Judiciaire ► Rétrospective 2012 : Espionnage, meurtres crapuleux et corruption


L’année 2012 aurait été bien sombre sur le côté judiciaires, meurtres horribles, juste a penser a Magnotta ou encore Sonia Blanchette .. de la corruption incrusté un peu partout … nous laisse un ton amère en cette fin d’année au Québec
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Judiciaire ►  Rétrospective 2012 : Espionnage, meurtres crapuleux et corruption

 

Crédit photo : TVA Nouvelles

Par Hugo Bourgoin | TVA Nouvelles

Espionnage, meurtres crapuleux, corruption, crime d’honneur. Autant de mots pour décrire les dossiers qui ont marqué la scène judiciaire québécoise au cours de l’année 2012.

TVA Nouvelles.ca a préparé, pour vous, une rétrospective de ces histoires qui ont retenu l’attention des médias et de la population souvent pour les mauvaises raisons.

JANVIER – Affaire Ian Davidson
Des informations du SPVM vendues à la mafia

L’année commence à peine lorsque le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) se retrouve au cœur d’une histoire digne d’un film d’espionnage. Un de ses anciens agents, le sergent-détective Ian Davidson, est soupçonné d’avoir vendu à la mafia montréalaise le nom d’informateurs de la police.


Le corps de Ian Davidson à sa sortie de l’hôtel de Laval (Agence QMI)

Les autorités enquêtent sur Davidson depuis des mois lorsque l’histoire coule finalement dans les médias. La pression s’accentue sur le policier à la retraite qui s’enlève finalement la vie dans un hôtel de Laval le matin du 18 janvier.

9 JANVIER – Meurtre de Diane Grégoire
L’accusé Paul Laplante se pend dans sa cellule

Triste dénouement dans l’interminable histoire du meurtre de Diane Grégoire, en 2008. Moins d’un mois après son arrestation, Paul Laplante se pend dans sa cellule de la prison Rivière-des-Prairies, à Montréal.


Paul Laplante au quartier général de la SQ, à Montréal (Agence QMI)

Celui qui était accusé du meurtre prémédité de sa conjointe commet ce geste avant même d’avoir enregistré un plaidoyer, emportant du même coup le secret au fond de sa tombe. Les quatre années d’enquête n’auront finalement jamais mené à un procès.

Un mois plus tard, en entrevue à Denis Lévesque, l’avocat de Laplante, Me Marc Labelle, a déclaré que le dossier aurait été difficile à défendre et a laissé entendre que c’est bel et bien son client qui avait tué Diane Grégoire.

29 JANVIER – Procès de la famille Shafia
Quand l’honneur mène au pénitencier

L’histoire a retenu l’attention du Canada tout entier: des parents et leur fils accusés d’avoir éliminé quatre femmes de leur famille pour laver leur honneur.

Mohammad Shafia, sa femme Tooba Mohammad Yahya et leur fils Hamed niaient toute implication et affirmaient même ignorer ce qu’était un crime d’honneur.


Les trois accusés de la famille Shafia (Reuters)

Après des semaines de procès fort médiatisé et une preuve accablante présentée par la Couronne, le jury se range finalement aux arguments de cette dernière et trouve coupables les trois accusés de meurtres prémédités. Les meurtriers prennent le chemin du pénitencier pour un minimum de 25 ans.

9 FÉVRIER – Meurtre de Rémy Allaire
Vanessa Tremblay condamnée

Le 9 août 2010, le propriétaire d’une bleuetière, Rémy Allaire, a été battu puis poignardé à mort à Victoriaville. Son corps a par la suite été découpé à l’aide d’une scie circulaire, les pièces étant placées dans une valise et un sac de sport.


Vanessa Tremblay achetant la scie circulaire ayant servi lors du crime (Gracieuseté)

Au cours du procès, Vanessa Tremblay a tenté de mettre le blâme sur son coaccusé, Patrick Lavoie, affirmant qu’elle avait seulement aidé ce dernier à camoufler le crime. Un an et demi après les faits, Tremblay a finalement été reconnue coupable du meurtre préméditédu sexagénaire.

