Les tireurs blancs sont-ils des «loups solitaires» par défaut?


C’est une bonne question. Un acte terroriste est un acte d’une extrême violence qu’il soit fait par un ou des personnes. Pourquoi la fusillade à Las Vegas n’a pas été identifié comme un acte terrorisme. Le fait qu’il soit blanc en t’il la cause ? Pourquoi le qualifier de loup solitaire
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Les tireurs blancs sont-ils des «loups solitaires» par défaut?

 

Le terme «loup solitaire» s’avère utile pour une société désireuse d’atténuer sa propre angoisse après un événement horrible, explique un professeur de criminologie.

ARCHIVES AP

 

ERRIN HAINES WHACK
Associated Press

Lorsque Stephen Craig Paddock, un Américain blanc, a été identifié comme le tireur de Las Vegas, on lui a rapidement accolé l’étiquette de «loup solitaire».

S’il avait été d’une autre origine ethnique, l’aurait-on plutôt présenté comme un terroriste? Aurait-on dénigré sa communauté?

Ces questions ont été soulevées à maintes reprises dans les derniers jours. Certains dénoncent que si des Blancs sont à blâmer pour des tueries, c’est en tant qu’individus. Pour les minorités, on laisse plutôt entendre que leurs crimes s’insèrent dans un plus grand contexte.

«Pour les Blancs, c’est « juste quelque chose qui est arrivé »», expose la professeure Sharlette Kellum-Gilbert. Quand c’est d’une autre race, « voilà comment ils sont », et on appelle à la loi et l’ordre.»

Les auteurs de tueries de masse sont souvent posés en «loup solitaire», comme dans le cas de James Holmes, un homme blanc qui avait fait 12 morts dans un cinéma à Aurora, au Colorado, en 2012.

Ce terme s’avère utile pour une société désireuse d’atténuer sa propre angoisse après un événement aussi horrible, expose Mark Hamm, un professeur de criminologie à l’université de l’Indiana.

«C’est facile de sauter à cette métaphore, a-t-il souligné. « Terrorisme » est un mot tellement chargé.»

Les autorités tentent toujours de déterminer ce qui a motivé le massacre de Las Vegas, le plus meurtrier de l’histoire moderne des États-Unis, qui a fait 58 morts et plus de 500 blessés dimanche.

Le président américain, Donald Trump, a associé la fusillade au «mal absolu», mais il n’est pas allé jusqu’à faire état d’un attentat terroriste. Mardi, il a décrit le tireur comme «malade» et «dément», laissant entendre que des problèmes de santé mentale seraient derrière cette tragédie.

L’an dernier, avant d’accéder au pouvoir, Donald Trump s’était montré critique de Barack Obama dans la foulée de la tuerie dans la boîte de nuit Pulse, à Orlando, en Floride. Il avait reproché à M. Obama, qui occupait toujours le Bureau ovale, de ne pas avoir immédiatement dénoncé un «terrorisme islamique radical». Les motivations exactes du tireur, qui avait avoué soutenir le groupe armé État islamique, demeurent inconnues. On ignore notamment le rôle qu’aurait pu jouer son possible trouble de la personnalité.

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James Holmes, le tueur du cinéma d’Aurora, a reçu des milliers de lettres de fans


C’est à n’y rien comprendre ! Comment peut-on admirer un tueur qui a fait beaucoup de victimes dans un cinéma ou encore à l’attentat de Boston. Qu’est-ce qui se passe dans leur tête pour avoir une telle fascination
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James Holmes, le tueur du cinéma d’Aurora, a reçu des milliers de lettres de fans

 

Extrait d'une des lettres envoyée par une fan à James Holmes.

Extrait d’une des lettres envoyée par une fan à James Holmes.

Ces jeunes fans se sont données le surnom de «Holmies»

En août dernier, James Holmes a été condamné à la prison à vie pour avoir tué douze personnes dans un cinéma de la ville d’Aurora dans le Colorado en 2012. Depuis son arrestation juste après le crime, il a reçu environ quatre mille lettres de soutien en prison, la plupart d’admiratrices, rapporte le New York Daily News.

Le bureau du procureur local vient de rendre publiques des centaines de pages de lettres, qui révèlent la fascination exercée par ce meurtrier schizophrène, non seulement sur des adolescentes, mais aussi sur des mères de famille qui s’identifient plus à lui qu’aux parents des victimes.

