Une agave sur le point d’éclore après 57 ans au Jardin Botanique de Cambridge


Dans un jardin botanique en Angleterre, un agave bleu ou connu aussi sous le nom de fleur de tequila ne fleurit qu’une fois dans sa vie. Sa floraison est pour permettre de semer sa graine. Les botanistes attendent depuis 57 ans, et si tout va bien, la fleur de tequila va fleurir dans 1 mois.
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Une agave sur le point d’éclore après 57 ans au Jardin Botanique de Cambridge

Une agave sur le point d'éclore après 57 ans au Jardin Botanique de CambridgeAgave heteracantha photographiée au jardin botanique de l’Université de Cambridge en 2010.© Magnus Manske / Wikimedia Commons

Par Juliette de Guyenro

Une fleur de tequila, plantée il y a 57 ans, est sur le point d’éclore au Jardin Botanique de l’Université de Cambridge. Il s’agit d’un phénomène particulièrement intéressant pour les botanistes puisque la floraison ne se produit qu’une fois au cours de la vie de cette espèce. A la fin de cette période, a fleur meurt après avoir semé une nouvelle graine.

Une agave bleue, ou fleur de tequila, pourrait éclore très prochainement au Jardin Botanique de l’Université de Cambridge, en Angleterre. C’est la première et unique fois que la plante fleurira. En effet, le phénomène ne se produit qu’une fois chez cette espèce végétale : la floraison terminée, l’agave sème une nouvelle graine et meurt.

Un demi siècle d’attente

La patience des chercheurs botanistes de Cambridge a payé. Après 57 ans d’attente, il se pourrait bien que l’agave du Jardin Botanique de l’Université éclose. Pour la première et unique fois de sa vie. Cette plante appartient, en effet, à la catégorie des espèces monocarpiques, qui ne fleurissent et ne fructifient qu’une seule fois avant de mourir.

Depuis le mois de juin 2019, une tige est apparue et continue de grandir, indiquant une floraison très prochaine. Mesurant plus de 3 mètres, la plante continue de pousser et les scientifiques pourraient être obligés d’ouvrir une partie du toit pour qu’elle puisse continuer de s’épanouir.

Un mystère qui se lève

Depuis qu’elle a été plantée en 1962, même si les scientifiques peuvent affirmer avec certitude que la plante fait partie de la famille des Asparagaceae, ils n’ont pas pu établir l’espèce exacte de la plante. En effet, celle-ci ne peut être déterminée qu’au moment de la floraison selon le spécimen qui éclot à cette période. Selon les botanistes, la plante du Jardin de Cambridge pourrait appartenir à l’espèce Agave heteracantha, mais ils attendent encore son éclosion pour confirmer leur hypothèse.

Le phénomène pourrait ne se produire que dans un mois. Encore un peu de patience donc avant que l’agave ne dévoile sa vraie nature.

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Le Saviez-Vous ► Cet arbre de 15 000 m² est une forêt à lui tout seul


Un seul arbre fait la forêt, grâce a ses racines aériennes. Le Grand Banian aurait probablement au moins 250 ans et grandit paisiblement dans un jardin botanique en Inde.
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Cet arbre de 15 000 m² est une forêt à lui tout seul

 

Crédits : Wikimedia

par  Malaurie Chokoual

La nature est pleine de surprises. À cent mètres de là, le Grand Banian de Howrah s’élève, massif. Un novice parlerait de forêt mais les habitants du coin et les botanistes le connaissent bien. Il s’agit d’un seul et même arbre qui s’étend sur 14 493 mètres carrés (soit 1,5 hectares) – ce qui fait de lui l’arbre le plus large du monde.

Attraction principale du Jardin botanique de Howrah, à Calcutta en Inde, il faut pas moins de treize personnes pour prendre soin de ce colosse quotidiennement.

Ce qui donne l’impression d’avoir affaire à une forêt plutôt qu’à un seul et unique arbre, ce sont ses 2 880 racines aériennes. En outre, sa branche la plus haute s’élève à 25 mètres de haut. Mais l’arbre ne fait que grandir.

« En 30 ans, le Great Banyan Tree a grandi sur plus de deux hectares », explique Arabinda Pramanick, co-directrice du jardin botanique. « La première limite [autour du jardin botanique] a été construite autour de l’arbre en 1985 et la deuxième en 2015. Nous avons des espaces ouverts autour de l’arbre pour qu’il puisse pousser plus loin. »

Personne n’a pu avec certitude lui donner un âge, mais on estime qu’il a au moins 250 ans car des récits de voyage datant du XIXe siècle en faisaient déjà mention. Dans la culture indienne, les figuiers du Bengale, comme on les appelle également, sont considérés comme sacrés par différentes religions. Dans l’hindouisme par exemple, il symbolise le créateur divin et la longévité.

Crédits : Wikimedia

Sources : The Times of India

https://www.ulyces.co/

Migration de papillons: des belles dames par millions !


Je croyais qu’il n’avait que les papillons monarques qui immigraient. Mais voilà, qu’il y a aussi les belles dames qu’en fait nous voyons rarement au Canada car elles volent beaucoup plus haut que les autres papillons, mais cette année à cause des vents, elles volent beaucoup plus bas
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Migration de papillons: des belles dames par millions !

