Le Saviez-Vous ► Faits divers : voilà pourquoi ils nous fascinent !


Avec les tout ce qui se vend comme revues à potins, les médias de tout genre sur Internet, les faits divers intéressent beaucoup de gens. Que ce soit des crimes, des vols, des scandales, etc … il y en a pour tous les goûts. Même dans l’Antiquité, le Moyen-Âge, les faits divers ont captivé, inquiétés, inspirer la peur. La majorité des histoires ci-bas viennent de France, mais on peut trouver des cas semblables dans notre coin du monde. Ceci dit, il y a un fait que j’ai remarqué sur les réseaux sociaux, une nouvelle de maltraitance animale active beaucoup de réaction a comparer des faits comme le meurtre d’adulte ou d’enfant, la famine et autres ..
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Faits divers : voilà pourquoi ils nous fascinent !

En 1817, l’affaire Fualdès défraie la chronique. Elle reste irrésolue à ce jour. © Wikimedia Commons

Un incendie tragique, une femme séquestrée, un casse incroyable… Les drames nous bouleversent et nous fascinent depuis l’Antiquité. Que révèlent-ils des mœurs de nos ancêtres et des tréfonds de l’âme humaine ?

Rome, en 81 avant J.-C. Le corps sans vie de Sextus Roscius, un riche propriétaire terrien, est retrouvé dans le quartier de Subure, le plus sordide de la capitale de l’Empire romain. Qui a tué ce citoyen richissime, dont la fortune est estimée à six millions de sesterces, proche de Sylla, le nouvel homme fort de la République ? L’affaire Roscius entre dans l’Histoire comme l’un des premiers faits divers au retentissement important. Il faut dire qu’elle possède tous les ingrédients nécessaires : un décor trivial (des bas-fonds) dans lequel survient un événement tragique, la collision entre deux mondes (celui des riches et des pauvres), et une odeur de mystère. C’est ça, un fait divers !

Mara Goyet, historienne et auteure de Sous le charme du fait divers (éd. Stock), le confirme : « Le fait divers, c’est l’irruption de l’extraordinaire dans ce qui est le plus banal. Il laisse penser que notre réalité prosaïque est plus riche et mystérieuse que prévu. Il permet de se tenir sur le fil entre le réel et le fantastique », explique la jeune professeure.

La « rubrique des chiens écrasés » est synonyme de faits divers, expression qui n’apparaît qu’au XIXe siècle. Pourtant, ces récits de crimes et autres cataclysmes tragiques intéressent depuis plus de 2 000 ans les plus grands auteurs, historiens et philosophes.

« Désastres, meurtres, enlèvements, agressions, accidents, vols, bizarreries, tout cela renvoie à l’homme, à son histoire, à son aliénation, à ses fantasmes, à ses rêves, à ses peurs… » comme l’explique le philosophe et professeur au Collège de France Roland Barthes, dans Essais critiques, en 1964. Le fait divers est le miroir de l’âme humaine, le sel du « roman national » !

Un exemple ? Au VIe siècle, Frédégonde, la maîtresse de Chilpéric Ier, ambitieuse et jalouse, demande à son royal amant de tuer sa femme. Si la presse à scandale avait existé, les lecteurs du Moyen Age auraient pu lire ce titre aguicheur : « Elle fait étrangler la reine pour prendre sa place ! » Mais en l’absence de tabloïds, ce sont longtemps des chroniqueurs qui se sont chargés de divulguer les détails (souvent sordides) de la grande Histoire. Et plus le conteur avait du talent, plus le fait divers avait une chance de passer à la postérité.

Revenons au meurtre de Sextus Roscius dans les basfonds de Rome. C’est l’auteur latin Cicéron qui a gravé dans le marbre cet incident tragique. Alors jeune avocat, il défend le fils (et homonyme) de la victime, Sextus Roscius, accusé de parricide. Le plus odieux des crimes ! Le procès, qui passionne le Tout-Rome, a lieu sur le forum. Dans sa plaidoirie, Cicéron ne cesse de poser une question qui deviendra célèbre : « Cui bono ? », « A qui profite le crime ? » Pas à son client, mais à un certain Chrysogonus, affranchi et favori de Sylla, qui a récupéré toutes les fermes du défunt, avec l’aide de Capiton, le neveu de Sextus Roscius. Cicéron sauve la tête de son client, acquitté faute de preuves, et la retranscription de sa plaidoirie est toujours étudiée par les aspirants avocats.

Les faits divers remplissent le même rôle que les contes, sauf qu’ils sont vrais

Les faits divers questionnent notre rapport au bien et au mal. L’affaire des « possédées de Loudun », qui éclate en 1632, l’illustre bien. Dans le couvent de cette petite ville de la Vienne-, plusieurs religieuses sont victimes d’hallucinations et de convulsions, comme si elles étaient possédées par le démon. Malgré les exorcismes, « l’épidémie » continue et les sœurs accusent bientôt le prêtre Urbain Grandier, grand séducteur. L’homme a par ailleurs signé un pamphlet contre Richelieu. Mauvaise idée : il va terminer sur le bûcher.

Grâce à l’essor des éditions imprimées au XVIIe siècle, cette sombre histoire, où se mêle sorcellerie, machination politique et jalousies, se diffuse dans tout le royaume. De l’affaire des poisons en 1682 à l’intrigante bête du Gévaudan qui fait frémir le pays entre 1764 et 1767, les gazettes ne ratent pas une occasion de relater des crimes. Mais pourquoi nous fascinent-ils ?

« Les faits divers remplissent le même rôle que les contes, sauf qu’ils sont vrais, précise l’historienne Mara Goyet. Ils sont pleins d’objets qui deviennent fascinants, de figures inquiétantes (l’ogre, la mère infanticide, le routard du crime), de lieux marquants (le virage de Chevaline, la Vologne). »

En 1817, l’affaire Fualdès est la première affaire judiciaire médiatisée au monde

Un fait divers peut-il cacher un secret d’Etat?En d’autres termes, comme disait Cicéron : « A qui profite le crime ? » Au fil de l’Histoire, les puissants ont pu être tentés de maquiller en accidents tragiques des scandales politiques. Remontons au 20 mars 1817. A Rodez, un corps flotte dans l’Aveyron. Il a les mains ligotées, une plaie béante à la gorge. C’est le cadavre d’Antoine Fualdès, ancien procureur impérial. Très vite, on crie au complot royaliste. Louis XVIII vient en effet de rétablir la monarchie et la « Terreur blanche », des violences perpétrées par les royalistes contre les révolutionnaires, fait rage. Or, Fualdès a été juré au tribunal révolutionnaire de Paris… Rien n’étaye ces soupçons, mais l’Etat veut à tout prix étouffer les rumeurs pour éviter une révolte populaire. La solution ? Maquiller ce meurtre en banal crime crapuleux. La police monte un dossier de toutes pièces : des dizaines de faux témoins pointent une troupe de coupables, des petites gens qui auraient tendu un piège à Fualdès pour le détrousser. Le procès qui s’ouvre devant la cour d’assises de l’Aveyron le 18 août 1817 est la première affaire judiciaire médiatisée au monde.C’est le début de la « justice spectacle ».