«Tu es incroyablement mystérieux et ça m’attire», écrit une admiratrice. Une autre le compare à «une colombe dans la rosée du matin».

Certaines lui écrivent car elles n’ont personne à qui se confier:

«Si je parle à mes amies, elles me jugent et je deviens l’amie bizarre […] J’ai juste besoin de quelqu’un qui m’écoute et me comprenne.»

Une admiratrice venant du Tennessee lui a écrit qu’elle tricotait une écharpe de la couleur de ses cheveux (probablement lorsqu’ils étaient teints en orange). Beaucoup lui disent qu’elles pensent à lui, qu’elles s’inquiètent et qu’il peut leur écrire quand il veut. Les enveloppes contiennent souvent des photos, que Holmes a accroché au mur pour décorer sa cellule de prison.

La plupart des lettres publiées ont été envoyées juste quelques mois après la fusillade, mais selon les officiels de la prison, Holmes continue d’en recevoir assez régulièrement, et lors de son procès, plusieurs fans avaient fait le déplacement, dont une qui s’est mise à hurler «ne le tuez pas», avant d’être évacuée de la salle.

En prison, Holmes a aussi reçu de l’argent: environ 4.600 dollars de personnes qui n’étaient pas de sa famille, selon le shérif local.

Comme le rappelle Amanda Hess sur Slate.com, les Holmies, du nom que ces jeunes fans se sont données, sont aussi actives sur Tumblr, avec une activité qui oscille entre commentaires sur l’apparence du tueur («il était vraiment canon dans son armure pare-balles») et débats sur la maladie mentale et la peine de mort.

On retrouve le même dualité chez les fans de Djokhar Tsarnaev, qui a été condamné à mort en mai pour les attentats de Boston. Ses admiratrices sont à la fois des groupies qui le trouvent mignon, et des complotistes persuadées qu’il est innocent et manipulé par le gouvernement.

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James Holmes aurait envoyé un colis pour annoncer ses intentions


Étrange que certains criminels décident d’envoyer des preuves directes ou indirectes a certaines personnes en forme de colis ou lettres. Si le colis de James Holmes aurait été découvert a temps par ce psychiatre, aurait-il pu éviter cette tuerie ? Aurait-il compris qu’il était urgent d’agir
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James Holmes aurait envoyé un colis pour annoncer ses intentions

 

James Holmes

PHOTO AP/DENVER POST

Jeanie Stokes
Agence France-Presse
Aurora, Colorado

Le tueur présumé du Colorado James Holmes avait envoyé un colis d’alerte à un psychiatre de son ancienne université, contenant un cahier et des dessins présentant ses projets de tuerie, selon plusieurs médias américains.

«À l’intérieur, il y avait un cahier rempli de détails sur la façon dont il comptait tuer des gens», a déclaré un policier sous couvert de l’anonymat cité par la chaîne de télévision Fox News. «Il y avait des dessins illustrant ce qu’il comptait faire, des dessins du massacre».

Des informations contradictoires circulent dans la presse quant à savoir si le colis aurait pu arriver assez tôt pour que le massacre puisse être évité.

Fox News, citant une source policière anonyme, a indiqué que le paquet qui portait au verso le nom de James Holmes, est arrivé à l’Université du Colorado le 12 juillet, mais n’a été ouvert que plusieurs jours après le massacre du cinéma d’Aurora, survenu le 20 juillet.

Les responsables de l’enquête n’ont pas souhaité commenter publiquement ces informations, en raison d’un impératif de silence imposé par la justice américaine.

Dans le même temps, le quotidien Denver Post a cité des responsables universitaires qui assurent que le paquet n’est arrivé que lundi 23, plusieurs jours après la tuerie.

Une source policière a confié à la chaîne NBC News que l’auteur présumé avait orienté lui-même les enquêteurs vers ce colis.

James Holmes, 24 ans, est accusé d’avoir tué 12 personnes et blessé 58 autres dans le cinéma à Aurora, dans la banlieue de Denver, pendant la première du dernier Batman, «The Dark Knight Rises».

Après avoir reçu une bourse du gouvernement américain pour ses travaux en neurologie, James Holmes avait subitement abandonné ses études sans explication, trois jours après avoir raté un important examen oral le 7 juin, selon la chaîne ABC News.

