Ce petit fragment de pierre pourrait être la plus vieille pièce d’échecs connue au monde


Cela reste à vérifier, mais il se pourrait que cette petite pierre travailler soit la plus ancienne pièce de jeu d’échec trouvé en Jordanie. Même si ce jeu est originaire de l’Asie, il a conquis l’orient pour s’étendre plus tard à travers le monde.
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Ce petit fragment de pierre pourrait être la plus vieille pièce d’échecs connue au monde


Ce petit fragment de pierre pourrait être la plus vieille pièce d'échecs connue au mondeCe petit fragment de grès a été découvert en 1991 sur le site jordanien de Humayma.© John Peter Oleson

Par Emeline Férard

Des archéologues ont étudié un petit fragment de grès découvert en 1991 sur un site archéologique en Jordanie. Ils pensent désormais qu’il s’agit d’une pièce d’échecs – peut-être une tour – vieille de 1.300 ans, ce qui ferait d’elle la plus ancienne jamais identifiée.

Les échecs font partie des jeux les plus anciens au monde. Selon les historiens, le jeu serait né en Asie, peut-être en Inde, il y a environ 1.500 ans. Il aurait ensuite gagné la Perse puis se serait diffusé au Moyen-Orient avant de gagner l’Europe et de s’y développer. Toutefois, le scénario exact reste flou et pour cause, les échecs n’ont pas toujours ressemblé à ce qu’on connait aujourd’hui.

Au fil du temps et des régions, le jeu a emprunté des noms, des règles et une présentation très différentes. En attestent les textes historiques et les pièces vieilles de plusieurs siècles découvertes à travers le monde. Mais c’est un témoignage plus rare que des chercheurs ont mis en évidence lors d’une réunion des American Schools of Oriental Research tenue à San Diego la semaine passée.

Un fragment plus précieux qu’il n’y parait

John Oleson, archéologue de l’Université de Victoria au Canada et ses collègues ont étudié un fragment de grès découvert en 1991 sur un site connu sous le nom de Humayma en Jordanie. Fondé au Ier siècle avant notre ère par les Nabatéens et occupé durant plusieurs siècles, le lieu constituait autrefois un important comptoir d’échange entre l’Asie, le Proche et Moyen-Orient

Or, le fragment daté de 1.300 ans ne serait pas un simple morceau de pierre de quelques centimètres. D’après l’équipe canadienne, il s’agirait en réalité d’une antique pièce d’échecs. Les archéologues ont noté que l’objet présente une forme rectangulaire surmontée de deux « cornes ». Un aspect qui serait très proche de celui de certaines anciennes pièces d’échecs islamiques, notamment des tours.

« Bien que la forme, rectangulaire à la base avec des projections écartées semblables à des cornes au dessus, ressemble à un bétyle (une pierre sacrée, ndlr) nabatéen, un parallèle avec d’anciennes pièces d’échecs islamiques est bien plus convaincant », a expliqué John Oleson, selon qui, les textes islamiques comportent des références au jeu d’échecs remontant aussi loin que le milieu du VIIe siècle.

La plus ancienne pièce d’échecs connue ?

Si le fragment est bel et bien une pièce d’échecs, son âge ferait d’elle le plus ancien exemple identifié à travers le monde. Une découverte précieuse mais pas une totale surprise pour les archéologues au vu du succès que connaissaient les échecs dans le monde islamique à cette époque et de la localisation du site de Humayma.

« Dans la mesure où le jeu a probablement été transporté vers l’ouest depuis l’Inde par les déplacements des marchants et des diplomates, ce n’est pas une surprise qu’une preuve antique soit trouvée [à Humayma] un site localisé sur la Via Nova Traiana », une voie romaine très fréquentée qui reliait la Syrie et la Jordanie, a argumenté l’archéologue canadien.

Néanmoins, l’hypothèse reste encore à vérifier. Bien qu’John Oleson affirme qu’il s’agit de l’explication la plus probable, il pourrait être impossible de confirmer la nature du fragment avec certitude. Des analyses supplémentaires vont être menées pour apporter de nouveaux arguments. Les archéologues comptent également retourner sur le terrain pour découvrir, peut-être, d’autres artéfacts.

