Le Saviez-Vous ► Saviez-vous que ces progrès de notre quotidien ont été acquis grâce à la conquête spatiale ?


Comme bien des gens, je trouve que les dépenses pour l’exploration spatiale sont exorbitant en rapport des besoins urgents sur la Terre. Cependant, il faut être réaliste, sans ces conquêtes, bien des choses utiles n’existeraient probablement pas.
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Saviez-vous que ces progrès de notre quotidien ont été acquis grâce à la conquête spatiale ?

 

airbag accident voiture

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Crédits : iStock

par Yohan Demeure

Il y a quelques jours, la NASA a fêté ses 60 ans d’existence. Il est vrai que les programmes spatiaux sont très onéreux, et qu’il y existe évidemment beaucoup d’autres problèmes sur Terre plutôt que de s’occuper de l’espace. Cependant, la conquête spatiale a permis d’innombrables progrès dans des domaines parfois étonnants !

Sur Terre, nous profitons aujourd’hui d’inventions et d’innovations issues des programmes spatiaux. Depuis que la NASA a été créée le 29 juillet 1958 par le président américain de l’époque Dwight D. Eisenhower, le budget faramineux de l’agence spatiale américaine revient régulièrement dans les conversations. Mais quels sont les progrès réalisés sur Terre grâce aux programmes spatiaux ?

Citons tout d’abord les satellites, qui sont des milliers à avoir été placés en orbite autour de notre planète. Ceux-ci permettent entre autres d’assurer les services de téléphonie mobile, de météorologie, de cartographie et de photographie de la surface de la Terre. Évoquons également les systèmes de positionnement tels que GPS et Galileo.

search GPS coordinates

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Crédits iStock

La conquête spatiale a révolutionné l’informatique. En effet, le programme Apollo a par exemple nécessité des capacités pointues en programmation, ainsi que la mise au point de systèmes embarqués très performants. Citons également les sondes, ayant mis au défi les ingénieurs en ce qui concerne la miniaturisation des équipements.

D’autres objets de notre quotidien ont été démocratisés après certains progrès spatiaux – et le moins que l’on puisse dire, c’est que la liste est longue ! Citons les pneus radiaux et les airbags de nos voitures, les poêles en téflon, les cœurs artificiels, les pompes à insuline, les couvertures de survie, les fauteuils roulants, les capteurs photo de nos smartphones, les matelas à mémoire de forme, les freins du TGV ou encore l’Imagerie par résonance magnétique (IRM).

 

Sources : Ouest FranceLe Matin Online

https://sciencepost.fr/

Hypnotiques GIFS animés de fruits en IRM


 

L’IRM est essentiel en médecine, mais pour s’amuser, une technicienne a fait de l’art à l’aide de cet appareil avec des fruits et légumes. Je trouve que le brocoli est assez spectaculaire.
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Hypnotiques GIFS animés de fruits en IRM

 

Vue IRM d'un artichaut

Vue IRM d’un artichaut ANDY ELLISON

Par Erwan Lecomte

Un technicien du MIT a réalisé une impressionnante collection de gifs animés hypnotiques qui montrent des fruits de l’intérieur.

EXPÉRIENCE. Le jour, Andy Ellison travaille comme technicien en imagerie dans un laboratoire de l’école médicale de l’Université de Boston. Mais lorsque l’appareil d’imagerie qu’il manipule au quotidien n’est pas occupé par un patient, Andy Ellison l’utilise de manière plus originale en y introduisant… des fruits et des légumes.

Une démarche artistique

Cette idée pas si saugrenue que cela lui est venue lors d’une panne de l’appareil. Le technicien a alors recalibré son appareil en faisant des tests sur une orange plutôt que sur le cerveau d’un patient. Séduit par l’esthétique des images ainsi obtenues, Andy Ellison a alors renouvelé l’expérience avec d’autres fruits. Et le succès sur son bloga été immédiat.

Les images tridimentionnelles ainsi obtenues, il ne restait alors plus qu’à les transformer en GIF pour obtenir les spectaculaires séquences ci-dessous. Voici donc à quoi ressemble :

Une fleur de bananier en vue sagittale

La même en vue transversale

Un fruit de la passion

Un cactus

Une tomate

Un brocoli

Une tige de bambou

Des fraises

Un oignon

On vous laisse deviner celle-ci. D’après-vous, de quoi s’agit-il ?

 

https://www.sciencesetavenir.fr/

Le polygraphe bientôt dépassé par l’imagerie médicale?


Au Canada, le test du polygraphe ne peut être utilisé comme preuve en justice. Peut-être en combinant d’autres techniques cela pourrait enfin aider a mettre plus de coupable en prison et moins d’innocents accusés a tprt
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Le polygraphe bientôt dépassé par l’imagerie médicale?