Le premier enterrement d’une des victimes du massacre a eu lieu mercredi, alors que le président Barack Obama a déclaré, dans un discours à La Nouvelle-Orléans, qu’il engagerait des mesures «de bons sens» pour éviter que les armes ne tombent dans les mains de personnes présentant des troubles mentaux.

«Un individu présentant des troubles mentaux ne devrait pas pouvoir se procurer une arme avec autant de facilité. Des mesures de ce type ne devraient pas faire polémique. Il s’agit d’une question de bon sens», a-t-il lancé.

«Je pense que la majorité des porteurs d’armes en conviennent, il faut faire tout ce qui est en notre pouvoir pour empêcher les criminels et les fugitifs d’acheter des armes. Et il faudrait vérifier le casier judiciaire de toute personne qui se rend chez un armurier», a-t-il ajouté.

Après avoir tiré en l’air avec un fusil à pompe, James Holmes avait commencé à tirer au hasard sur des spectateurs avec un fusil d’assaut, capable d’envoyer entre 50 et 60 balles à la minute.

Les autorités ont indiqué que M. Holmes –qui s’était teint les cheveux en rouge-orangé– a soutenu qu’il était le Joker, l’ennemi juré de Batman dans la série de bandes dessinées ayant inspiré la trilogie du réalisateur Christopher Nolan.

James Holmes est actuellement détenu à l’isolement au centre de détention du comté d’Arapahoe et il encourt la peine de mort, bien que l’État du Colorado n’ait exécuté qu’une seule personne depuis 1976.

Présenté pour la première fois devant la justice lundi, il doit subir une évaluation psychiatrique.

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Aurora : Amateurs d’armes un jour, amateurs d’armes toujours


Quel prétention !!! Des gens qui pensent que le fait d’être armée aurait pu arrêter la tuerie a Aurora, qu’un homme bien équipé aurait pu lui barré la route .. Un chausson avec ça? C’est sur qu’un criminel qui veut une arme va en trouver une … mais c’est pas une raison pour leur facilité la tâche
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Amateurs d’armes un jour, amateurs d’armes toujours

Le drame d’Aurora a relancé le débat sur les armes

Agence France-Presse

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	La tuerie survenue dans un cinéma de Denver vendredi, dont l’auteur présumé, James Holmes, a comparu hier en cour, n’a pas du tout ébranlé les défenseurs des armes à feu aux États-Unis.</div><br />

Photo : Agence France-Presse Karen Bleier

La tuerie survenue dans un cinéma de Denver vendredi, dont l’auteur présumé, James Holmes, a comparu hier en cour, n’a pas du tout ébranlé les défenseurs des armes à feu aux États-Unis.

Aurora – « Si j’avais été là, je l’aurais empêché de continuer »

 les défenseurs américains du port d’armes sont persuadés qu’un homme bien équipé aurait pu neutraliser le tireur qui a fait 12 morts dans un cinéma vendredi dans le Colorado.

 

« Je ne pense pas que le droit de porter des armes soit à l’origine du problème. En fait, si quelqu’un en avait eu une [dans le cinéma où a eu lieu la fusillade], il aurait pu l’empêcher de continuer. Si j’avais été là, je l’aurais empêché de continuer », assure John Oberly, un entraîneur de rugby qui pratique le tir sportif.

Son analyse n’a rien d’original : ses arguments sont ceux de la plupart des défenseurs du deuxième amendement de la Constitution américaine, qui garantit le droit de porter des armes.

Dans l’armurerie d’Aurora, commune de la banlieue de Denver où John Holmes, 24 ans, a tué vendredi 12 personnes dans un cinéma où avait lieu la première de Batman, John Oberly est venu acheter des munitions.

Près de lui, une fillette manipule un fusil.

« Il est trop grand pour toi, ma chérie. Allons en chercher un autre », lui souffle sa mère.

« Les défenseurs du port d’armes disent qu’il faut que davantage de gens portent des armes pour que ce genre de choses n’arrive plus », résume Eileen McCarron, du Colorado Ceasefire Capitol Fund, qui milite pour une réglementation accrue des armes.

« Mais dans ce cinéma, il faisait noir, il y avait près de 200 personnes, et l’assaillant avait lancé des fumigènes. Tout ce que d’autres personnes armées auraient pu faire, c’est tuer d’autres innocents », poursuit-elle.

Comme lors de chaque fusillade, la tragédie a relancé le débat sur les armes à feu aux États-Unis.