Lorsque le verdict est tombé, le juge François Huot a été particulièrement dur envers la femme, allant même jusqu’à lui montrer la photo de la tête de Rémy Allaire.

«Regardez cette photographie, regardez là. Elle va vous suivre jusque dans la froidure de votre tombeau», a-t-il laissé tomber.

MAI – Meurtre de Jun Lin
Une série de macabres
découvertes déclenche une chasse à l’homme internationale

Le 29 mai marque le début d’une série de découvertes toutes aussi macabres les unes que les autres alors qu’un tronc (qu’on saura plus tard être celui de l’étudiant chinois Jun Lin) est découvert à l’intérieur d’une valise dans un amas de vidanges de l’arrondissement Côte-des-Neiges – Notre-Dame-de-Grâce, à Montréal.


Luka Rocco Magnotta lors de son retour au Canada (Gracieuseté du SPVM)

Le même jour, un pied humain appartenant à la même personne est reçu par la poste au siège du Parti conservateur, à Ottawa. Une main est quant à elle découverte dans un colis chez Postes Canada. Pendant ce temps, la vidéo du meurtre scabreux circule sur Internet.

Le présumé meurtrier est rapidement identifié par les enquêteurs du SPVM comme étant Luka Rocco Magnotta, 29 ans. Rapidement, la chasse à l’homme se transporte de l’autre côté de l’Atlantique, particulièrement en France. Le 4 juin, il est arrêté dans un café de Berlin avant d’être extradé à Montréal 14 jours plus tard. Il a fallu attendre le 1er juillet pour retrouver la tête de Jun Lin, au parc Angrignon.

Le procès de Magnotta, qui est notamment accusé de meurtre prémédité et d’outrage à un cadavre, devrait se tenir en 2013.

14 JUIN – L’ex-juge Delisle coupable de meurtre
Une condamnation sans précédent au Canada

L’ex-juge Jacques Delisle a marqué les anales judiciaires canadiennes: jamais un magistrat n’avait été reconnu coupable de meurtre au pays. Le procès a beau s’être étendu sur près de six semaines, le jury n’a mis qu’un peu plus de deux jours avant de rendre son verdict de culpabilité sur un chef de meurtre prémédité.


L’ex-juge Jacques Delisle (Agence QMI)

Tout au long du procès, la défense a prétendu que la conjointe de Delisle, Marie-Nicole Rainville, s’était suicidée d’une balle dans la tête puisqu’elle n’acceptait pas d’être partiellement paralysée à la suite d’un AVC. Or, la Couronne rejetait cette hypothèse, affirmant que la trace de poudre noire dans la main de la victime ne pouvait pas concorder avec cette version des faits.

Jacques Delisle en appelle du verdict de culpabilité, mais le tribunal a refusé de le libérer en attendant que la Cour d’appel se penche sur sa cause. Le septuagénaire purge donc une peine de pénitencier à perpétuité sans possibilité de libération avant 25 ans.

4 SEPTEMBRE – Victoire du Parti québécois
Un attentat vient ternir la soirée électorale

Le rassemblement de victoire du Parti québécois, lors de la soirée électorale du 4 septembre, a été assombri par un attentat au Métropolis de Montréal.


Arrestation de Richard Henry Bain (Agence QMI)

Peu avant minuit, Richard Henry Bain aurait tenté de s’introduire dans la salle où étaient réunis des militants et la nouvelle première ministre, Pauline Marois. Bain aurait ouvert le feu sur deux hommes, tuant l’un d’eux. Un incendie a aussi été allumé, sans faire trop de dommages.

Richard Hery Bain est actuellement en attente de son procès. Il fait face à 16 chefs d’accusation, dont meurtre au premier degré.

