Pas de vapoteuses au cannabis, tranche Québec


Au Canada, le cannabis est légal, mais heureusement, les provinces peuvent mettre certaines conditions. Au Québec, les vapoteuses au THC seront interdites ainsi que des boissons, bonbons, jujubes, brownies, bref tous desserts qui sont attrayant pour les enfants seront aussi interdites. Certains sont déçus et croient que plusieurs personnes se tourneront vers le marché noir, Peut-être, mais il semble que de toute façon, le marché noir n’a pas trop souffert de la légalisation de la marijuana au pays.
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Pas de vapoteuses au cannabis, tranche Québec

PHOTO HOLLIE ADAMS, ARCHIVES BLOOMBERG

Les autorités médicales des États-Unis ont rapporté, depuis le mois d’août, 1888 cas de maladies pulmonaires aiguës liées au vapotage.

Les vapoteuses au cannabis, source de vives inquiétudes médicales aux États-Unis, ne trouveront pas leur place sur les tablettes de la Société québécoise du cannabis (SQDC), du moins jusqu’à nouvel ordre.

TRISTAN PÉLOQUIN
LA PRESSE

Des sources proches du dossier au sein du gouvernement ont confirmé mercredi à La Presse que ces cigarettes électroniques au THC, tout comme les produits comestibles qui s’apparentent à des desserts ou qui sont « attrayants pour les enfants », seront interdits de vente dans les succursales de la société d’État.

Pas de produits comestibles au cannabis avec la dinde de Noël

Ceux qui espéraient tenter un accord cannabis et mets avec la dinde ou la bûche de Noël seront déçus : les boissons infusées au THC ainsi que les autres produits comestibles destinés aux adultes ne seront autorisés au Québec qu’à partir du 1er janvier 2020. Leur vente sera permise partout ailleurs au Canada à partir du 16 décembre. Le gouvernement Legault a décidé de reporter de quelques jours l’entrée en vigueur du règlement pour l’harmoniser avec sa loi 2 qui, à partir du 1er janvier, fixera à 21 ans l’âge légal pour consommer de la marijuana.

Les vapoteuses font peur

Le règlement adopté mercredi par le Conseil des ministres n’interdit pas explicitement la mise en marché de vapoteuses au THC. C’est plutôt le directeur national de santé publique, le Dr Horacio Arruda, qui émettra une directive demandant à la SQDC de ne pas les vendre, indiquent nos sources. Le gouvernement estime qu’il lui manque beaucoup trop de données à ce stade-ci pour les autoriser. Les autorités médicales des États-Unis ont rapporté, depuis le mois d’août, 1888 cas de maladies pulmonaires aiguës liées au vapotage. Une forte proportion de ces cas semble liée à l’inhalation de produits contenant du THC provenant du marché noir.

« Nous sommes très heureux de cette décision. Non seulement il y a beaucoup d’incertitude et d’inquiétudes autour de ces produits, mais on voit aussi que le vapotage est lié à une augmentation de la consommation de nicotine chez les jeunes », commente la porte-parole de l’Association pour la santé publique du Québec, Marianne Dessureault.

La ligne dure pour les produits comestibles

Québec a reçu une quinzaine de mémoires de représentants de l’industrie agroalimentaire et du cannabis qui lui demandaient d’assouplir sa position sur les produits de cannabis comestibles. Le gouvernement Legault a préféré maintenir la ligne dure, jugeant que le principe de précaution est préférable. Les bonbons, jujubes, brownies et boissons sucrées infusés au cannabis demeureront interdits. Les portions devront également être limitées à 5 mg de THC par emballage, soit la moitié de ce qu’a permis Ottawa avec sa propre loi.

« C’est un œil au beurre noir pour nous », réagit Michel Timperio, président de l’Association québécoise de l’industrie du cannabis. « Cette interdiction encourage les consommateurs à trouver des alternatives à la SQDC. Que ce soit sur internet ou sur les réserves autochtones, le marché noir pullule de commerces qui vendent ces produits, qui ne sont l’objet d’aucun contrôle de qualité », déplore-t-il. « On expose toute une catégorie de consommateurs à des produits aux dosages aléatoires », affirme pour sa part Mélissa Thibeault, présidente du Conseil québécois du cannabis comestible.

Flou volontaire dans la réglementation

Certains produits comestibles pourront néanmoins trouver leur place sur les tablettes de la SQDC, pourvu qu’ils ne soient pas « attrayants pour les enfants ». Québec a préféré garder un certain flou autour de cette notion, par crainte que l’industrie contourne le règlement en créant des produits qui respectent les définitions à la lettre, mais pas l’esprit du règlement, comme l’ont fait les industries du tabac et de l’alcool à maintes reprises. Il reviendra à la SQDC d’interpréter le règlement pour décider quels produits sont acceptables ou pas.

