L’évolution des buveurs de lait


Au cours des 10 000 ans et avec la domestication des vaches une évolution chez l’humain a permis une tolérance au lactose et cette évolution continue chez des peuples qui étaient pourtant intolérants
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L’évolution des buveurs de lait

 

La « tolérance au lactose » c'est-à-dire la capacité... (PHOTO MATHIEU WADDELL, ARCHIVES LA PRESSE)

La « tolérance au lactose » c’est-à-dire la capacité à boire du lait à l’âge adulte, est un phénomène unique aux Homo sapiens : c’est tout au plus au cours des 10 000 dernières années, avec la domestication des vaches et des chèvres, que des mutations ont permis à nos ancêtres de réussir cet « exploit », unique parmi les mammifères.

PHOTO MATHIEU WADDELL, ARCHIVES LA PRESSE

 

Agence Science Presse

L’évolution biologique est toujours en marche, même chez les humains : de génération en génération, des Chiliens sont en train de développer la capacité de digérer le lait de chèvre, là où leurs aïeux en étaient incapables.

La « tolérance au lactose » c’est-à-dire la capacité à boire du lait à l’âge adulte, est un phénomène unique aux Homo sapiens : c’est tout au plus au cours des 10 000 dernières années, avec la domestication des vaches et des chèvres, que des mutations ont permis à nos ancêtres de réussir cet « exploit », unique parmi les mammifères.

Mais pas tous nos ancêtres, puisque l’intolérance au lactose reste, à des degrés divers, répandue chez 60 % de la population mondiale. Beaucoup moins en Europe (10 %), mais beaucoup plus ailleurs. Y compris parmi les populations amérindiennes.

Une équipe dirigée par Nicolás Montalva, de l’Université Mayor à Santiago, avait étudié en 2015 un petit groupe de la région de Coquimbo, semi-aride et pauvre en terres agricoles, et y avait découvert que 40 % des gens étaient désormais tolérants au lactose. Le chercheur vient de refaire son étude avec un plus gros groupe (450 personnes) et arrive à peu près aux mêmes résultats, en pointant cette fois le fait que ce sont très probablement les marqueurs génétiques d’origine européenne qui en sont la cause.

C’est qu’au Chili, la tradition de traire des vaches ou des chèvres n’est arrivée qu’avec les premiers colons européens, il y a 500 ans. Ils ont probablement apporté avec eux des gènes de tolérance au lactose, et ce serait ces gènes qui, petit à petit, continueraient de se répandre dans la population locale.

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Partager votre glace avec votre chien est une mauvaise idée


J’aime les animaux domestiques, mais jamais je ne partagerais une crème glacée avec un chien ou même un chat. On ne sait pas où ils mettent leur nez, et ou ils ont léché en faisant un brin de toilette. Beurk ! Et même aucun animal ne me lèche le visage.
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Partager votre glace avec votre chien est une mauvaise idée

 

A s'en lécher les babines  | James Barker via Unsplash CC License by

A s’en lécher les babines | James Barker via Unsplash CC License by

Repéré par Nina Pareja

Repéré sur The Guardian

Même pour faire une belle photo Instagram.

 

Tout a commencé, comme souvent, avec une vidéo: une femme partage son cornet de glace avec son petit chien et la sphère Instagram s’emballe. Les uns la trouve répugnante, les autres avouent aussi faire pareil. La scène avait pourtant tout pour être idéale: un pique-nique au soleil, une fille et son amoureux, plus le petit chien trop mignon.

«Il y a beaucoup de gens qui font ça. Je le vois tout le temps à la plage, mais je ne le ferais pas», comente Sarah Wright au Guardian, rédactrice au magazine Your Dog.

Elle raconte que son chien, un terrier, aurait une légère tendance à «mettre son nez partout: le plus cela sent mieux c’est». Est-ce pire de le laisser lécher sa glace ou son nez?

Elle reconnaît que «mon chien me lèche la figure et je m’en moque. C’est plus comme un bonjour».

Sauf que ce qu’on oublie c’est qu’en plus de lécher votre visage, votre chien lèche des crottes… De chiens, de renards, d’oies, tout ce qui se trouve dans le parc.