À Aurora, la police a retrouvé un fusil d’assaut, un fusil à pompe et un pistolet dans la voiture du suspect, et un autre pistolet dans le cinéma. Il avait acheté plus de 6000 balles et cartouches sur Internet ces deux derniers mois.

Service rapide

Acheter des armes, « c’est plutôt facile si l’on n’est pas un criminel », admet John Oberly : « On vérifie juste tes papiers et tu sors du magasin avec ton arme. Ou alors on te l’envoie à domicile ».

De fait, une journaliste de l’AFP a vérifié qu’un simple contrôle de son casier judiciaire effectué grâce à son permis de conduire lui permettait d’acheter une arme en quelques minutes. C’est ainsi que Jonh Holmes a acquis son arsenal, son casier ne mentionnant qu’un excès de vitesse.

Père d’un jeune de 16 ans tué dans le massacre survenu en 1999 au lycée de Columbine, à quelque 35 km d’Aurora, où deux adolescents avaient abattu 13 personnes avant de se donner la mort, Tom Mauser est devenu un fervent défenseur du contrôle des armes.

« Il faut davantage de prévention aux États-Unis parce que quand on a perdu quelqu’un de proche, le châtiment [du coupable] ne signifie rien… Bien sûr, il faut que le coupable soit puni, mais surtout, ce qu’il faudrait, c’est que ce ne soit pas arrivé », avance-t-il.

En 2003, le Colorado avait adopté une loi imposant un permis pour les personnes souhaitant porter sur elle une arme dissimulée. À cette époque, les autorités avaient estimé que 60 000 personnes demanderaient un tel permis.

Mais aujourd’hui, 143 000 habitants de l’État ont ce permis, souligne Eileen McCarron : « Et après cette fusillade, je pense que ce chiffre va fortement augmenter – comme les ventes d’armes ».

Interdire ou réglementer plus drastiquement les ventes d’armes « n’empêchera pas les criminels de s’en procurer », souligne Frank De Angelis, directeur du lycée de Columbine, qui était déjà en poste lors de la fusillade et qui ne milite pas pour remettre en cause le deuxième amendement de la Constitution.

« On peut toujours avoir des lois pour réglementer les armes, mais les criminels trouveront toujours un moyen de s’en procurer », assure-t-il.

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Tuerie d’Aurora: armes à feu à profusion


300 maillons d’armes au USA, c’est insensé et épouvantable! De plus comment un magasin peut vendre des fusils d’assauts ?? Il est certain qu’on ne pourrait faire disparaitre des tueries comme a Toronto ou a Aurora mais au moins ne pas facilité la tâche serait mieux que se croisé les bras !!!! Comment les responsables de la vente des armes a feu peuvent prétendre que la vente d’un fusil d’assaut ou tout autre arme peut être acceptable pour une personne ? Ceci est un non sens et je suis certaine que le fait que le marché est très enrichissant pour les marchands d’arme il sera plus difficile d’y changer la loi
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Tuerie d’Aurora: armes à feu à profusion

 

Le 28 mai, James Holmes a acheté un fusil Remington 870 Express Tactical de calibre 12 au magasin Bass Pro Shops, de Denver. Il est revenu le vendredi 6 juillet pour acheter un revolver Glock.

PHOTO ÉDOUARD PLANTE-FRÉCHETTE, LA PRESSE

Nicolas Bérubé
La Presse

(Denver, Colorado) Le magasin Bass Pro Shops, à Denver, est plus vaste qu’un entrepôt Costco. Il possède son propre restaurant, sa galerie de tir et ses bureaux feutrés pour accueillir les clients VIP.

Les armes de chasse et les fusils d’assaut sont alignés derrière un comptoir long comme une allée de quilles. Des centaines de boîtes de munitions sont empilées sur des étagères, à la portée des clients.

Les enfants qui passent la porte du magasin avec leurs parents ont les yeux grands comme dans un parc d’attractions.

James Holmes est entré ici le lundi 28 mai et y a acheté un fusil Remington 870 Express Tactical de calibre 12, à 319$. Il est revenu le vendredi 6 juillet pour acheter un revolver Glock (600$).

Entre-temps, il a fait l’acquisition d’un autre Glock, d’un fusil d’assaut semi-automatique Smith&Wesson M&P15T et de plus de 6000 balles, achetées sur l’internet.