Déjà, la société d’État a ouvert la porte à des « barres tendres » ou des « muffins au son » au THC, par exemple. « Nous allons mettre notre créativité et notre ingéniosité à l’œuvre pour développer de tels produits », annonce Mélissa Thibeault, elle-même dirigeante d’une entreprise de chocolats qui souhaite se lancer dans le marché du cannabis.

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Des jujubes au pot dans un sac d’Halloween


Heureusement, que des parents donnent des consignes de ne pas manger de bonbons pendant la collecte et que les parents font une inspection tout en jetant les bonbons qui n’ont l’emballage d’origine. Dans le fond, je ne vois vraiment pas l’intérêt de faire des bonbons au THC qui sont comme ceux que les enfants mangent. Probablement, qu’il s’agit d’une erreur (enfin, j’espère) cela montre qu’il y a des gens vraiment irresponsables.
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Des jujubes au pot dans un sac d’Halloween

PHOTO FOURNIE PAR LA GRC VIA PC

La police affirme que les parents ont par la suite découvert dans le sac de friandises un sachet aux couleurs de l’Halloween contenant plusieurs bonbons de type jujubes.

(Coldbrook) Des parents en Nouvelle-Écosse ont découvert un produit de cannabis comestible dans le sac de bonbons récoltés par leur enfant à l’Halloween.

LA PRESSE CANADIENNE

Selon la Gendarmerie royale du Canada (GRC), les parents, de Coldbrook, dans la vallée d’Annapolis, ont déclaré aux enquêteurs que leur enfant faisait partie d’un petit groupe de huit jeunes qui ont passé l’Halloween dans la région jeudi soir.

La police affirme que les parents ont par la suite découvert dans le sac de friandises un sachet aux couleurs de l’Halloween contenant plusieurs bonbons de type jujubes.

Le sachet comprenait, au dos, des informations sur la teneur en THC du produit ainsi qu’un logo représentant une feuille de marijuana.

PHOTO FOURNIE PAR LA GRC VIA PC

Les parents ignorent l’origine du sachet puisque les enfants ont visité des maisons à Cambridge, Kentville et Coldbrook.

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Les multivitamines en gelée, vraiment bonnes pour vous?


À la pharmacie, il y a des rayons complet de vitamines promettant santé, vitalité, protection, renforcement du système immunitaire. Et pour attirer les enfants, on les présente de formes diverses en plus d’être sucrées. Mais en avons-nous vraiment besoin ? À part certaine carence due à des maladies, une grossesse ou des régimes restrictifs, les vitamines ne sont pas essentiels et certains seraient même peu recommandé. C’est une alimentation équilibrée que nous devons privilégier.
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Les multivitamines en gelée, vraiment bonnes pour vous?

Les multivitamines en gelée, vraiment bonnes pour

BODU9 VIA GETTY IMAGES

Lisez ceci avant de prendre des suppléments.

  • Par Philippe Lépine

Elles goûtent comme des bonbons et sont censées nous sauver d’un vilain rhume pendant la saison froide. Mais les mutivitamines gélifiées sont-elles vraiment efficaces, et même bonnes pour la santé? Tour d’horizon.

«Des vitamines en comprimés et en gélatine, c’est du pareil au même», explique d’abord la nutritionniste Annie Ferland, derrière le blogue Science & Fourchette.

Les adultes et les enfants auraient donc une préférence pour celles de type «jujube» pour leur goût, plus sucré et fruité, mais aussi parce qu’elles sont plus faciles à avaler.

Trop sucré?

Qu’ils soient en forme de Pierrafeu ou simplement de gélules, les bonbons vitaminés ont inévitablement plus de sucre que les comprimés.

Multivitamines

MONTAGE HUFFPOSTMultivitamines

Avec l’alimentation nord-américaine déjà bien riche en sucre, on pourrait bien se passer de ce sucre supplémentaire, mais la teneur demeurerait tout de même inoffensive dans la plupart des produits proposés sur le marché.

La plupart des multivitamines en gelée contiennent entre 1,5g et 3g par portion recommandée (deux jujubes par jour), soit l’équivalent de plus ou moins 1/2 cuillère à thé. À titre indicatif, l’Organisation mondiale de la Santé recommande d’en consommer maximum 12 cuillères à thé par jour.

«La quantité de gélatine [et de sucre] dans un enrobage, c’est insignifiant [en termes d’effets physiologiques] si on le met dans la perspective de la globalité de nos apports énergétiques journaliers», confirme Annie Ferland.

Comme leur goût est alléchant, il faut cependant faire attention de ne pas les consommer comme de réelles friandises, risquant un surplus de vitamines, de sucre ou faux sucre puis une déficience sur le plan de la santé dentaire.

Bon pour le système immunitaire?