Des journaux parisiens comme Le Moniteur, Le Conventionnel ou Le Journal des débats dépêchent leurs envoyés spéciaux. La principale « pièce à conviction » est une couverture tachée de sang : sûrement celui d’un animal de boucherie. Aucun des protagonistes ne connaît le témoin principal, Clarisse Manson, une maîtresse bafouée en mal de célébrité. Qu’à cela ne tienne ! La presse tient sa saga à rebondissements. Dans toute la France circulent des tableaux représentant les accusés. Certains d’entre eux font fortune à Paris en paradant dans des cabinets de cire reproduisant les scènes de l’assassinat. Rodez devient la ville où « on égorge les gens comme des cochons ». Mission accomplie : la vérité sur la mort de Fualdès n’a jamais été faite, et ce potentiel scandale a viré au plus rocambolesque et spectaculaire fait divers du XIXe siècle.

L’affaire Vacher va faire rimer pour toujours fait divers et… crime sanguinaire

Passions, jalousies, amours contrariées. Les écrivains vont se passionner et s’emparer de cette formidable « matière première ». Flaubert s’inspire probablement de deux affaires réelles (Delamare et Lafarge) pour écrire Madame Bovary tandis que Maupassant, grand lecteur de faits divers, écrit plusieurs contes inspirés par des affaires de prostitution au début des années 1880. Mais en 1897, l’affaire Vacher, du nom de ce tueur en série qui éventrait des jeunes bergers, va faire rimer pour toujours fait divers et… crime sanguinaire !

« Cette affaire a fasciné à cause du profil du meurtrier : cruel et sadique depuis l’enfance, né dans une famille terriblement dysfonctionnelle, excentrique (il pose avec une toque et des clefs, celles du paradis selon lui), cynique (il vend ses confessions à un journal) », décrypte Mara Goyet.

Depuis Vacher, les histoires de tueurs manipulateurs et menteurs ont suscité des moments de « communion macabre » pendant lesquels le pays tremble d’angoisse. « Bonsoir. La France a peur », lance Roger Gicquel en ouvrant son JT sur TF1 le 18 février 1976 après l’arrestation du meurtrier du petit Philippe Bertrand, 7 ans. Sept décennies plus tôt, un autre tueur d’enfant indignait le pays, bouleversant l’agenda politique du moment. Le 31 janvier 1907, à Paris, Albert Soleilland viole et assassine Marthe Erbelding, 11 ans. Il est condamné à la guillotine. Mais le président de la République Armand Fallières est contre la peine de mort : il gracie Soleilland puis dépose un projet de loi en faveur de l’abolition. La presse se déchaîne, multipliant les détails sordides sur le meurtre. Le Petit Parisien publie un sondage dans lequel 74% des lecteurs se disent favorables à la peine capitale. Résultat ? En 1908, la peine de mort est maintenue par 330 voix contre 201. Et le restera jusqu’en 1981. Un fait divers n’est jamais anodin.

Au Moyen Âge, ce sont surtout les pilleurs qui alimentent la chronique

Valérie Toureille, historienne spécialiste du Moyen Âge, maître de conférences à l’université Paris-Seine, revient sur l’impact des crimes commis à cette époque.

Ce qui frappe aujourd’hui l’opinion ne choquait pas forcément il y a mille ans. L’homicide, par exemple, crime jugé très grave aujourd’hui, était banalisé au Moyen Âge.

« Les rixes sont alors nombreuses qui dégénèrent parfois, détaille Valérie Toureille, auteure de Crime et Châtiment au Moyen Age (éd. Seuil). On excuse aussi facilement quelqu’un qui tue pour l’honneur. » Ce qui fait grand bruit à l’époque, c’est le vol.

« Voler, c’est trahir la confiance qui cimente la communauté, indique Valérie Toureille. On pardonne aux petits larrons acculés par la faim – il existe même une excuse de vol par nécessité –, mais on craint plus que tout les brigands qui n’hésitent pas à tuer pour dépouiller leurs victimes. Les brigands, les cottereaux ou les coquillards, qui pillent les voyageurs, alimentent la chronique de ce qu’on n’appelle pas encore les faits divers. »

Au milieu du XVe siècle, le Journal d’un bourgeois de Paris se fait l’écho de cette hantise en relatant les méfaits d’une bande de voleurs qui enlèvent des enfants dans la capitale. Un vaste trafic organisé par un « roi » et une « reine ». On le voit, au Moyen Age, les pilleurs suscitent autant la peur que les tueurs en série aujourd’hui.

Par Marion Guyonvarch

https://www.caminteresse.fr/

Le Saviez-Vous ► Historique de la Distribution Automatique.


Qui aurait cru que les distributeurs automatiques furent inventés 215 av. J.C pour délivrer de l’eau sacrée. Mais, ce n’est qu’eau 18 ème siècle que les machines distributrices ont pris lentement son essor jusqu’a ce que nous connaissons présentement
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Historique de la Distribution Automatique.

 

Auteur : H.Jacquemin. Projet étudiant tutoré.

vendredi 2 novembre 2007, par Animateurs du site

La première machine connue date de l’Antiquité. Elle fut inventée en 215 avant Jésus-Christ par le mathématicien grec nommé Hero. Ce dispositif était conçu pour délivrer de l’eau sacrificatoire. Il suffisait de placer une pièce de monnaie de 4 drachmes dans une fente pour qu’une balance laisse couler un peu de cette eau sacrée.

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Distributeur automatique de Vin

Paris – vers 1892

Il a fallu ensuite attendre le 18ème siècle pour que la première machine brevetée face son apparition au Royaume-Uni. Il s’agissait d’une machine qui distribuait des timbres postes. C’est seulement au 19ème siècle que le concept atteint les Etats-Unis et se développe avec un premier automate distribuant des sucreries.

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A paris, est créé vers 1892 un distributeur de vin (Source : ADM).

