Le Saviez-Vous ► Que contiennent les aliments sans gluten ?


À moins de souffrir de maladie coeliaque ou d’intolérance au gluten, suivre un régime sans gluten dans pensant que c’est mieux pour la santé, il faudrait y réfléchir deux fois, surtout si on achète des produits sans gluten. L’industrie étant ce qu’il est cherche à plaire aux consommateurs, par la texture, la saveur etc .. Donc plus de gras, plus de sucre ou de sel, plus d’additifs.
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Que contiennent les aliments sans gluten ?

© Flickr

Si vous pensez arrêter le gluten pour retrouver la ligne, c’est une fausse bonne idée !

Un épi de blé barré, inscrit dans un cercle. Ce logo, qui fleurit désormais sur les emballages, atteste que le produit contient moins de 20 mg / kg de gluten. Il peut donc être consommé sans risque par une personne atteinte de la maladie cœliaque, totalement intolérante à ces protéines céréalières.

Nous avons demandé à Amélie Lemray, diététicienne-nutritionniste, de décrypter les étiquettes de produits industriels sans gluten les plus consommés. Son verdict est clair : cette substance est le plus souvent remplacée par davantage de gras, de sucre et/ou de sel, au détriment du fer, des fibres et du calcium contenus dans les grains de céréales.

« Cela ne créera pas de carences chez un malade accompagné dans son régime par un professionnel, précise notre experte. Mais sans suivi, le régime sans gluten peut conduire à des déséquilibres, voire des pathologies telles que le diabète ou des maladies cardiovasculaires. »

La bière, une affaire de goût

« Les formulations sont réussies, rien à redire sur leur composition. Mais est-ce plus amer, moins sucré qu’une bière classique ? La sensation en bouche est-elle la même ? »

La diététicienne-nutritionniste Amélie Lemray laisse chaque amateur juger. À la rédaction, les bières au millet et au quinoa n’ont pas convaincu, seules les bières au malt d’orge « déglutenisé » pendant la fermentation ont franchi l’épreuve de la première gorgée.

Des galettes moins protéinées

Souvent utilisés comme substitut à la viande ou au poisson pour leur apport en protéines, les « steaks végétaux » sans gluten n’assurent plus ce rôle car ils contiennent presque trois fois moins de protéines que la version avec gluten.

« Quand on est végétarien et atteint de la maladie coeliaque, respecter les apports en protéines devient difficile avec ce type de produits transformés. Leurs recettes sans gluten sont souvent pauvres en protéines mais enrichies en matières grasses et en sucre », note la spécialiste.

Des biscuits plus caloriques

Ils apportent 456 kcal pour 100 g contre 435 pour les petits-beurres classiques. En cause ? Les glucides utilisés à la place de la farine de blé : fécule de pomme de terre, farine de maïs, de riz… La teneur en sucre est élevée mais semblable à celle des biscuits classiques (22 g pour 100 g, soit autant que les petits-beurres classiques), et celle des matières grasses un peu plus élevée (13 g au lieu de 12). Une addition calorique qui finit par peser pour qui avale plusieurs biscuits au quotidien.

Une pâte brisée à éviter

Cette recette contient deux fois moins de matières grasses que son homologue avec gluten. Un bon point ! En revanche, la longueur de l’étiquette fait frémir notre diététicienne. Amidon de maïs, farine de riz, huiles de palme et de colza, fibres végétales, farine de pois, sucre, alcool éthylique, sel, épaississants, acidifiants…

« Il vaut mieux préparer une pâte brisée maison, avec de la farine de riz, de l’eau et du beurre, point à la ligne », conseille Amélie Lemray.

Trop de sucre dans les gressins

Ils contiennent deux fois plus de sucre (7,6 g pour 100 g, contre 3,3 g), deux fois moins de protéines et un peu plus de matières grasses que la version classique. À noter, la présence d’épaississants (gomme de xanthane et gomme de guar) ajoutés pour redonner du moelleux à la texture.