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Le Saviez-Vous ► Les pires blagues du premier avril


Je n’ai jamais aimé le poisson d’avril enfant, aujourd’hui, je me croyais le 2 avril .. jusqu’à tard en matinée. Il y a des blagues qui peuvent être drôles et inoffensives, mais d’autres sont plus graves et provoquent des réactions qui peuvent être graves.
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Les pires blagues du premier avril

 

© iStock.

Jeanne Poma

S’il est coutume de faire des blagues le premier jour du mois d’avril ou d’emmener ses enfants à l’école avec un poisson accroché dans le dos, ceux qui veulent faire de l’humour passent parfois à côté.

En 2001, un animateur radio britannique a trouvé très amusant d’annoncer qu’une réplique du Titanic passerait par le Cap Beachy Head, soit une baie entourée de falaises de craie, située à l’extrême ouest de l’Angleterre. Beaucoup de gens y ont cru et sont venus se rassembler sur les falaises pour observer le spectacle. Cet afflux de visiteurs a provoqué de nombreuses vibrations dans le terrain. Quelques jours plus tard, des pans entiers de roches se sont effondrés dans la mer. Heureusement, la police n’a rapporté aucun blessé.

Les extra-terrestres débarquent

En 2010, le bourgmestre d’une petite ville de Jordanie s’est allié avec un journal local pour faire croire qu’un OVNI avait atterri dans la région. L’article sous-entendait que l’armée avait été déployée pour identifier l’emplacement exact de l’atterrissage. 13.000 personnes allaient probablement devoir quitter au plus vite leur domicile. Suite à cette annonce, les hôpitaux des environs ont recensé de nombreuses crises de panique.

Un arbre à spaghetti

La palme revient sans doute à la BBC, qui, en 1957, diffusa un reportage sur une récolte de spaghetti. Grâce à un hiver très clément, un insecte dénommé le « charançon du spaghetti » avait disparu. Les images d’agriculteurs suisses cultivant des « arbres à spaghetti » furent diffusées. La chaîne a reçu des centaines d’appels de spectateurs, désireux de se procurer ce curieux type d’arbre. Elle leur a annoncé que, pour obtenir un « arbre à spaghetti », il fallait « placer un spaghetti cru dans une boîte de sauce tomate et espérer que tout aille pour le mieux ».

Une facture moins chère

Le 1er avril 1969, une rumeur a prétendu que les Néerlandais pouvaient réduire le prix de leur redevance télévisuelle s’ils enveloppaient leurs télévisions de papier d’aluminium. De nombreux magasins ont immédiatement été rupture de stock.

Animaux à donner

En 1973, le journal Gazet van Antwerpen a annoncé que le zoo d’Anvers devait réduire son territoire et que les animaux, en particulier les oiseaux, les reptiles et les prédateurs, étaient à donner. Environ deux cents amoureux des animaux se sont présentés à l’entrée de la rue Astrid, le 1er avril.

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Une « bande dessinée » datant de l’époque romaine trouvée dans un tombeau en Jordanie


Une découverte hors du commun dans un tombeau d’époque romaine en Jordanie. Sur les murs plus de 200 personnages ainsi que plusieurs bulles comme dans les bandes dessinées pour raconter l’histoire de la fondation d’une cité antique
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Une « bande dessinée » datant de l’époque romaine trouvée dans un tombeau en Jordanie

 

Deux tailleurs de pierre à l’œuvre, accompagnés de petits textes. Ces inscriptions font toute l’originalité de la riche iconographie de ce tombeau car elles semblent jouer le même rôle que les bulles dans les bandes dessinées. © CNRS, Hisoma

Deux tailleurs de pierre à l’œuvre, accompagnés de petits textes. Ces inscriptions font toute l’originalité de la riche iconographie de ce tombeau car elles semblent jouer le même rôle que les bulles dans les bandes dessinées. © CNRS, Hisoma

 

    Dans un tombeau datant de l’Antiquité romaine exhumée en Jordanie, de somptueuses peintures murales content les aventures de centaines de personnages. Elles ressemblent étrangement à une bande dessinée qui, d’après les archéologues, raconterait le mythe de la fondation de l’ancienne cité de Capitolias.

