La belle vie à la prison d’Archambault Bronzage et album de Céline pour Magnotta


Comment peut-on trouver qu’une justice existe quand on voit des assassins tels que Magnotta vivre mieux que des personnes âgées, des familles qui peinent à joindre les deux bouts. On se sent désabusé non ?
J’espère que le père de Jun Lin ne sait pas comment la prison au Québec, peut-être mieux que bien des endroits
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La belle vie à la prison d’Archambault

Bronzage et album de Céline pour Magnotta

 

En prison au moins jusqu’en 2037 pour le meurtre crapuleux d’un étudiant chinois à Montréal, Luka Rocco Magnotta se la coule douce, selon des correspondances dont le Toronto Sun a obtenu copie.

Le quotidien torontois a mis la main sur certaines lettres écrites par le meurtrier, où il décrit son emploi du temps: il travaille à la cuisine de la prison, mais passe aussi beaucoup de temps à s’entraîner, à se faire bronzer et à écouter des films et de la musique.

«Nos portes sont ouvertes 90% du temps, alors je me sens comme dans un environnement universitaire», a-t-il écrit dans une lettre envoyée à un ami.

«Je viens juste d’acheter l’album de Celine Dion et plusieurs autres. J’ai une stéréo et un lecteur de musique portable lorsque je vais me faire bronzer à l’extérieur», a-t-il ajouté.

Dans des photos obtenues par le Toronto Sun, on peut voir Magnotta, habillé avec des vêtements lui appartenant, poser avec d’autres détenus ou dans sa cellule tapissée de photos de Marilyn Monroe et de cœurs rouges à la prison d’Archambault.

Depuis, celui qui a tué et démembré Jun Lin à Montréal en mai 2012 a été transféré au pénitencier de Port-Cartier, selon le Toronto Sun.

Côté sombre

Même si un des amis de Luka Rocco Magnotta affirme que le détenu a des «centaines d’admirateurs», il soutient que le prisonnier peut être exigeant, parfois de manière direct ou en ayant un comportement passif-agressif.

«S’il refuse ses médicaments, Luka devient mauvais», a dit son ami. Il est vraiment différent lorsqu’il prend ses médicaments.»

Néanmoins, Magnotta réussit à plaire et à obtenir beaucoup d’argent de ses amis avec qui il correspond. Celui interviewé par le Toronto Sun affirme lui avoir versé plus de 5000$ au total pour combler ses besoins.

«Je sais que c’est nourrir le diable, mais on veut l’aider. Il peut être très charmant , mais plusieurs fois, il parle et agit comme un petit enfant qui a besoin d’aide.»

«Rusé, c’est la meilleure façon de le décrire. Très rusé», précise l’ami de Magnotta.

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Luka Rocco Magnotta, l’objet de leur obsession


Un peu plus tôt dans la journée, un verdict de culpabilité pour meurtre prémédité à été annoncé sur le cas de Magnotta. Les médias européens en parlent aussi, dont le sujet des groupies. Car Luka Rocco Magnotta a malheureusement des fans comme tout autre tueurs de crimes horribles. Comment ces femmes peuvent avoir une fascination auprès d’une personne n’ayant aucun remords et a tuer un étudiant de la plus cruelle façon
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Luka Rocco Magnotta, l’objet de leur obsession

 

Luka Rocco Magnotta, à son arrivée à Montréal, le 18 juin 2012. REUTERS/SPVM

Thomas Gerbet

La justice canadienne vient de le condamner pour «meurtre prémédité». Mais à l’issue de la découverte de son crime en 2012, des centaines de fans l’adulaient et des admiratrices rêvaient de le rencontrer. Nous republions ici les confessions de femmes éprises de «Luka».

Ce mardi 23 décembre 2014, Luka Rocco Magnotta a été déclaré coupable d’assassinat par un tribunal canadien. En 2012, le jeune homme avait attiré dans sa chambre Jun Lin, un étudiant qu’il avait tué puis découpé, sous le regard d’une caméra. A la suite de cette condamnation, nous republions cet article mis en ligne en 2012 sur la célébrité étrange qu’avait acquis Magnotta après avoir commis son crime.

Coupable ou non, Luka Rocco Magnotta a gagné: il est devenu célèbre. Le visage du Canadien de 29 ans à l’allure androgyne a fait le tour du monde. La justice canadienne l’accuse du meurtre sordide d’un étudiant chinois à Montréal, à la fin du mois de mai; un des pires crimes de l’histoire du pays. Pourtant, des centaines de fans l’adulent et des admiratrices rêvent de le rencontrer. Confessions de femmes éprises de «Luka».

Alison (nom fictif) a honte de ce qu’elle ressent. Elle pourrait être fan d’un chanteur, d’un sportif ou d’un acteur, mais son obsession à elle, c’est Luka Rocco Magnotta. Cette Canadienne de 29 ans, qui vit en Ontario, n’en a rien dit à son mari, sa famille et ses amis. Tout juste sont-ils au courant qu’elle est très intéressée par l’affaire du «dépeceur de Montréal». Mais pas à ce point…

«A chaque fois que je découvre quelque chose de nouveau à propos de lui, mon obsession augmente encore et encore.»

Alison a tout vu, tout lu à propos de Magnotta. Elle estime lui consacrer 12 heures par jour, à un point tel que cette passion a un impact sur sa productivité au travail.

«A l’origine, c’était seulement de la curiosité mais au fur et à mesure, c’est devenu une véritable obsession. On peut dire que je suis devenue extrêmement attirée par Luka.»

Elle lui adresse même des poèmes sur un blog écrit en anglais.

«Je ne peux détourner le regard de ton visage hypnotisant / Un spécimen unique du genre humain / Mes pensées pour toi font battre mon cœur / Tes yeux sont mystérieux et froids /Tu as l’air si fort et en même temps si doux / Ta beauté pour moi, c’est tout ce qui compte »

Alison ne croit pas être amoureuse de Luka Rocco Magnotta, elle se définit plutôt comme une «supporter»:

« Je ne suis pas fan du crime qu’il est présumé avoir commis mais plutôt de l’image qu’il s’est créée sur le Net.»

Toute sa vie, Luka Rocco Magnotta a essayé en vain de devenir célèbre. Recalé des castings de téléréalité, incapable de décrocher un rôle dans un vrai film, il tente même la chirurgie pour ressembler à James Dean.