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Distributeur de journaux

Québec – 1921

Le développement de l’industrie de la distribution automatique a vraiment commencé au 20ème siècle. En effet c’est au cours de ce siècle qu’un bon nombre d’industriels de l’agroalimentaire et de fabricants d’automates sont apparus sur le marché. Cependant l’essor de ces nouvelles machines fut interrompu en Europe en raison de la seconde guerre mondiale (cf : Navsa).

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Ancien distributeur de boissons

La distribution automatique va toucher des domaines variés : le café, les sodas, les cigarettes, les journaux, …

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Source Sélecta

Un autre facteur a largement contribué à l’essor de la distribution automatique : l’apparition de l’électronique. En effet cette nouvelle technologie a révolutionné la fonctionnalité des distributeurs. D’une part en ce qui concerne les systèmes de paiements, mais aussi pour les échanges de données. Aujourd’hui grâce à ces nouvelles techniques les gestionnaires sont au courant en temps réel de l’évolution du niveau de leurs ventes. Cela leur permet donc d’être très réactifs face à une demande qui ne cesse de se développer depuis 10 ans.

C’est cependant avec l’industrie et l’urbanisation que l’on a vu se développer ce type de machines qui répondait à une demande sociale. En effet, le « manger hors-foyers », jusque là perçu en France comme une véritable agression à la tradition française tant sur le plan culinaire que sur le plan social, s’est fortement développé depuis quelques années. Les rythmes de vies, de plus en plus désynchronisés, font que sauter un repas, manger sur le pouce n’est plus marginal. La destruction des temps sociaux actuels, la multiplication des sorties liées aux spectacles ou aux activités sportives font que les consommateurs veulent pouvoir manger à tout moment.

Malgré quelques menaces engendrées par son environnement comme la réduction du temps de travail, le passage à l’euro, le retrait des automates dans les collèges, la distribution automatique a su répondre à ce nouveau mode de vie plutôt « nomadisme » en multipliant la diversité des biens et des services proposés pour se développer encore.

Aujourd’hui les nouvelles générations de machines sont de plus en plus perfectionnées et intelligentes.

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Modèle récent de distributeur automatique

Elles sont également présentes dans tous les lieux de vies les plus fréquentés. Désormais ce sont aux produits d’aller vers les consommateurs et non plus aux consommateurs d’aller vers les produits. La tendance est également au light. Les industriels de l’agroalimentaire tentent de développer au sein de la DA des produits diététiques, allégés, bons pour la santé et qui respectent l’environnement. Depuis sa création dans l’Antiquité jusqu’à aujourd’hui, la distribution automatique a parcouru beaucoup de chemin, a subi énormément des transformations, a connu de nombreuses innovations, et n’a pas fini de nous surprendre.

http://www.distripedie.com

Les journaux d’Harry Potter, c’est pour bientôt ?


On sait que les journaux en papiers vivent des moments difficiles avec l’ère d’Internet. Alors pourquoi pas suivre la technologie interactive, comme les journaux dans Harry Potter. Pour le moment, ce ne sont que des prototypes, peut-être que bientôt, les journaux en papier vont reprendre le terrain perdu, du moins en partie
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Les journaux d’Harry Potter, c’est pour bientôt ?

 

Harry Potter et l'Ordre du Phenix

Harry Potter et l’Ordre du Phenix, 2007.

WARNER BROS. / HEYDAY FILMS / COLLECTION CHRISTOPHEL

Stéphane Desmichelle Rédactrice en chef adjointe, pôle digital Sciences et Avenir

Des chercheurs anglais travaillent sur la création d’un nouveau matériau imprimé avec lequel le lecteur sera capable d’interagir. Et parlent d’une véritable révolution du papier.

Les journaux interactifs, à l’instar du Daily Prophet (ou Gazette du sorcier) des films Harry Potter, pourront-ils voir le jour ? En tout cas le conseil de recherche pour les sciences physiques et de l’ingénieur, Engineering and Physical Sciences Research Council (EPSRC), y croit. Il a même accordé 1,17 million de livres au professeur David Frohlich, du Digital World Research Centre de l’Université anglaise de Surrey pour chercher et développer des matériaux qui permettraient au lecteur d’interagir avec l’imprimé.

« Papier nouvelle génération »

Le projet s’appelle « Papier nouvelle génération« . Objectif : développer une nouvelle sorte de papier contenant des liens Internet « cliquables ». En les touchant, ou en tournant en page, les lecteurs obtiendront des informations supplémentaires qui se déclencheront automatiquement sur les supports digitaux à proximité. Il pourrait s’agir d’articles, de photos, de livres, de vidéos, de sons… Comme les portraits fictifs dans Harry Potter qui, par magie, sont capables d’interagir avec ceux qui les regardent. Enfin, à peu près, car il n’est pas encore question dans ce projet d’activer les liens d’un simple regard. Pour le moment, des capteurs optiques (ou autres) pourraient reconnaître quelle page est ouverte et l’endroit pointé du doigt pour activer le média associé.

Les auteurs décrivent « une nouvelle information hybride qui serait à la fois imprimée et digitale ».

D’un côté sur papier et de l’autre sur un appareil au choix (télé, chaîne audio, smartphone, tablette, ordinateur…), à condition que celui-ci soit bien sûr correctement connecté. C’est en réalité la même idée que celle qui consiste à scanner des QR codes imprimés avec un smartphone. Mais les auteurs défendent leur projet qui, selon eux, va plus loin : le papier sera lui-même un capteur électronique avec des puces intégrées.

Le Pr Frohlich ajoute : « Le papier interactif sera encore un prototype pour quelques temps, mais nous espérons que nos recherches aideront à créer un marché de masse pour cette nouvelle génération de papier au 21e siècle ». Notamment dans le secteur du voyage ou du tourisme. « Les gens lisent déjà un mélange d’informations imprimées et digitales, en utilisant des brochures de voyage, des guides, des applications smartphones… Le papier interactif reliera ces sources, rendant plus facile la navigation entre elles ».

En attendant, d’autres chercheurs de l’Université du Michigan ont présenté un « papier parlant ». Le nouveau film multicouche et fin comme une feuille de papier possède des capacités permettant de l’utiliser comme un haut-parleur ou un microphone pourrait être utilisé pour fabriquer un journal parlant, des enceintes miniaturisées ou encore des revêtements anti-bruit… pas avant plusieurs années.

https://www.sciencesetavenir.fr

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«Fake news»: des journaux scandinaves renoncent au poisson d’avril


Personnellement, je trouve que c’est une sage décision avec toutes les fausses nouvelles qui circulent sur le net que ce soit en science, santé, politique et qui font boule de neige, il ne faut pas en rajouter à cause du poisson d’avril. Il y a trop de gens qui se font avoir, et propage une fausse nouvelle pendant des mois, voir des années
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«Fake news»: des journaux scandinaves renoncent au poisson d’avril

 

Des journaux suédois et norvégiens ont annoncé qu’ils renonçaient à publier à partir de cette année des poissons d’avril, se refusant à ajouter à la confusion des fausses informations (« fake news »).