    Dieux et humains, accompagnés d’animaux, se bousculent sur les murs peints d’un antique tombeau exhumé en Jordanie, dans la ville de Bayt Ras. La prudence et le secret entourent ce site exceptionnel, découvert par hasard en 2016 lors de travaux de voirie. Depuis, une équipe internationale d’archéologistes, dont font partie des chercheurs du laboratoire d’Histoire et sources des mondes antiques (Hisoma), a été chargée des fouilles par le Département des antiquités de Jordanie. Ils ont la tâche passionnante d’interpréter les illustrations présentes dans ce tombeau.

    Extrêmement bien préservé, le tombeau de 52 m² abrite deux chambres funéraires et un très grand sarcophage en basalte. Les illustrations, recouvrant les murs et le plafond de la salle principale, abordent toutes sortes de thématiques, allant des scènes champêtres les plus banales – des paysans labourant la terre ou cueillant des fruits – à celles, plus frappantes, représentant des divinités. Elles évoquent des activités de la vie quotidienne et la mythologie de la cité, Capitolias, qui s’élevait là à l’époque.

    Le saviez-vous ?

    Ville grecque dans l’Empire romain d’Orient, Capitolias a été fondée à la fin du Ier siècle de notre ère. Elle faisait partie d’une région appelée Décapole regroupant une dizaine de cités aux alentours. Elle constituait un pôle commercial et culturel important.

    Ainsi, une peinture tout à fait hors du commun dans l’iconographie gréco-romaine fait figurer des bûcherons coupant des arbres avec l’aide des dieux. Dans une autre scène, ces derniers en plein banquet savourent les offrandes apportées par les mortels. La peinture centrale montre un sacrifice en leur honneur. Mentionnons encore une grande illustration consacrée à l’édification d’une muraille, un médaillon présentant les signes du zodiaque et les planètes autour d’un quadrige (un char antique), ainsi que des illustrations du Nil et du monde aquatique.

    Dans un communiqué de presse, les archéologues précisent que l’iconographie du tombeau est extraordinaire en raison, d’une part, de la profusion de personnages : ils sont 260, humains et dieux confondus.

    « Des personnages faisant penser à des architectes ou à des contremaîtres côtoient des ouvriers […], des tailleurs de pierre ou des maçons qui montent des murs », énumère Julien Aliquot, chercheur au laboratoire Hisoma, dans des propos rapportés par le CNRS. « Ce fourmillement de personnages compose un récit qui s’ordonne de part et d’autre du tableau central; ce dernier représentant un sacrifice offert par un officiant aux divinités tutélaires de Capitolias », explique -t-il.

D’autre part, la seconde particularité du tombeau réside dans les inscriptions accompagnant les dessins. Dans la scène montrant l’édification d’une muraille, une soixantaine de textes flottent en effet aux côtés des personnages, expliquant leurs actions de manière parfois amusante. L’un déclare par exemple « Je casse une pierre », tandis qu’un autre s’exclame « Hélas pour moi ! Je suis mort ! ».

Écrits en araméen, la langue locale, tout en utilisant l’alphabet grec, « [ces] inscriptions s’apparentent à des bulles de bande dessinée, parce qu’elles décrivent les actions des personnages, qui parlent en expliquant ce qu’ils sont en train de faire. Ce qui est, là encore, exceptionnel », souligne Jean-Baptiste Yon, chercheur à Hisoma.

Une iconographie rarissime illustrant l’histoire de la cité

D’après les archéologues, les diverses scènes mentionnées précédemment relateraient les différentes étapes du mythe de la fondation de la cité de Capitolias : consultation des dieux lors d’un banquet pour décider de la localisation, défrichage du terrain où sera érigée la cité, construction d’une muraille, et pour finir, remerciements aux dieux après la fondation de la cité. Ce thème, rarissime dans l’iconographie antique, constitue la troisième et dernière particularité de ce tombeau.

Cette vidéo présente la découverte du tombeau. Elle est en anglais. © Usaid Schep, Youtube

Les archéologues estiment même pouvoir répondre à une question qui brûle certainement toutes les lèvres : qui gît dans le sarcophage ? 