Mais rien n’y fait. Il se rabat alors sur le porno, Internet et ses quelque 70 pages Facebook pour donner libre cours à son narcissisme. Il publie des centaines de photos de lui dans des poses de mannequin.

Alison reconnaît que si elle ne le trouvait pas beau, elle n’aurait pas la même obsession.

«Je veux le connaître… mais je ne sais pas encore si je voudrais qu’il se passe autre chose entre nous.»

Magnotta, innocent jusqu’à preuve du contraire, fait face à 5 chefs d’accusation dont celui de meurtre prémédité, outrage à un cadavre, corruption des mœurs (pour avoir posté la vidéo du meurtre sur Internet) et harcèlement criminel envers le Premier ministre canadien (pour avoir adressé au parti conservateur un pied de la victime par la poste).

Des centaines de fans

Alison n’est pas seule dans son cas. Sur un forum de discussion français consacré à la psychologie, une jeune fille de 18 ans écrit:

«Je suis malencontreusement attirée par cet homme depuis le premier jour où l’on m’en a parlé. Je le trouve en quelque sorte parfait sans pour autant concevoir ce qu’il a fait. (…) Je suis et j’étudie son histoire à la lettre chaque jour, par curiosité, par attirance. (…) Mais c’est mal! Je dois passer pour une folle dingue et j’en suis bien consciente. Mais je n’arrive vraiment pas à l’oublier. Je ne sais pas quoi faire… Je vais jusqu’à me renseigner si les visites sont autorisés aux prisonniers à perpétuité. Parce que oui, j’aimerais un jour faire sa rencontre. Voir en face de moi qui est réellement cet homme dont j’ai pourtant essayé de me dégoûter, que ce soit en regardant la vidéo ou en cherchant des horribles commentaires et histoires sur lui. C’est malsain, ignoble et malade de ressentir ça.»

Autre page web consacrée à Magnotta, autre confession. Cette fois de Florentine, 49 ans:

«Ma vie est plate et inintéressante. Je suis frustrée contre les hommes de mon âge (…). Mon obsession pour Luka a commencé quand j’ai vu ses yeux bleus rayonnants et son corps sexy. J’ai commencé à imaginer des choses, à avoir des fantasmes. L’obsession est devenue tellement forte jour après jour que je n’arrive plus à bien dormir.»

Elle parle de ses rêves, elle imagine sa relation avec Magnotta comme celle d’amis proches, «comme Liz Taylor et Michael Jackson». Elle aussi voudrait le rencontrer en prison, le réconforter, le tenir dans ses bras.

La plupart de ces témoignages semblent rationnaliser leur obsession.

«C’est la première fois de ma vie que je ressens ça. Je suis bien consciente que ce n’est pas une obsession normale, reconnaît Alison. Je suis tiraillée entre mon côté rationnel qui me dit d’arrêter de m’intéresser à lui et mon côté obsessif, qui me dit le contraire.»

Plusieurs psychiatres recommandent de ne pas regarder la vidéo du meurtre de l’étudiant chinois Lin Jun, qui circule sur Internet. Pourtant, loin d’être dégoûtée, la créatrice de la page Facebook à la gloire de Magnotta, Destiney Danille St Denis, 21 ans, se vante d’avoir vu la vidéo du crime plus de 20 fois. Sa page rassemble plus de 1.500 fans de Magnotta.

Hybristophilie

 

Ce trouble qui toucherait surtout les femmes a un nom: l’hybristophilie, aussi connue sous le nom de «Syndrome Bonnie et Clyde». Il s’agit d’une fascination, voire d’une excitation sexuelle pour des personnes qui ont commis des crimes, spécialement les crimes violents et cruels.

Pour le psychiatre Louis Bérard, directeur des services professionnels à l’Institut Philippe Pinel de Montréal, le phénomène n’est pas nouveau.

«Si l’industrie du polar et du cinéma rapporte des millions en mettant en scène si souvent des meurtriers en série, c’est que la fascination des êtres humains pour ce genre de crime sordide est manifestement assez répandue.»

Plusieurs criminels célèbres, particulièrement ceux ayant commis des crimes affreux, ont engendré leur lot d’admirateurs. Un des plus vieux cas connus demeure le tueur en série Français Henri-Désiré Landru, coupable du meurtre de 11 personnes dont 10 femmes. De son incarcération en 1919 jusqu’à son exécution en1922, il aurait reçu plus de 4.000 lettres d’admiratrices dont 800 demandes en mariage. Les assassins américains Charles Manson et Ted Bundy ont eux aussi été inondés de lettres enflammées de femmes qui n’hésitent pas à aller les rencontrer en prison.

Certaines admiratrices vont même jusqu’à épouser ces hommes qu’elle ne connaissent que par échange épistolaire. Le tueur en série américain Richard Ramirez a par exemple épousé une journaliste devenue groupie. L’Allemand Jurgen Bartsch, qui a violé et démembré 4 enfants, a épousé son infirmière en soins psychiatriques. Et c’est sans parler du cas de Monique Fourniret qui ira jusqu’à commettre des crimes avec son mari rencontré grâce à des lettres lors d’un précédent séjour en prison.

Sur Internet, les autographes ou les lettres de tueurs se collectionnent et se vendent. On peut même trouver des morceaux de pierre tombale ou de motte de terre du jardin où le tueur a enterré ses victimes.

 Dans le cas de Magnotta, la chaise du cyber-café de Berlin où il a été arrêté a fait une courte apparition sur eBay avant d’être retirée. Les enchères dépassaient les 1.000 euros. (1416 $ cad)

Pour le psychiatre Louis Bérard, tout est question de maîtrise de ses limites.

«Je pense que ce genre de crimes réveille quelque chose chez les gens, une sorte de fascination pour ceux qui transgressent les limites qu’on nous a appris à ne pas dépasser dans notre éducation. Il faut accepter de faire le deuil de ces choses que la loi ou la moralité nous interdisent de faire.»

Sans surprise, il recommande à toute personne qui serait envahie par ce genre de fascination au point de négliger des aspects plus importants de sa vie, comme sa relation avec ses proches ou son travail, de consulter. C’est justement ce que s’apprête à faire Alison:

«Je veux comprendre pourquoi quelqu’un que je n’ai jamais rencontré peut avoir une emprise si forte sur mes émotions et sur ma vie.»