 

Le cerveau humain recèle encore bien des secrets.

Le cerveau humain recèle encore bien des secrets.   PHOTO : RADIO-CANADA

Un examen d’imagerie par résonance magnétique du cerveau serait plus efficace pour détecter les mensonges que le traditionnel polygraphe créé en 1921 et qui mesure certaines réactions psychophysiologiques.

Un texte d’Alain Labelle

Le psychiatre Daniel D. Langleben et ses collègues de l’Université de Pennsylvanie expliquent que lorsqu’un individu ment, certaines régions du cerveau liées à la prise de décision s’activent, ce qui peut être observé à l’aide de l’imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMf).

D’autres études ont déjà montré la capacité de l’IRMf à détecter le mensonge avec une précision de 90 %, tandis que la précision du polygraphe, elle, varie beaucoup.

Les auteurs de la présente recherche, dont les conclusions sont publiées dans le Journal of Clinical Psychiatry, ont établi que des neuroscientifiques sans expérience dans la détection de mensonge étaient 24 % plus susceptibles d’en détecter que des experts en la matière examinant leurs enregistrements polygraphiques.

La présente étude est la première à comparer les deux techniques avec les mêmes individus et avec des balises précises. Elle rassemble des données scientifiques qui permettront éventuellement un jour d’établir que la méthode par imagerie peut être utilisée lors de procédures pénales.

Le polygraphe détecte les réactions psychophysiologiques (pulsations cardiaques, pression sanguine, respiration et transpiration) d’une personne lorsqu’elle est interrogée.
À l’heure actuelle, les résultats de l’examen polygraphique ne sont pas admissibles comme preuve dans le système canadien de justice pénale.

Un homme passe le test du polygraphe

Un homme passe le test du polygraphe   PHOTO : PEFOSTUDIO

Observation inattendue

Mais au-delà de la comparaison de la précision, les auteurs ont fait une autre observation importante : dans les cas où les deux techniques aboutissaient aux mêmes conclusions, elles étaient à 100 % exactes.

Les chercheurs notent que si les deux méthodes semblent complémentaires, les présents travaux n’ont pas été réalisés pour tester leur utilisation combinée. Cette observation inattendue doit être confirmée par une autre expérience.

En 2011, une autre technique basée sur une simple analyse du visage d’une personne lorsqu’elle parle avait été présentée par des chercheurs des universités britanniques de Bradford et d’Aberystwyth. Le système de détection consiste en une caméra vidéo, un capteur photographique thermique haute résolution et une suite d’algorithmes.

http://ici.radio-canada.ca/

Des chercheurs canadiens élucident enfin le mystère des jointures qui craquent


Qu’est-ce qui cause les craquements des doigts ? Maintenant, il est possible de voir le processus de la bulle de gaz qui fait le bruit du craquement grâce à l’IRM. Reste maintenant à savoir si à la longue, cela pourrait être nocif
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Des chercheurs canadiens élucident enfin le mystère des jointures qui craquent

 

Des hypothèses précédemment formulées pour expliquer ce craquement... (Photo tirée d'une vidéo)

Des hypothèses précédemment formulées pour expliquer ce craquement évoquaient la formation ou la destruction de bulles de gaz.

PHOTO TIRÉE D’UNE VIDÉO

La Presse Canadienne
MONTRÉAL

Des chercheurs canadiens ont enfin élucidé un des plus grands mystères de la science: d’où provient le son qu’on entend lorsqu’on fait craquer nos jointures?

Les chercheurs de l’Université de l’Alberta ont eu recours à l’imagerie par résonance magnétique (IRM) pour examiner ce qui se produit à l’intérieur d’une jointure qui craque.

Ils ont ainsi constaté la formation rapide d’une cavité remplie de gaz à l’intérieur de la synovie, un liquide très visqueux qui lubrifie les articulations.

Des hypothèses précédemment formulées pour expliquer ce craquement évoquaient la formation ou la destruction de bulles de gaz.

Le professeur Greg Kawchuk et ses collègues espèrent maintenant poursuivre leurs recherches pour tenter de déterminer si le craquement des jointures est nocif pour la santé.

Les résultats de cette étude sont publiés par le journal scientifique PLOS ONE.

Une vidéo des images IRM d’une jointure qui craque est disponible sur YouTube:

http://www.lapresse.ca/

ANOREXIE : ELLE POURRAIT SE DÉTECTER À L’IRM


    Si des connections ont quelques difficultés a émettre entre régions du cerveau peut aider a diagnostiqué l’anorexie, peut-être qu’il serait possible de mieux aidé les patiente .. mais ce qui me surprend le plus c’est que ces maladies du trouble du comportement alimentaire … peut se retrouver beaucoup plus vieux dans la vie d’une femme
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    ANOREXIE : ELLE POURRAIT SE DÉTECTER À L’IRM

  • Anorexie : elle pourrait se détecter à l’IRM
  • laurent hamels – Fotolia.com
  • Les femmes qui souffrent d’un trouble du comportement alimentaire sont convaincues qu’elles sont plus grosses qu’elles ne le sont. Cette distorsion serait liée à une plus faible connexion entre deux régions du cerveau qui contrôlent l’image que l’on a de notre corps.