« Selon notre interprétation, le personnage enseveli dans le tombeau a toutes les chances d’être […] le fondateur de la cité », déclare dans le communiqué du CNRS, Pierre-Louis Gatier, l’un des chercheurs du laboratoire Hisoma ayant participé aux fouilles. Le site a d’ailleurs été surnommé le « Tombeau du fondateur ».

L’étude de ce tombeau exceptionnel est toujours en cours et permettra peut-être aux archéologues d’identifier avec certitude la personne qui y est enterrée.

« Son nom n’est pas encore connu », précise Pierre-Louis Gatier, « mais il pourrait être gravé sur le linteau de la porte qui reste à dégager ».

Les résultats des fouilles devraient être dévoilés en janvier 2019, à l’occasion du 14eCongrès international d’histoire et d’archéologie de Jordanie.

CE QU’IL FAUT RETENIR

  • Une iconographie d’une richesse exceptionnelle a été découverte dans un tombeau d’époque romaine mis au jour en Jordanie.
  • Les peintures murales de ce tombeau sont hors du commun car elles mettent en scène plus de de 200 personnages, dont certains sont accompagnés de petits textes descriptifs, écrits en araméen, similaires à des bulles de bande dessinée. En outre, toutes ces illustrations semblent raconter l’histoire de la fondation d’une cité antique appelée Capitolias.

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L’Unicef soigne les enfants grâce à la musicothérapie


Des enfants qui ont besoin de soins, de sécurité, qui sont malades, venant de différent mieux et pris en charge par l’Unicef et ses partenaires opte pour la musicothérapie pour faire sortir les émotions, la nervosité, et tout ce qui est négatif pour apprendre a dialoguer avec ceux qui les aident
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L’Unicef soigne les enfants grâce à la musicothérapie

 

© ap.

Par Morgane Goffin

Dans les camps gérés par l’Unicef, les enfants sont nombreux à avoir besoin d’un accompagnement spécifique. Pris dans des conflits armés ou victimes d’ostracisme dû à une maladie encore incomprise, ils vivent des traumatismes qui nécessitent un soutien psycho social sur le long terme afin d’accéder à une certaine stabilité. Dans certains cas, les facilitateurs de l’Unicef utilisent l’art thérapie et la musicothérapie pour instaurer le dialogue et la confiance avec les enfants.

L’objectif de la musicothérapie est d’offrir un moyen thérapeutique alternatif aux patients pour prendre soin de leur santé mentale, physique mais également émotionnelle. Il ne s’agit pas uniquement d’apprendre un instrument mais surtout de laisser exprimer, à travers lui, les émotions que l’on garde cachées au plus profond de soi.

Cette pratique de soin utilise la créativité et les émotions pour engager et faciliter la (re)connection avec soi et avec les autres. Elle permet, entre autres, d’accompagner les personnes souffrant de troubles psychosociaux, comme c’est le cas pour l’Unicef. Dans la liste non exhaustive de ses bienfaits, on retrouve: la réduction de l’anxiété, le soulagement de la douleur, une amélioration de la qualité du sommeil, une contribution au développement de l’enfant,… Les activités musicales sont organisées en lien étroit avec le vécu des patients et les problématiques à traiter.

En Jordanie, dans le camp d’Azraq qui accueille des réfugiés syriens, l’Unicef a créé Musiqati, une classe de musicothérapie pour les enfants. À travers la découverte d’instruments de musique, ils apprennent à exprimer leurs émotions et à communiquer en groupe au sein d’un espace où ils se sentent en sécurité.

Selon l’Unicef, les facilitateurs et les familles ont déjà noté « un changement positif dans le comportement des enfants et un bien-être émotionnel depuis le début du programme pilote, incluant une meilleure capacité de concentration, une plus grande confiance en soi et une plus grande responsabilité prise pour leurs actions à la maison et à l’école. »

En Thaïlande, l’un des partenaires de l’Unicef, l’ONG « Nous comprenons », travaille l’art thérapie avec des enfants atteint du VIH. En plus du soutien médical et psychologique, des cours d’art et de théâtre permettent notamment de soigner la dépression, la souffrance induite par le rejet, l’isolement ou la perte des parents. Si au départ du projet, les peintures des enfants étaient sombres et exprimaient une détresse profonde, elles sont devenues aujourd’hui bien plus lumineuses.