22 NOVEMBRE – Agression sexuelle d’une inconnue
Le prédateur Jean-Yves Migneault emprisonné pour une période indéterminée

Après avoir été trouvé coupable en janvier, le prédateur Jean-Yves Migneault a été déclaré délinquant dangereux en novembre. Pour protéger la société, la juge Lori Renée Weitzman a décidé d’envoyer le multirécidiviste derrière les barreaux pour une période indéterminée.


Jean-Yves Migneault (Gracieuseté du SPVM)

En avril 2010, Migneault avait enlevé une pure inconnue dans le stationnement d’un supermarché de Montréal avant de l’agresser sexuellement dans un secteur boisé. Plus tôt le même jour, il s’en était aussi pris à son ex-conjointe.

2 DÉCEMBRE – Triple meurtre à Drummondville
Un nouveau drame familial secoue le Québec

Après les Cathie Gauthier (2008), Guy Turcotte (2009) et Adèle Sorella (2009), voilà que Sonia Blanchette se retrouve au banc des accusés dans une nouvelle histoire d’un drame familial qui bouleverse les Québécois. La femme de 33 ans est accusée d’avoir noyé ses trois enfants l’après-midi du 2 décembre, à Drummondville.


Sonia Blanchette lors de sa comparution (Agence QMI)

Blanchette n’avait pas la garde de ses enfants et devait se soumettre à des visites sous supervision. Il y a un an, elle aurait d’ailleurs tenté d’enlever un de ses enfants.

L’accusée, qui est enceinte d’un quatrième enfant, fait face à trois chefs d’accusation de meurtre prémédité.

Procès de Tania Pontbriand
Une cause qui traîne en longueur

Le procès de Tania Pontbriand, cette enseignante accusée d’avoir eu des relations sexuelles avec un de ses élèves, traîne en longueur depuis plus d’un an. Après deux requêtes en arrêt des procédures, un changement de juge et de nombreux ajournements, le procès a finalement pu reprendre à l’automne, au palais de justice de Saint-Jérôme.


Tania Pontbriand (Agence QMI)

De nombreux anciens étudiants et collègues de Pontbriand ont défilé à la barre des témoins pour venir dire du bien de la femme. De 2002 à 2004, Tania Pontbriand aurait eu entre 200 et 300 rapports sexuels avec l’adolescent qui avait à l’époque de 15 à 17 ans.

Les témoignages des témoins se sont finalement terminés le 13 décembre et les plaidoiries devraient avoir lieu au début de 2013.

Industrie de construction
L’UPAC passe en mode offensif; la commission Charbonneau débute

L’année 2012 a été particulièrement faste en termes de lutte à la corruption dans l’industrie de la construction. L’Unité permanente anticorruption (UPAC) a non seulement multiplié ses opérations sur le terrain, mais la juge France Charbonneau a commencé à entendre les premiers témoins à la Commission d’enquête sur l’octroi des contrats publics dans l’industrie de la construction.


L’ex-maire de Mascouche, Richard Marcotte (Agence QMI)

En plus de mener des perquisitions dans de nombreuses villes et municipalités du Québec, l’UPAC a aussi procédé à l’arrestation de dizaines de personnes, dont plusieurs noms très connus. Parmi eux, les entrepreneurs Tony Accurso et Normand Trudel, le maire de Mascouche Richard Marcotte (qui a finalement quitté son poste le 30 novembre) et l’ex-grand patron de SNC-Lavalin, Pierre Duhaime. L’ex-maire de Laval, Gilles Vaillancourt, a quant à lui été l’objet de plusieurs perquisitions, mais aucune accusation criminelle n’a été portée contre lui à ce jour.

À la commission Charbonneau, c’est l’ex-entrepreneur Lino Zambito qui a particulièrement retenu l’attention lors de son long témoignage en venant expliquer les dessous d’un important système de collusion. Plusieurs fonctionnaires de la Ville de Montréal sont également venus affirmer sous serment avoir reçu des pots-de-vin de la part d’entrepreneurs. Les travaux se poursuivront en 2013.