 Le porte-parole d’une association canine a expliqué au Guardian: «Il y a des bactéries dans la salive du chien. Il faut juste être un peu prudent. C’est le propriétaire qui choisit ce qu’il veut partager avec son chien, mais il pourrait contrarier son estomac!»

En revanche, l’association des vétérinaires anglais est formelle. Il est strictement déconseillé de partager sa nourriture, aussi bien pour la santé des animaux de compagnie que celle des humains.

Le lait, loin d’être une bonne idée

De plus la glace n’est vraiment pas conseillée pour votre meilleur ami à quatre pattes, en raison du sucre qu’elle contient et aussi parce que beaucoup de chiens sont intolérants au lactose. Sarah Wright ajoute que c’est aussi très mauvais pour le poids, quelques douzaines de léchouilles de glace équivaudraient à «deux ou trois cheeseburgers» pour les humains.

Selon Jacob Van Nieuwkoop, le directeur d’une entreprise pour chien, les yaourts glacés sont beaucoup moins dangereux car ils peuvent permettre de «restaurer les bactéries de l’intestin»; ce serait une source de probiotiques.

Sinon, vous pouvez toujours donner à votre chien de la nourriture faite pour lui –il y aurait même des glaces pour chiens

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La région d’origine de vos lointains ancêtres peut jouer sur votre santé


Notre génétique joue beaucoup sur notre santé, et les scientifiques vont encore plus loin encore en regardant les origines et les modes de vie des ancêtres dont nous sommes issus
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La région d’origine de vos lointains ancêtres peut jouer sur votre santé

 

Une femme et sa fille dans le village de Barago au Niger, le 14 juillet 2016 | BOUREIMA HAMA / AFP

Une femme et sa fille dans le village de Barago au Niger, le 14 juillet 2016 | BOUREIMA HAMA / AFP

Repéré par Peggy Sastre

Vous avez de (très) lointaines racines dans des régions africaines infestées par la mouche tsé-tsé? Il se pourrait bien que vos gènes vous aient «vacciné» contre l’ostéoporose.

Les noirs d’Afrique font partie des populations où le risque de souffrir d’ostéoporose est l’un des plus bas au monde. Jusqu’à présent, les scientifiques attribuaient ce phénomène à trois principaux facteurs: une espérance de vie moins élevée –la perte pathologique de densité osseuse intervenant le plus souvent vers 65 ans–, un mode de vie plus actif –faire marcher ses muscles protège ses os– et un taux de diagnostic moins élevé –ce n’est pas que ces individus souffrent moins d’ostéoporose, mais qu’ils n’ont pas assez de médecins pour le détecter.

Une étude menée par Constance Hilliard, historienne de l’Université de North Texas, soutient une autre hypothèse: beaucoup d’Africains, et d’individus d’origine africaine, sont génétiquement adaptés à un régime alimentaire pauvre en calcium, via une intolérance au lactose.

«L’ostéoporose a visiblement fait son apparition dans le génome humain voici à peu près 10.000 ans, avec l’essor de l’élevage laitier», explique Hillard. «Dans un compromis génétique, ces humains qui avaient obtenu des avantages évolutionnaires avec l’augmentation des ressources alimentaires grâce aux protéines des produits laitiers ont peut-être adapté leur propre homéostasie calcique d’une manière désavantageuse pour leur densité osseuse».

De fait, les données analysées par Hilliard montrent que dans les régions d’Afrique de l’Ouest infestées par la mouche tsé-tsé, ce qui rend l’élevage laitier quasiment impossible, les femmes ont un taux de fractures de fragilité (causées par l’ostéoporose) significativement moins élevé que leurs homologues d’Afrique de l’Est.

Et si les femmes d’Afrique de l’Ouest sont, selon Hilliard, «quasiment immunisées» contre l’ostéoporose, reste que les fractures de fragilité chez les femmes d’Afrique de l’Est sont aussi bien moins fréquentes que chez les femmes d’autres pays, notamment occidentaux.