Sur les tablettes, la plupart des flacons de suppléments vitaminés font la promotion d’un «système immunitaire renforcé», mais selon plusieurs scientifiques et nutritionnistes, leur apport ne serait que minimal. Autrement dit, une alimentation saine et équilibrée suffit à nous procurer toutes les vitamines nécessaires à un maintien d’un système immunitaire fort. 

Seules les personnes qui souffrent d’une carence due à une maladie comme l’anémie, une grossesse, ou un régime restrictif en retireraient un réel bénéfice.

«Une alimentation riche en végétaux reste toujours la clé tant pour avoir plus d’énergie l’automne venu que pour renforcer son système immunitaire», affirme la célèbre nutritionniste québécoise Isabelle Huot.

Ce qui l’inquiète avec la prise de suppléments, c’est que les gens qui en consomment ont tendance à négliger les fruits et légumes, pensant avoir tous les nutriments nécessaires pour passer à travers leur journée.

Si vous croyez en avoir besoin, avant de dévaliser les pharmacies, Annie Ferland recommande de consulter d’abord un nutritionniste pour faire un bilan nutritionnel et évaluer s’il y a un réel besoin d’avaler des suppléments pour avoir un régime équilibré.

« Parce que prendre des suppléments, ça vide rapidement un portefeuille. Dans la majorité des cas, une rencontre avec une nutritionniste va être rentable assez rapidement», dit-elle.

Supra trop vitaminé

Ceux qui croient qu’on n’a jamais assez de vitamines devraient particulièrement se tenir loin de la pharmacie. Des études démontrent que les excès de suppléments, de bêta-carotène et vitamine E par exemple, augmentent même les risques de cancer. 

Autre exemple : la vitamine A consommée en trop grand quantité peut causer des complications du foie. Cette vitamine liposoluble est absorbée par l’organisme grâce aux acides biliaires, ces acides qui servent à l’absorption du gras, et stimule le système immunitaire. Consommée avec des aliments riches en vitamine A comme le lait, les oeufs ou les poissons gras, une surdose peut devenir préoccupante pour le foie, explique la professeure en médecine et chef du département de nutrition à l’Université de Californie, Zhaoping Li, en entrevue avec nos collègues du HuffPost américain. 

En revanche, la vitamine B serait plus inoffensive pour notre système, selon Dr. Li. Comme elle est soluble dans l’eau, le corps absorbe ce dont il a besoin, puis le reste est filtré dans les reins, évitant qu’un surplus stagne dans le système.

La spécialiste rappelle une chose importante : même si des études font la promotion de certains suppléments, il n’y a aucune preuve qu’il y a une vitamine meilleure qu’une autre. D’autres recherches invalident même les prétendus bienfaits précédemment vantés. La plupart des experts sont d’accord : la clé, c’est une alimentation saine et équilibrée. Pas les pilules.







Les Canadiens font le plein

La plus récente Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes, qui s’attardait aux suppléments vitaminiques chez les adultes, révélait en 2004 que pas moins de 38% des femmes et 24% des hommes de 31 à 50 ans avalent des suppléments. Pour les Canadiens de 51 à 70 ans, ce nombre passe de 55% pour les femmes et 29%.


https://quebec.huffingtonpost.ca/

Saisie de bonbons au cannabis en forme d’oursons


Les jujubes aux cannabis reviennent encore. Il semble que ces bonbons ne fussent destinés pour cueillette des enfants, mais il est préférable de bien surveiller la récolte par les parents et de bannir certaines friandises. Me semble qu’il a assez de moyen pour consommer les dogues, que ces gens devraient éviter que ce soit dans des bonbons que les enfants aiment
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Saisie de bonbons au cannabis en forme d’oursons

 

La Sûreté du Québec a récemment intercepté une... (Photo d'archives)

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La Sûreté du Québec a récemment intercepté une livraison de jujubes recelant des drogues dans un véhicule.

PHOTO D’ARCHIVES

 

La Presse Canadienne

À l’approche de l’Halloween, les autorités dans le nord du Québec mettent la population en garde contre des oursons en gélatine contenant du cannabis.

La Sûreté du Québec a récemment intercepté une livraison de ces jujubes recélant des drogues dans un véhicule en direction d’une des communautés cries du territoire Eeyou Istchee Baie-James.

Le corps de police local et le conseil de la santé ont signalé dans un communiqué conjoint que ces friandises contenaient du THC, une substance que l’on retrouve dans le cannabis.

Les autorités disent ignorer la quantité de drogue dans chaque jujube, mais elles soulèvent un risque d’empoisonnement.

Un porte-parole de la Sûreté a confirmé la récente saisie, mais a précisé que l’enquête montre que les bonbons ne sont pas destinés à être distribués le soir de l’Halloween.

Le sergent Daniel Thibaudeau invite tout de même les parents à vérifier avec soin ce que reçoivent leurs enfants.

http://www.lapresse.ca/