 

http://www.slate.fr/s

Mort de Jun Lin Magnotta coupable de meurtre prémédité


Voilà la décision du jury après plusieurs jours de délibération sur le cas de Magnotta. Celui qui a tué, démembré son ami, un étudiant chinois, tout en filmant la scène et envoyer des morceaux du cadavre au Premier Ministre du Canada, puis avait fuit le pays. Il faut avouer que beaucoup de Québécois sont content du verdict, car à un moment donné, on se demandait si Magnotta allait s’en sortir sans trop de mal, tant que l’annonce du verdict a pris du temps.
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Mort de Jun Lin

Magnotta coupable de meurtre prémédité

 

(Crédit photo: TVA Nouvelles)

Par Michaël Nguyen

Luka Rocco Magnotta vient d’être déclaré coupable du meurtre prémédité de Jun Lin. Il a donc été condamné à la prison à vie, sans possibilité de libération avant 2039.

Luka Rocco Magnotta (Crédit photo: Courtoisie)

«Coupable», a lancé le président des jurés, dans une salle comble.

Après 12 semaines de procès, 66 témoins et 43 jours d’audience, le jury a finalement retenu la thèse de la Couronne voulant que Magnotta avait planifié et délibérément tué l’étudiant chinois le 25 mai 2012.

Le jury n’a donc pas cru à la thèse de non-responsabilité criminelle proposée par la défense.

Prison à vie

En prononçant un seul mot, les huit femmes et quatre hommes composant le jury ont envoyé l’accusé de 32 ans en prison pour le reste de ses jours. Il pourra toutefois faire une demande de libération conditionnelle dans 25 ans, mais même si elle est acceptée, Magnotta restera toute sa vie sous le joug des services correctionnels.

Si le jury avait rendu un verdict de non-responsabilité criminelle, Magnotta aurait été interné à l’Institut Philippe-Pinel jusqu’à ce qu’il ne représente plus un danger pour la société.

 

Jun Lin (Crédit photo: Facebook)

    Son cas aurait été évalué chaque année.

    Deux thèses

    Lors du procès, deux thèses s’étaient affrontées.

    D’un côté, Me Luc Leclair de la défense a plaidé la folie de son client. Selon lui, les dossiers médicaux de Magnotta parlent d’eux-mêmes, puisqu’il a été diagnostiqué schizophrène dès 2001.

    Deux psychiatres experts avaient soutenu la thèse de la défense. Le juge avait toutefois souligné que leurs avis étaient basés sur la version de Magnotta, qui n’avait pas été prouvée en cour puisque l’accusé n’avait pas témoigné.

    Me Louis Bouthillier de la Couronne avait de son côté plaidé que Magnotta s’était donné comme mission de commettre le meurtre parfait et d’échapper à la justice.

    Magnotta était ultraorganisé et il avait même envoyé six mois plus tôt un courriel à un reporter anglais, indiquant qu’il allait filmer un meurtre.

    «C’est vous qui devrez décider de la valeur que vous accordez à chaque élément de preuve», avait rappelé le juge au jury.

    Notons que les délibérations des jurés seront secrètes. Personne ne saura jamais comment ils en sont arrivés à ce verdict.

    Le procès en chiffres

  • 43 jours d’audience devant jury

  • 12 semaines de procès

  • 52 témoins de la Couronne sur 25 jours

  • 14 témoins de la défense sur 15 jours

  • 6 psychiatres experts entendus, dont quatre pour la défense

  • 20 jours d’audience pour entendre les experts

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EN PRISON : En attendant son procès, Luka Magnotta reçoit des lettres d’admirateurs en prison


Je ne comprends pas ces gens qui écrivent à Magnotta pour avoir des conseils avec ce qu’il a fait. Comment des gens peuvent admirer ce genre de personnage qui tuent par pur plaisir, par violence. Et puis, je trouve que c’est bien long le processus d’accusation pour un crime qui avait été filmé et que d’autres peuvent ne manquent pas. Il me semble que c’est un manque de respect pour la famille de la victime
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EN PRISON : En attendant son procès, Luka Magnotta reçoit des lettres d’admirateurs en prison

 

Luka Rocco Magnotta

PHOTO AFP / SPVM

Luka Rocco Magnotta

JOE WARMINGTON / AGENCE QMI

TORONTO – En attendant son procès prévu en septembre 2014, Luka Rocco Magnotta reçoit des dizaines de lettres en prison. Il prend également le temps de répondre à ses admirateurs, selon ce qu’a appris l’Agence QMI.

Magnotta a été accusé du meurtre prémédité de Jun Lin, tué à l’âge de 33 ans, à Montréal, au printemps 2012.

Au Centre de détention de Rivière-des-Prairies, où il est incarcéré, Luka Magnotta a droit à trois repas, une assistance médicale, du temps hors de sa cellule, des visites de sa famille et beaucoup de courriers.

«Il y a plus de messages que vous le pensez», a confié une source, soulignant que les lettres arrivaient du Canada, des États-Unis, mais aussi d’ailleurs dans le monde.

«C’est incroyable. Des gens lui écrivent et lui demandent des conseils», a indiqué la source, précisant que souvent il leur répondait.

Aucune loi n’est violée

Le porte-parole du ministère de la Sécurité publique du Québec, Clément Falardeau, a expliqué qu’il est possible d’avoir des correspondances avec les détenus, et que selon sa compréhension, il n’y a rien dans la loi pour empêcher les gens d’écrire aux détenus.

John McKeller, un «ami» de Magnotta fait partie de ces correspondants.

«Il a un côté compatissant», a-t-il dit.

McKeller a dit ne pas souhaiter rendre publics ses échanges de lettres, pour le moment.

«Il se porte bien», a-t-il déclaré.

Selon John McKeller, toutes les lettres reçues ou envoyées au centre de détention sont examinées.

« Il n’y a pas grand-chose dans les lettres», a-t-il souligné. De plus, McKeller ne croit pas que ces correspondances viennent de «gens bien intentionnés».

L’équipe juridique de Magnotta, qui a décliné toutes les demandes d’entrevues des médias, a refusé de commenter.