« Sachant la facilité avec laquelle les fausses nouvelles se répandent, je ne veux pas voir la marque du Smålandsposten entachée par une histoire potentiellement virale et fausse », a écrit dans un éditorial le rédacteur en chef du quotidien suédois Smålandsposten, Magnus Karlsson.

« Nous travaillons comme je l’ai dit sur des informations authentiques. Y compris le 1er avril« , a-t-il ajouté.

Selon l’agence de presse TT, c’est aussi le cas en Suède des journaux du groupe Hallpressen (Jönköpings-Posten, Värnamo Nyheter, etc.), du Västerbottens-Kuriren et de Dalarnas Tidningar.

« On va l’écrire dans l’édition de demain (samedi). On en a parlé au sein de la rédaction, on y a beaucoup réfléchi, et c’est la décision qu’on a prise », a expliqué à l’AFP vendredi le rédacteur en chef du Jönköpings-Posten, Erik Berger.

« On a eu l’impression, voyant le débat et les discussions autour de la crédibilité des médias, s’ajoutant aux fausses infos, qu’on ne veut plus faire ça cette année », a affirmé à TT celui du Västerbottens-Kuriren, Ingvar Näslund.

En Norvège, les plus grands médias nationaux (la radiotélévision publique NRK et les journaux Aftenposten, VG et Dagbladet) ont déjà abandonné cette vieille tradition depuis plusieurs années.

Des quotidiens régionaux vont maintenant suivre, selon la NRK.

« Dans le climat dans lequel nous sommes, avec de fausses nouvelles qui se répandent, ce serait une erreur de notre part, nous qui vivons de notre crédibilité, de donner de fausses infos jusque parce que le calendrier dit qu’on est le 1er avril », a déclaré le rédacteur en chef de Bergens Tidende, Øyulf Hjertenes.

« Je pense que nous devons faire attention avec l’idée de tromper les gens (…) Ce qui est écrit dans Drammens Tidende doit être vrai », a affirmé pour sa part sa consoeur de Drammens Tidende, Kristin Monstad.

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Au Japon, l’un des principaux quotidiens peut se transformer en fleur


    Au Japon, le plus vieux journal connu dans ce pays, à fait de son quotidien, un journal complétement écologique, que ce soit l’encre, les feuilles et en plus, il permet de planter des fleurs et des plantes
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    Au Japon, l’un des principaux quotidiens peut se transformer en fleur

  • Par Mathilde Golla

    FIGARO DEMAIN – Le Mainichi Shimbun est imprimé sur un papier non seulement recyclable mais qui contient des graines. Le journal diffusé à plus de 5,6 millions d’exemplaires par jour sur deux éditions peut ainsi fleurir quand on le plante.

    Mieux que les secondes vies habituellement données aux quotidiens – entre les emballages de poisson ou les épluchures de légumes! – un grand quotidien japonais peut se transformer en fleur. Le Mainichi Shimbun propose en effet une version 100% recyclable. Jusque-là rien d’étonnant sauf que le plus ancien quotidien japonais, édité à plus de 5,6 millions d’exemplaires par jour sur deux éditions très différentes, va beaucoup plus loin.

    Le journal connu pour son sérieux et son engagement en faveur de l’environnement a lancé une version écologique, publiée pour la première fois le «Greenery Day», journée fériée au Japon. Cette édition est ainsi imprimée sur du papier recyclé parsemé de graines de fleurs ou de plantes. Même l’encre est conçue à partir de végétaux et elle agit comme un engrais. Ainsi, il suffit de découper des petites bribes d’un de ces journaux de les humidifier et de les mettre en terre. Après quelques jours, les morceaux d’articles deviendront des boutons de roses, coquelicots, mufliers ou de futures marguerites. Le quotidien peut ainsi se transformer en véritable jardin fleuri!

    4,6 millions d’exemplaires écoulés la première fois

    Cette première mondiale a été menée conjointement avec la célèbre agence de communication Dentsu. La première édition biodégradable avait remporté un franc succès puisque 4,6 millions de personnes s’étaient procuré le quotidien, ce qui représente près de 3,6% de la population. Les écoles avaient, en outre, utilisé le quotidien pour dispenser des cours sur l’écologie. Avec cette initiative, le seul journal japonais à avoir reçu le prix Pulitzer souhaite également inciter ses lecteurs à se tourner vers des objets biodégradables et les encourager à donner une seconde vie à leurs objets.

    Si la solution du Mainichi Shimbun est la plus aboutie en termes de recyclage, d’autres initiatives existent. En Chine par exemple, des crayons à papier sont conçus à base de vieux papiers journaux. Par ailleurs, en France, de nombreux objets de décoration sont fabriqués à partir de papier journal. En 1953, Le Figaro était précurseur avec son concours de costumes pour enfants réalisés avec des feuilles du journal. Mais, à l’époque, l’objectif était davantage d’inciter les lecteurs à acheter le journal que de leur donner une conscience écologique!

     

http://www.lefigaro.fr/

Le Saviez-Vous ► Trucs de grand-mère: l’héritage pratique de nos aïeux!


On partage souvent des trucs de grand-mère, mais cela fonctionnent-ils vraiment ? Certains oui mais d’autres le résultats est douteux ou carrément inutile.
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    Trucs de grand-mère: l’héritage pratique de nos aïeux!

    Même les meilleurs détergents ne viennent pas à bout des taches les plus...

MARIE-PIER DUPLESSIS, SOPHIE GRENIER-HÉROUX

Le Soleil

(Québec) Même les meilleurs détergents ne viennent pas à bout des taches les plus tenaces. S’imposent alors les bons vieux trucs de grand-mère! Efficaces, vraiment? Nos journalistes ont testé pour vous quantité  d’astuces développées par nos ancêtres. À vous de juger des résultats de leur initiative!

Ces trucs vous disent quelque chose? Peut-être même que vous les utilisez pour déloger vos taches les plus coriaces? Fonctionnent-ils vraiment?