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Des archéologues ont trouvé des miettes de pain vieilles de 14.000 ans


Des miettes de pain, en fait, ce sont 642 miettes carbonisées pour être précis ont été trouver avec d’autres restes d’aliments. Le pain serait donc apparu bien avant l’agriculture, à l’époque des chasseurs-cueilleurs.
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Des archéologues ont trouvé des miettes de pain vieilles de 14.000 ans

 

Le pain ne devait pas vraiment ressembler à cela...  | TiBine via Unsplash CC License by

Le pain ne devait pas vraiment ressembler à cela… | TiBine via Unsplash CC License by

Repéré par Nina Pareja

Repéré sur The Guardian

Des miettes carbonisées ont été retrouvées dans d’anciennes cheminées et ont été identifiées comme les premières traces de pain –qui serait donc apparu avant même l’agriculture.

Les restes, des petits morceaux de quelques millimètres, ont été découverts par des archéologues sur le site du désert de Wadi Rum dans le nord-est de la Jordanie. Avec les techniques de datation au carbone 14, les scientifiques ont déterminé que les cheminées avaient été utilisées il y a plus de 14.000 ans.

«Le pain a toujours été vu comme un produit de l’agriculture, des sociétés sédentaires mais nous avons la preuve en Jordanie que cela a précédé l’apparition des cultures de plantes… D’au moins 3.000 ans», a expliqué le danois Tobias Richter, co-auteur de l’étude publiée dans le journal Proceedings of the National Academy of Sciences(PNAS).

Il ajoute que l’agriculture est véritablement apparue dans cette région autour de 8.000 avant J.-C.

Le site, fouillé de 2012 à 2015, était utilisé par des chasseurs-cueilleurs connus sous le nom de Natoufiens, qui fourrageaient de vieilles graines. Le pain était donc produit avant même la cultivassions de plantes.

Parmi les restes, l’équipe a déterré des petites tubercules rondes de plantes humides, des traces de légumes et plantes appartenant à la famille des choux, des céréales sauvages comme du blé moulu et de l’orge et 642 miettes carbonisées, un peu comme «ce qu’on pourrait trouver dans le fond de son grille-pain à la maison ou ce qui tombe quand on met le grille-pain trop fort», décrit l’archéologue Ritcher.

Du pain pour un festin

Selon les analyses, le farine utilisée pour faire ce pain a dû être tamisée. L’absence de four laisse penser que le pain était cuit dans les cendres du feu ou sur une pierre chaude. Il devait probablement ressembler à une boule sans levain relativement plate.

Selon les chercheurs et chercheuses, il est peu probable que le pain eut été un ingrédient de base de la nourriture de l’époque. Tout porte à croire que le travail trop intense requis par la préparation en faisait un aliment d’exception. Soit pour célébrer la fin d’un voyage de chasse et cueillette, soit dans le cadre d’un festin ou d’une cérémonie rituelle. Des ossements d’une douzaine d’animaux retrouvés avec les miettes confirment cette idée. Un élément qui remet en question l’analyse de l’alimentation de nos ancêtres, sa vocation n’était pas uniquement nutritive mais pouvait aussi être culturelle, rituelle ou même sociale.

Le pain est si vieux

Alors que les miettes trouvées sont maintenant les plus anciens restes de pain au monde, volant la vedette à ceux découverts en Turquie à Çatal Höyük datant de 9.100 ans, la recette pourrait être encore plus ancienne selon les scientifiques.

«Les restes de nourriture ont longtemps été ignorés par l’archéologie, et donc n’ont pas été suffisamment étudiés», note Amaia Arranz-Otaegui, l’une des chercheuses, au Guardian. «Je suis sûre que si l’on regarde d’autres sites plus anciens, on pourra sûrement trouver des similis de pains aux céréales pendant le Paléolithique, par exemple, il y a 25.000 ans.»