Sorties

En attendant son procès, Magnotta est autorisé à sortir de sa cellule pour un certain nombre d’heures, chaque jour, et ce, dans un espace commun où il est seul.

Selon nos sources, il a reçu la visite de sa mère et a pu avoir des conversations au téléphone avec des membres de sa famille, notamment sa grand-mère.

En plus de l’accusation de meurtre prémédité, Luka Rocco Magnotta fait aussi face à des chefs d’outrage à un cadavre, de production de matériel obscène, d’utilisation illégale de la poste et de harcèlement envers Stephen Harper et des membres du Parlement.

Son procès a été fixé pour septembre 2014.

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PROCÈS | MAGNOTTA : Cirque médiatique en vue


Lucca Rocco Magnotta n’a pas fini de faire parler de lui … Il voulait être célèbre, il a réussit avec en plus un titre relier a son nom … le dépeceur de Montréal .. Savoir ce qui va arriver pendant son procès est normal mais en faire un spectacle est carrément déplacé a mon avis Mais ce qui compte c’est que la justice soit rendu … pour la victime et la famille
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PROCÈS | MAGNOTTA : Cirque médiatique en vue

 

ANNE-LAURE JEANSON

 

Le palais de justice de Montréal risque de se transformer en cirque médiatique, lundi, pour l’ouverture de l’enquête préliminaire de celui que les médias européens ont surnommé le « dépeceur de Montréal », Luka Rocco Magnotta.

Depuis plusieurs semaines, c’est le branle-bas de combat au palais de justice, où l’on se prépare à accueillir des médias du monde entier pour ce qui sera sans doute l’événement médiatique de l’année, dans le bâtiment de la rue Notre-Dame.

Magnotta, arrêté le 4 juin à Berlin, est accusé notamment du meurtre prémédité de l’étudiant chinois Jun Lin survenu en mai dernier, d’outrage à un cadavre et de production et distribution de matériel ­obscène.

«On s’attend à une couverture internationale de ce dossier, à cause du caractère très sordide de l’affaire et parce que l’accusé a été arrêté en Europe», indique Me René Verret, porte-parole du Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP).

Des médias français, allemands, anglais et américains ont appelé le DPCP pour obtenir de l’information et tenter de réserver leur place. Et c’est sans compter les ­médias canadiens.

En zone sécurisée

La salle disponible pour accueillir l’enquête préliminaire, qui ­devrait durer 4 semaines, ne contient que 16 places.

La magistrature n’avait pas beaucoup de choix, explique Christian Sirois, directeur des services judiciaires pénaux et des tribunaux spécialisés.

«Le ministère de la Sécurité ­publique nous a suggéré de placer l’audience dans la zone sécurisée séparée du reste par une arche et des vitres.»

Les personnes désirant assister à l’audience devront passer sous un détecteur de métaux et montrer le contenu de leur sac.

«Des constables seront autour, principalement pour gérer le trafic des journalistes», ajoute Christian Sirois.

Salle de débordement

Afin de pallier le manque d’espace, une salle de débordement d’une cinquantaine de places permettra de suivre les audiences sur un écran vidéo.

Dans la salle, neuf places seront réservées aux médias qui devront se placer autour de deux tables généralement destinées aux avocats de la défense. Les 16 places dans le public seront pour la famille et les avocats.

«Ce sera premier arrivé, premier servi», prévient Me Pauline Poisson, adjointe à la directrice du palais de justice.

Les points de presse se dérouleront dans la grande salle des pas perdus, au troisième étage.

Parmi les agences de presse présentes, l’Agence France Presse ­basée à Montréal dépêchera un ­vidéaste, un photographe et un journaliste.

«Si on ne couvrait pas ça, on aurait des critiques de nos clients», a déclaré le chef de ­bureau, Michel Viatteau.

L’engouement international pour cette affaire est évident, selon la journaliste suisse Cathy Macherel.

«Elle a atteint le sommet de l’horreur. Si un réalisateur en avait fait un film, on aurait dit qu’il en faisait trop.»

«Avec Internet, tout le monde a suivi le feuilleton comme si ça s’était passé près de chez eux.»

L’avocat torontois de l’accusé, Me Luc Leclair, plaidera une requête pour que toute l’enquête se tienne à huis clos, excluant ainsi le public et les médias.

Une demande qui sera vraisemblablement contestée

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Judiciaire ► Rétrospective 2012 : Espionnage, meurtres crapuleux et corruption


L’année 2012 aurait été bien sombre sur le côté judiciaires, meurtres horribles, juste a penser a Magnotta ou encore Sonia Blanchette .. de la corruption incrusté un peu partout … nous laisse un ton amère en cette fin d’année au Québec
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Judiciaire ►  Rétrospective 2012 : Espionnage, meurtres crapuleux et corruption

 

Crédit photo : TVA Nouvelles

Par Hugo Bourgoin | TVA Nouvelles

Espionnage, meurtres crapuleux, corruption, crime d’honneur. Autant de mots pour décrire les dossiers qui ont marqué la scène judiciaire québécoise au cours de l’année 2012.

TVA Nouvelles.ca a préparé, pour vous, une rétrospective de ces histoires qui ont retenu l’attention des médias et de la population souvent pour les mauvaises raisons.

JANVIER – Affaire Ian Davidson
Des informations du SPVM vendues à la mafia

L’année commence à peine lorsque le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) se retrouve au cœur d’une histoire digne d’un film d’espionnage. Un de ses anciens agents, le sergent-détective Ian Davidson, est soupçonné d’avoir vendu à la mafia montréalaise le nom d’informateurs de la police.


Le corps de Ian Davidson à sa sortie de l’hôtel de Laval (Agence QMI)

Les autorités enquêtent sur Davidson depuis des mois lorsque l’histoire coule finalement dans les médias. La pression s’accentue sur le policier à la retraite qui s’enlève finalement la vie dans un hôtel de Laval le matin du 18 janvier.

9 JANVIER – Meurtre de Diane Grégoire
L’accusé Paul Laplante se pend dans sa cellule

Triste dénouement dans l’interminable histoire du meurtre de Diane Grégoire, en 2008. Moins d’un mois après son arrestation, Paul Laplante se pend dans sa cellule de la prison Rivière-des-Prairies, à Montréal.