> Assouplisseur en feuilles

Faire disparaître les résidus de savon sur les portes de douche

Ne disposant pas de porte de douche à la maison, nous avons choisi de faire le test sur la robinetterie. Première tentative : frotter le robinet du bain avec une feuille d’assouplisseur fraîchement sortie de la boîte. Mauvaise idée : cette intervention ne fait qu’ajouter davantage de résidus sur l’acier. Et si on essayait mouillée? La feuille s’imbibe rapidement et s’apparente maintenant à un chiffon gorgé de savon. On frotte, on rince un bon coup et on constate que ça brille! Dernier essai, question de faire le tour de la question comme il se doit : utiliser une feuille d’assouplisseur usagée, tel qu’il est conseillé au départ dans le livre où nous avons déniché le truc. Pas mal, mais pas infaillible non plus. Et on a juste l’impression de frotter en surface, sans désinfecter.

Ramasser les poils de chat

Du poil, on dirait qu’on n’a jamais fini d’en ramasser lorsqu’on a un chat à la maison! Des petites boules volantes se ramassent souvent sous les meubles et en bordure des murs. On s’est donc penché par terre pour passer une feuille d’assouplisseur sur les boiseries et les plinthes, de même que sous les commodes et la table, mais le résultat était loin d’être convaincant. On a essayé aussi sur les vêtements et sur la couette de lit, mais pratiquement aucun «spécimen» indésirable ne s’est accroché à notre feuille. Par contre, on a voulu voir ce qu’il en était avec la poussière… et le meilleur était à venir. Au-dessus des armoires, l’assouplisseur en feuille effectue un travail impeccable!

Nettoyer les aliments collés dans une poêle

À défaut d’avoir fait cramer des aliments au fond d’une casserole (celles dont nous disposons sont toutes antiadhésives, et on l’apprécie), on l’a fait dans un plat de Pyrex qui est allé au four. Des oeufs collés bien comme il faut, le cauchemar de toute personne qui lave la vaisselle à la main! On aurait bien aimé que le truc de l’assouplisseur fonctionne, mais malgré toute une nuit à tremper dans l’eau, on a eu toute la misère du monde à nettoyer le contenant de table. À la défense du produit en feuille, il aura finalement fallu trois tentatives de prétrempage (dont les deux dernières avec du savon à vaisselle) pour redonner au plat une propreté impeccable.

> Coca-Cola

Nettoyer la cuvette de votre toilette

Si le Coke est capable de faire briller un sou noir, pourquoi ne pourrait-il pas en faire autant avec votre cuvette? Contenant de deux litres en main, nous versons environ le quart de la bouteille dans la toilette avant de laisser agir pendant une bonne heure. Puis, on tire la chasse d’eau pour réaliser que le colorant de la boisson gazeuse s’est agrippé aux taches graisseuses de la cuvette plutôt que de les dissoudre… Prise 2 : on ajoute du liquide et on sort la brosse. La cuvette redevient blanche, mais est-ce vraiment dû à l’action de la liqueur douce ou bien au frottement de la brosse? Bonne question. Par ailleurs, l’odeur sucrée du Coca-Cola ne nous apparaît guère agréable dans la salle de bain. Et sans bec verseur, c’est difficile de répandre le produit dans le haut de la cuvette.

> Vinaigre et papier journal

Laver vos vitres

«Pouah, ça pue!» Voilà la réaction de mon conjoint, venu s’enquérir de ce que je faisais sur le balcon par un beau dimanche après-midi. J’y suis peut-être allée trop fort sur le vinaigre. Environ une demi-tasse dans un seau d’eau chaude. Quant au papier journal, j’étais sceptique quant à son efficacité pour nettoyer les fenêtres. Bon, ça ne laisse pas de trace sur la vitre en tant que telle, mais ça tache le contour en plastique! Très mauvaise idée, donc. Par contre, avec un chiffon «normal», l’eau vinaigrée semble bien fonctionner. Même pas besoin d’essuyer les carreaux (à l’extérieur, tout de même), ce qui est tout un avantage! Et comme la poussière s’accumule vite dans Limoilou – ce n’est plus un secret pour personne -, j’en ai profité pour nettoyer mes meubles de patio. Le journal, lui, est retourné dans le bac de récupération.

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> Bas de nylon

Ramasser la poussière

Avant de disposer de vos bas de nylon troués, pensez à effectuer un petit époussetage express un peu partout dans la maison! Tout comme l’assouplisseur en feuilles, les bas-culottes emprisonnent bien la poussière qui se dépose sur le dessus des armoires dans la cuisine. Fixés au bout d’un manche à balai, ils nous ont permis de recueillir des tas de poils de chat qui s’accumulaient en dessous du réfrigérateur et de la cuisinière. Par contre, on n’a pas vraiment constaté leur efficacité sur les moustiquaires, contrairement à ce qu’on avait lu dans certains ouvrages.

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> Pomme de terre

Nettoyer avec vos patates

En plus d’être au coeur de l’alimentation depuis des lustres, sachez que la pomme de terre peut aussi vous servir dans vos tâches ménagères! Vos belles boiseries peintes en blanc sont maculées de traces de doigts? Coupez une pomme de terre crue en deux et frottez-la doucement sur les parties sales pour faire disparaître le tout. De la même façon, on peut nettoyer un vieux tableau ou faire briller son argenterie. Certaines personnes utilisent même l’eau dans laquelle le légume a bouilli pour asperger leur allée de cailloux, pour se départir sans effort des mauvaises herbes qui y poussent. Les pelures de pomme de terre peuvent également être utiles si vous cherchez à déplacer un meuble qui se trouve à être très lourd. De larges morceaux sous les pattes suffiront à rendre la tâche beaucoup plus facile.

> Chou

Nettoyer les taches sur un tapis

Ce test est vite devenu une blague au bureau. Comment un chou peut-il nettoyer un tapis? Dans un autre sens, qu’est-ce que le chou n’est pas encore parvenu à régler? Ce légume aux nombreuses propriétés santé avait-il un pouvoir magique pour les tapis? J’ai donc coupé un chou vert en quatre, puis j’ai frotté mon tapis. Lentement, vigoureusement, à l’horizontale, à la verticale, les options étaient nombreuses, mais aucune n’a fonctionné. Le chou se défaisait en minuscules morceaux ou il étendait les taches de sable, par exemple, qui se trouvaient sur le tapis. Qui plus est, le tapis a été rempli de chou. Une dernière tentative avec un chou mouillé n’a pas été plus concluante. Et il a fallu passer le tapis à la laveuse pour enlever les odeurs, ce qui n’est pas très gagnant. Tapis 0, chou 0.

