Le Saviez-Vous ► Qu’est-il arrivé aux chiens après la catastrophe de Tchernobyl ? La vérité est plus triste que dans la série


Je n’ai pas encore vu la série de Chernobyl, j’attends d’avoir toute la série soit toute enregistrée.. Comme on le sait, le film et la série sont basé sur la catastrophe de la centrale nucléaire à Tchernobyl. 120 000 personnes ont été évacuées laissant derrière eux leurs animaux domestiques. Il est triste de constater que l’armée a reçu l’ordre de les tués. Ceux qui ont survécu sont devenus sauvages dans un environnement hostile pour eux. Une organisation américaine s’occupe d’eux pour les faire adopter. C’est un bel, je ne peux m’empêcher quand même, qu’on est plus solidaires aux animaux en difficultés que pour les humains en difficultés.
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Qu’est-il arrivé aux chiens après la catastrophe de Tchernobyl ? La vérité est plus triste que dans la série


Qu'est-il arrivé aux chiens après la catastrophe de Tchernobyl ? La vérité est plus triste que dans la série

Après la catastrophe de la centrale nucléaire de Tchernobyl en 1986, environ 120 000 personnes ont été évacuées. Malheureusement, les résidents ne pouvaient pas emmener leurs animaux avec eux. Alors qu’est-ce qui leur est arrivé?

Une séparation tragique

Après l’évacuation des habitants de la centrale nucléaire de Tchernobyl, des soldats de l’armée soviétique ont été envoyés pour tuer des animaux laissés par leurs habitants. Il est difficile d’imaginer la douleur qu’ils ont ressenti en voyant les yeux tristes de leurs animaux lorsque les soldats les ont éloignés d’eux. Il a été soutenu que les animaux étaient définitivement irradiés car ils constituaient une menace.

Apparemment, certains propriétaires de chiens ont laissé des notes sur la porte avant d’évacuer la ville avec un plaidoyer pour que le gouvernement sauve la vie de leurs animaux. Il n’y avait pas de pitié.

La vie dans le lieu le plus étrange de la planète

On dit que Tchernobyl est une ville fantôme, mais dans la ville et dans les environs, il y a plusieurs centaines de chiens sans abri , réellement sauvages, car ils se comportent très différemment des chiens qui coexistent avec des gens.

Tchernobyl n’est pas un endroit où il fait bon vivre et contrairement aux apparences, il ne s’agit pas que de radiations. Les chiens, en effet, ont souvent un niveau de radiation élevé, mais la plus grande menace pour leur vie est le manque de nourriture et de rudes hivers . La plupart des chiens gèlent ou ne peuvent tout simplement pas rivaliser avec d’autres animaux plus puissants, tels que les loups. 

Adoptez un chien de Tchernobyl !

L’organisation à but non lucratif américaine Clean Futures Fund s’occupe, entre autres, d’une assistance vétérinaire pour les chiens vivant dans la zone d’exclusion . Depuis plusieurs années, elle est également impliquée dans des activités d’adoption. Quelques chiots nés dans cet endroit atroce ont déjà trouvé un foyer à l’étranger.

Avant que les chiens ne soient adoptés, leur fourrure est nettoyée de la poussière radioactive puis elle est soigneusement examinée.

« Ils ne constituent certainement pas une menace sérieuse pour quiconque les traite », a déclaré Tom Mousseau, un biologiste traitant des effets de l’irradiation sur la nature sauvage.

Nous sommes heureux que quelqu’un se soit occupé de ces animaux habitant un endroit où personne ne voudrait vivre.

https://wamiz.com/

Tempêtes solaires : un danger sous-estimé


La Nasa a pu présenter sur plusieurs vidéo des éruptions solaires, des flammes qui s’étendent dans l’espace .. Ce sont des phénomènes naturels mais par contre sur Terre, il peut arrive que nous en ressentons les effets surtout dans notre monde moderne ou tout ou presque fonctionnent avec l’électricité, par satellites Imaginez plus moyens de communiquer, pas de télévision, d’ordinateur, de transactions a la banque … nous serions bloqués .. et reviendrons quasi 100 ans en arrière pour un jour, un mois, une année
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Tempêtes solaires : un danger sous-estimé

 

Zone d'intense activité solaire en novembre 2011, vue par le satellite SDO de la Nasa.
Zone d’intense activité solaire en novembre 2011, vue par le satellite SDO de la Nasa.

Un orage géomagnétique géant pourrait provoquer des milliards de dollars de dégâts. Dans un article publié cette semaine dans Nature, l’astronome Mike Hapgood appelle le monde à s’y préparer.