« Ces additifs ne sont pas les plus mauvais mais on ignore leurs effets à long terme sur la santé », pointe Amélie Lemray.

Des pâtes moins savoureuses

Elles contiennent moins de sucre que les penne classiques, un bon point. Mais l’étiquette est beaucoup plus longue. La farine de blé est remplacée par trois types de farine (maïs blanc, maïs jaune et riz) et divers émulsifiants pour compenser l’absence de gluten. Sur le plan gustatif, ces pâtes ont moins de saveur et sont d’une texture plus ferme à temps de cuisson égal. Ce qui, selon les personnes atteintes de la maladie coeliaque qui les ont intégrées à leur alimentation, incite à ajouter plus de beurre ou de sauce… Une mauvaise idée sur le plan calorique.

Un pain moins salé mais sans texture

Emblème de l’alimentation française, la baguette s’accommode mal du sans gluten. Et pour cause, il permet d’obtenir une mie bien aérée. Sur le plan nutritionnel, le pain sans gluten compte généralement moins de sel et moins de protéines que le pain classique. Mais pour obtenir une texture et un goût adéquats, des matières grasses et de l’amidon de maïs sont souvent ajoutés au mélange de farines. Amélie Lemray déconseille donc le pain sans gluten à ceux qui peuvent s’en passer.

Des tartines craquantes à croquer

Voici un aliment sans gluten très intéressant ! Ces tartines craquantes contiennent moins de gras et de sucre que leur célèbre modèle les Cracottes. Elles rivalisent sur le plan gustatif et elles font l’impasse sur l’huile de palme. Farine de sarrazin, farine de riz et sel : leur étiquette très courte a tout pour plaire.

« C’est sans doute un produit mis sur le marché plus récemment. Les formulations s’améliorent d’année en année », souligne la diététicienne.

La sauce soja, une bombe salée !

La sauce soja est un mélange de graines de soja et de blé fermentées. La version traditionnelle est déjà très salée (14 g de sel pour 100 g), mais celle sans gluten (qui ne contient que des graines de soja) est catastrophique : 18,3 g de sel aux 100 g pour compenser la disparition de saveur des grains de blé torréfiés avant fermentation. Un bon point quand même : zéro sucre dans la sauce soja sans gluten, contre 13 g dans la recette standard. Avis aux amateurs de sushis, avec ou sans gluten cette sauce est donc à consommer avec parcimonie.

Par Sophie Cousin

https://www.caminteresse

Le sans gluten pour enfants n’est pas forcément meilleur


Suivre un régime sans gluten sans avoir une maladie coeliaque, une sensibilité, une intolérance au gluten croyant que c’est mieux, il est peut-être temps d’y réfléchir si en plus, on soumet les enfants au même régime. L’industrie alimentaire est faite pour faire de l’argent et la tendance « sans » elle l’a très bien comprise. Bref, les aliments industrialisés sans gluten ne sont vraiment pas meilleurs pour la santé.
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Le sans gluten pour enfants n’est pas forcément meilleur

 

Environ 80% des produits sans gluten destinés aux... (PHOTO REUTERS)

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Environ 80% des produits sans gluten destinés aux enfants présentent un taux de sucre élevé.

PHOTO REUTERS

 

SHERYL UBELACKER
La Presse Canadienne
Toronto

Même si certains leur attribuent une aura de santé, souvent surfaite, les aliments sans gluten commercialisés pour les enfants sont par ailleurs riches en sucre et leur valeur nutritionnelle n’est pas supérieure à celle des produits réguliers, conclut une étude.

Sans compter que ces aliments sans gluten sont généralement plus chers que les produits ordinaires…

Environ un enfant sur cent doit éviter les aliments contenant du gluten – une protéine du blé, de l’orge, du seigle et de l’avoine – à cause de la maladie coeliaque, un trouble auto-immun qui peut causer de graves dommages à l’intestin grêle. Or, certains parents optent pour des aliments sans gluten même si leur enfant ne présente pas cette condition: ils croient que ces produits sont meilleurs pour la santé, explique la chercheuse Charlene Elliott, de l’Université de Calgary.