 

Cette année, les belles dames - des papillons... (Photo fournie par l'Insectarium de Montréal)

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Cette année, les belles dames – des papillons orange tachetés de noir – sont plus nombreuses que jamais à s’arrêter dans le sud du Québec lors de leur migration.

PHOTO FOURNIE PAR L’INSECTARIUM DE MONTRÉAL

 

LOUISE LEDUC
La Presse

C’est une migration de papillons comme on n’en a jamais vu ici. Par millions, les belles dames (en latin Vanessa cardui) se sont posées dans le sud du Québec, le temps de reprendre leur souffle dans leur long voyage vers le sud des États-Unis.

Ces derniers jours, le spectacle a entraîné son lot de spéculations.

« Les monarques reviennent en force ! L’Insectarium a relâché d’un coup son stock de monarques ! »

Coup de fil à Maxim Larrivée, chef de section, collections entomologiques et recherche à l’Insectarium de Montréal, qui explique qu’il ne s’agit pas de monarques et que ce ne sont pas des papillons relâchés par son institution.

Ce sont des belles dames, des papillons de couleur orange tachetés de noir qui, oui, nous arrivent plus nombreux que jamais lors de leur migration vers le sud.

« Habituellement, les belles dames volent très haut dans le ciel et on ne les voit pas. Mais cette année, les vents – des vents du sud – leur ont été défavorables et les ont rabattues au sol. »

Non seulement on a la chance qu’elles volent bas, mais en plus, « de mémoire d’homme, jamais elles n’ont été aussi nombreuses », dit M. Larrivée. « Le phénomène est exceptionnel. »

Sans doute le doit-on au fait qu’elles ont eu des conditions de survie exceptionnelles, l’hiver dernier, dans leurs chaudes contrées, et que leur descendance a été incroyablement nombreuse à gagner la forêt boréale, du côté de la baie d’Hudson, là où elles passent l’été. (Les belles dames vivent un mois ou un peu plus.)

Des nouvelles des monarques

On aurait quand même aimé que ce soient des monarques, parce que bon, les monarques, ils ne vont pas fort, ces temps-ci, non ?

« En fait, tous les papillons migrateurs ont connu un bon été, y compris les monarques », répond M. Larrivée.

Les monarques ne sont pas sortis de l’auberge, cependant. En gros, selon M. Larrivée, « on est passé de rien… à presque rien ».

N’empêche, à chacune de ses sorties cet été, l’expert ès papillons de l’Insectarium dit avoir aperçu des monarques.

Départ pour bientôt

Pour revenir aux belles dames, combien de temps resteront-elles parmi nous ? D’ici une semaine, tout au plus, elles seront parties vers d’autres cieux.

Avant leur départ, « on peut les retrouver tout particulièrement dans les champs de trèfle, surtout les champs de trèfle en fleur, et, bien sûr, au jardin à papillons de l’Insectarium ! », dit M. Larrivée, qui assure que ce n’est pas là réponse intéressée d’un employé de l’endroit.

Les belles dames ont besoin d’énergie avant de reprendre la route, et les nombreuses fleurs du Jardin botanique leur procurent tout le nectar dont elles souhaitent s’abreuver.

« En 15 à 20 minutes, on en dénombre facilement 300 à 400. Si les gens veulent voir cela, c’est au Jardin botanique [notamment à l’Insectarium] que ça se passe. Et je vous le dis, c’est difficile d’être de mauvaise humeur quand on est entouré de papillons. »

http://www.lapresse.ca/

Le Saviez-Vous ► L’arbre le plus seul de la planète


Un arbre rare qui existait dans la préhistoire a été découvert vers la fin des années 1800, il semble très rare, car un seul était connu. Aujourd’hui, il n’existe probablement que des clônes
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L’arbre le plus seul de la planète

 

En 1895, John Medley Wood (qui porte bien son nom) a découvert un arbre qui ressemblait à un palmier à la lisère d’une foret Sud-Africaine, il en a récolté une repousse qui fut envoyée au Kew Gardens de Londres.

Cet arbre, ensuite baptisé Encephalartos woodii en son honneur, est une espèce de Cycadophyta. À l’époque jurassique, ces plantes recouvraient toute la planète et étaient de loin les plus nombreuses.

Aujourd’hui il n’en reste plus que quelques espèces et l’Encephalartos woodii est extrêmement rare.

Tellement rare que le spécimen découvert par John Medley Wood est le seul à ne jamais avoir été découvert malgré de multiples expéditions de recherche, il n’y en a plus qu’un sur la planète et l’espèce est éteinte à l’état sauvage.

Cette famille de plante a besoin d’un spécimen male et d’une femelle pour pouvoir se reproduire, celui qui a été découvert étant un male il ne pourra donc jamais se reproduire.

À partir des différents prélèvements qui ont été réalisés sur l’arbre original on en a réalisé des clones et il en existe aujourd’hui environ 500 dans différents jardins botaniques.

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Les deux pousses du Encephalartos woodii original d’où viennent tous les clones

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http://www.laboiteverte.fr/