Paul Laplante au quartier général de la SQ, à Montréal (Agence QMI)

Celui qui était accusé du meurtre prémédité de sa conjointe commet ce geste avant même d’avoir enregistré un plaidoyer, emportant du même coup le secret au fond de sa tombe. Les quatre années d’enquête n’auront finalement jamais mené à un procès.

Un mois plus tard, en entrevue à Denis Lévesque, l’avocat de Laplante, Me Marc Labelle, a déclaré que le dossier aurait été difficile à défendre et a laissé entendre que c’est bel et bien son client qui avait tué Diane Grégoire.

29 JANVIER – Procès de la famille Shafia
Quand l’honneur mène au pénitencier

L’histoire a retenu l’attention du Canada tout entier: des parents et leur fils accusés d’avoir éliminé quatre femmes de leur famille pour laver leur honneur.

Mohammad Shafia, sa femme Tooba Mohammad Yahya et leur fils Hamed niaient toute implication et affirmaient même ignorer ce qu’était un crime d’honneur.


Les trois accusés de la famille Shafia (Reuters)

Après des semaines de procès fort médiatisé et une preuve accablante présentée par la Couronne, le jury se range finalement aux arguments de cette dernière et trouve coupables les trois accusés de meurtres prémédités. Les meurtriers prennent le chemin du pénitencier pour un minimum de 25 ans.

9 FÉVRIER – Meurtre de Rémy Allaire
Vanessa Tremblay condamnée

Le 9 août 2010, le propriétaire d’une bleuetière, Rémy Allaire, a été battu puis poignardé à mort à Victoriaville. Son corps a par la suite été découpé à l’aide d’une scie circulaire, les pièces étant placées dans une valise et un sac de sport.


Vanessa Tremblay achetant la scie circulaire ayant servi lors du crime (Gracieuseté)

Au cours du procès, Vanessa Tremblay a tenté de mettre le blâme sur son coaccusé, Patrick Lavoie, affirmant qu’elle avait seulement aidé ce dernier à camoufler le crime. Un an et demi après les faits, Tremblay a finalement été reconnue coupable du meurtre préméditédu sexagénaire.

Lorsque le verdict est tombé, le juge François Huot a été particulièrement dur envers la femme, allant même jusqu’à lui montrer la photo de la tête de Rémy Allaire.

«Regardez cette photographie, regardez là. Elle va vous suivre jusque dans la froidure de votre tombeau», a-t-il laissé tomber.

MAI – Meurtre de Jun Lin
Une série de macabres
découvertes déclenche une chasse à l’homme internationale

Le 29 mai marque le début d’une série de découvertes toutes aussi macabres les unes que les autres alors qu’un tronc (qu’on saura plus tard être celui de l’étudiant chinois Jun Lin) est découvert à l’intérieur d’une valise dans un amas de vidanges de l’arrondissement Côte-des-Neiges – Notre-Dame-de-Grâce, à Montréal.


Luka Rocco Magnotta lors de son retour au Canada (Gracieuseté du SPVM)

Le même jour, un pied humain appartenant à la même personne est reçu par la poste au siège du Parti conservateur, à Ottawa. Une main est quant à elle découverte dans un colis chez Postes Canada. Pendant ce temps, la vidéo du meurtre scabreux circule sur Internet.

Le présumé meurtrier est rapidement identifié par les enquêteurs du SPVM comme étant Luka Rocco Magnotta, 29 ans. Rapidement, la chasse à l’homme se transporte de l’autre côté de l’Atlantique, particulièrement en France. Le 4 juin, il est arrêté dans un café de Berlin avant d’être extradé à Montréal 14 jours plus tard. Il a fallu attendre le 1er juillet pour retrouver la tête de Jun Lin, au parc Angrignon.

Le procès de Magnotta, qui est notamment accusé de meurtre prémédité et d’outrage à un cadavre, devrait se tenir en 2013.

14 JUIN – L’ex-juge Delisle coupable de meurtre
Une condamnation sans précédent au Canada

L’ex-juge Jacques Delisle a marqué les anales judiciaires canadiennes: jamais un magistrat n’avait été reconnu coupable de meurtre au pays. Le procès a beau s’être étendu sur près de six semaines, le jury n’a mis qu’un peu plus de deux jours avant de rendre son verdict de culpabilité sur un chef de meurtre prémédité.


L’ex-juge Jacques Delisle (Agence QMI)

Tout au long du procès, la défense a prétendu que la conjointe de Delisle, Marie-Nicole Rainville, s’était suicidée d’une balle dans la tête puisqu’elle n’acceptait pas d’être partiellement paralysée à la suite d’un AVC. Or, la Couronne rejetait cette hypothèse, affirmant que la trace de poudre noire dans la main de la victime ne pouvait pas concorder avec cette version des faits.

Jacques Delisle en appelle du verdict de culpabilité, mais le tribunal a refusé de le libérer en attendant que la Cour d’appel se penche sur sa cause. Le septuagénaire purge donc une peine de pénitencier à perpétuité sans possibilité de libération avant 25 ans.

4 SEPTEMBRE – Victoire du Parti québécois
Un attentat vient ternir la soirée électorale

Le rassemblement de victoire du Parti québécois, lors de la soirée électorale du 4 septembre, a été assombri par un attentat au Métropolis de Montréal.


Arrestation de Richard Henry Bain (Agence QMI)

Peu avant minuit, Richard Henry Bain aurait tenté de s’introduire dans la salle où étaient réunis des militants et la nouvelle première ministre, Pauline Marois. Bain aurait ouvert le feu sur deux hommes, tuant l’un d’eux. Un incendie a aussi été allumé, sans faire trop de dommages.

Richard Hery Bain est actuellement en attente de son procès. Il fait face à 16 chefs d’accusation, dont meurtre au premier degré.

22 NOVEMBRE – Agression sexuelle d’une inconnue
Le prédateur Jean-Yves Migneault emprisonné pour une période indéterminée

Après avoir été trouvé coupable en janvier, le prédateur Jean-Yves Migneault a été déclaré délinquant dangereux en novembre. Pour protéger la société, la juge Lori Renée Weitzman a décidé d’envoyer le multirécidiviste derrière les barreaux pour une période indéterminée.


