lactose consiste à avaler à jeun un à deux verres de lait et à observer par la suite l’apparition des symptômes caractéristiques. Si on préfère une façon moins drastique, on retire de son alimentation tous les produits contenant du lactose durant deux semaines, afin de vérifier si les symptômes disparaissent. Si c’est le cas, on constatera une nette diminution des troubles digestifs après quelques jours seulement.

Seul un médecin est en mesure de poser un diagnostic définitif (souvent à l’examen des antécédents médicaux ou à la suite d’un test à base de lactase ou breath test). Ce diagnostic est d’autant plus important que bien des gens attribuent à tort leurs malaises digestifs à une intolérance au lactose. Or, d’autres maladies, comme la maladie cœliaque, ou certains médicaments, peuvent engendrer des symptômes similaires à ceux de l’intolérance au lactose. De même, la consommation de certains aliments, comme le brocoli, le chou et les légumineuses, peut occasionner des troubles digestifs passagers similaires.

Il n’est généralement pas nécessaire de s’abstenir de consommer des produits laitiers lorsqu’on souffre de cette condition. La plupart des personnes intolérantes au lactose présentent une carence partielle en lactase, c’est-à-dire que cette enzyme n’est pas totalement absente de leur organisme. Elles peuvent donc consommer, dans une certaine mesure, des produits laitiers ainsi que des aliments qui en contiennent. Ce détail n’est pas négligeable lorsqu’on sait que les produits laitiers regorgent de nutriments comme le calcium, qui sont essentiels à notre santé.

Lorsqu’on souffre d’une intolérance au lactose, la première étape consiste donc à déterminer notre seuil de tolérance. On commence par prendre de petites quantités d’aliments contenant du lactose, puis on augmente graduellement notre consommation de ceux-ci. En procédant ainsi, on peut évaluer la quantité et les types de produits laitiers qu’on peut consommer sans qu’il en résulte de l’inconfort. Cette façon de procéder est d’autant plus intéressante que certaines études laissent entendre qu’il est possible de réhabituer le système digestif à tolérer le lactose en buvant de petites quantités de lait et en augmentant graduellement les doses.

Des conseils diététiques

Si on est intolérante au lactose, on peut…

répartir sa consommation de produits laitiers tout au long de la journée, de manière à les rendre plus faciles à digérer.

boire le lait avec d’autres aliments, pour accroître notre tolérance à ce produit.

manger du yogourt (nature, de préférence), car il contient des bactéries actives qui facilitent la digestion du lactose.

privilégier les fromages à pâte dure ou vieillis, comme le cheddar, le suisse, le bleu et le brie, qui renferment peu de lactose.

consommer du lait au chocolat, celui-ci étant souvent mieux toléré que le lait nature.

ajouter des produits laitiers à nos recettes, car ils se tolèrent mieux consommés ainsi que seuls.

choisir des produits laitiers sans lactose ou additionnés de lactase.

prendre des comprimés ou des gouttes de lactase (en vente libre dans les pharmacies et les magasins de produits naturels) pour augmenter notre tolérance lorsqu’on consomme du lait, un yogourt, un potage, une sauce béchamel, etc.

Ne pas confondre l’intolérance au lactose avec l’allergie au lait !

L’allergie au lait est une réaction exagérée du système immunitaire provoquée par l’ingestion d’un aliment renfermant des protéines du lait. Cette réaction est une méprise de l’organisme, car ce dernier réagit à une substance en soi inoffensive. Une allergie au lait est bien plus grave qu’une intolérance au lactose et elle est plus fréquente chez l’enfant. Elle peut affecter divers systèmes du corps humain (cutané, digestif, respiratoire et cardiovasculaire) et entraîner de nombreux symptômes, tels que démangeaisons, urticaire, enflure (lèvres, langue, gorge, visage), nausées, vomissements, serrement de la gorge, difficulté à avaler, difficultés respiratoires, etc. Dans certains cas, les symptômes sont tellement graves qu’ils peuvent mettre la vie en danger. Cette violente réaction allergique, qui porte le nom de choc anaphylactique, doit alors être traitée d’urgence. Il ne suffit que d’une petite quantité de l’aliment pour provoquer la réaction. Aussi, la seule façon de prévenir l’allergie au lait est d’éviter l’aliment en question et ceux qui en contiennent.

