Voici pourquoi Narval le chien-licorne a une deuxième queue sur la tête !


Vous vous souvenez de Narval, ce chiot sauvé du froid a une queue sur le front ? C’est un phénomène que connais pour avoir vu cela dans certains documentaires, mais je n’ai pas pensé du tout que des jumeaux parasites pouvait exister aussi chez les animaux comme Narval

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Voici pourquoi Narval le chien-licorne a une deuxième queue sur la tête !


Si vous suivez l’actualité des chiens et chats, vous n’avez pas pu rater le surprenant petit chien-licorne surnommé Narval, qui a conquis les cœurs des internautes la semaine dernière. Ce petit toutou a une deuxième queue entre les deux yeux, ce qui donne tout l’air d’une licorne ! Pour ceux qui ont espéré que les licornes existaient vraiment, c’est un rêve devenu réalité.

Quelques jours après l’heure de gloire de Narval, on en sait un peu plus sur la cause de son adorable corne sur la tête.

C’est Margret Casal, une professeure de l’Ecole de médecine vétérinaire de l’Université de Pennsylvanie, qui a donné des explications au New York Times. Et il faut avouer que la raison derrière cette surprenante corne de licorne est moins mignonne que ce qu’on espérait : il est probable que la deuxième queue de Narval soit en réalité… son jumeau parasite !

Dans de rares cas, il arrive que lors de la fécondation d’un ovule, l’embryon se sépare en deux de manière asymétrique. Ainsi, au lieu de former deux individus, un seul être survit, et l’autre devient tout simplement une partie du corps supplémentaire.

Les « vrais » jumeaux sont très rares chez les chiens, et ce cas de figure particulier est rarissime. Toutefois, ça arrive, et Narval en est la preuve vivante ! Il est également possible que la même chose soit arrivée au petit chaton à deux visages né il y a quelques mois.

Quoi qu’il en soit, on trouve toujours que le petit Narval est à croquer avec sa corne entre les yeux !

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Nasa : après un an dans l’espace, l’astronaute Scott Kelly n’est plus le même


Pour comprendre ce qui se passe dans le corps humain lors d’un séjour prolongé dans l’espace, quoi de mieux d’avoir des jumeaux identiques pour faire des comparaisons. Mark et Scott Kelly se sont prêtés à cette expérience. L’un est resté sur la terre et l’autre à séjournée sur ISS. Alors que leur condition était similaire avant le départ de Scott, que des différences ont été notés au retour de l’espace de ce dernier en rapport à son frère. Certains résultats ont surpris les scientifiques, et leur étude n’est pas encore terminée.
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Nasa : après un an dans l’espace, l’astronaute Scott Kelly n’est plus le même

 

Imaginez envoyer un astronaute dans l’espace pendant un an et pouvoir comparer les réactions de son corps avec celles de son jumeau resté sur Terre. C’est exactement ce qu’a fait la Nasa, qui vient de publier les résultats d’une étude permettant de donner une meilleure idée des conséquences sur les humains de longs séjours dans l’espace.

Cette étude va « guider la recherche biomédicale spatiale et permettre des voyages plus sûrs vers Mars », s’est réjoui Steven Platts, directeur adjoint du programme de la Nasa consacré aux missions habitées.

L’arrivée du premier humain sur Mars, après un vol de plusieurs mois, est prévue par l’agence américaine en 2033.

L’astronaute américain Scott Kelly, 50 ans, a passé un an dans la Station spatiale internationale(ISS), pendant que son frère Mark Kelly, ancien astronaute lui-même, restait sur la terre ferme. Les chercheurs ont observé attentivement les changements provoqués par leurs environnements respectifs sur leur corps. Les résultats, publiés dans la prestigieuse revue Science, montrent que la plupart des modifications provoquées par un voyage spatial disparaissent peu à peu après le retour sur la Planète bleue.

Logo de The Twins Study, la vaste étude menée par la Nasa sur les deux jumeaux astronautes. © Nasa

Logo de The Twins Study, la vaste étude menée par la Nasa sur les deux jumeaux astronautes. © Nasa

Une étude sur l’adaptation du corps humaine réagit dans l’espace

L’étude est « l’appréciation la plus complète que nous ayons jamais eue de la réponse du corps humain à un vol dans l’espace », selon Susan Bailey, de l’université de l’État du Colorado.