Jean-Yves Migneault (Gracieuseté du SPVM)

En avril 2010, Migneault avait enlevé une pure inconnue dans le stationnement d’un supermarché de Montréal avant de l’agresser sexuellement dans un secteur boisé. Plus tôt le même jour, il s’en était aussi pris à son ex-conjointe.

2 DÉCEMBRE – Triple meurtre à Drummondville
Un nouveau drame familial secoue le Québec

Après les Cathie Gauthier (2008), Guy Turcotte (2009) et Adèle Sorella (2009), voilà que Sonia Blanchette se retrouve au banc des accusés dans une nouvelle histoire d’un drame familial qui bouleverse les Québécois. La femme de 33 ans est accusée d’avoir noyé ses trois enfants l’après-midi du 2 décembre, à Drummondville.


Sonia Blanchette lors de sa comparution (Agence QMI)

Blanchette n’avait pas la garde de ses enfants et devait se soumettre à des visites sous supervision. Il y a un an, elle aurait d’ailleurs tenté d’enlever un de ses enfants.

L’accusée, qui est enceinte d’un quatrième enfant, fait face à trois chefs d’accusation de meurtre prémédité.

Procès de Tania Pontbriand
Une cause qui traîne en longueur

Le procès de Tania Pontbriand, cette enseignante accusée d’avoir eu des relations sexuelles avec un de ses élèves, traîne en longueur depuis plus d’un an. Après deux requêtes en arrêt des procédures, un changement de juge et de nombreux ajournements, le procès a finalement pu reprendre à l’automne, au palais de justice de Saint-Jérôme.


Tania Pontbriand (Agence QMI)

De nombreux anciens étudiants et collègues de Pontbriand ont défilé à la barre des témoins pour venir dire du bien de la femme. De 2002 à 2004, Tania Pontbriand aurait eu entre 200 et 300 rapports sexuels avec l’adolescent qui avait à l’époque de 15 à 17 ans.

Les témoignages des témoins se sont finalement terminés le 13 décembre et les plaidoiries devraient avoir lieu au début de 2013.

Industrie de construction
L’UPAC passe en mode offensif; la commission Charbonneau débute

L’année 2012 a été particulièrement faste en termes de lutte à la corruption dans l’industrie de la construction. L’Unité permanente anticorruption (UPAC) a non seulement multiplié ses opérations sur le terrain, mais la juge France Charbonneau a commencé à entendre les premiers témoins à la Commission d’enquête sur l’octroi des contrats publics dans l’industrie de la construction.


L’ex-maire de Mascouche, Richard Marcotte (Agence QMI)

En plus de mener des perquisitions dans de nombreuses villes et municipalités du Québec, l’UPAC a aussi procédé à l’arrestation de dizaines de personnes, dont plusieurs noms très connus. Parmi eux, les entrepreneurs Tony Accurso et Normand Trudel, le maire de Mascouche Richard Marcotte (qui a finalement quitté son poste le 30 novembre) et l’ex-grand patron de SNC-Lavalin, Pierre Duhaime. L’ex-maire de Laval, Gilles Vaillancourt, a quant à lui été l’objet de plusieurs perquisitions, mais aucune accusation criminelle n’a été portée contre lui à ce jour.

À la commission Charbonneau, c’est l’ex-entrepreneur Lino Zambito qui a particulièrement retenu l’attention lors de son long témoignage en venant expliquer les dessous d’un important système de collusion. Plusieurs fonctionnaires de la Ville de Montréal sont également venus affirmer sous serment avoir reçu des pots-de-vin de la part d’entrepreneurs. Les travaux se poursuivront en 2013.

http://tvanouvelles.ca

Luka Rocco Magnotta, personnalité médiatique de l’année, selon un sondage


Normalement être chosi personnalité de l’année c’est que la personne a fait des choses remarquables alors que Magnotta c’est l’horreur … C’est de lui donné la renommée que ce type de personnage recherche .. Il voulait être reconnu et maintenant il a le titre de personnalité médiatique de l’année .. C’est pas fort hein !!!
Nuage

 

Luka Rocco Magnotta, personnalité médiatique de l’année, selon un sondage

 

La presse Canadienne

Luka Rocco Magnotta, cet ancien danseur nu accusé d’avoir assassiné et démembré l’étudiant chinois Jun Lin, est la personne ayant le plus marqué l’actualité en 2012, selon le sondage annuel de La Presse Canadienne effectué dans les salles de nouvelles aux quatre coins du Canada.

L’homme de 30 ans a été choisi par 22 pour cent des médias qui ont pris part au sondage.

Même si les horribles crimes qui sont reprochés à Luka Rocco Magnotta ont eu lieu à Montréal et que sa cavale a fait l’objet d’une intense couverture médiatique au Québec, aucun média de la province n’a voté pour lui.

Depuis la création du sondage annuel visant à élire la personnalité médiatique de l’année, en 1946, très peu d’individus ont hérité du titre après avoir commis de sordides gestes.

Il y a bien eu, en 2010, Russell Williams, cet ex-colonel des Forces canadiennes condamné à la prison à vie pour le meurtre de deux femmes. Mais règle générale, les personnalités sélectionnées par les responsables des salles de rédaction sont des héros sportifs, des diplomates ou encore des politiciens.

Célébrité instantanée

D’après Romayne Smith Fullerton, professeure associée en journalisme à l’université Western Ontario, l’affaire Magnotta avait tout pour piquer la curiosité du public: du sexe, un meurtre, un (présumé) méchant à l’air angélique, une intrigue, des traces laissées sur Internet et un volet international.

Luka Rocco Magnotta a été arrêté à Berlin, en Allemagne, le 4 juin, après avoir été reconnu par un employé dans un café Internet à l’issue d’une vaste chasse à l’homme transfrontalière. Il aurait expédié certaines parties du corps de sa victime aux partis conservateur et libéral à Ottawa ainsi qu’à deux écoles de la région de Vancouver, en Colombie-Britannique.