Livre utile

Recettes gourmandes sans lactose
Par B-M Lanzenberger et S Maus
Édition Vigot
26,95 $

Dr Edmond-Jean Bernard, gastro-entérologue au CHUM-Hôtel-Dieu de Montréal et professeur clinique à l’Université de Montréal

http://www.moietcie.ca/

Combien de sucre buvez-vous?


Sachant que nous aimons peut-être un peu trop le sucre, vouloir diminuer, il faut savoir ou il se cache. Il y a des sucres naturels et des sucres ajoutés et ce sont ces derniers que nous devons nous méfier
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Combien de sucre buvez-vous?

 

 

Au resto, vous arrive-t-il de choisir le thé glacé au lieu d’une boisson gazeuse? Les jus sont-ils un meilleur choix?

Voici une image comparant la teneur en sucres (naturels ou pas) de certaines boissons qu’on consomme au quotidien.

2012-04-23 12.42.36

  • Jus de pomme-raisin Oasis sans sucre ajouté: 21 grammes pour 200 ml (Il s’agit des sucres naturels des fruits, la teneur en sucre des fruits est d’environ 4 carrés de sucre par demi-tasse de fruits).
  • Boisson énergisante Red Bull Energy Drink: 28 grammes pour 250 ml
  • Lait partiellement écrémé Nesquik à la vanille: 29 grammes pour 236 ml (60 grammes pour la bouteille de 473 ml) 
  • Thé glacé Nestea Cool: 23 grammes pour 250 ml (54 grammes pour la bouteille de 591 ml)
  • Coca-Cola: 30 grammes pour 250 ml (71 grammes pour la bouteille de 591 ml)

La définition des sucres par l’Institut canadien du sucre:

Les sucres comprennent tous les monosaccharides (p. ex. glucose, fructose) et disaccharides (p. ex. saccharose, lactose) présents dans les aliments (p. ex. lait, fruits et légumes) ou ajoutés (p. ex. sucre de table, miel ou sirops).  Les mono ou disaccharides, peu importe leur source, sont semblables sur le plan chimique et ont les mêmes effets. Pour en savoir plus sur les sucres: sugar.ca

http://lafouinecuisine.ca

Vous pétez? C’est normal


Voici un sujet tabou et nous rend mal à l’aise si par malheur nous avons des flatulences en public avec un parfum  euhhhh douteux ? Quoi qu’il en soit, si les flatulences sont vraiment un problèmes il serait bon, pour l’environnement et pour notre propre personne d’essayer de limité ce petit moment gênant ..
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Vous pétez? C’est normal

Vous pétez? C'est normal

© Shutterstock

Nous expulsons tous des gaz et, en moyenne, plus d’une dizaine de fois par jour. Cependant, certains en expulsent plus. Une situation embarrassante qui peut toutefois être contrôlée.


Par Ronald Denis, docteur en médecine, chirurgien et traumatologue – Collaboration spéciale

Contrôler ses flatulences permet d’éviter certaines situations gênantes qui, parfois, refroidissent l’atmosphère… Paradoxalement, en les contrôlant, vous contribuerez à combattre le réchauffement de la planète, car au nombre des gaz que nous expulsons, il y a du méthane, un gaz à effet de serre!