Utilisant Mark comme référence, les 84 chercheurs, issus de 12 universités différentes, ont documenté les conséquences moléculaires, cognitives et physiologiques des 340 jours consécutifs passés par Scott dans l’espace, entre 2015 et 2016. L’intérêt de l’exercice ? 

« Parce qu’ils sont jumeaux, ils ont essentiellement le même code génétique », explique Andy Feinberg, de l’université Johns Hopkins. « De ce fait, toutes les différences constatées durant le vol spatial » peuvent être attribuées à ce voyage, souligne Susan Bailey.

Scott, qui a comme son frère participé par le passé à plusieurs missions de la navette spatiale américaine, a été examiné avant, pendant et après son voyage. Du sang, de l’urine et des échantillons de selles ont été rapportés sur Terre à bord de vaisseaux ravitailleurs. Parallèlement, les chercheurs ont également surveillé Mark, dénommé « référent génétique terrestre ».

Scott Kelly a témoigné de sa fatigue à son retour.

« C’était comme si j’avais la grippe », a-t-il raconté, faisant part de douleurs articulaires et musculaires. « J’étais nauséeux, étourdi. »

« Des milliers de changements moléculaires et génétiques surviennent lorsque quelqu’un va dans l’espace », expose Michael Snyder, de l’université de Stanford. Mais « pratiquement tout cela revient à la normale dans les six mois, a-t-il expliqué. C’est rassurant de savoir que lorsque vous rentrez, les choses rentrent globalement dans l’ordre ».

Quels changements ont été observés par la Nasa ?

Des mesures de l’épaisseur de la paroi de l’artère carotide des deux frères ont été prises. Un épaississement peut être l’indicateur de maladies cardiovasculaires ou de risques d’accident vasculaire cérébral (AVC).

« Notre découverte principale est que la paroi de l’artère carotide de Scott s’est épaissie lors du vol, et est restée ainsi pendant toute la durée de la mission », a expliqué Stuart Lee, du centre spatial Johnson de la Nasa.

 Le même changement n’a pas été observée chez Mark. Scott a également perdu 7 % de sa masse corporelle pendant qu’il se trouvait dans l’ISS, tandis que celle de Mark a elle augmenté de 4 % sur la même période.

Un vaccin contre la grippe leur a été administré, déclenchant la même réaction immunitaire chez les deux frères. Les jumeaux ont également été soumis à une batterie de tests cognitifs avant, pendant et après la mission. Ceux-ci ont montré que les performances de Mark avaient décliné à son retour, en termes de vitesse et de justesse.

En anglais, graphique résumant ce que les chercheurs ont appris et découverts dans le cadre de The Twins Study. © Nasa

En anglais, graphique résumant ce que les chercheurs ont appris et découverts dans le cadre de The Twins Study. © Nasa

L’influence de l’espace sur les gènes humains

Chris Mason, généticien au Weill Cornell Medicine, s’est lui penché sur l’influence de l’environnement si particulier qu’est l’espace sur les gènes humains.

 La « vaste majorité, plus de 90 % » des changements observés, ont disparu une fois de retour sur Terre, dit-il.

L’une des observations les plus intéressantes a été faite par l’équipe de Susan Bailey, qui s’est penchée sur les télomères. Ces derniers se trouvent à l’extrémité des chromosomes et raccourcissent habituellement avec l’âge, ce qui fait d’eux un marqueur de la vieillesse. Avant la mission, ceux de Mark et Scott étaient très similaires. Mais les chercheurs ont été surpris de constater chez Scott une « élongation des télomères » pendant son séjour dans l’ISS. Les scientifiques cherchent à déterminer si l’exposition plus élevée aux radiations dans l’espace, une inflammation ou encore le stress, pourraient être la cause de cet allongement.

Attention, cette découverte « ne peut pas vraiment être vue comme la fontaine de jouvence » ou comme la preuve que les humains pourraient « vivre plus longtemps dans l’espace », a toutefois prévenu Susan Bailey.

La longueur des télomères a en effet « très rapidement » décru après le retour sur Terre de Scott.

La Nasa, qui prépare les missions habitées vers Mars, a dévoilé les premiers résultats de l’expérience médicale à laquelle se sont prêtés les deux frères jumeaux Scott et Mark Kelly. Et ils ne sont pas encourageants : l’expression des gènes est modifiée chez l’un et pas chez l’autre. Les chercheurs avouent avoir été surpris par l’ensemble des résultats.