> Farine

Redonner de l’éclat à l’acier inoxydable

De la farine pour faire briller un évier d’acier inoxydable? On doutait du pouvoir dégraissant du blé sur les cernes de gras… On a commencé par en mettre un peu, dans un coin, et à frotter à main nue. Quelle ne fut pas notre surprise lorsque, après quelques coups, on voyait déjà le potentiel! On a donc ajouté de la farine, l’équivalent d’une demi-tasse, et nous y sommes allés joyeusement. La farine colle sur la paroi et le geste de la main vient faire le reste. Résultat : après cinq minutes de frottage, l’évier brillait! On a rincé le tout, éberlués. À noter qu’il est préférable de frotter l’évier lorsque celui-ci est entièrement sec, car la pâte que forment la farine et les gouttelettes d’eau récure moins bien que la farine sèche. On peut aussi polir l’évier avec un linge sec et du bicarbonate de soude pour une finition de pro!

> Jus d’orange

Nettoyer et enlever les taches de rouille dans un lave-vaisselle

La «recette» disait d’utiliser un sachet de boisson à l’orange. Je me suis gardé une petite gêne et j’ai opté pour du jus, moins collant dans mon esprit. J’avais très hâte d’essayer ce truc, puisque les anciens locataires avaient laissé un vieux lave-vaisselle qui présentait quelques taches de rouille. Allais-je enfin en venir à bout? Le rêve! J’ai donc versé du jus d’orange dans le récipient utilisé pour le savon et activé un cycle express de nettoyage. Au final, le lave-vaisselle était étincelant, mais encore rouillé. Par ailleurs, ma crainte de voir l’intérieur de l’appareil collant était vaine. Tout était propre et sentait l’orange.

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> Sauce Worcestershire

Rendre brillantes les casseroles de cuivre

Ne possédant pas de casseroles en cuivre, je suis partie à la chasse aux derniers sous noirs, voués à une extinction certaine. J’ai plongé la moitié de mon trésor dans un petit bol de sauce (environ deux cuillères à thé), tandis que j’ai frotté l’autre moitié de ma fortune avec mes mains et quelques gouttes de sauce Worcestershire. Les premiers sous n’ont pas changé au premier coup d’oeil, mais une fois frottés, ils sont devenus encore plus brillants que les sous que j’avais astiqués sans attendre. Bref, la sauce-au-nom-imprononçable et le cuivre, c’est gagnant! Sophie Grenier-Héroux

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> Sel

Éliminer les taches de graisse dans le four

Ça tombait bien, voilà deux jours que je procrastinais à nettoyer une tache de graisse dans le fond de mon four. Je l’ai couverte de sel fin et j’ai laissé agir quelques minutes. Rien n’avait l’air d’avoir changé .J’ai commencé à frotter avec un doigt. Bingo! J’ai pris un linge, sec d’abord, et j’ai récuré la section de mon four, rajoutant du sel au besoin. J’ai ensuite mouillé mon linge puis j’ai frotté à nouveau, toujours avec le sel. Tout le gras avait décollé. J’ai ensuite simplement rincé avec de l’eau claire.

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> Citron

Un excellent allié

Qu’on aime ou qu’on n’aime pas cuisiner avec le citron, il est sans contredit un excellent allié lorsque vient le temps de nettoyer la maison. Si son action est bien connue pour faire briller l’argenterie, son utilisation ne se limite pas qu’à astiquer les bijoux et les robinets. On peut mélanger une quantité égale de jus de citron et de bicarbonate de soude pour former une pâte qu’on déposera entre les carreaux de la salle de bain pour se débarrasser de la saleté et des moisissures – suffit de laisser agir quelques minutes avant de frotter le tout avec une brosse à dents et rincer. On peut également se servir des propriétés odorantes du fruit pour embaumer la maison : des pelures de citron dans un four encore chaud chasseront les mauvaises odeurs de votre cuisine, du poisson à l’ail en passant par le brûlé. Certains utilisent aussi le citron directement au lave-vaisselle ou au micro-ondes. Dans le premier cas, un demi-citron dans la cuve aidera à prévenir les indésirables taches blanches sur vos verres, alors que dans le deuxième, quelques gouttes de citron dans une tasse d’eau bouillante permettront de désinfecter votre appareil. Faire chauffer deux minutes, essuyer la vapeur avec un chiffon, et le tour est joué!

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Le Saviez-Vous ► Le chat qui avait écrit dans un journal scientifique


C’est spécial, une histoire réelle qui fait sourire ! Ce chat aurait participé à un journal scientifique. Malgré la découverte de la supercherie, sa renommée a continué à grandir
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Le chat qui avait écrit dans un journal scientifique

 

Hiding behind his words | PSEUDO via Flickr CC License by

Hiding behind his words | PSEUDO via Flickr CC License by

Elise Costa

En 1975, un visiteur se rend au département de physique de l’Université du Michigan. Il tient à rencontrer les deux auteurs d’un article qui a particulièrement retenu son attention. Seulement, c’est impossible. Si le premier auteur est en déplacement, il s’avère que le second est en réalité un chat. Retour sur la carrière du fameux F.D.C. Willard.

Jack H. Hetherington est un homme respecté et respectable. Il est chercheur en physique et mathématiques à l’Université du Michigan. En septembre 1975, il écrit un papier sur le comportement des atomes à basses températures intitulé «Two-, Three- and Four Exchange Effects in bbc 3He». 3He est le petit nom de l’Hélium 3, qui serait apparu peu après le Big Bang. Jack H. Hetherington compte bien envoyer cet article à la tout aussi respectée et respectable revue Physical Review Letters.

Mais d’abord, il fait ce que tout auteur fait avant de soumettre un texte à publication: il le fait relire. Y a-t-il des incohérences, des erreurs, dans ses recherches ? Bien lui en a pris. Son collègue, avec son regard neuf, remarque que quelque chose ne colle pas. Jack H. Hetherington a écrit tout son papier à la première personne du pluriel:

«Nous prenons seulement en considération trois niveaux d’échange…» ; «Nous notons que la température T donnée détermine e2… ».

Or, lui explique le collègue, le périodique n’accepte de publier des papiers contenant le «nous» qu’à condition d’être effectivement cosignés par plusieurs auteurs.

Qui est F.D.C. Willard?

 

En 1975, Microsoft vient à peine d’être crée. Pour écrire un papier formel, il faut se mettre devant sa machine à écrire et taper les touches qui viendront une à une déposer l’encre sur le papier. Autrement dit en cas de syntaxe qui laisse à désirer ou de fautes d’orthographes, il n’y a pas mille solutions: l’auteur doit tout retaper. Le papier d’Hetherington ne fait que trois pages mais c’est l’apanage des génies que de mettre leur intelligence au service de leur flemme. Au lieu de tout reprendre, le scientifique trouve une parade. Un co-auteur qu’il connaît très bien et qui l’a aidé à sa façon: son chat siamois Chester. Il ne peut pas apposer le simple nom de «Chester» à côté du sien, alors il décide d’écrire «F.D.C. Willard». Soit Felis Domesticus Chester, fils de Willard (Felis Domesticus étant l’autre nom du chat domestique).