«Pour de nombreux consommateurs, le « sans gluten » est le nouveau « meilleur pour vous », explique Mme Elliott, titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur les politiques de commercialisation des produits alimentaires pour la santé des enfants. Mais quand vous regardez le profil nutritionnel des aliments sans gluten emballés, ce n’est pas le cas.»

Les parents d’enfants intolérants ou sensibles au gluten («intolérance non coeliaque»), ainsi que ceux qui achètent des produits sans gluten pour d’autres raisons de santé, doivent soigneusement lire les étiquettes, prévient Mme Elliott: environ 80% de ces produits sans gluten destinés aux enfants présentent un taux de sucre élevé.

L’étude, publiée en ligne lundi dans la revue Pediatrics, a examiné le contenu nutritionnel de 374 produits ciblant les enfants et achetés dans deux des plus grandes chaînes de supermarchés de Calgary; les chercheurs ont comparé les aliments emballés réguliers avec ceux qui se proclament «sans gluten».

La professeure Elliott a découvert qu’en raison de niveaux élevés de sucre, de sodium ou de gras, 88% des produits sans gluten peuvent être considérés comme des aliments de mauvaise qualité nutritionnelle, selon les critères de l’Organisation panaméricaine de la santé. Beaucoup de ces aliments présentaient également des taux de protéines plus faibles que les autres.

«Cela complique le travail des parents d’enfants intolérants au gluten, mais cela a aussi des implications pour les parents qui croient, à tort, que des produits sans gluten seront meilleurs pour la santé», indique Mme Elliott.

Un marché qui explose

Les ventes d’aliments sans gluten devraient dépasser 2 milliards $ d’ici 2020 aux États-Unis seulement, soit une augmentation de près de 400 millions $ depuis 2015.

«Si vous consultez les études commerciales, le « sans gluten » est une sorte de nouvelle tendance qu’il faut suivre parce qu’elle exploite le filon des aliments « sans », qui attirent tant les consommateurs – comme dans « sans colorants artificiels », « sans saveurs artificielles », « sans antibiotiques »», explique Mme Elliott.

Selon un rapport publié en 2017 par le groupe Hartman, de Washington, qui suit les grandes tendances du marché, seulement 6% des consommateurs qui achètent des produits sans gluten le font pour des raisons d’intolérance ou de sensibilité à cette protéine des céréales.

Dans un sondage représentatif à l’échelle nationale, plus d’un tiers des répondants ont déclaré se tourner vers de tels produits parce qu’ils voulaient «essayer quelque chose de nouveau»; 30% parce qu’ils considèrent que ces aliments sont plus sains; et 23% parce qu’ils croient qu’un régime sans gluten les aidera à perdre du poids. 19% des répondants ont par ailleurs déclaré qu’ils expérimentaient un nouveau régime alimentaire, tandis que 14% pensaient que les aliments sans gluten avaient meilleur goût.

«Il y a donc une foule d’autres motifs, qui n’ont absolument rien à voir avec une véritable intolérance au gluten, mais plutôt un lien avec le marketing», souligne Mme Elliott.

Quand la chercheuse a commencé à mener une étude sur les aliments destinés aux enfants, il y a plus de dix ans, le «sans gluten» n’était même pas une catégorie perceptible.

«Aujourd’hui, près d’un produit sur cinq que nous avons acheté et qui était destiné aux enfants se proclamait »sans gluten«, ce qui représente une énorme augmentation, en très peu de temps.