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Démasqués!


Il est de plus en plus difficile de faire un crime parfait. La science médico-légale a fait de grandes avancées dans ce domaine, tout le corps passe au crible pour détecter les criminels et faire des mises accusations. Ou encore découvrir l’historique d’une victime pour comprendre son histoire
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Démasqués!

Démasqués!

Photothèque La Presse

Judith Lachapelle
La Presse

Au cinéma, les experts en science médico-légale ne mettent que quelques répliques à résoudre les énigmes judiciaires. Dans la vraie vie, la science offre des outils étonnants, mais aussi imparfaits. Survol des plus récentes découvertes en matière d’identification.

VISAGE

Les logiciels de reconnaissance faciale peuvent être confondus dès que le sujet passe sous le bistouri pour une intervention esthétique. Une équipe de l’Université de Notre-Dame, en Indiana, a constaté que la moitié des logiciels échouait à identifier correctement une personne avant et après son opération. Solution: au lieu d’étudier tout le visage, il vaut mieux identifier indépendamment plusieurs éléments du visage, comme les yeux ou le nez. Cette technique a permis aux chercheurs américains d’obtenir un taux de reconnaissance de 78%. (New Scientist)

CHEVEUX

Un demi-centimètre à la racine d’un cheveu. C’est tout ce dont une équipe de chercheurs de l’Université d’Ottawa a besoin pour découvrir le parcours de son propriétaire dans les deux semaines précédant le prélèvement. L’été dernier, ces chercheurs ont déballé toute l’information qu’ils pouvaient lire dans les isotopes stables d’hydrogène et d’oxygène retenus dans un cheveu, qu’il ait appartenu à une victime ou à un suspect.

«L’eau que l’on boit, a indiqué au journal Le Droit le chercheur Gilles St-Jean, contient des éléments différents selon la région où l’on se trouve.»

Les scientifiques s’appliquent à construire une carte géographique de la composition chimique des cheveux canadiens, qui pourrait aider à résoudre certaines affaires criminelles non élucidées.

DOIGTS

Depuis le début de leur utilisation comme méthode d’identification judiciaire, les empreintes digitales ont acquis une réputation solide. Mais un rapport d’enquête publique publié en décembre dernier en Écosse appelle à la prudence des experts dans les cas complexes. En 1997, des empreintes de doigts trouvées sur une scène de meurtre avaient été attribuées à une policière. L’agente Shirley McKie, qui a toujours vigoureusement nié les conclusions de l’analyse des empreintes, a finalement été blanchie en 1999. La confusion entre les empreintes digitales de la victime et celles de la policière a mené les commissaires à formuler 86 recommandations, dont 2 très importantes: la preuve des empreintes n’est pas infaillible, et les experts doivent reconnaître que leurs conclusions relèvent parfois de l’opinion plutôt que des faits. (The Guardian)

ADN

On laisse des traces d’ADN, des fragments de peau ou de salive, un peu partout sur notre passage. Mais on en laisse aussi là où l’on n’est pourtant pas allé… Des chercheurs australiens ont démontré l’automne dernier que la contamination de l’ADN ne devait pas être prise à la légère. Après avoir demandé à un volontaire de manipuler pendant une minute un jouet d’enfant, une chercheuse a frotté le jouet sur sa blouse de laboratoire. En analysant le vêtement, on a trouvé suffisamment de traces d’ADN pour clairement identifier le volontaire, même si celui-ci n’a jamais touché la blouse blanche. Prudence, donc, disent les chercheurs aux policiers, lorsque vient le temps de conclure qu’un suspect était présent sur les lieux d’un crime. (New Scientist et Legal Medicine)