C’est dans une décennie environ que Mars devrait voir débarquer à sa surface les tout premiers explorateurs humains. Sur Terre, nombre d’ingénieurs, de techniciens et de chercheurs, dans diverses disciplines scientifiques, s’affairent pour préparer ce voyage très délicat  sur cette planète voisine qui nous fascine depuis des temps immémoriaux.

Mais le voyage vers Mars est long. Il faut, à l’heure actuelle, autour de six mois pour parcourir les dizaines de millions de kilomètres qui nous séparent de la Planète rouge. Quelles peuvent être les conséquences physiologiques et aussi psychologiques pour l’équipage ?, s’interrogent les scientifiques. Comment se comporte l’être humain dans cette situation, loin, très loin de la Terre ? Pour le moment, il reste encore beaucoup d’inconnues, tandis que les études sur les effets d’un séjour prolongé dans l’espace se multiplient. L’une des plus avancées vient de livrer ses premiers résultats. Et ils sont pour le moins surprenants.

Comparer les génomes des frères jumeaux Kelly

Tout d’abord, il faut préciser que ce ne sont vraiment que les premiers résultats qui ont été dévoilés ce 26 janvier, lors d’un colloque de scientifiques du Human Research Program de la Nasa au Texas, et dans la revue Nature. Au centre de ces recherches, deux jumeaux : Scott et Mark Kelly. Ils ont donc quasiment les mêmes génomes et aussi (presque) les mêmes activités. En effet, ce sont tous les deux des astronautes expérimentés. L’un, Scott, est même le codétenteur du record du plus long séjour dans l’espace, avec 340 jours à bord de la Station spatiale internationale (ISS), entre 2015 et 2016. Au total, il cumule 520 jours. Son frère Mark a, quant à lui, passé 54 jours dans l’espace, à travers différentes missions à bord des navettes spatiales.

Les deux frères jumeaux Mark (à gauche) et Scott (à droite) Kelly. © Nasa

Les deux frères jumeaux Mark (à gauche) et Scott (à droite) Kelly. © Nasa

L’expérience qui est menée avec eux, loin d’être terminée, s’emploie entre autres à comparer le génome de Scott, qui est donc resté près d’un an dans l’espace, avec celui de son frère resté sur Terre, au même moment. Les mesures réalisées avant, pendant et après montrent des changements de l’expression des gènes, de la méthylation de l’ADN et de plusieurs marqueurs biologiques, comme la flore intestinale.

C’est simple, « presque tout le monde rapporte avoir vu des différences », raconte Christopher Mason (Weill Cornell Medicine, New York), l’un des généticiens qui a participé à l’étude.

Alors, est-ce dû au séjour dans l’espace ou plus simplement à divers facteurs naturels ?

Le séjour dans l’espace a modifié les génomes

Dans le cas de Scott, ses télomères sont plus longs que ceux de Mark.

« C’est exactement le contraire de ce que nous pensions » a déclaré la biologiste spécialiste des rayonnements Susan Bailey (Colorado State University), après avoir vérifié les résultats auprès d’un second laboratoire.

Puis, de retour sur Terre, leurs longueurs sont revenues au niveau d’avant son départ. Pour éclaircir cette énigme, les génomes de 10 astronautes déjà partis ou qui partiront d’ici 2018 sont étudiés parallèlement.

Pour ce qui est de la méthylation, les scientifiques ont constaté qu’elle avait diminué chez Scott lorsqu’il était dans l’espace, alors qu’elle avait augmenté chez Mark au même moment. Puis après le retour du premier, les niveaux sont revenus à ceux d’avant le départ. Ce que cela signifie, les généticiens de l’équipe comme Andrew Feinberg, de l’école de médecine de l’université John Hopkins, avouent encore l’ignorer.

Enfin, les signatures d’expression des gènes chez les deux hommes diffèrent aussi. Bien que cela soit le produit de multiples facteurs sur Terre, comme l’environnement, l’alimentation, le sommeil, etc., les changements semblent plus forts que la normale chez Scott. Pour les spécialistes qui l’ont suivi, cela peut être imputable aux conditions éprouvées dans l’espace, la nourriture lyophilisée par exemple, et le sommeil, parfois difficile à trouver. Rappelons que, pour les habitants de l’ISS, le Soleil se lève toutes les 90 minutes et que le corps, bien qu’attaché pour dormir, ressent l’apesanteur.