«Il est important de déboulonner l’hypothèse selon laquelle les aliments sans gluten équivalent nécessairement à des aliments sains: si cette affirmation a constitué un excellent outil de vente pour l’industrie alimentaire, elle ne contribue guère, par ailleurs, à la santé publique.»

http://www.lapresse.ca/

Intolérance au gluten et maladie coeliaque: le vrai du faux


On parle beaucoup de l’intolérance au gluten alors qu’il y aurait beaucoup moins de personnes atteintes en réalité. Ceux qui en souffrent vraiment ont des maux de ventre, diarrhées, constipations,… Leur vie n’est pas en danger. Contrairement ceux atteint d’une maladie rare la maladie coeliaque qui eux c’est un régime à vie. Ceux qui décident de suivre un régime sans gluten pour maigrir, risque plus d’aggraver leur cas et prendre du poids
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Intolérance au gluten et maladie coeliaque: le vrai du faux

 

À ce jour, il n'y a pas de... (Photo Mike Stewart, archives La Presse canadienne)

À ce jour, il n’y a pas de médicaments contre la maladie coeliaque et le seul traitement disponible consiste à éliminer les grains contenant du gluten (seigle, avoine, blé, orge, triticale) de l’alimentation, ainsi que les produits alimentaires qui en contiennent (soupes, sauces, charcuteries, plats cuisinés, etc.).

PHOTO MIKE STEWART, ARCHIVES LA PRESSE CANADIENNE

 

ÈVE BEAUDIN
Agence Science Presse

L’intolérance au gluten fait beaucoup parler d’elle, mais la maladie coeliaque, beaucoup moins. Pourtant, cette dernière est une affection médicale grave, susceptible d’entraîner des dommages irréversibles et contre laquelle l’élimination du gluten est le seul traitement connu.

À l’occasion du Mois de la sensibilisation à la maladie coeliaque, le Détecteur de rumeursdépartage le vrai du faux.

La maladie coeliaque, une maladie grave et rare : VRAI

Selon les estimations, environ 1 % de la population canadienne serait coeliaque. Cette affection génétique auto-immune et non réversible est déclenchée par la consommation de grains contenant du gluten. En bref, le système immunitaire d’une personne atteinte réagit négativement à la présence de gluten dans l’alimentation et attaque la paroi intérieure de l’intestin grêle, diminuant ainsi l’absorption de certains nutriments, dont le fer, l’acide folique, le calcium, la vitamine D, les protéines et les graisses. Sans traitement, cette maladie augmente notamment le risque de développer de l’ostéoporose, de l’anémie, des problèmes neurologiques et un retard de croissance chez les enfants.

Le seul traitement de la maladie coeliaque est un régime sans gluten : VRAI

À ce jour, il n’y a pas de médicaments contre la maladie coeliaque et le seul traitement disponible consiste à éliminer les grains contenant du gluten (seigle, avoine, blé, orge, triticale) de l’alimentation, ainsi que les produits alimentaires qui en contiennent (soupes, sauces, charcuteries, plats cuisinés, etc.). Ce régime restrictif doit être suivi à vie afin de prévenir les symptômes et les complications à long terme. Ce n’est pas un traitement à prendre à la légère, puisque la consommation d’à peine 20 parties par millions de gluten – soit l’équivalent de la pointe d’un stylo – est suffisante pour entraîner des dommages irréversibles à l’intestin chez les personnes coeliaques.

Intolérance au gluten et maladie coeliaque ne sont pas la même chose : VRAI

Selon différentes estimations, entre 1 et 6% de la population souffrirait d’intolérance au gluten. Comme la maladie coeliaque, cette intolérance est une réaction au gluten qui peut entraîner des symptômes gastro-intestinaux (maux de ventre, diarrhées, constipation, etc.). Toutefois, l’intolérance au gluten – appelée dans la littérature scientifique sensibilité au gluten – n’entraîne pas de dommages irréversibles à l’intestin ni de complications médicales à long terme. À l’heure actuelle, il s’agit d’une condition encore mal définie et des études seront nécessaires pour mieux cerner ses causes et ses traitements.