Ces achats légaux ont servi à perpétrer l’une des plus importantes tueries de l’histoire récente des États-Unis. Samedi, le siège social de Bass Pro Shops, au Missouri, a affirmé que le dossier de Holmes avait été «dûment analysé au moment des achats, et qu’il a été approuvé».

Des clients interviewés par La Presse devant le Bass Pro Shops, la fin de semaine dernière, se sont dits mal à l’aise devant l’abondance d’armes offertes par le magasin, le plus grand fournisseur de matériel de camping de Denver.

«Je n’aime pas emmener mes enfants ici, a dit Karla Keller. Ils vendent même des allume-barbecue en forme de revolver… Je comprends qu’ils tiennent des armes de chasse, mais les fusils d’assaut, ça donne froid dans le dos.»

Un autre client, qui a dit s’appeler Jake, trouve cependant normal que le magasin vende des armes semi-automatiques, légales pour la chasse au Colorado.

«Elles seraient disponibles sur le marché noir de toute façon, dit-il. Les cartels mexicains ont des armes, et je ne pense pas qu’ils les achètent en magasin.»

Changer la loi?

Hier, le représentant démocrate du district qui englobe Aurora, Ed Perlmutter, a dit qu’il est temps de réinstaurer la loi fédérale interdisant la vente de fusils d’assaut, en application de 1994 à 2004.

«Je crois que c’est un enjeu qui peut être réglé au Congrès», a-t-il affirmé sur les ondes de CBS.

En 2004, le Congrès, alors dirigé par les républicains, avait laissé expirer la loi, adoptée sous Bill Clinton.

En entrevue avec La Presse, Dave Kopel, professeur de droit constitutionnel à l’Université de Denver et directeur à l’Independence Institute, note que les armes utilisées par Holmes comptent parmi les plus populaires aux États-Unis.

«Ce qui s’est passé vendredi à Aurora est horrible. Mais je ne crois pas que l’on puisse empêcher cela en limitant l’accès aux armes de chasse», dit-il.

Les débats sur les armes surviennent toujours après les tueries, mais la réalité, c’est que Washington n’a pas l’appétit pour légiférer sur la question.

«Il y a 300 millions d’armes à feu aux États-Unis, explique M. Kopel. On fait quoi? On les interdit?»

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Tuerie d’Aurora → Un appartement fait pour tuer


L’appartement de l’étudiant était piégé et semble t’il qu’une femme avait été a l’appartement avant le drame, la porte débarrée mais elle n’est pas entrée, une chance pour elle … car c’était bourrée de d’explosif Mais qu’est ce qui s’est passé dans sa tête pour avoir préméditer tout ce carnage ?
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Tuerie d’Aurora → Un appartement fait pour tuer

 


(Crédit photo: Reuters)

Jim Yacone, agent spécial du FBI, a expliqué lors du point presse, que des experts, chimistes et techniciens spécialisés dans les explosifs, ont été appelés sur les lieux. Un robot a également été utilisé pour désamorcer certains engins explosifs, situés à l’intérieur de l’appartement du suspect.

«L’entrée dans l’appartement était piégée par un fil, relié à des substances explosives, a expliqué Jim Yacone. Les spécialistes ont dû neutraliser un mélange explosif, ils ont trouvé sur place des mécanismes de déclenchement et des accélérateurs ainsi que des substances inconnues qui devront être analysées dans les laboratoires du FBI».

L’agent spécial du FBI s’est montré très prudent lors de son intervention face aux médias afin de ne pas donner d’éléments qui pourraient nuire à l’enquête. Il a cependant affirmé que tout avait été mis en œuvre afin de protéger les preuves à chaque moment, mais n’a pas voulu révéler les techniques et procédures utilisées par les équipes présentes sur les lieux.

Jim Yacone a précisé que «l’environnement était très dangereux et que si un civil était entré, il aurait été gravement blessé ou aurait perdu la vie. Le dispositif était très sophistiqué. La menace n’a pas été complètement éliminée mais elle a été significativement réduite».


(Crédit photo: Reuters)

«Nous avons réussi à désactiver un deuxième dispositif de déclenchement, a déclaré la porte-parole de la police la sergente Cassidee Carlson. Bien que nous ne soyons pas certains, nous sommes confiants, d’avoir éliminé la majorité des menaces restantes. Cependant, nous ne le saurons pas jusqu’au moment où nous entrerons dans l’appartement.»