Ces résultats, déjà très riches de données, seront suivis d’autres au cours des prochains mois et années. L’enjeu pour la Nasa est bien sûr de comprendre les effets sur le corps humain d’un long voyage dans l’espace, et aussi de mettre en place une médecine personnalisée qui permettrait de prévenir les maladies pour des futurs candidats au départ vers la Lune, Mars et au-delà.

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Un mois après son accou­che­ment, elle accouche à nouveau de jumeaux


Un utérus didelphe, est en fait un double utérus, il parait que cette malformation n’est pas si rare que l’on croie. En tout cas, accoucher d’un bébé est une chose, mais qu’un mois plus tard, c’est des jumeaux qui suivent, cela doit être assez surprenant pour les nouveaux parents.
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Un mois après son accou­che­ment, elle accouche à nouveau de jumeaux

 

par  Laura Boudoux 

Moins d’un mois après avoir accou­ché de son premier enfant, cette Bangla­daise a donné nais­sance à des jumeaux. À 20 ans, Arifa Sultana possède deux utérus, et a ainsi eu trois bébés en quelques semaines à peine, rapporte la BBC.

26 jours après avoir donné nais­sance à son fils, né préma­tu­ré­ment fin février 2019, la jeune femme s’est présen­tée à l’hô­pi­tal, se plai­gnant de fortes douleurs au ventre. Les méde­cins ont alors constaté qu’elle était toujours enceinte, de jumeaux, logés dans son deuxième utérus.

Arifa Sultana a alors été emme­née pour une césa­rienne pratiquée en urgence, et a accou­ché d’une fille et d’un garçon en parfaite santé, le 21 mars 2019.

« Lorsque la patiente est arri­vée, nous avons fait une écho­gra­phie, et décou­vert des jumeaux. Nous étions choqués et surpris, nous n’avions jamais vu ça avant », raconte le Dr Sheila Poddar, la gyné­co­logue qui a pratiqué la césa­rienne.

D’après la spécia­liste, Arifa Sultana n’a pas eu les moyens de payer une écho­gra­phie lors du suivi de sa première gros­sesse, et « n’avait donc pas la moindre idée qu’elle était enceinte de deux autres bébés ».

La patiente a été diagnos­tiquée avec un utérus didelphe, une malfor­ma­tion qui se carac­té­rise par l’exis­tence de deux utérus.

« Ce n’est pas aussi rare que ce que les gens imaginent », affirme le Dr Chris­to­pher Ng, de la clinique GynaeMD, à Singa­pour. « Trois œufs ont certai­ne­ment ovulé et été fécon­dés en même temps, pendant sa période fertile, ce qui a entraîné la forma­tion de trois embryons », explique-t-il.

Quant aux jeunes parents, ils se disent heureux mais inquiets de savoir comment ils vont subve­nir aux besoins de leurs trois enfants. L’époux d’Arifa Sultana gagne en effet 84 euros par mois, et a déclaré qu’il « ferait tout son possible pour rendre heureux » leurs trois bébés.

Source : BBC

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Des chercheurs stupéfaits par la découverte de jumeaux “semi-identiques”


On connaît les jumeaux identiques qu’une seule ovule est fécondé par un spermatozoïde, ou les faux jumeaux appelé aussi fraternels que deux ovules sont fécondés. Il y a encore plus rare les jumeaux sesquizygotiques dont une seule ovule est fécondé par deux spermatozoïdes.
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Des chercheurs stupéfaits par la découverte de jumeaux “semi-identiques”

 

ovule spermatozoïdes

Deux spermatozoïdes fertilisant un ovule. Crédits : QUT

par Brice Louvet, rédacteur scientifique

Un frère et une sœur nés en Australie en 2014 constituent le deuxième cas connu de jumeaux “semi-identiques” jamais découvert. C’est également le premier identifié pendant la grossesse. Les détails de l’étude sont rapportés dans le New England Journal of Medicine.

Ils ne sont ni identiques, ni fraternels. Ils se placent entre les deux, en quelque sorte. Une échographie à six semaines de la mère, âgée de 28 ans, avait dans un premier temps suggéré que les jumeaux étaient identiques. Il y avait en effet sur les images un placenta partagé. C’est devenu un peu plus étrange plus tard, lorsque la maman est revenue faire une écho.

« Nous avons alors découvert que l’un des jumeaux était un garçon, et l’autre une fille, explique le docteur Michael Gabbett, de la Queensland University of Technology, en Australie. À ce moment-là, nous avons effectué des tests génétiques ».