Le régime sans gluten est bon pour tout le monde : FAUX

Le Collège des médecins et l’Ordre professionnel des diététistes du Québec ne recommandent pas l’adoption d’un régime sans gluten à ceux qui ne souffrent pas de la maladie coeliaque ou de sensibilité au gluten. Ce régime très restrictif, suivi sans la supervision d’un spécialiste, pourrait entraîner de graves carences alimentaires. C’est pourquoi il devrait être adopté uniquement par ceux dont la condition médicale nécessite l’élimination complète du gluten, ce qui s’avère complexe. Qui plus est, les personnes qui pensent souffrir de maladie coeliaque et qui adoptent un régime sans gluten avant de recevoir un diagnostic risquent de rendre le dépistage de la maladie encore plus difficile. En effet, la première étape du diagnostic consiste à faire un test sanguin qui établit la présence d’anticorps réagissant au gluten dans le sang. Sans consommation de gluten, le test sanguin se révélera négatif.

L’alimentation sans gluten fait maigrir : FAUX

Plusieurs personnes qui ne sont ni coeliaques ni sensibles au gluten bannissent le gluten de leur alimentation dans l’espoir de perdre du poids. Or, les aliments sans gluten ne sont pas nécessairement moins caloriques que leur équivalent conventionnel. En fait, de nombreuses études – comme ces deux études récentes – ont démontré que les aliments sans gluten sont souvent plus gras, sucrés et salés que les aliments conventionnels, en plus d’être plus coûteux. C’est plutôt en éliminant des produits alimentaires ultra-transformés qu’on perd du poids.

http://www.lapresse.ca/

La mode du sans gluten n’est pas sans danger


C’est une bonne chose qu’il existe plus de produit sans gluten pour ceux qui souffrent de la maladie coeliaque, intolérance ou allergie au gluten, mais les autres sans avis médical devraient s’abstenir de changer cette mode sans gluten, il y a des risques de carence, des maladie cardiovasculaire.
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La mode du sans gluten n’est pas sans danger

 

Les aliments sans gluten ne seraient pas une alternative plus saine à ceux qui en contiennent. © thinkstock.

Selon une récente étude, les gens qui n’ont pas d’intolérance au gluten n’auraient aucun intérêt à s’en priver. Pire encore, cela pourrait s’avérer mauvais pour la santé et créer des carences.

Les aliments estampillés « sans gluten » ont envahi les rayons de nos supermarchés, et de plus en plus de gens se découvrent une intolérance à cette protéine contenue dans de nombreuses céréales, comme le blé, l’avoine ou l’orge. Mais selon une étude de l’Université de Hertfordshire, au Royaume-Uni, les personnes en bonne santé n’ayant pas été diagnostiquées comme étant intolérantes n’auraient aucun intérêt à arrêter le gluten.

Les chercheurs ont comparé les informations nutritionnelles de plus de 1.700 produits et ont constaté que les aliments « sans gluten » contiennent plus de sel, de sucre et de graisses saturées que les produits classiques. De plus, la consommation continue de tels aliments quand ce n’est pas une nécessité augmenterait les risques de maladies cardiovasculaires.

« Il est peu probable que les aliments sans gluten soient une alternative plus saine que les aliments ordinaires, sauf pour les personnes qui ont besoin d’un tel régime en cas de pathologie médicalement diagnostiquée », peut-on notamment lire dans le rappport.

Des produits plus coûteux

Les chercheurs ont également mis en évidence le coût que peut engendrer un tel régime. Au Royaume-Uni, les aliments sans gluten sont en moyenne 159% plus chers que les autres.

Si vous désirez tout de même vous lancer dans un régime sans gluten, vous pouvez le faire, à condition de tirer une croix sur les produits industriels. Le quinoa, la patate douce, et les fruits et légumes frais sont garantis sans gluten et bons pour la santé.

http://www.7sur7.be

Gluten 101


Avant de choisir un régime sans gluten, mieux vaut en parler avec son médecin à savoir s’il y a possibilité d’être intolérant ou sensible au gluten avant de bannir certains produits dans son alimentation, car il faut éviter les carences de certaines vitamines et minéraux
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Gluten 101

 

Gluten

Photo: iStock by Getty Images

Doit-on bannir le gluten de son alimentation? Et ces maux de ventre sont-ils un signe d’intolérance ou de sensibilité? Des réponses afin de dissiper toute confusion.

