Notre voix intérieure


Savoir s’écouter avant d’écouter les autres. Nous avons notre propre voix intérieure qui est souvent une bonne conseillère, mais que trop souvent, nous faisons la sourde oreille
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Notre voix intérieure

 

« Ne laissez pas le bruit des opinions des autres étouffer votre propre voix intérieure. Et plus important encore, ayez le courage de suivre votre cœur et votre intuition. »

Steve Jobs

Vous ne guérirez pas de la peur d’Ebola même si on vous l’explique


Je crois maintenant comprendre pourquoi, que certaines personnes ont peur plus que les autres de certains événements dont ils savent qu’ils n’ont pas le contrôle si cela arrivait. Le virus Ebola est un excellent exemple pour ceux qui ont suivi autant soit peu les nouvelles ici et là. Pour eux, Ebola malgré qu’il n’y a eu que trois cas en Amérique du Nord, est plus terrifiant que la grippe qui fera sans doute plus de morts cet hiver. Mais qui a peur d’une grippe ?
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Vous ne guérirez pas de la peur d’Ebola même si on vous l’explique

 

Vous ne guérirez pas de la peur d’Ebola même si on vous l’explique

Pascal Lapointe

Ces derniers jours, on a fait grand cas d’histoires absurdes qui semblent démontrer combien certaines personnes gagneraient à s’informer sur Ebola. Et pourtant.

Et pourtant, la direction de CNN annonçait cette semaine que dans le cadre d’une nouvelle vague de coupes (300 personnes), l’essentiel de son équipe en charge de l’information médicale allait partir. Manifestement, il ne se passe rien d’important en santé ces jours-ci.

Quant aux Québécois (très) attentifs à ce sujet, ils se sont fait rappeler la semaine dernière, par un blogue de la journaliste Valérie Borde, combien est précaire le financement des petits organismes de culture scientifique, dont dépend une bonne partie du journalisme scientifique au Québec —hormis les deux émissions de Radio-Canada.

Or, revenons à nos histoires absurdes autour d’Ebola.

Vendredi, une professeure d’une école primaire du Maine a été placée par son école en congé payé de trois semaines, parce qu’elle est allée assister à un congrès d’enseignants au Texas.

La veille, le directeur d’une école du Mississippi a dû prendre une semaine de congé, après que des parents eurent retiré leurs enfants parce qu’il revenait d’un voyage en Zambie. La Zambie est à 5000 km des pays touchés par Ebola.

Une école du New Jersey a demandé à deux nouveaux élèves, qui devaient commencer les classes lundi, de rester chez eux. Ils sont originaires du Rwanda, à 3000 km d’Ebola.

Et la cerise sur le gâteau, considérant du lieu d’où elle provient: le photojournaliste Michel du Cille, trois fois prix Pulitzer, devait venir raconter à des étudiants universitaires en communication et en journalisme ses reportages récents sur Ebola. Bien qu’il soit revenu depuis plus de trois semaines, l’université a annulé par peur d’Ebola.

Ne faisons pas l’erreur de blâmer Fox News ou bien ces hurluberlus qui, écrivions-nous samedi, multiplient sur Amazon les livres sur Ebola. Mais à l’inverse, ne faisons pas non plus l’erreur naïve de croire qu’un excellent reportage à une heure de grande écoute réglerait le problème.

Parce que, tout de même, on parle ici d’un programme universitaire en communication publique —dont les dirigeants doivent sûrement connaître la différence entre des sources d’information fiables et douteuses. On parle de directions d’écoles. On parle de gens qu’on ne peut pas se contenter de taxer d’ignorance. Beaucoup de ceux qui ont peur d’Ebola continueront d’avoir peur, même si on leur présente la meilleure émission spéciale du monde sur le sujet.