Il n’y a pas eu d’incendie à la suite de la détonation. Les autorités l’espéraient pour préserver les indices dans l’appartement du suspect.


(Crédit photo: Reuters)

L’appartement était rempli de fils électrique, de fils de détente, des contenants remplis de munitions et de liquides, ont indiqué les policiers. Au moins cinq bâtiments à proximité ont été évacués, par précaution.

Lorsqu’il a été arrêté, James Holmes avait en sa possession plus de 6000 munitions qu’il avait achetées sur internet, dont 3000 balles de fusil d’assaut, 3000 balles de pistolet Glock et 300 cartouches de fusil à pompe. Il avait sur lui un fusil d’assaut et un fusil à pompe et deux pistolets. Une de ses armes pouvait tirer entre 50 et 60 balles par minutes, a indiqué le chef de police d’Aurora.

C’est le suspect qui aurait averti les policiers que son appartement était truffé d’explosifs.

Les armes ont été achetées légalement, selon les autorités.

L’équipe antibombe devait quitter les lieux samedi soir à partir de 19h. Les habitants des quatre édifices voisins, évacués par précaution, devaient ensuite réintégrer leurs logements.

Les habitants de l’édifice principal devaient, quant à eux, attendre dimanche pour regagner leurs domiciles.

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Tuerie d’Aurora: un premier engin explosif désamorcé chez le suspect


On ne connait pas nos voisins traficotent .. comme si la tuerie du Cinéma laissant des morts et plusieurs blessés n’étaient pas assez comme épreuves, le quartier ou vivait James Holmes est bouffé d’explosifs laissant le quartier en émoi. Comment un jeune homme très intelligent avec un avenir devant lui peut se laisser aller a un tel élan meurtrier
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Tuerie d’Aurora: un premier engin explosif désamorcé chez le suspect

 

Les services de police espèrent pouvoir récolter des indices dans le logement du présumé tireur, James Holmes, qui leur permettront de comprendre son mobile.

PHOTO: REUTERS

Gabrielle Duchaine, envoyée spéciale
La Presse

REUTERS
James Holmes, 24 ans, est le présumé tueur.

 

(Aurora) Alors que les victimes et leurs proches étaient toujours, samedi, à chercher des réponses au terrible drame qui les frappe, les yeux d’Aurora se sont tournés vers l’appartement du tueur, où les policiers viennent de réussir à désamorcer un premier engin explosif.

Il aura fallu plus de 24 heures aux experts avant d’en arriver à ce premier résultat.

«Cet engin avait été installé pour exploser dès que quelqu’un aurait tenté d’entrer par la porte», a expliqué la sergente Cassidy Carlson de la police de Denver. «Ce n’est pas facile pour nos équipes.»

Elle a précisé que d’autres bombes se trouvaient toujours dans le logement, et que des détonations contrôlées étaient envisagées. Vers 11h, heure locale, des policiers formés en maniement d’engins explosifs étaient juchés dans une nacelle au-dessus de l’édifice piégé. Au troisième, les fenêtres avaient été fracassées pour leur permettre d’avoir accès à l’intérieur.

Après le site du cinéma vendredi, le petit logement du troisième étage d’un modeste bloc appartement de la rue Paris est donc devenu le point de mire de centaines de policiers, pompiers, badauds, voisins et médias. Même le maire et le gouverneur de l’État se sont rendus sur place.

Sur le boulevard Peoria, importante artère du secteur, sont stationnées des dizaines d’auto-patrouilles, camions de pompiers et même des ambulances.

Difficile pour la ville de commencer à faire son deuil alors qu’un secteur entier est bouclé, évacué, à cause du même homme qui l’a attaquée.

 «Personne ne peut passer à autre chose en ce moment, alors qu’un immeuble entier risque d’exploser» a soupiré un voisin, Paul Johnson, qui regardait la scène, sa Bible sous le bras.

«Nous ne voulons plus vivre ça», a renchéri une mère de famille d’un bloc avoisinant qui a décidé de quitter les lieux avec ses enfants en attendant que la situation se règle.

Sur les balcons de son édifice, situé à environ 6,5 km du cinéma, les voisins attendaient le dénouement avec impatience. Pendant ce temps, des dizaines de locataires n’ont tout simplement pas accès à leurs logements depuis le drame.

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