Un ovule, deux spermatozoïdes

Les jumeaux sont normalement identiques ou fraternels. Dans le premier cas, un ovule est fécondé par un spermatozoïde, mais ce qui en résulte se scinde en deux, donnant naissance à deux bébés au matériel génétique identique. Dans le cas de jumeaux fraternels, deux ovules sont fécondés, chacun par un spermatozoïde différent. Les deux enfants partagent alors la même grossesse, mais ne sont pas plus proches sur le plan génétique que des frères et sœurs nés de mêmes parents à des époques distinctes.

Ici, la situation est très inhabituelle. Les jumeaux sont dits “sesquizygotiques”. On retrouve un ovule fécondé par deux spermatozoïdes. En résultent trois ensembles de chromosomes, un de la mère et deux du père. L’œuf fécondé semble avoir également divisé les trois ensembles de chromosomes en groupes de cellules qui se sont ensuite scindés en deux, créant ainsi les jumeaux.

« Certaines des cellules contiennent les chromosomes du premier spermatozoïde, tandis que les cellules restantes contiennent des chromosomes du deuxième spermatozoïde, de sorte que les jumeaux ne partagent qu’une proportion du même ADN paternel ».

Plus précisément, le test de cellules prélevées dans leurs sacs respectifs de liquide amniotique a montré que, si l’ADN maternel de chaque enfant était identique à 100 %, seulement 78 % de l’ADN paternel correspondait.

ovule spermatozoïdes

Deux spermatozoïdes fertilisant un ovule. Crédits : QUT

Premier cas détecté pendant la grossesse

Le premier cas de jumeaux sesquizygotiques avait été signalé aux États-Unis en 2007. Après la naissance, l’un d’entre eux avait été identifié avec des organes génitaux ambigus. À la recherche de chromosomes mixtes, les médecins avaient alors découvert que le garçon et la fille étaient identiques du côté de leur mère, mais partageaient environ la moitié de leur ADN paternel. C’est la même chose ici, à la différence que les médecins ont enregistré ce cas pendant la grossesse, et non après la naissance.

Source

https://sciencepost.fr/

Ces bébés géné­tique­ment modi­fiés en Chine seraient dotés de super-cerveaux


Les jumeaux qui ont été génétiquement modifiés en Chine, semblent avoir des super cerveaux. Le gène modifié aurait amélioré aussi les facultés cognitives. Imaginez si on commence a jouer avec l’ADN pour améliorer l’être humain, jusqu’ou cela pourrait aller. Il y aura t’ils des conséquences pour ces jumeaux quand ils seront grands ?
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Ces bébés géné­tique­ment modi­fiés en Chine seraient dotés de super-cerveaux

 

par  Laura Boudoux

L’ADN de Lulu et Nana a été modi­fié par le scien­ti­fique contro­versé He Jian­kui, et ces jumeaux nés en 2018 pour­raient aujourd’­hui possé­der un «super-cerveau ». 

À l’ori­gine, la muta­tion appor­tée aux gènes de ces bébés avait pour objec­tif de les proté­ger du virus du sida. Mais une étude publiée le 21 février 2019 sur le site spécia­lisé Cell souligne que le gène CCR5 améliore aussi les facul­tés cogni­tives.

Ce gène faci­lite égale­ment la récu­pé­ra­tion après un acci­dent vascu­laire céré­bral, et serait même lié au bons résul­tats scolaires, selon la MIT Tech­no­logy Review. Les jumeaux nés en Chine en novembre 2018 pour­raient donc être les deux premiers humains dont la cogni­tion et la mémoire ont été géné­tique­ment stimu­lées et perfec­tion­nées.

« La réponse est : oui, la modi­fi­ca­tion du CCR5 a bien affecté leur cerveau », a confirmé le neuro­bio­lo­giste Alcino J. Silva, ajou­tant qu’elle aurait un impact « impré­vi­sible » sur les fonc­tions cogni­tives des jumeaux. 

Déjà très contro­ver­sée, cette modi­fi­ca­tion géné­tique vaut aujourd’­hui à He Jian­kui d’être surnommé « Fran­ken­stein » par ses pairs. Beau­coup soulignent que le scien­ti­fique n’a pas respecté les règles éthiques qui encadrent les trans­for­ma­tions du génome et une enquête est actuel­le­ment en cours en Chine. Assi­gné à rési­dence à Shenz­hen alors qu’une troi­sième nais­sance de bébé géné­tique­ment modi­fié est prévue, He Jian­kui devrait bien­tôt compa­raître devant la justice.