Pourquoi cela? La raison commence à être étudiée par la psychologie et par les neurosciences, et on s’entend pour dire que le fait de croire à quelque chose de pseudoscientifique n’est pas nécessairement lié à de l’ignorance. Plutôt à ce que nous avons de plus profond en nous: notre identité. Par exemple, l’idéologie politique ou religieuse à laquelle nous adhérons.

Ou encore, notre perception du risque. Si nous étions des animaux vraiment rationnels, cette perception s’appuierait sur une lecture attentive des statistiques, mais bien sûr, il n’en est rien : nous nous fions beaucoup plus à notre intuition… laquelle peut avoir été contaminée il y a longtemps par un film dans lequel Dustin Hoffman combattait un inquiétant virus. Si tel est le cas, pour déloger Dustin Hoffman, il faut plus qu’un reportage, aussi bien fait soit-il. C’est par l’accumulation d’informations et surtout d’émotions qu’on y arrivera éventuellement, et ça, c’est diablement difficile, dans cet écosystème de l’information où, on vient de le dire, le journalisme scientifique occupe une portion congrue et rarement bien financée.

« Les gens s’inquiètent davantage des risques lorsqu’ils sentent ne pas être en contrôle », écrit la blogueuse Paige Brown.

Une autre façon de dire que de blâmer les animateurs de radio et de télé alarmistes, ça défoule, mais de rappeler combien, en Amérique et en Europe, nous sommes bel et bien en mesure de contrôler le virus, ce serait plus efficace. On peut essayer d’y arriver en rappelant que pour trois cas d’Ebola jusqu’ici en Amérique, il y aura cet hiver des milliers de morts de la grippe, à propos desquels personne ne panique. Ça s’appelle relativiser. Mais on pourrait aussi y arriver en essayant d’insuffler d’autres images fortes, pour remplacer Dustin.

Essayez par exemple de nous parler de la gravité de la situation en Afrique plutôt que de nous réexpliquer ad nauseam la façon par laquelle Ebola ne peut pas se transmettre. Humanisez cette histoire, donnez-lui des images, des récits, même si ce sont des récits pénibles de gens qui souffrent dans des conditions sanitaires inacceptables à nos yeux d’Occidentaux. Ça peut faire comprendre, mieux que tous les tableaux statistiques, que la vraie nature du risque que pose Ebola varie du tout au tout, dépendamment du continent sur lequel on a les pieds. Et ça peut faire comprendre où se trouve la véritable urgence.

http://www.sciencepresse.qc.ca

Les cerveaux des hommes et des femmes sont branchés très différemment


La différence entre et la femme va bien au-delà du physique, mais aussi dans le cerveau qui font réagir différent dépendant du sexe de la personne. En fait, ce n’est pas vraiment la femme ou l’homme qui est le meilleur, car les deux se complète que ce soit en couple ou dans une société
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Les cerveaux des hommes et des femmes sont branchés très différemment

 

PHOTO ARCHIVES LA PRESS

JEAN-LOUIS SANTINI
Agence France-Presse
Washington

Les cerveaux des hommes et des femmes sont branchés de façon très différente révèle lundi une recherche menée avec un scanner qui paraît conforter de vieux stéréotypes quant aux aptitudes et comportements propres à chacun des deux sexes.

«Ces cartes de la connectivité cérébrale montrent des différences frappantes et aussi complémentaires dans l’architecture du cerveau humain, qui aident à fournir une base neuronale potentielle expliquant pourquoi les hommes excellent dans certaines tâches et les femmes dans d’autres», relève Ragini Verma, professeur de radiologie à la faculté de médecine de l’Université de Pennsylvanie, principal auteur de ces travaux publiés dans les Comptes-rendus de l’Académie américaine des sciences (PNAS).

Cette étude, qui a porté sur 949 personnes en bonne santé (521 femmes et 428 hommes) âgés de neuf à 22 ans, montre chez l’homme une plus grande connectivité neuronale entre le devant du cerveau, siège de la coordination de l’action, et l’arrière où se trouve le cervelet, important pour l’intuition. Les images indiquent aussi un grand nombre de branchements dans chacun des deux hémisphères cérébraux.