Il a plaidé non-coupable aux quatre chefs d’accusation portés contre lui.

http://quebec.huffingtonpost.ca/

L’extradition de Magnotta a coûté 375 000 $


Que Magnotta est revenu au pays pour être juger, cela va de soit mais les coût relier a l’extradition de Berlin vers le Canada me semble vraiment exagéré que ce soit le choix de l’avion et le nombre de policier pour ramener a Montréal ce criminel … Il est vrai que grâce aux médias a travers le monde, il a pu être assez vite arrêter mais pour le reste ce n’est que du flafla …
Nuage

 

L’extradition de Magnotta a coûté 375 000 $

MONTRÉAL – L’extradition de Luka Rocco Magnotta de l’Allemagne vers le Canada aura coûté environ 375 000 $ aux contribuables canadiens.

Cet estimé calculé par La Presse Canadienne en fonction des documents fédéraux qu’elle a obtenus inclut les dépenses liées à l’extradition du présumé meurtrier dans un avion gouvernemental, au service de traiteur et à l’hébergement pour les autorités qui ont ramené le fugitif d’Europe.

La police de Berlin a arrêté Magnotta en juin dernier, mettant fin à la chasse à l’homme internationale qui a suivi la découverte du corps démembré de l’étudiant chinois Jun Lin.

Magnotta fait face à une série d’accusations, dont meurtre au premier degré, en lien avec l’horrible crime. L’ancien acteur de films pornographiques et danseur nu plaide non-coupable à l’ensemble des accusations.

Les détails du crime dont il est accusé a retenu l’attention des médias de toute la planète et à présent, ce sont les détails de son extradition qui soulèvent bien des questions.

Magnotta a pris la direction du Canada à bord d’un CC150 Polaris, configuré pour accueillir des passagers de marque, notamment des représentants gouvernementaux et des dignitaires étrangers de haut rang, y compris le premier ministre, le gouverneur général du Canada et des membres de la famille royale.

Au total, les vols à partir d’une base militaire de Calgary vers l’Allemagne, puis de retour vers ce côté-ci de l’Atlantique, ont pris 23,9 heures. À un prix à l’heure de 15 505 $, le coût total de ces déplacements est de 370 570 $. Le taux horaire inclut l’entretien, les frais de hangar, le salaire des employés et l’essence, qui accapare 6420 $ du coût par heure, selon le ministère de la Défense.

L’hôtel où huit membres de l’équipage ont été hébergés afin de passer une nuit à Berlin devait coûter près de 1300 $, mais en ajoutant les frais liés au service de traiteur que les employés ont utilisé, ce montant atteint 3500 $ — le service aux chambres a coûté 1500 $ à Montréal et 2000 $ à Berlin.

Ces nombres figurent dans des documents que La Presse Canadienne a obtenu en vertu de la Loi sur l’Accès à l’information.

Le Service de police de Montréal (SPVM) a quant à lui refusé de donner le coût de ses opérations en Allemagne, malgré une demande d’accès à l’information. Le SPVM a justifié son refus en expliquant que la publication de ses dépenses pourrait révéler des détails sur ses méthodes d’enquête et avoir un impact sur les procédures juridiques.

Un porte-parole du SPVM a également indiqué que le service n’allait pas commenter les détails concernant l’extradition de Magnotta. Le porte-parole Ian Lafrenière avait quant à lui déjà affirmé que six policiers montréalais avait été impliqués dans l’opération.

La police provinciale du Québec, également impliquée dans l’affaire, a elle aussi refusé de révéler les coûts de l’extradition de Magnotta. Elle s’est contentée d’affirmer que le SPVM menait les opérations.

http://actualites.ca.msn.com

Démembreur Groupies de Magnotta


Je sais que cela existe des personnes qui sont fans des meurtriers, mais je ne comprend pas ce genre de comportement. Comme l’exemple d’une mère de famille peut succomber a ce genre de personnage alors qu’elle est consciente du crime qu’il a fait ? Comment on peut parler d’innocence, de complot quand il a filmé son meurtre ?
Nuage

 

Démembreur

Groupies de Magnotta

 

Magnotta est notamment accusé du meurtre prémédité de Jun Lin, d’outrage à son cadavre et d’avoir produit et distribué du matériel obscène.

Photo Archives / Journal de Montréal

Sarah Bélisle

 

Luka Rocco Magnotta a un fan club. Des blogueurs vouent un véritable culte au désormais célèbre « démembreur ».

« Mes pensées ont été littéralement monopolisées par Luka au cours du dernier mois. C’est une belle sensation. C’est comme tomber en amour (…) Je ne peux tout simplement pas rester concentrée sur autre chose que sur lui », a confié au Journal Lexa (nom fictif), auteure du blogue lukamagnottaobsession.

Photos, vidéos hommages, poèmes, messages d’encouragement. Les sites dédiés au présumé meurtrier en regorgent.

Sous le couvert de l’anonymat, leurs auteurs y confessent la fascination qu’exerce sur eux le « dépeceur ». C’est le cas de Lexa.

Celle-ci n’hésite pas à se qualifier d’« obsédée  » de Magnotta.

Une attirance que la mère de famille s’explique mal.

« C’est une obsession étrange », convient-elle.

Une obsession qu’elle garde d’ailleurs jalousement secrète.

« C’est très tabou de se sentir ainsi  », avoue-t-elle.

Ce qu’ont en commun les fans de Magnotta ? Ils sont presque tous épris de Magnotta d’abord et avant tout pour la beauté que l’ancien acteur de porno dégage, à leur avis.

Beauté envoûtante

« Je suis fascinée par le fait que quelqu’un de si beau pourrait être responsable d’un crime si odieux », explique Lexa.

« Plus j’ai appris à connaître Luka, plus j’en suis devenue attirée. Je suis attirée par sa voix et ses manières dans ses vidéos. Je suis attirée par le petit garçon triste caché à l’intérieur de lui », poursuit celle qui avoue avoir été d’abord troublée par sa beauté.

Thérapie par l’écriture ?

Au début, elle tenait un blogue afin de « faire passer » son obsession pour Magnotta. Désormais, elle se considère comme une vraie partisane de sa « cause ».

« Il a l’air de quelqu’un qui a besoin d’amour, de support et de fans, croit-elle. Je pense qu’il mérite ça, peu importe ce qu’il a fait ou non. »

Certains admirateurs de Magnotta sont convaincus de sa culpabilité qui fait partie de ce qui les séduit chez lui, comme Lexa.

D’autres, toutefois, sont convaincus de son innocence et exigent sa libération.

Consciente que son envoûtement pour le « démembreur » a quelque chose de malsain, Lexa lit beaucoup sur l’hybristophilie 1 ces derniers temps.