 

Des chercheurs de la Rurh University Bochum en Allemagne ont demandé à 10 anorexiques et 15 femmes non anorexiques du même âge d’observer différentes silhouettes sur un ordinateur et de dire laquelle correspond le plus à leur propre corps. Les 25 volontaires ont ensuite été soumises à un IRM (imagerie par résonance magnétique) du cerveau en procédant au même exercice.

Sans surprise, les femmes en bonne santé se sont jugées plus minces que les silhouettes sur ordinateur, tandis que les femmes anorexiques se sont trouvées plus grosses.

L’activité cérébrale passée au scanner a révélé que plus la connexion entre deux zones du cerveau situées dans l’hémisphère gauche est faible, plus le dysmorphisme corporel est grand.

« Ces changements dans le cerveau pourraient expliquer pourquoi les femmes anorexiques se voient plus grosses, même quand elles sont sous poids », explique le Dr Boris Suchan, directeur de l’étude.

Certains signes permettent de repérer l’anorexie, sans qu’un IRM du cerveau soit nécessaire. Le rapport à la nourriture, l’arrêt des menstruations et un amaigrissement rapide doivent alerter.

Selon une récente étude américaine, l’anorexie et la boulimie ne concernerait pas uniquement les adolescentes mais toucherait de plus en plus les plus de 50 ans.

http://www.topsante.com

Des millions de connexions cérébrales en 3D


Une autre belle avancée médicale, le cerveau en 3 D pour permettre de mieux opéré les tumeurs au cerveau, sans qu’il y ai trop de séquelles par la suite. C’est un plus pour  les recherches en technologie médicale
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Des millions de connexions cérébrales en 3D

Des millions de connexions cérébrales en 3D

Une étude suggère que les régions du cerveau traitant les sons complexes sont moins sensibles chez les autistes, tandis que les régions analysant les sons simples sont plus sollicitées.

Geneviève Martel
Agence Science Presse

Cartographier les milliards de fibres connectant les neurones du cerveau entre eux, c’est maintenant possible grâce à un logiciel développé au Québec.

Cet outil informatique permet aux chirurgiens de savoir précisément les conséquences de chacun de leurs gestes quand vient le temps d’enlever le maximum d’une tumeur sans affecter les fonctions neurologiques du patient.

«Bien connaître le câblage cérébral est l’un des grands défis du XXIe siècle. Nos recherches en imagerie médicale tendent à visualiser ces connexions pour mieux les comprendre», explique l’un des étudiants à l’origine du logiciel pour la planification neurochirurgicale, Gabriel Girard.

Le réseau de connexions du cerveau est encore mal connu parce qu’il s’adapte rapidement et est propre à chacun. Lorsqu’on enlève une tumeur, de nouvelles connexions se créent. À la suite d’une opération, un patient peut par exemple perdre la mobilité de sa main et la retrouver quelques semaines plus tard.

L’équipe dirigée par Maxime Descôteaux, professeur d’informatique à la faculté de science de l’Université de Sherbrooke, utilise les informations recueillies grâce à l’imagerie par résonnance magnétique (IRM de diffusion). À partir de calculs de données, les chercheurs offrent au neurochirurgien David Fortin une reconstitution en trois dimensions des connexions du cerveau d’un individu.

«Quand on opère en ce moment, on se concentre beaucoup sur l’imagerie anatomique qui nous permet de voir les structures du cerveau», explique le neurochirurgien. Ces images ne permettent pas d’interpréter la fonction des différents câbles du cerveau. C’est un vide que comble en partie le logiciel.

«Avec ce logiciel, on est capable de voir s’il y a des câbles fonctionnels qui passent à travers la lésion. Si c’est le cas, on limite notre réfection pour ne pas abîmer la fonction du patient. Par contre, si on est dans un vide fonctionnel, on est plus agressif chirurgicalement», poursuit-il.

Au bout de la ligne, le médecin peut prendre une meilleure décision pour son intervention.

«Plus on maximise la réfection, meilleure sera le devenir du patient et sa réponse au traitement»,assure le chercheur et directeur du service de neurochirurgie du Centre hospitalier de l’Université de Sherbrooke (CHUS).

À ce jour, le logiciel a été utilisé sur une dizaine de patients. Le CHUS a investi 1,2 m$ pour moderniser son IRM.

http://www.cyberpresse.ca/