Une telle connectivité suggère que le cerveau masculin est structuré pour faciliter les échanges d’informations entre le centre de la perception et celui de l’action, selon Ragini Verma.

Quant aux femmes, les branchements relient l’hémisphère droit, où siège la capacité d’analyse et de traitement de l’information, à l’hémisphère gauche, centre de l’intuition, explique-t-elle.

Cette chercheuse explique que les hommes sont en moyenne plus aptes à apprendre et à exécuter une seule tâche, comme faire du vélo, du ski ou la navigation. Les femmes ont une mémoire supérieure et une plus grande intelligence sociale qui les rendent plus aptes à exécuter de multiples tâches et à trouver des solutions pour le groupe, selon elle.

Des cerveaux «vraiment complémentaires»

Des études dans le passé avaient déjà montré des différences dans les cerveaux masculin et féminin, notent les auteurs. Mais, soulignent-ils, cette connectivité neuronale de régions cérébrales dans l’ensemble du cerveau n’avait jamais été liée auparavant à de telles aptitudes cognitives dans un aussi grand groupe.

«Il est aussi frappant de constater combien les cerveaux de la femme et de l’homme sont vraiment complémentaires», relève Ruben Gur, professeur de psychologie à la faculté de médecine de l’Université de Pennsylvanie, un des principaux co-auteur de ces travaux.

«Les cartes détaillées du connectome (plan complet des branchements cérébraux, ndlr) dans le cerveau vont non seulement nous aider à mieux comprendre les différences dans la manière dont les hommes et les femmes pensent, mais aussi nous donner un plus grand éclairage sur les causes des troubles neurologiques souvent liés au sexe de la personne», espère-t-il.

Les prochaines recherches devront identifier plus précisément quelles connexions neuronales sont spécifiques à un sexe et communes aux deux, explique le psychologue.

Les auteurs ont observé peu de différences de connectivité cérébrale entre les sexes chez des enfants de moins de 13 ans. En revanche les différences étaient plus prononcées chez les adolescents de 14 à 17 ans et les jeunes adultes de plus de 17 ans.

Les observations faites dans cette recherche correspondent aux résultats d’une étude sur les comportements effectuée par l’Université de Pennsylvanie qui a mis en évidence des différences prononcées entre les deux sexes.

Cette recherche a ainsi montré que les femmes sont supérieures aux hommes pour la capacité d’attention, la mémoire des mots et des visages ainsi qu’aux tests d’intelligence sociale, mais les hommes les surpassent en capacité et vitesse de traitement de l’information.

http://www.lapresse.ca

L’intuition


Comment de fois que nous n’osons aller de l’avant parce que les autres ne croient pas que nous réussirons. Combien de fois que certains se sentent paralyser par les rumeurs sur eux .. Alors qu’il suffit d’être sourd aux mauvaises langues
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L’intuition

 

« Ne laissez pas le bruit des opinions des autres étouffer votre propre voix intérieure. Et plus important encore, ayez le courage de suivre votre cœur et votre intuition. »

Steve Jobs

Méditer, c’est santé!


Nous avons une zone du cerveau qui se complait dans le mystique, que ce soit la prière, profonde ou la méditation comme les bouddhistes. Mais encore faut-il savoir prendre le temps de s’arrêter et de se concentrer pour méditer car la méditation peut aider a la santé physique et mentale alors pourquoi pas apprendre une technique qui nous aiderait dans notre quotidien
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Méditer, c’est santé!

 

Méditer, c'est santé!

Photo fournie par http://www.coupdepouce.com©

Décrocher du quotidien, faire le vide dans notre esprit et oublier les tracas… Tentant? C’est ce que la méditation permet de faire.