On attend la recette avec impatience qui n’a pour le moment pas encore été perfectionnée. En essayant d’aller au plus proche, les chercheurs et chercheuses ont trouvé le goût un peu salé, pas vraiment adapté à nos palais actuels.

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Ces chèvres bizarres sont vendues une fortune en Jordanie


Les seules fois dont j’ai vu ce genre de physique faciale est dans les dessins animées pour enfants. Ces chèvres sont vraiment étranges.
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Ces chèvres bizarres sont vendues une fortune en Jordanie

 

Crédits : Arabian Business/Ulyces.co

par  Nicolas Prouillac

Une vente aux enchères très étrange a eu lieu à Amman, la capitale de Jordanie, le 27 avril dernier. Organisée par l’éleveur local Yahya Abu Jaber, elle mettait à l’honneur des chèvres rares à l’apparence déconcertante, rapporte le site d’information locale Arabian Business.

 Les acheteurs sont venus du Koweït, d’Arabie saoudite, des Émirats arabes unis, du Qatar et de Palestine pour tenter de rentrer à la maison avec l’un de ces curieux animaux, d’une valeur de plusieurs milliers d’euros chacun

Ces chèvres jordaniennes « pure race » sont un peu le pur-sang des caprins. Bien qu’elles ressemblent à Kermit qui fait la grimace, cette information n’est pas contestable. Les chèvres sont très prisées au Moyen-Orient, à tel point qu’en 2013, l’une d’elles s’était vendue 2,5 millions d’euros à Riyad, en Arabie saoudite.

Crédits : Arabian Business

Source : Arabian Business

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Les violeurs ne pourront plus épouser leur victime en Jordanie


En changeant cette loi stupide qui permettait au violeur de marier sa victime pour éviter l’emprisonnement est une bonne chose, mais le problème est encore plus profond, car des femmes sont souvent tuées après un viol par leur proche a cause d’un crime d’honneur, alors qu’elle devrait être prise en charge pour surmonter cette épreuve ignoble. Et le violeur ? La justice est trop souvent clémente envers eux
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Les violeurs ne pourront plus épouser leur victime en Jordanie

 

© thinkstock.

Un article de loi controversé autorisant l’auteur d’un viol à épouser sa victime pour échapper à la prison a été aboli mardi par le Parlement jordanien, a rapporté l’agence de presse officielle Petra.

« Les députés ont convenu d’annuler l’article controversé 308 (du code pénal), qui permettait au violeur d’épouser sa victime pour échapper au châtiment », a indiqué Petra.

Cette mesure a été prise dans le cadre du projet d’amendement de la loi pénale 2017 adopté par le Parlement.

Le Premier ministre Hani Mulqi a affirmé « l’engagement du gouvernement quant à l’annulation de l’article 308 pour consolider la protection de la famille jordanienne ».

Dans ce pays connu pour ses crimes « d’honneur », les violeurs pouvaient jusqu’ici éviter d’aller derrière les barreaux s’ils acceptaient d’épouser leur victime, en vertu de l’article 308 du code pénal. La victime se trouvait ainsi contrainte de se marier avec son bourreau.

En Jordanie, des femmes sont tuées par chaque année par des proches qui invoquent des raisons d’« honneur » de la famille après des relations sexuelles avant ou hors mariage, selon les autorités. Les meurtriers dans ce genre d’affaires risquent la peine de mort, mais les tribunaux font souvent preuve de clémence.

http://www.7sur7.be

Le Saviez-Vous ► La plus ancienne pollution du monde


Une rivière qui aujourd’hui est asséchée en Jordanie a révélé une pollution qui date de 7 000 ans par le cuivre pour la confection d’armes et autres outils
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La plus ancienne pollution du monde

 

Agence Science-Presse) Le Proche-Orient est riche en trésors archéologiques, mais en voici un à propos duquel la Jordanie aura du mal à attirer les touristes : on vient d’identifier une rivière qui, il y a 7000 ans, a été… polluée.

