La période de reproduction de la grande barrière de corail a commencé


Avec les changements climatiques et les eaux qui se réchauffent, on crains pour la Grande barrière de corail. On le sait qu’il y a eu de grandes pertes depuis quelques années. Cependant, cette année, la reproduction semble avoir été prolifique, même si rien n’est assuré, cela est quand même une bonne chose, surtout qu’il faut des conditions spécifiques pour que la reproduction ait lieu.
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La période de reproduction de la grande barrière de corail a commencé


La période de reproduction de la grande barrière de corail a commencéPhoto: AFP PHOTO / SUNLOVER MOORE REEF MARINE BASE / PABLO COGOLLOS

La reproduction des coraux de la grande barrière en Australie a commencé et les premières indications montrent qu’il pourrait s’agir d’une des périodes les plus prolifiques des dernières années.

La reproduction des coraux de la grande barrière en Australie a commencé et les premières indications montrent qu’il pourrait s’agir d’une des périodes les plus prolifiques des dernières années, selon des biologistes marins dimanche.

Chamboulé par le réchauffement climatique et l’augmentation des températures de la mer, l’écosystème corallien le plus important du monde explose une fois par an avec des pontes massives d’oeufs et de sperme synchronisées pour accroître les chances de fécondation.

Et la première nuit de ponte a été notablement «prolifique», selon Pablo Cogollos, biologiste marin basé à Cairns (nord-est de l’Australie). Un signe encourageant pour la grande barrière de corail, menacée par le réchauffement climatique.

«Il y a eu trois fois plus d’oeufs et de sperme que l’an dernier, les coraux mous ont pondu quatre jours après la pleine Lune et c’est considéré comme le meilleur frai de corail depuis cinq ans», a-t-il souligné.

Ce miracle de la nature, que l’on pourrait comparer à un feu d’artifice sous-marin ou à une tempête de neige, ne se produit qu’une fois par an, dans des conditions spécifiques: après une pleine Lune, quand l’eau est à une température de 27 ou 28°C.

Le corail mou est le premier à pondre, suivi par le corail dur, une phase qui ne s’étale que sur 48 à 72 heures.

De vastes zones de corail ont été tuées par l’augmentation des températures de l’océan tout au long des 2300 kilomètres de la grande barrière australienne, où le corail meurt et blanchit.

Le nord de la grande barrière de corail a ainsi subi deux années successives de blanchiment sans précédent en 2016 et 2017, des dommages qui pourraient s’avérer irréversibles.

Des scientifiques ont lancé l’année passée un projet dans lequel ils collectent oeufs et sperme de corail durant la période de ponte, dans le but de cultiver des larves de corail et de tenter de régénérer les zones les plus touchées.

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Australie: hécatombe de coraux sur la Grande barrière


Cela fait 3 fois en 18 ans que la Grande barrière de corail subit une détérioration cependant, cette fois-ci, il semble que ce soit le pire épisode de blanchissement. Les changements climatiques et l’agriculture seraient responsables de son dépérissement
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Australie: hécatombe de coraux sur la Grande barrière

 

Phénomène de dépérissement, le blanchissement se traduit par... (PHOTO AFP)

Phénomène de dépérissement, le blanchissement se traduit par une décoloration des coraux. Il est provoqué par la hausse de la température de l’eau.

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gence France-Presse
Sydney

Au moins 35% des coraux du nord et du centre de la Grande barrière australienne sont morts ou en train de mourir sous l’effet d’un épisode de blanchissement d’une rare gravité, ont annoncé lundi des scientifiques.

Cette évaluation est le résultat de mois de surveillance aérienne et sous-marine de ce joyau classé au Patrimoine mondial, qui a considérablement souffert en mars du réchauffement de l’eau.

Le professeur Terry Hughes, expert des récifs coralliens à l’Université James Cook de Townsville, dans l’État du Queensland, a précisé que le réchauffement climatique était en train de faire des ravages sur l’un des sites les plus emblématiques de l’Australie.

«Nous avons découvert qu’en moyenne, 35% des coraux sont morts ou en train de mourir sur 84 récifs que nous avons étudiés sur les sections centre et nord de la Grande barrière, entre Townsville et la Papouasie-Nouvelle-Guinée», a-t-il dit dans un communiqué, cosigné par trois grandes universités.

«C’est la troisième fois en 18 ans que la Grande barrière de corail traverse un épisode grave de blanchissement lié au réchauffement climatique, et l’épisode actuel est beaucoup plus extrême que ce que nous avions mesuré auparavant.»

Il faut compter une décennie pour que la couverture corallienne se remette, «mais cela prendra beaucoup plus de temps pour retrouver les plus grands et plus anciens coraux qui sont morts», ajoutent les scientifiques.

Phénomène de dépérissement, le blanchissement se traduit par une décoloration des coraux. Il est provoqué par la hausse de la température de l’eau, qui entraîne l’expulsion des algues symbiotiques qui donnent au corail sa couleur et ses nutriments.

Les récifs peuvent s’en remettre si l’eau refroidit, mais ils peuvent aussi mourir si le phénomène persiste.

Sur son site internet, le Centre ARC pour les études sur les récifs coralliens publie des photographies comparatives montrant le même récif, complètement blanchi en février, puis totalement colonisé et disparu sous des algues en avril.

Outre le réchauffement climatique, la Grande barrière est aussi menacée par les ruissellements agricoles, le développement économique et la prolifération des acanthasters, étoiles de mer qui détruisent les coraux.

Le site de 345.000 kilomètres carrés a évité de justesse en 2015 d’être placé par l’Unesco sur sa liste des sites en péril.

Un porte-parole du ministre de l’Environnement Greg Hunt avait assuré mi-mai que le gouvernement faisait plus que «jamais auparavant» pour protéger le site.

Il a cependant été révélé la semaine dernière que Canberra était intervenu pour obtenir que toutes les références à l’Australie, y compris à la Grande barrière de corail, soient retirées d’un rapport de l’ONU sur les ravages mondiaux du réchauffement climatique sur les sites au Patrimoine.

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