Quand on a en tête les moines bouddhistes qui restent immobiles pendant des heures, la méditation peut sembler intimidante. Elle repose pourtant sur un principe fort simple: mettre nos pensées en veilleuse par le biais de différentes techniques de concentration ou d’introspection, dans un but de relaxation, de sérénité et de bien-être général. En pratiquant la méditation, on prend peu à peu conscience de ce qui se passe en nous et autour de nous, sans jugement ni charge émotive.

«Méditer, c’est être totalement investie dans le moment présent, pas dans les réflexions passées ou futures. Au fond, c’est avoir conscience d’être, tout simplement», résume Manon Arcand, psychothérapeute de formation et auteure de S’initier à la méditation , qui pratique la méditation depuis plus de 15 ans.

Un exercice simple, mais pas toujours facile dans un monde où la performance et l’action sont les valeurs prédominantes! Ceux qui le pratiquent disent pourtant avoir constaté assez rapidement ses effets bénéfiques sur leur santé. De plus en plus de recherches médicales leur donnent raison.

Des effets tangibles
Selon le psychologue Alain Rioux, qui s’est penché sur les études réalisées sur les effets de la méditation, c’est seulement depuis une quarantaine d’années que les chercheurs en psychologie et en psychiatrie s’y intéressent sérieusement. La majorité des recherches ont d’abord montré les effets positifs de la méditation sur le stress: diminution du rythme cardiaque, de la pression artérielle, du taux de cortisol dans le sang (l’une des hormones du stress), de la température du corps et des tensions en général. Les sujets testés ont eu de meilleures réactions face aux agents stressants, une plus grande tolérance à la douleur (diminution des maux de tête, par exemple) et une amélioration de l’acuité visuelle ou du sommeil (meilleure qualité de sommeil, notamment).

«En méditant, on apprend à relâcher notre corps et notre esprit», explique le Dr Robert Béliveau, qui s’intéresse à la lutte contre le stress et qui donne des cours de méditation à Montréal.

La méditation met en veilleuse le système nerveux sympathique, dont le rôle est de nous préparer à l’action physique et mentale en cas de stress. Or, quand il est trop en éveil, on se trouve perpétuellement agitée. En même temps, elle active le système nerveux para-sympathique, qui, au contraire, sert à ralentir nos fonctions vitales pour économiser nos énergies au lieu de les gaspiller.

Deux études américaines réalisées ces deux dernières années, l’une menée par un professeur de psychologie et de psychiatrie de l’Université de Wisconsin-Madison et l’autre à l’Université Harvard de Boston, vont même plus loin. La première révèle qu’un programme de quelques semaines de méditation peut avoir des effets positifs et durables sur notre système immunitaire, notamment sur le développement d’anticorps. La seconde, réalisée avec des personnes qui pratiquaient la méditation depuis plusieurs années, tend à montrer qu’elle peut ralentir les effets du vieillissement cérébral. Elle amènerait dans certaines zones du cerveau, notamment le cortex, des changements qui contribuent à ce ralentissement. Concrètement, cela se traduit entre autres par une amélioration de la tension artérielle, de la vision et de l’audition.

Enfin, plusieurs études ont également montré que la méditation peut avoir un effet sur le plan psychologique. Elle nous aide à développer notre concentration, notre créativité et notre intuition. Elle nous amène à être plus à l’écoute de ce que l’on ressent et de ce qui est bénéfique ou négatif pour nous. En s’exerçant à observer nos pensées sans les laisser nous envahir, on est moins portée à l’autocritique et on évite de se concentrer sur nos difficultés. Bref, on apprend à lâcher prise.

Tentée par l’expérience?
Non seulement la méditation est bonne pour la santé, mais elle est aussi très simple à pratiquer. On respire, on se concentre et on essaie de vider notre esprit. Pas besoin de mise en scène élaborée ou de théorie compliquée! Tout ce dont on a besoin, c’est d’un moment de tranquillité. Voici quelques conseils pour en tirer le meilleur profit.
 