L’influence du mode de vie

Leur point commun? Elles sont très majoritairement d’ascendance nigéro-kordofanienne, un bassin ethnique qui a comme particularité d’être dénué de l’allèle permettant à l’organisme de métaboliser le lactose alimentaire. En compensation, leurs os retiennent beaucoup mieux le calcium que ceux des populations d’ascendance européenne, où cet allèle est présent chez 85% des individus.

Interrogée par Mother Jones, Connie Weaver, chercheuse en nutrition à l’Université Purdue et spécialiste de l’ostéoporose, juge l’article de l’historienne «très intéressant. Nous savons que la génétique détermine entre 60 et 80% de la densité osseuse, et que le mode de vie se charge du reste. Cet article souligne une différence génétique qui est probablement plus décisive sur la masse osseuse que le régime alimentaire ou d’autres éléments d’ordre culturel».

Selon Hillard, les médecins devraient faire «plus attention à l’hérédité lointaine des individus, car les races sont bien plus diverses que les quelques catégories dans lesquelles on a l’habitude de les ranger».

La scientifique travaille désormais sur un type de cancer de la prostate particulièrement fréquent et mortel chez les hommes d’ascendance africaine et qui pourrait relever du même phénomène.

 «La littérature montre une très forte corrélation entre le cancer de la prostate et une consommation élevée de produits laitiers, sauf que les Afro-américains sont très touchés par ce cancer et consomment relativement peu de produits laitiers», précise-t-elle. 

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Lait sans lactose: 7 alternatives aux produits laitiers


Soit par intolérance au lactose, ou végétalien ou simplement qu’on n’aime pas le goût du lait, il est important de chercher une alternative au lait de vache. Plusieurs boissons sont offertes, mais ils ne sont pas égaux dans leurs atouts nutritifs
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Lait sans lactose: 7 alternatives aux produits laitiers

 

Le lait. Ce mot de quatre lettres suffit à faire trembler ceux qui ont une intolérance au lactose. Heureusement pour eux (et pour les végétaliens parmi nous), plusieurs alternatives aux produits laitiers vous éviteront les douleurs d’estomac.

« L’intolérance au lactose ne nécessite pas de faire une croix sur les produits laitiers », explique Kathleen McClinton, diététicienne diplômée à Winnipeg. « Certains fromages à pâte dure contiennent moins de lactose que le lait, et les yogourts au bifidus sont parfois mieux assimilés par les personnes qui souffrent de cette intolérance. »

Le lactose est un glucide que l’on trouve dans le lait et d’autres produits laitiers. En cas d’intolérance, il peut entraîner des diarrhées, des douleurs abdominales et des flatulences.

McClinton précise que, passé la trentaine, plus des deux tiers des Canadiens ne consomment pas assez de lait ou de produits laitiers. Le guide publié par le ministère de la Santé souligne que cet aliment est une source essentielle de calcium, de vitamines A et D, de potassium et de riboflavine (vitamine B2).

Selon elle, un régime sans produits laitiers peut entraîner des déficiences en calcium (un apport journalier de 250 ml de lait équivaut à celui d’un kilo de brocolis ou de douze tranches de pain complet).

« C’est pourquoi une boisson énergétique comme le lait de soja peut pallier cette déficience, ce qui est particulièrement important dans le cas de la vitamine B12, que l’on ne trouve généralement que dans les produits animaux », ajoute-t-elle.

Au niveau nutritionnel, les produits sans lactose ne sont pas forcément meilleurs pour la santé, surtout si l’on tient compte des sucres ajoutés.

« Les gens qui ne consomment pas de produits laitiers doivent faire très attention à la composition des aliments qu’ils achètent », souligne la diététicienne.

Pour vous aider à faire un choix, McClinton vous propose sept alternatives saines.

Le lait de soja

De toutes les alternatives disponibles sur le marché, le lait de soja est probablement la plus connue et la plus répandue.

« Ce n’est pas vraiment un lait, mais un liquide issu du germe de soja. Comme il ne contient pas de lactose, il est souvent conseillé aux personnes qui ont une intolérance. »

McClinton précise que le lait de soja est la seule alternative recommandée au quotidien par le ministère de la Santé canadien.