PIEDS

Comme l’empreinte digitale, la démarche est également unique à chaque personne. Des chercheurs de l’Université Shinshu, au Japon, ont mis au point un logiciel qui a obtenu un taux de reconnaissance de 98% des 104 participants de l’étude. Le logiciel a d’abord observé chacun des participants pendant qu’il fait une dizaine de pas – pieds nus – sur un plateau constellé de capteurs. Ceux-ci ont enregistré la pression exercée par le pied au sol lors de la marche. Par la suite, l’ordinateur a su reconnaître la très grande majorité des participants qui sont repassés sur son plateau. Les chercheurs croient que la méthode pourrait avoir des applications médicales ou même être utilisée comme mesure de sécurité à l’aéroport. (New Scientist)

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La mère de Joleil Campeau brise le silence


Comment faire un deuil d’un enfant qui a été sauvagement assassinée par une personne qui était déjà reconnu comme meurtrier et qui en plus lors de sa sortie était considéré comme dangereux ?  Joleil Campeau a eu le malheur de se trouver sur son chemin et a payer de sa vie ..
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La mère de Joleil Campeau brise le silence

La mère de Joleil Campeau brise le silence

Crédit photo : TVA Nouvelles

Donna Senécal

Pour la première fois depuis le meurtre de sa fille, il y a 16 ans, la mère de Joleil Campeau brise le silence.

Donna Senécal a accepté de se confier à TVA Nouvelles afin, entre autres, de dénoncer le système judiciaire.

Le présumé meurtrier de sa fille, qui subira bientôt son procès, est un multirécidiviste notoire en matière d’agressions sexuelles. Tout juste avant le meurtre de Joleil, Éric Daudelin venait de sortir de prison après avoir purgé la totalité d’une sentence pour un crime violent. La Commission des libérations conditionnelles savait qu’il avait des fantasmes meurtriers, mais il n’a jamais été déclaré délinquant sexuel à contrôler.

Donna Senécal croit que si la justice avait été plus sévère à l’époque, sa fille serait encore en vie aujourd’hui.

«Qu’est-ce je peux faire de plus?», se demande la mère de Joleil Campeau, qui précise par ailleurs qu’elle suivra le procès du présumé meurtrier de sa fille.

En ce qui concerne le fait de pardonner au présumé meurtrier, Donna Sénécal estime qu’il faudrait avant tout que cette personne lui demande pardon. Elle n’écarte pas la possibilité de rencontrer Éric Daudelin, si ce dernier est reconnu coupable.

Considérée comme suspecte

Donna Senécal soutient qu’à l’époque des faits, elle a été considérée comme suspecte dans ce dossier et a dû passer le détecteur de mensonges.

Elle a ajouté que le fait de savoir que les autorités aient pu envisager une telle possibilité la «dépassait royalement» et lui a apporté un grand stress.

«Je tremblais par en dedans », a-t-elle ajouté.

Lors de l’annonce qu’un homme avait été interpellé quant à la mort de sa fille, la mère de famille dit avoir accueilli la nouvelle avec un mélange de choc et de soulagement.

«Je suis tombée en bas de ma chaise, je ne m’attendais pas à ça du tout».

Une lettre en honneur à sa fille

Donna Senécal a aussi accepté de lire une lettre écrite à Joleil 10 ans après sa mort.

«C’était un trop beau et grand rêve de la voir vivre et c’était aussi la réalité. Joleil, tu as «enjoleillé» ma vie. Malgré toutes les difficultés de la vie, je l’aime ma vie», a-t-elle notamment écrit.

Éric Daudelin, 37 ans, a été arrêté en juin dernier à Montréal et a ensuite été accusé du meurtre prémédité de la petite Joleil Campeau, survenu en 1995 à Laval. Des traces d’ADN ont permis d’identifier ce suspect.

Joleil Campeau, 9 ans, avait été portée disparue le 12 juin 1995. Son corps avait été retrouvé quatre jours plus tard dans un marais près de son domicile, dans le secteur d’Auteuil.

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