Sources : Cell / MIT Tech­no­logy Review

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Le Saviez-Vous ► 5 anecdotes surprenantes sur les jumeaux


On sait probablement les deux premières anecdotes sur les jumeaux alors que les 3 autres peut-être pas.
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5 anecdotes surprenantes sur les jumeaux

 

© thinkstock.

Charlotte Costenoble

« Jumeau »

Le terme « jumeau » désigne tous les individus ayant partagés le même utérus au cours d’une même gestation. Des sextuplés sont en fait 6 jumeaux. Dans le langage courant, on désigne « jumeaux », les enfants issus d’une double naissance.

Vrais et faux jumeaux… quelle différence?

Les jumeaux « dizygotes » ou « faux jumeaux » proviennent de 2 ovules fécondés par 2 spermatozoïdes différents. Les ressemblances (parenté génétique) sont les mêmes que celles présentes entre 2 enfants nés de 2 grossesses différentes. Les sexes peuvent donc être différents et les ressemblances physiques moins nettes qu’avec des jumeaux monozygotes.

Les jumeaux « monozygotes » ou « vrais jumeaux » sont issus d’un même ovule fécondé par un spermatozoïde. S’il y a deux bébés, c’est que pendant la première semaine de grossesse, l’œuf s’est divisé en 2, donnant naissance à 2 embryons. Ces 2 bébés partagent le même code génétique. Le sexe est donc toujours le même et les ressemblances physiques sont frappantes.

Etudes sur les jumeaux

Les jumeaux ont fait et font encore l’objet de nombreuses recherches. Cette science s’appelle la gémellologie. Les médecins étudient différents aspects des personnes issues de naissances gémellaires: médical, génétique, psychologique,…

Les « recherches » les plus tristement connues ont été pratiquées par Joseph Mengele dans les camps de concentration. Ces expériences « pseudo-médicales » ont entrainé la mort de nombreux couples de jumeaux.

La mère la plus prolifique

Le plus grand nombre d’enfants officiellement nés d’une même mère est de 69! Cette maman russe a accouché 27 fois dont 16 fois de jumeaux, 7 fois de triplés et 4 fois de quadruplés.

Le plus de générations consécutives de jumeaux

4! C’est le plus grand nombre de générations consécutives de jumeaux. Des grands-parents, des parents, des enfants et des petits-enfants…tous jumeaux! Trois familles partagent ce record : deux originaires de Grande-Bretagne et une originaire des Etats-Unis.

Petit exercice maintenant… pouvez-vous me citer un maximum de couples de jumeaux célèbres? Vivienne et Knox Pitt-Jolie, Gabriella et Jacques de Monaco, Romulus et Rémus, Igor et Grichka Bogdanoff, Robin et Maurice Gibb, Jamie et Cersei Lannister,…

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L’expression des gènes de l’astronaute Scott Kelly modifiée par l’espace


Scott Kelly et Mikhail Kornienko ont passé 340 jours dans l’espace à bord de la SSI, un record battu du plus long temps sans interruption. Scott a un frère jumeau Mark, les scientifiques on comparer les effets physiologiques et psychologiques d’un long séjour dans l’espace alors que l’autre est sur terre. Bien que l’analyse prendra encore plusieurs années, ils savent déjà entre autres que des gènes liés au système immunitaire et aux mécanismes inflammatoires ont de grandes différences, mais ne sont pas irréversibles, car quelques semaines plus tard cela s’est rétabli.
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L’expression des gènes de l’astronaute Scott Kelly modifiée par l’espace

 

Scott et Mark Kelly

Scott et Mark Kelly sont de vrais jumeaux et sont tous deux astronautes.

NASA

Par Joël Ignasse

Après un an passé dans l’espace, Scott Kelly n’a plus exactement le même profil biologique et génétique que son frère jumeau resté sur Terre.

En mars 2016, Scott Kelly et Mikhail Kornienko sont revenus sur Terre après avoir passé 340 jours dans l’espace à bord de la Station spatiale internationale. Ils ont ainsi battu le record de la plus longue période ininterrompue passée à bord de l’avant-poste orbital depuis le premier visiteur en 2000. Leur mission avait pour but d’étudier les effets physiologiques et psychologiques d’un séjour prolongé dans l’espace, en vue de préparer une mission habitée vers la planète Mars. Mais si les deux astronautes se sont chacun prêtés tout au long de leur séjour en orbite et depuis leur retour sur Terre a des centaines de tests, c’est le « patient » Scott Kelly qui présente le plus d’intérêt aux yeux des médecins. Car ce dernier a un frère jumeau, Mark, également astronaute mais à la retraite depuis quelques années.