« Comparé aux autres laits, son profil nutritif se rapproche le plus de celui du lait de vache. »

Le lait de soja est une bonne source de protéines, et la plupart des produits à base de soja contiennent des compléments en calcium, riboflavine, et vitamines A, D et B12.

Le lait de riz

Le lait de riz est fait avec du riz bouilli, du sirop de riz, et de la farine de riz complet. Il a généralement meilleur goût que le lait de vache.

« Comparé aux produits laitiers et au lait de soja, le lait de riz contient beaucoup moins de protéines (1 g seulement) et très peu de calcium », explique McClinton.

Elle ajoute que la plupart des marques rajoutent du calcium et des vitamines A, D et B12. Lisez bien l’étiquette avant d’en acheter.

Le lait d’amande

Cette autre alternative populaire est faite avec des amandes écrasées, de l’eau et un édulcorant léger.

« Manger une poignée d’amandes est bien entendu très calorique, mais le lait d’amande est beaucoup moins riche, et les gens sont souvent très surpris d’apprendre qu’il ne contient que très peu de protéines, et presque pas de vitamine B. »

Si vous cherchez à profiter des bienfaits énergétiques de la consommation d’amandes, mieux vaut donc en manger une poignée.
Et si vous aimez cuisiner, McClinton recommande le lait d’amande ou le lait de coco à cause de leur goût sucré.

Le lait de pomme de terre

Oui, oui, ça existe.

« Le lait de pomme de terre est l’une des alternatives les plus récentes. Il est donc plus difficile à trouver que le lait de soja ou de riz. »

Comme ce dernier, le lait de pomme de terre contient beaucoup de glucides mais peu de protéines.

Le lait de chanvre

Habituellement fabriqué avec des coques de graines de chanvre, de l’eau et un édulcorant, le lait de chanvre contient davantage de protéines et d’oméga-3 que les autres, mais pas de calcium.

Le lait d’avoine

Le lait d’avoine est fait avec du gruau, de l’eau et parfois d’autres céréales, des fèves, de l’orge, du riz complet et des germes de soja. Il est assez doux et légèrement sucré, ce qui en fait un produit de substitution idéal au lait écrémé ou demi-écrémé.

« Comme pour les autres boissons à base de plantes, faites attention aux compléments. Je le déconseille aussi aux personnes qui souffrent d’une intolérance au gluten. »

Le lait de coco

Le lait de coco contient souvent plus de calories et de graisses que les produits laitiers et autres produits de substitution, mais il est riche en fibres et en fer, ce qui le distingue des produits laitiers.

 « Il contient moins de protéines que le lait de vache ou de soja, et son goût assez fort ne plaira peut-être pas à tout le monde », conclut McClinton.

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Vous pétez? C’est normal


Voici un sujet tabou et nous rend mal à l’aise si par malheur nous avons des flatulences en public avec un parfum  euhhhh douteux ? Quoi qu’il en soit, si les flatulences sont vraiment un problèmes il serait bon, pour l’environnement et pour notre propre personne d’essayer de limité ce petit moment gênant ..
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Vous pétez? C’est normal

Vous pétez? C'est normal

© Shutterstock

Nous expulsons tous des gaz et, en moyenne, plus d’une dizaine de fois par jour. Cependant, certains en expulsent plus. Une situation embarrassante qui peut toutefois être contrôlée.


Par Ronald Denis, docteur en médecine, chirurgien et traumatologue – Collaboration spéciale

Contrôler ses flatulences permet d’éviter certaines situations gênantes qui, parfois, refroidissent l’atmosphère… Paradoxalement, en les contrôlant, vous contribuerez à combattre le réchauffement de la planète, car au nombre des gaz que nous expulsons, il y a du méthane, un gaz à effet de serre!