L’article passe et le jour où le visiteur arrive à l’Université du Michigan pour féliciter les auteurs, la supercherie est publiquement dévoilée. Les éditeurs du «Physical Review Letters» ne sont pas très jouasses à l’idée de s’être fait berner, mais il se trouve que le papier d’Hetherington est vraiment bon. Et puis Hetherington n’est pas dupe. Il sait aussi que si ses recherches sont intéressantes, elles marqueront d’autant plus les esprits qu’elles auront été réalisées par un chat.

L’homme pousse le vice jusqu’à réimprimer son papier avec cette fois la signature de Chester (soit deux-trois empreintes de coussinets). Le doyen en physique de l’Université du Michigan, Truman Woodruff, envoie même une lettre à Jack H. Hetherington l’invitant à convaincre F.D.C. Willard –alias Chester– de rejoindre leur équipe en tant que professeur honoraire.

Auteur à part entière

 

L’histoire aurait pu s’arrêter là. Cinq ans plus tard, en 1980, le nom de F.D.C. Willard se retrouve pourtant dans une revue française. Dans le numéro 114 de «La Recherche», il est cité en tant qu’auteur d’un nouveau papier sur l’Hélium-3 («L’hélium-3 solide: un antiferromagnétique nucléaire»). L’animal a pris du gallon. Il n’est plus co-auteur, mais auteur à part entière. Comment le chat, alors âgé de douze ans, a-t-il pu remettre le couvert?

Derrière l’article se trouve bien sûr Hetherington. Sauf qu’alors, il n’est plus vraiment le seul à l’écrire. Ils sont plusieurs chercheurs français et américains à avoir rédigé le papier. Le problème, c’est qu’à la date butoir ils ne sont pas parvenus à un terrain d’entente. Qu’arriverait-il si les points mis en exergue venaient à être faux? La réputation d’Untel ou Untelle pourrait être mise en jeu! Afin de mettre tout le monde d’accord, Hetherington a proposé de signer sous le nom de F.D.C. Willard. Car qui pourrait en vouloir à un chat de s’être trompé?

Chester le siamois s’est éteint peu de temps après sa dernière publication. Les éditions APS reconnurent, lors du poisson d’avril 2014,

 qu’«aucun chat depuis Schrödinger n’avait eu une telle opportunité en physique».

Il a aujourd’hui sa propre page wikipédia.

Elise Costa

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Dans dix ans, le Canada n’aura probablement plus de quotidiens


Avec l’ère d’internet, les journaux en papier ont pris toute une descente que leur survie n’est qu’une question d’année. Alors qu’en 2017 aux Etats-Unis, 2029 en France, les journaux de papier seront chose du passé, c’est vers 2025 au Québec
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Dans dix ans, le Canada n’aura probablement plus de quotidiens

 

La une de quotidiens canadiens en octobre 2014 (REUTERS/Mark Blinch)

La une de quotidiens canadiens en octobre 2014 (REUTERS/Mark Blinch)

Repéré par Claire Levenson

Leur circulation a déjà drastiquement baissé en quelques années.

Un analyste des médias canadiens vient de publier ses prédictions pour 2025, et il ne voit pas beaucoup d’avenir pour les quotidiens papier du pays, rapporte le site Poynter.

«En 2025, il est probable qu’il y aura peu ou aucun quotidien papier au Canada», écrit Ken Goldstein dans son rapport.

Le choc de la fin des petites annonces

Si le déclin continue à un rythme similaire, le ratio ménages / circulation sera de 5 à 10% dans dix ans, ce qui rendrait impossible la survie économique de la plupart des quotidiens d’intérêt général.

La baisse des revenus publicitaires, notamment liée à la quasi disparition des petites annonces dans les journaux, est aussi en cause, mais certains facteurs sont particuliers à la situation canadienne.

Le fait que le pays soit si vaste pose un problème: certains quotidiens régionaux desservent des population restreintes. L’autre aspect qui fragmente encore un peu plus le lectorat est la division du pays entre francophones et anglophones.

«Un petit nombre de médias traditionnels pourraient s’en sortir en devenant des sites d’information nationaux ou internationaux, mais que deviendra le journalisme local?», demande le rapport.

À la recherche de nouveaux modèles

Au Québec en 2014, le quotidien de Montréal La Presse a annoncé la fin de sa version papier à une date encore inconnue, et depuis plusieurs années le National Post suspend ses numéros du lundi pendant l’été. Plusieurs quotidiens régionaux tentent de survivre au déclin en expérimentant des modèles économiques nouveaux. Le Toronto Star a mis en place un paywall, avant de s’en débarasser après un an, et le Winnipeg Free Press est en train d’essayer un système de micropaiments à 20 centimes d’euro l’article.

Le rapport de Ken Goldstein conclut en disant qu’alors que le gouvernement canadien finance la télévision publique et l’accès au haut-débit, il serait peut-être temps que le journalisme local fasse aussi partie des priorités.

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Le Saviez-Vous ► La plupart des personnages de séries lisent le même journal


Personnellement, je n’ai jamais remarqué si les journaux dans différentes séries télévisées ou films avaient des journaux semblables, mais maintenant que je sais, sûrement que cela me sautera aux yeux. Cependant, les photos des séries montrées ici, je ne les regardent pas ….
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La plupart des personnages de séries lisent le même journal

 

Extrait de « Mariés, 2 enfants » (1997)

C’est un utilisateur du site de partage de liens internet Reddit qui a fait cette découverte. Depuis des années, dans plusieurs séries télévisées, mais aussi dans plusieurs films, c’est le même journal qui est lu par les personnages. Peu importe l’année de production, peu importe le genre du programme.

La trouvaille a vite fait le tour d’internet et s’est rapidement propagée sur les réseaux sociaux et notamment sur Twitter. Si les images (voir photos plus bas ) parlent d’elles-même, une question subsiste : Pourquoi ? Pourquoi Dallas, Mariés, deux enfants, Desperate Housewives, Charmed, Angel, Modern Family, Scrubs, Cougar Town, Six Feet Under, et bien d’autres, utilisent ce fameux journal ?