L’espace stresse

Mark, le jumeau terrestre, a ainsi subi les mêmes tests que son frère. Les (vrais) jumeaux ayant un profil génétique identique, c’est une occasion unique d’étudier d’éventuelles disparités dans l’expression des gènes causées par les radiations ou la microgravité. Mais vu le nombre d’expériences qui ont été menées, il faudra des années avant d’avoir des résultats complets. Cependant plusieurs conclusions ont déjà été communiquées dès 2017, dans un article publié par la revue Nature et lors d’un meeting qui s’est tenu le 26 janvier 2017 à Galveston, au Texas.

Ces premières conclusions ont révélé que l’organisme vivait le séjour dans l’espace comme un stress majeur et réagissait en conséquence. De nombreuses différences ont ainsi été constatées entre le jumeau qui a séjourné dans l’espace et celui resté sur Terre. Elles se situent au niveau de l’expression des gènes, de la méthylation de certains groupements ADN et affectent aussi d’autres paramètres biologiques. Ce sont sur les gènes liés au système immunitaire et aux mécanismes inflammatoires que les plus importantes différences d’expressions ont été identifiées. Toutefois la plupart des variations observées ont été réversibles quelques semaines après le retour de Scott Kelly sur Terre. 

Scott Kelly

Scott Kelly à bord de l’ISS. Crédit : Nasa

7% des gènes ont conservé une trace durable

La plupart mais pas toutes : six mois après son retour sur Terre, 7% des gènes de Scott ont conservé une trace durable de son séjour spatial et ne s’expriment plus tout à fait comme ceux de son jumeau, confirmait la Nasa en janvier 2018. Les gènes concernés sont liés à son système immunitaire, à la réparation de l’ADN, aux réseaux de formation osseuse, à l’hypoxie et à l’hypercapnie (manque d’oxygène et excès de CO2). Dans un communiqué, la Nasa souligne que ce niveau de variation est plutôt faible et que des populations humaines vivant en altitude ou les plongeurs pouvaient avoir un même niveau de changements.

Les biologistes ont aussi remarqué, et c’est un phénomène tout à fait inattendu, que les télomères de Scott s’étaient allongés dans l’ISS. Les télomères sont composés d’une séquence d’ADN courte répétée plusieurs fois et ils coiffent l’extrémité des chromosomes. Leur longueur diminue au fil du temps et des divisions cellulaires et leur raccourcissement entraine le vieillissement cellulaire. Leur rôle semble donc majeur dans la sénescence mais la compréhension de ce mécanisme est loin d’être complète.

Ceux de Scott se sont donc allongés dans l’espace mais cette modification n’a pas perduré : deux jours après son atterrissage ils étaient déjà en train de raccourcir. D’autres subtils changements dans les analyses biologiques existent aussi, ils ne sont pas encore tous listés et certains témoignent, comme la longueur des télomères et l’élévation des niveaux sanguins de folates, d’une amélioration de l’état de santé de Scott Kelly. Ils ne semblent pas liés à la vie en impesanteur en soi mais au régime drastique (sports et réduction calorique) que subissent les astronautes en mission.

Pour le moment, toutefois, aucune conclusion définitive ne peut être tirée de ces conclusions préliminaires. Une autre grosse vague de résultats est attendue pour la fin de l’année 2018 mais les études sur les deux jumeaux vont se prolonger pendant encore trois ans. L’étude de leur cas, unique dans l’histoire spatiale, va permettre de mieux organiser les missions longues durée dans l’espace, notamment le voyage vers Mars. 

https://www.sciencesetavenir.fr/

Un grand brûlé sauvé par une greffe de peau de son jumeau


Avoir une greffe de peau, n’est pas une sinécure surtout qu’il risque d’avoir des rejets. Si un brulé a un jumeau identique, alors il n’y a pas de rejet. Sauf que greffer 95 % d’un grand brûlé par son jumeau est une première et ce fut succès
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Un grand brûlé sauvé par une greffe de peau de son jumeau

 

Un grand brûlé sauvé par une greffe de peau de son jumeau

AFP

PARIS | Le lien entre ces vrais jumeaux est fusionnel, au sens propre : Franck, brûlé sur la quasi-totalité du corps (95%) et condamné à mourir, a été sauvé grâce à la greffe de peau provenant de son frère, une première, selon ses médecins.