Les flatulences

Les aliments, dans leur parcours dans notre organisme, sont d’abord digérés par l’estomac et l’intestin grêle. Ils atteignent par la suite le gros intestin qui en absorbe les sels minéraux et l’eau. Toutefois, certains aliments riches en hydrates de carbone, dont le sucre, l’amidon et les fibres, ne sont pas digérés par l’estomac, parce que nous ne disposons pas d’enzymes pour les assimiler. À leur arrivée dans la partie de l’intestin qualifiée de«côlon», des bactéries, qui y sont présentes de façon normale, attaquent ces aliments. Cette charge fait en sorte de produire différents gaz, dont de l’hydrogène et du méthane, qui seront éventuellement expulsés vers l’extérieur par le rectum. L’odeur déplaisante qui les accompagne est provoquée par le soufre contenu dans le méthane. Quant au bruit caractéristique produit lors de l’échappement, il est provoqué par la vibration du sphincter et varie en fonction de sa fermeture et de la vitesse à laquelle le gaz est propulsé.

D’autres bactéries, présentes dans l’intestin, permettent d’éliminer l’hydrogène produit par les bactéries qui attaquent les aliments. Toutefois, l’équilibre entre les deux types de bactéries – celles qui produisent l’hydrogène et celles qui l’éliminent -varie d’une personne à l’autre. Les personnes pour lesquelles cet équilibre est inadéquat ont plus de flatulences.

Contrôler les flatulences

La solution la plus efficace pour les restreindre est d’éviter les aliments qui les provoquent (voir plus bas) ou de les consommer en quantités moindres. Plusieurs de ces aliments sont cependant des composants importants d’une saine alimentation. Retirez de votre alimentation, progressivement, l’un après l’autre, ceux que vous croyez être la source de flatulences afin de repérer ceux qui sont la principale cause de votre inconfort. Vous avez choisi d’avoir une saine alimentation en y ajoutant des fibres alimentaires? Faites-le progressivement pour permettre à votre organisme de bien s’y adapter.

Effectuez des rinçages répétés des légumineuses avant de les cuire pour en éliminer le plus possible l’amidon qu’elles contiennent, source de flatulences. Mangez lentement, mastiquez bien les aliments et évitez d’avaler de l’air pendant que vous mastiquez.

Vous n’arrivez toujours pas à contrôler vos flatulences? Parlez-en à votre pharmacien, un produit contenant une enzyme capable de digérer les hydrates de carbone, responsables des flatulences, est disponible. Offert en vente libre, ce produit est facile d’usage, il suffit d’en ajouter quelques gouttes aux aliments générateurs de flatulences avant de les consommer.

Quand consulter

Normalement, les gaz intestinaux surviennent entre 3 et 5 heures après l’ingestion des aliments qui les favorisent, et la période au cours de laquelle ces gaz se produisent dure plus ou moins 2 heures. Ces gaz sont expulsés sans douleur, mais il peut arriver qu’ils soient précédés d’une sensation de ballonnements ou de crampes abdominales. Toutefois, si ces gaz sont persistants, qu’ils sont accompagnés de douleurs à l’abdomen ou d’autres symptômes inhabituels comme la perte de poids par exemple, vous devriez consulter votre médecin pour en discuter et en identifier la cause.

Si les flatulences sont accompagnées de crampes sévères et de diarrhée, une intolérance au lactose en est peut-être la cause et devrait également être l’objet d’une consultation médicale pour un traitement.

Les aliments générateurs de flatulences

Certains aliments participent plus que d’autres à la formation des gaz intestinaux. Ce sont les aliments riches en sucre, en amidon ou en fibres. Des substances qui ne sont pas digérées par l’estomac et l’intestin grêle.

Les principaux sucres concernés sont le fructose (artichaut, blé, boissons gazeuses, oignon); le lactose (crème glacée, fromage, lait, margarine, pain et pâtisseries); le raffinose (asperge, céréales à grains entiers, chou, légumineuses, navet); et, le sorbitol (gomme à mâcher sans sucre, pêche, poire, pomme, prune).

L’amidon qui n’est pas digéré se retrouve principalement dans le maïs, le pain blanc, les pâtes et pâtisseries faites à partir de farine blanche et les pommes de terre.

Quant aux fibres, les aliments qui en sont riches incluent, entre autres, les asperges, le brocoli, la betterave, les carottes, le chou et les choux de Bruxelles, les fruits séchés, les légumineuses, le navet et les pommes de terre, le son d’avoine et le son de blé.

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