20 juin. 2017 Chantal Éthier

 

Qu’est-ce que l’intolérance au gluten ?

Le gluten est une protéine contenue dans le blé, l’épeautre, le kamut, le seigle et l’orge. C’est elle qui donne, entre autres, de la texture et du volume aux produits de boulangerie. Chez 1 % de la population, cette protéine entraîne une destruction d’origine inflammatoire de l’intestin grêle – on parle alors d’intolérance au gluten ou de maladie cœliaque.

« Avec pour conséquences des douleurs abdominales, de la diarrhée, des éruptions cutanées et des carences en vitamines et en minéraux », indique le Dr Idriss Djilali-Saïah, immunologiste au CHU Sainte-Justine.

Les symptômes varient d’un individu à l’autre et sont parfois si légers qu’ils passent inaperçus. Sur 10 personnes affectées, 9 ne le sauraient pas, selon la Fondation québécoise de la maladie cœliaque.

Pourquoi l’autodiagnostic est-il dangereux ?

La seule façon de savoir si l’on est atteint de la maladie cœliaque est de subir des tests sanguins et une biopsie de l’intestin. Retirer le gluten de son alimentation sans avoir reçu un diagnostic peut atténuer les symptômes, mais les dommages causés à l’intestin vont se poursuivre en sourdine.

« La moindre molécule de blé peut causer de l’inflammation, dit la nutritionniste Nicole LeBlanc. C’est une maladie sérieuse, qui ne se traite pas seulement en achetant du pain sans gluten. Pour éviter la contamination avec les céréales proscrites, par exemple, il faut utiliser un grille-pain différent de celui du reste de la famille. »

Sans être intolérantes, certaines personnes se disent « sensibles » au gluten. Est-ce possible ?

« Même si aucun test ne permet de le détecter, ce syndrome existe bel et bien », précise le Dr Idriss Djilali-Saïah.

Les symptômes ressentis sont similaires à ceux de la maladie cœliaque, mais sans les dommages à l’intestin grêle.

« Par contre, on a découvert une certaine forme d’inflammation de la paroi intestinale des gens sensibles au gluten. Et les biopsies de ces patients diffèrent légèrement de la normale. »

On croit qu’une flore intestinale perturbée et une paroi intestinale trop perméable feraient partie des causes. La sensibilité au gluten toucherait moins de 6 % de la population. Le tiers des gens atteints du syndrome du côlon irritable seraient en réalité sensibles au gluten. On a également découvert que le retrait de cette protéine améliore la condition des patients atteints de troubles inflammatoires de l’intestin, comme la maladie de Crohn et la colite ulcéreuse.

Le blé contient-il plus de gluten qu’auparavant ?

Les experts ne s’entendent pas sur la question. Ce qui est certain, c’est que le pain en contient davantage, car on ajoute du gluten au moment de sa fabrication pour le rendre plus moelleux. Le blé et l’orge sont également utilisés comme agent épaississant ou rehausseur de goût dans les sauces, soupes, assaisonnements de légumes surgelés, saucisses, cretons

Les aliments sans gluten sont-ils plus santé ?

Pas nécessairement, d’après la nutritionniste Nicole LeBlanc.

« Pour donner de la texture au pain, aux biscuits et aux craquelins, le gluten est souvent remplacé par du gras, du sucre et de l’amidon. Alors, quand on opte pour une diète sans gluten, il faut d’abord choisir des aliments qui n’ont pas été transformés », dit-elle.

Est-ce que des maux de ventre après l’ingestion de pain ou de pâtes de blé sont un signe probant de sensibilité au gluten ?