C’était l’époque où les humains, en plus de commencer à pratiquer l’agriculture, découvraient les métaux, et dans la région appelée aujourd’hui Wadi Faynan, au bord d’une rivière à présent asséchée, un groupe a travaillé le cuivre. Ces gens découvraient qu’en combinant le feu et le métal, ils pouvaient donner à celui-ci différentes formes —pour créer des outils, puis des armes— et au fil des millénaires, la production est devenue plus intensive. Des mines de cuivre dans la région ont contribué à ce que pas mal de résidus s’accumulent dans le lit de la rivière, en quantité détectable 7000 ans plus tard.

Écrivant dans la revue Science of the Total Environment, l’anthropologue Russell Adams, de l’Université de Waterloo, Ontario, en parle comme de la « première révolution industrielle du monde »

http://www.sciencepresse.qc.ca/

Découverte d’un nouveau monument dans la cité antique de Pétra


Une autre découverte archéologique sur un site déjà très connu en Jordanie. La cité Pétra a donc d’autres secrets à dévoiler et c’est grâce encore à l’avancement de la technologie.
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Découverte d’un nouveau monument dans la cité antique de Pétra

 

L'archéologue américain, Christopher A. Tuttle, effectuant des fouilles sur le site de la cité antique de Petra.

L’archéologue américain, Christopher A. Tuttle, effectuant des fouilles sur le site de la cité antique de Petra.    PHOTO : (COUNCIL OF AMERICAN OVERSEAS RESEARCH CENTERS/G. AL FAQEER VIA AP)

Des images captées par satellite et drone ont mené à une nouvelle découverte dans la cité antique de Pétra : une énorme plateforme en pierre de construction humaine cachée sous le sable.

ASSOCIATED PRESS

De nouvelles fouilles sur le site de la cité antique de Pétra révèlent l'existence d'une plateforme en pierre.

De nouvelles fouilles sur le site de la cité antique de Pétra révèlent l’existence d’une plateforme en pierre.   PHOTO : COUNCIL OF AMERICAN OVERSEAS RESEARCH CENTERS/I. LABIANCA VIA AP

Cette plateforme a peut-être servi pour des cérémonies en raison de la présence de colonnes et d’un escalier monumental sur l’un de ses côtés, a expliqué Christopher A. Tuttle, le directeur général du Conseil des centres de recherche américains à l’étranger. Seules des fouilles pourraient fournir davantage de renseignements, mais aucune n’est prévue pour le moment, a-t-il précisé.

Située en Jordanie, Pétra est un immense site archéologique comprenant des tombes et des monuments taillés dans du roc rosé il y a quelque 2000 ans par les Nabatéens, un peuple de marchands. L’édifice le plus célèbre de la ville est le Khasneh, où des scènes du film Indiana Jones et la dernière croisade ont été tournées dans les années 1980.

Les scientifiques s’intéressent à Pétra depuis 200 ans et M. Tuttle travaille sur le site depuis près d’une décennie.

Des touristes visitent régulièrement Pétra, en Jordanie.

Des touristes visitent régulièrement Pétra, en Jordanie.   PHOTO : MENAHEM KAHANA

La plateforme se trouve à environ 900 mètres de la cité, mais à l’écart des chemins empruntés par les touristes et des principaux monuments, a souligné Christopher A. Tuttle. Si elle n’est pas clairement visible depuis le sol ou les collines voisines, ses contours apparaissent sur les photos prises par satellite et drone.

Les archéologues ont marché sur cette plateforme pendant des années sans même réaliser son existence, a mentionné M. Tuttle, qui a collaboré avec Sarah Parcak de l’Université de l’Alabama à Birmingham pour effectuer cette découverte, explorant le terrain pendant que Mme Parcak analysait les données enregistrées par satellite.

Selon les conclusions du duo publiées le mois dernier dans le Bulletin of American Schools of Oriental Research, la plateforme a été construite à partir d’un plateau naturel.

Elle mesure 56 mètres sur 49, soit l’équivalent de six terrains de basketball.

http://ici.radio-canada.ca/

Le Saviez-Vous ►7 sites archéologiques à visiter une fois dans sa vie


Aimant vraiment l’archéologie, j’aimerais un jour visiter des sites qui ont marqué l’Histoire de l’humanité.
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7 sites archéologiques à visiter une fois dans sa vie