Le magazine en ligne américain Slate a mené son enquête et est finalement parvenu à remonter jusqu’au fabricant de cet accessoire pour la télévision. Il vient en effet de l’entreprise spécialisée Earl Hays Press, basée en Californie. Créée en 1915, la société est la plus ancienne dans la fabrication de faux journaux pour la télévision et le cinéma. Le journal en question a été imprimé dans les années 1960, comme le montre d’ailleurs une publicité que certains fins observateurs ont réussi à déchiffrer. Selon les informations réunies par Slate, le journal ne serait pas à chaque fois le même : seules les pages intérieures sont identiques, et la première page peut être personnalisée. Cependant, à l’écran, c’est la double page intérieure qui est montrée.

La raison de l’utilisation d’un tel accessoire est avant tout d’ordre « juridique ». Obtenir l’autorisation d’un journal existant est en effet bien plus compliqué que d’utiliser un faux. Ce qui permet à l’équipe de production d’un film de ne pas perdre de temps avec de telles démarches, tout en économisant l’éventuel coût des droits à payer. L’entreprise Earl Hays Press vend en effet cet accessoire au prix de 15 dollars par exemplaire.

Desperate Housewives saison 3 (2006).

Dallas (1990 ou 1991).

Tout le monde déteste Chris (2005-2009).

Charmed (2001).


Modern Family saison 1 (2010).


Angel (2001).


Desperate Housewives saison 6 (2010)


That 70’s Show (1998).


Six Feet Under (2003).

http://www.ozap.com

 

Le Saviez-vous ► Août 1835. Le "New York Sun" annonce en une la découverte d’hommes chauves-souris sur la Lune


Nous le savons qu’il ne faut pas toujours croire ce qui est écrit dans les journaux, disons qu’il a souvent des demi-vérités ou des demi-mensonges .. Aller savoir !!! Cependant, des mensonges aussi gros qu’en aout 1835, pas sur que cela passerait comme a cette époque
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Août 1835. Le « New York Sun » annonce en une la découverte d’hommes chauves-souris sur la Lune

 

L'astronome Sir John Herschel.

L’astronome Sir John Herschel. © DR

Par FRÉDÉRIC LEWINO ET GWENDOLINE DOS SANTOS

Le 25 août 1835, en page 2 du New York Sun, les New-Yorkais découvrent un article intitulé « Découvertes célestes ». Avec stupéfaction, ils apprennent que l’éminent astronome anglais sir John Herschel, disposant d’un tout nouveau télescope ultrapuissant, a observé sur la Lune des arbres, des océans bordés de plages, des chèvres, des bisons, des pélicans et même une ville peuplée d’hommes chauves-souris.

Le quotidien s’arrache, les lecteurs ne peuvent croire à cette incroyable révélation.

L’auteur du scoop explique qu’il ne fait que recopier un article publié par un journal scientifique d’Édimbourg. Celui-ci est signé par le docteur Andrew Grant qui prétend avoir accompagné en janvier 1834 Herschel en Afrique du Sud, au cap de Bonne-Espérance, pour utiliser un nouveau type de télescope hyperpuissant.

Le New York Sun publie ainsi six articles qui multiplient les descriptions fantastiques. Notamment celle de chimères hommes chauves-souris.

« Nous avons dénombré trois groupes de ces créatures, de douze, neuf et quinze chacun, marchant debout en direction d’un petit bois… Véritablement, elles ressemblent à des êtres humains, car leurs ailes ont maintenant disparu et leur attitude en marchant est à la fois droite et digne… Leur taille moyenne est de 1,20 mètre, elles sont recouvertes, à l’exception de leur visage, de poils brillants de couleur cuivrée et elles possèdent des ailes constituées d’une fine membrane, sans poils, reposant sur leur dos depuis le sommet des épaules jusqu’à leurs mollets. La figure, d’une couleur jaunâtre, est celle d’un orang-outang amélioré… »

Des bâtiments colossaux

D’après l’auteur, l’astronome observe encore un temple bâti en saphir recouvert d’un toit jaune ressemblant à de l’or. Et ainsi de suite. Chaque jour, les lecteurs se précipitent sur la livraison quotidienne du Sun, complètement accros à l’histoire. Mais le septième jour, déception, ils apprennent qu’un incendie ayant endommagé le télescope, les observations ont cessé. On l’aura compris, cette histoire relève d’un merveilleux canular journalistique. Exactement un siècle avant celui d’Orson Welles qui décrit, à la radio, une invasion martienne de la Terre. L’auteur du canular pourrait être le journaliste Richard A. Lock, bien qu’il ne l’ait jamais avoué officiellement. Son intention première est probablement de publier une histoire sensationnelle pour augmenter les ventes du journal, mais il y a également une volonté de sa part de ridiculiser certaines théories astronomiques délirantes publiées à l’époque.

Comme la prétendue observation de bâtiments colossaux sur la Lune par un professeur d’astronomie de Munich. Ou encore celles du révérend Thomas Dick, se faisant appeler le « philosophe chrétien », ayant calculé que le système solaire abrite 21 891 milliards d’habitants, dont 4,2 milliards pour la seule Lune. S’il y en a un qui ne goûte pas le sel de la plaisanterie, c’est Edgar Allan Poe, qui accuse le « great moon hoax » (le grand canular de la Lune) d’être un plagiat de son propre canular publié deux mois auparavant dans le Southern Literary Messenger et intitulé Aventure sans pareille d ‘un certain Hans Pfaall. C’est l’histoire d’un jeune homme parti de Rotterdam en ballon pour débarquer sur la Lune parmi les Sélénites. Une nouvelle considérée comme l’un des premiers récits de science-fiction.

Une commission de Yale

Au début, l’astronome Herschel s’est amusé du canular en expliquant que ses observations personnelles ne pourraient jamais être aussi étonnantes. Mais à la longue, voyant que de nombreuses personnes tombaient dans le panneau, il a commencé à être ennuyé de voir son nom mêlé à cette plaisanterie. Plus amusant : une société de missionnaires se serait renseignée pour envoyer quelques-uns des siens sur la Lune. Mieux, une commission de scientifiques de Yale débarque un beau jour à New York pour demander au Sun de jeter un coup d’oeil sur les documents originaux. La direction la balade entre la rédaction du journal et l’imprimerie. Les savants finissent par rentrer à Yale, dégoûtés.

Les journaux rivaux, envieux du succès du Sun, se mettent à leur tour à publier des comptes rendus de l’observation scientifique, affirmant avoir eu, eux aussi, accès aux documents originaux. Menteurs ! Mais les voilà bien embêtés quand le New York Sun avoue la supercherie, le 16 septembre 1835. Aux dernières nouvelles, il paraît que le chômage aura disparu en 2025 et que la France rose inondera la Chine de sa production industrielle. Il n’y a pas que le Sun qui publie des bobards…

http://www.lepoint.fr