Il peut arriver que le ciel nous tombe sur la tête. Cela s’est déjà produit en mars 1989, en mai 1921 ou encore en 1859 et cela peut recommencer… demain. Sans crier gare.

Inconnus du grand public, ces cataclysmes naturels qui, contrairement aux séismes, aux éruptions volcaniques ou aux inondations, n’engendrent aucune perte en vies humaines, peuvent provoquer un véritable désastre en mettant hors service les réseaux de distributions électriques sur de larges portions du territoire pendant un temps indéterminé. Privée d’ordinateurs, d’Internet, de GPS (indispensable pour dater les transactions bancaires), de satellites de télécommunications, notre économie, de plus en plus dépendante de ces nouvelles technologies, serait quasiment à l’arrêt.

Brutales sautes d’humeur

Les responsables de ces scénarios d’apocalypse sont bien connus des astronomes. Il s’agit d’orages géomagnétiques provoqués par des éruptions solaires d’une violence inhabituelle. Lors de ces brutales sautes d’humeur, le Soleil relargue d’énormes quantités de particules ionisées à haute énergie capables de traverser la magnétosphère terrestre, le bouclier qui protège notre planète de ces rayons cosmiques particulièrement délétères. Lesquels sont également à l’origine du magnifique spectacle des aurores boréales visibles près des pôles.

Les 13 et 14 mars 1989, au Québec, le plus violent orage magnétique, ou tempête solaire, survenu depuis des décennies a privé d’électricité 5 millions de personnes pendant neuf heures et provoqué des dégâts évalués à 2 milliards de dollars. Aux États-Unis, un important transformateur électrique fut entièrement détruit. Même chose au Royaume-Uni, où deux grosses installations de ce type furent endommagées.

Des régions entières privées d’électricité

 

Pourtant, «nous devrions être préparés à bien pire, écrit Mike Hapgood, chercheur au Rutherford Appleton Laboratory (Angleterre), dans un commentaire publié ce jeudi 19 avril dans la revue scientifique Nature. Des orages géomagnétiques beaucoup plus violents ont été enregistrés par le passé, à une époque où la société était moins dépendante des systèmes électriques et donc moins vulnérable.»

Membre d’un groupe d’experts auprès du gouvernement britannique sur ces questions de «météorologie spatiale», l’auteur avance que des tempêtes solaires d’une intensité équivalente à celles de 1859 et 1921 «pourraient priver des régions entières d’électricité pendant plusieurs mois». Et de citer des études américaines prédisant un black-out géant dont les effets pourraient se faire sentir pendant des années et coûter, au final, plusieurs milliers de milliards de dollars, au titre des réparations et du manque à gagner. Sans parler du risque d’irradiation des pilotes d’avion et de leurs passagers ou encore des astronautes en mission à bord d’un vaisseau spatial.

Des modèles de prévision embryonnaires

 

Pour l’heure, les satellites sont capables de prévoir l’arrivée des orages magnétiques avec six heures d’avance. C’est notamment le cas des deux satellites Stereo de la Nasa, lancés en 2006. Mais cette marge est insuffisante, comme l’a prouvé la récente éjection de masse coronale survenue le mois dernier qui, par chance, est passée à côté de la Terre.

«La météorologie spatiale en est au stade où se trouvait la météo classique il y a quarante à cinquante ans avec des points d’observation limités et des modèles de prévision embryonnaires», explique au Figaro Jean-Yves Prado, responsable des relations Soleil-Terre, au Centre national d’études spatiales (Cnes).

Lancé il y a deux ans, le satellite américain SDO, successeur de l’européen Soho, toujours en activité, devrait permettre d’améliorer sensiblement le dispositif.

Big One cosmique

 

Une autre question soulevée par Mike Hapgood est de déterminer l’intensité de l’événement maximum auquel l’humanité doit se préparer.

«Beaucoup de systèmes électriques à risques sont conçus pour résister à des événements comparables à ceux des quarante dernières années», écrit-il.

Mais le tremblement de terre et le tsunami survenus l’an passé au Japon, d’une magnitude très supérieure à ce qui avait été anticipé, montre les dangers d’une vision trop restrictive.

«Nous devrions plutôt nous préparer à des orages magnétiques susceptibles de ne se produire qu’une fois tous les 1000 ans.»

Autrement dit le Big One cosmique. «Ce changement d’approche est en cours mais pas assez vite», déplore l’auteur.

http://www.lefigaro.fr