Il s’agit d’une paraphilie 2 selon laquelle une personne est sexuellement et érotiquement attirée par quelqu’un ayant commis des outrages ou un crime odieux.

Elle est convaincue que c’est ce dont elle souffre.

« Maintenant, je comprends mieux comment quelqu’un peut être attiré par un individu en même temps que repoussé par ses crimes présumés », dit-elle.



Certaines pages Facebook et MySpace de fans de Magnotta ont été retirées récemment.

«Comment un monstre peut-il être si beau et si intrigant ? »

— Lexa M.

«Je me demande ce qui se passe dans la tête de ce cher Luka (…) Je l’ai dans la tête 24 heures sur 24, sept jours sur sept, rêvassant d’étranges rêves »

— bloodiekarma

«Luka Magnotta est innocent. Il est victime d’un complot et devrait être libéré »

— Luka Magnotta’s Biggest Fan

«Peu importe de quelle façon je fantasme à propos de Luka lorsque je suis éveillée, je chéris ces rêves. Les rêves semblent si vrais parfois. »

— Lexa M.

http://www.journaldemontreal.com

1 – L’ hybristophilie (du grec hybrizein, « commettre un outrage contre quelqu’un » et de phile, « qui aime »), est une paraphilie dans laquelle un individu est sexuellement attiré par d’autres ayant commis un crime (vol, viol, meurtre). Dans la culture populaire, ce phénomène est connu sous le nom de « Syndrome Bonnie et Clyde ». L’enclitophilie désigne plus particulièrement l’attirance sexuelle pour les femmes criminelles

Bon nombre de grands criminels, particulièrement ceux ayant commis d’affreux meurtres, reçoivent un courrier d’admirateur en prison qui est souvent sexuel, sans doute le résultat de ce phénomène. Dans certains cas, les admirateurs de ces criminels se marient avec l’objet de leur affection.

2- La paraphilie (du grec para- [παρά], « auprès de, à côté de » et -philia [φιλία], « amour ») est l’ensemble des attirances ou pratiques sexuelles qui diffèrent des actes traditionnellement considérés comme « normaux » ; les pratiques elles-mêmes sont souvent classées comme des délits ou des crimes sexuels dans différents pays. Le terme de paraphilie est utilisé par certains milieux psychiatriques aux États-Unis à la place du mot perversion, considéré comme péjoratif ; il a été inventé par Wilhelm Stekel durant les années 19202. Un sexologue du nom de John Money l’a popularisé plus tard en tant que désignation non péjorative pour classifier « les intérêts sexuels inhabituels »3,4,5,6. Il décrivait la paraphilie en tant qu’ « embellissement sexo-érotique, ou alternative à la norme officielle idéologique »

http://fr.wikipedia.org

Découverte au parc Angrignon La tête est bel et bien celle de Jun Lin


Surement que malgré la douleur et l’épouvante la famille seront tranquille que tout les membres de Jun Lin a été retrouver. Il ne manquait que la tête et voilà qu’elle est aussi retrouvé …
Nuage

 

Affaire Magnotta : Découverte au parc Angrignon

La tête est bel et bien celle de Jun Lin

 

La tête est bel et bien celle de Jun Lin

Crédit photo : Agence QMI

Agence QMI

Consultez la chronologie de cette affaire

La tête retrouvée ce week-end dans le parc Angrignon, dans l’arrondissement de LaSalle à Montréal, est bel et bien celle de Jun Lin, la victime du présumé «dépeceur» de Montréal Luka Rocco Magnotta. C’est ce qu’a confirmé le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM), mercredi après-midi, dans un communiqué.

C’est une information reçue par les enquêteurs des crimes majeurs dans le dossier Magnotta qui les avait menés au parc Angrignon, dimanche.

Le SPVM ne pouvait alors confirmer qu’il s’agissait bel et bien de la tête de Jun Lin, ce ressortissant chinois dont le corps a été retrouvé démembré à Montréal et Ottawa.

Les restes humains avaient été envoyés pour analyse au Laboratoire de sciences judiciaires et de médecine légale de Montréal.


Jun Lin (Facebook)

Mercredi, la police refusait toujours de confirmer si l’information qui les a menés à la tête de Jun Lin provenait de Magnotta lui-même ou d’une autre source.

La pièce manquante

Depuis l’arrivée de Magnotta au Canada, après sa cavale d’une semaine en Europe au terme de laquelle il a été arrêté à Berlin, les enquêteurs du SPVM tentaient d’obtenir des aveux du présumé tueur, essayant principalement de savoir où se trouvait la tête de sa présumée victime.

La découverte de la tête humaine de Jun Lin était un élément manquant important pour les enquêteurs, après une série de macabres découvertes un peu partout au pays.

Le tronc de Jun Lin a été découvert dans une valise placée dans un amas d’ordures dans le secteur de Côte-des-Neiges le 29 mai dernier.

La même journée, deux colis envoyés à partir de Montréal contenant respectivement un pied et une main avaient été retrouvés à Ottawa. Le pied humain avait été expédié au siège social du Parti conservateur, alors que la main était destinée au siège social du Parti libéral du Canada.

Quelques jours plus tard, soit le 5 juin dernier, deux autres colis contenant un pied et une main et provenant aussi de la métropole ont été découverts dans deux écoles de Vancouver.

Des analyses ont plus tard permis de démontrer que ces membres humains appartenaient tous à Jun Lin, un étudiant chinois de l’Université Concordia.

Luka Rocca Magnotta a été formellement accusé du meurtre prémédité de Jun Lin le 19 juin au palais de justice de Montréal. L’homme de 29 ans a aussi été accusé d’outrage à un cadavre, d’avoir produit et distribué du matériel obscène, d’avoir utilisé la poste pour envoyer du matériel obscène et de harcèlement envers le premier ministre Stephen Harper ainsi que des membres du Parlement.

Les avocats de Magnotta n’ont pas demandé d’évaluation psychiatrique de leur client. Ayant plaidé non coupable aux chefs d’accusation, l’accusé doit donc subir un procès devant jury.

L’enquête préliminaire de Magnotta est prévue pour mars prochain, alors qu’une conférence préparatoire devrait se tenir en janvier 2013.

http://tvanouvelles.ca