« J’avais une fresque tatouée sur le bras: la seule chose qui est restée, c’est le mot life. La vie, quoi », raconte à l’AFP cet homme de 33 ans.

« C’est la première fois qu’on réalise une greffe de peau entre jumeaux sur 95% du corps », explique à l’AFP celui qui l’a opéré, le Pr Maurice Mimoun, chef du service de chirurgie plastique et reconstructrice à l’hôpital Saint-Louis à Paris.

Des brûlés ont déjà été greffés avec de la peau de leur vrai jumeau, mais jamais sur une telle étendue, où les chances de survie sont quasiment nulles.

Les cas publiés jusque-là dans le monde allaient de 6 à 68% environ et portaient sur 45% de la surface du corps en moyenne, selon le chirurgien.

L’avantage est que cette peau greffée ne sera jamais rejetée, sans nécessiter de traitement antirejet, puisque ces vrais jumeaux ont un capital génétique identique.

« Mon corps est très abîmé, mais j’ai bien cicatrisé. Maintenant mon visage n’a presque plus rien et je n’ai plus mal », raconte le patient, en cours de sevrage de médicaments antidouleur.

« Comme un bas résille »

Le 27 septembre 2016, Franck Dufourmantelle est admis au centre spécialisé de l’hôpital Saint-Louis de Paris. Brûlé sur 95% de son corps au cours d’un accident du travail, cet opérateur chimiste est quasiment assuré de mourir.

« Je déversais un bidon dans une cuve qui m’a explosé dans les mains, c’était un produit inflammable. J’ai brûlé à vif une quinzaine de secondes », se souvient-il.

Il est pris en charge par le Pr Mimoun et le Pr Alexandre Mebazaa en anesthésie réanimation. Par chance, les médecins découvrent qu’il a un jumeau homozygote (du même oeuf). La première greffe de peau, prélevée sur le jumeau sain, est réalisée le 7e jour après l’admission de Franck à l’hôpital.

Les deux frères sont opérés au même moment par deux équipes de chirurgiens et d’anesthésistes réanimateurs, afin de réaliser le transfert immédiat de la peau.

Le procédé est répété au 11e et 44e jour pour assurer la couverture entière du patient brûlé. Au total, il a subi une dizaine d’opérations, incluant greffes et interventions pour exciser la peau brûlée, toxique pour l’organisme.

Les prélèvements de peau sur le donneur ont été faits en prenant de « minces couches » sur le crâne, qui cicatrise en moins d’une semaine, ainsi que sur le dos et les cuisses, qui cicatrisent en une dizaine de jours.

Les 45% de peau obtenue ont été étirés dans une machine pour obtenir « comme un bas résille », ensuite posé sur le corps du brûlé, explique le chirurgien:

« Les petites plaies entre chaque maille cicatrisent en dix jours ».

Rééducation

« Mon frère a souffert énormément physiquement », reconnaît Franck. « C’est pas anodin quand on retire la peau. Mais là tout est cicatrisé, il a juste comme des petits coups de soleil par endroits ».

L’utilisation de la peau de donneur décédé est classique chez les grands brûlés, mais est systématiquement rejetée au bout de quelques semaines et doit être remplacée.

Franck est sorti du centre de brûlés de l’hôpital Saint-Louis mi-février, quatre mois et demi après son hospitalisation. Il est resté dans un centre de réadaptation de grands brûlés jusqu’en juillet.

Aujourd’hui, le patient, qui peut marcher, mais pas courir, est rentré chez lui et poursuit sa rééducation de jour au centre de Corbie (Somme, nord-ouest).

« C’est un travail de longue haleine pour gagner quelques degrés d’amplitude », dit-il. « Ma main gauche aurait dû être sectionnée, mais elle a été sauvée. Ma droite est moins abîmée, j’arrive à écrire ».

Il arrive même « à faire quelques échanges au ping pong ». « À mon niveau, bien sûr », sourit-il.

Les procédés de réparation chirurgicaux et d’anesthésie réanimation sont au point et permettront d’utiliser les peaux innovantes en cours d’étude dans le monde, selon le Pr Mimoun.

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