• On trouve un moment de la journée où on ne sera pas dérangée: le soir, quand la famille est couchée, le matin avant qu’elle se réveille ou aux heures creuses dans un parc si on préfère être dehors.

• On s’assoit en tailleur sur un coussin large et confortable (on peut aussi placer un coussin sous chaque genou pour être plus à l’aise).

•On garde le dos droit, mais pas rigide. On peut s’aider d’une image mentale pour maintenir la position de façon confortable. On imagine qu’on est un arbre bien planté dans le sol mais dont les branches bougent au gré du vent; il n’est pas figé dans le paysage mais vivant.

•On commence par des séances d’environ 15 minutes par jour. C’est suffisant pour ressentir les bienfaits de la méditation dès les premières semaines. On évite toutefois de regarder l’heure sans arrêt pour ne pas se déconcentrer. Avec la pratique, on trouvera la durée idéale pour décrocher, que ce soit 10 ou 20 minutes.

•On s’exerce. On aura sans doute du mal à rester concentrée au début, et c’est normal. Ce n’est qu’en pratiquant la méditation avec régularité et persévérance qu’on parviendra à décrocher. Plus tard, si on veut aller plus loin, on pourra se joindre à un groupe de méditation.

«C’est un bon moyen de réaliser qu’on n’est pas seule à être très agitée de l’intérieur! assure le Dr Béliveau. L’apprentissage est plus facile quand on voit le groupe cheminer dans la même direction.»

5 façons de découvrir la méditation

1. Se concentrer sur un objet
On choisit un objet apaisant et peu chargé de signification: une fleur, une petite fontaine, une chandelle, etc. Confortablement installée, on s’exerce à porter toute notre attention vers cet objet, comme si rien d’autre n’avait d’importance. Si notre esprit vagabonde, on le ramène vers l’objet de notre concentration, sans s’énerver. On peut s’aider en lui parlant:

«OK, tu as repris le dessus, tu m’entraînes vers d’autres préoccupations, mais, tranquillement, je vais t’amener à lâcher prise parce que, pour l’instant, seul ce moment compte.»

Si on préfère, on peut faire le même exercice en se concentrant sur une musique douce.
 
2. Écouter notre respiration
On répète dans notre tête: «J’inspire, je me calme, j’expire, je souris.» On respire profondément en gonflant notre ventre pour détendre le diaphragme et les muscles abdominaux. En expirant, on fait un «demi-sourire», sans tension
(un peu comme celui des représentations de Bouddha). On porte attention au souffle dans notre poitrine, au rythme de notre respiration, à notre coeur qui bat, en ne pensant à rien d’autre.
 
3. Répéter un mantra
On choisit un son à répéter tout au long de la méditation: cela peut être un mot vide de sens, une prière ou un son profond et lent, comme «om». En répétant lentement ce son, on se concentre sur les vibrations ressenties dans notre corps
(comme on sentirait les vibrations des cordes d’un instrument de musique). Si notre voix manque d’assurance au début, on s’exerce à la rendre plus fluide. En même temps, on garde une respiration profonde et calme.
 
4. Regarder filer nos pensées
Un exercice pour apprendre à ne pas se laisser dominer par nos pensées: on imagine qu’elles sont des feuilles d’automne qui tombent dans un cours d’eau qui les emmène doucement au loin. Lorsqu’une pensée se forme dans notre tête, on en prend note, puis on la laisse s’envoler sans s’attacher à elle.
 
5. Marcher lentement
Si on a du mal à rester immobile, on peut méditer en marchant tranquillement en forêt, sur la plage ou même autour d’une pièce. On respire profondément et on porte attention à chacun de nos pas, aux mouvements de notre corps, à nos bras qui se balancent, au vent dans nos cheveux si on est dehors. On marche comme si on imprimait les semelles de nos chaussures dans le sol, sans s’arrêter à un décor en particulier. On essaie seulement de s’identifier au mouvement, de visualiser les courants d’air que l’on traverse, comme s’ils se matérialisaient

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