Les flatulences

Les aliments, dans leur parcours dans notre organisme, sont d’abord digérés par l’estomac et l’intestin grêle. Ils atteignent par la suite le gros intestin qui en absorbe les sels minéraux et l’eau. Toutefois, certains aliments riches en hydrates de carbone, dont le sucre, l’amidon et les fibres, ne sont pas digérés par l’estomac, parce que nous ne disposons pas d’enzymes pour les assimiler. À leur arrivée dans la partie de l’intestin qualifiée de«côlon», des bactéries, qui y sont présentes de façon normale, attaquent ces aliments. Cette charge fait en sorte de produire différents gaz, dont de l’hydrogène et du méthane, qui seront éventuellement expulsés vers l’extérieur par le rectum. L’odeur déplaisante qui les accompagne est provoquée par le soufre contenu dans le méthane. Quant au bruit caractéristique produit lors de l’échappement, il est provoqué par la vibration du sphincter et varie en fonction de sa fermeture et de la vitesse à laquelle le gaz est propulsé.

D’autres bactéries, présentes dans l’intestin, permettent d’éliminer l’hydrogène produit par les bactéries qui attaquent les aliments. Toutefois, l’équilibre entre les deux types de bactéries – celles qui produisent l’hydrogène et celles qui l’éliminent -varie d’une personne à l’autre. Les personnes pour lesquelles cet équilibre est inadéquat ont plus de flatulences.

Contrôler les flatulences

La solution la plus efficace pour les restreindre est d’éviter les aliments qui les provoquent (voir plus bas) ou de les consommer en quantités moindres. Plusieurs de ces aliments sont cependant des composants importants d’une saine alimentation. Retirez de votre alimentation, progressivement, l’un après l’autre, ceux que vous croyez être la source de flatulences afin de repérer ceux qui sont la principale cause de votre inconfort. Vous avez choisi d’avoir une saine alimentation en y ajoutant des fibres alimentaires? Faites-le progressivement pour permettre à votre organisme de bien s’y adapter.

Effectuez des rinçages répétés des légumineuses avant de les cuire pour en éliminer le plus possible l’amidon qu’elles contiennent, source de flatulences. Mangez lentement, mastiquez bien les aliments et évitez d’avaler de l’air pendant que vous mastiquez.

Vous n’arrivez toujours pas à contrôler vos flatulences? Parlez-en à votre pharmacien, un produit contenant une enzyme capable de digérer les hydrates de carbone, responsables des flatulences, est disponible. Offert en vente libre, ce produit est facile d’usage, il suffit d’en ajouter quelques gouttes aux aliments générateurs de flatulences avant de les consommer.

Quand consulter

Normalement, les gaz intestinaux surviennent entre 3 et 5 heures après l’ingestion des aliments qui les favorisent, et la période au cours de laquelle ces gaz se produisent dure plus ou moins 2 heures. Ces gaz sont expulsés sans douleur, mais il peut arriver qu’ils soient précédés d’une sensation de ballonnements ou de crampes abdominales. Toutefois, si ces gaz sont persistants, qu’ils sont accompagnés de douleurs à l’abdomen ou d’autres symptômes inhabituels comme la perte de poids par exemple, vous devriez consulter votre médecin pour en discuter et en identifier la cause.

Si les flatulences sont accompagnées de crampes sévères et de diarrhée, une intolérance au lactose en est peut-être la cause et devrait également être l’objet d’une consultation médicale pour un traitement.

Les aliments générateurs de flatulences

Certains aliments participent plus que d’autres à la formation des gaz intestinaux. Ce sont les aliments riches en sucre, en amidon ou en fibres. Des substances qui ne sont pas digérées par l’estomac et l’intestin grêle.

Les principaux sucres concernés sont le fructose (artichaut, blé, boissons gazeuses, oignon); le lactose (crème glacée, fromage, lait, margarine, pain et pâtisseries); le raffinose (asperge, céréales à grains entiers, chou, légumineuses, navet); et, le sorbitol (gomme à mâcher sans sucre, pêche, poire, pomme, prune).

L’amidon qui n’est pas digéré se retrouve principalement dans le maïs, le pain blanc, les pâtes et pâtisseries faites à partir de farine blanche et les pommes de terre.

Quant aux fibres, les aliments qui en sont riches incluent, entre autres, les asperges, le brocoli, la betterave, les carottes, le chou et les choux de Bruxelles, les fruits séchés, les légumineuses, le navet et les pommes de terre, le son d’avoine et le son de blé.

http://fr.canoe.ca