« Certaines personnes qui se croient sensibles au gluten vont éviter le pain et se sentir effectivement mieux, explique le Dr Mickaël Bouin, gastroentérologue au CHUM. Mais, en fait, elles pourraient réagir aux fructanes, des sucres ­présents dans le blé, le seigle et l’orge. »

On a réuni sous l’acronyme FODMAPs des sucres difficiles à digérer qui, chez certains, provoquent des gaz et des douleurs abdominales. Le fructane en fait partie. (On trouve également ce sucre dans les oignons, les échalotes et les artichauts.)

Selon le Dr Bouin, la découverte des FODMAPs ne remet pas en question l’existence de la sensibilité au gluten.

« Certains malaises intestinaux ont des causes multiples qu’on commence seulement à mieux comprendre. »

Comment détecter le gluten qui se cache dans les aliments transformés ?

« Sur la liste des ingrédients, les mentions protéines végétales hydrolysées, extraits de levure, malt, sirop de malt ou amidon modifié ­signifient que ce produit peut contenir du ­gluten », explique la nutritionniste Nicole LeBlanc.

Que peut-on mettre dans son assiette quand on souffre d’intolérance ou de sensibilité au gluten ?

Des céréales naturellement sans gluten, comme le millet, le quinoa, le riz, le maïs, l’avoine non contaminée [cette céréale est souvent en contact avec le blé au moment de sa commercialisation]

De même que des produits nature : yogourt, viandes, poisson, fruits de mer, légumineuses, œufs, noix, graines, tofu, fruits et légumes.

 « J’ai moi-même reçu un diagnostic de maladie cœliaque il y a 17 ans, confie la nutritionniste. Et, croyez-moi, il y a tout de même moyen de bien manger… »

http://fr.chatelaine.com

Êtes-vous cœliaque ou plutôt sensible au gluten?


Beaucoup de gens prétend d’être intolérant au gluten. Il est préférable que le diagnostique par des médecins le confirme ou l’infirme et être guidé par des gens compétents en nutrition pour éviter des carences. De plus ceux qui veulent maigrir, enlever le gluten n’est pas la solution pour les mêmes raisons
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Êtes-vous cœliaque ou plutôt sensible au gluten?

 

NO BREAD

HuffPost Québec  |  Par Catherine Lefebvre

Maintenant que le raz de marée des aliments sans gluten est passé et que nous avons arrêté de nous autodiagnostiquer une intolérance au gluten dès que nous avons du mal à digérer, que reste-t-il de la maladie coeliaque?

C’est maintenant plutôt bien connu, le gluten est la protéine majoritairement retrouvée dans le blé et les céréales de la même famille, l’épeautre, le kamut, l’orge et le seigle. L’avoine en est souvent contaminée par les céréales contenant du gluten dans les usines de transformation. Le gluten est responsable des troubles gastro-intestinaux dont souffrent les personnes atteintes de la maladie coeliaque, touchant environ 1% de la population. À noter qu’elle est plus fréquente chez les personnes atteintes de diabète de type 1, de maladies auto-immunes de la glande thyroïde et du foie, et d’arthrite rhumatoïde juvénile.

Le gluten peut aussi être en cause chez les personnes souffrant de sensibilité au gluten non coeliaque (SGNC) qui s’apparente souvent au syndrome du côlon irritable (SCI). Les symptômes de la SGNC peuvent se manifester autrement que sous forme de maux gastro-intestinaux. Bien que ses causes et son mécanisme d’action ne soient pas encore tout à fait bien compris, nous savons maintenant qu’elle toucherait de 3 à 6% de la population. Parmi ses symptômes les plus fréquents au-delà de ceux gastro-intestinaux, notons l’eczéma, la fatigue, les maux de tête et la dépression.

Les personnes souffrant de SGNC peuvent également être sensibles à d’autres irritants, aussi connus sous l’acronyme FODMAP (fermentable, oligo-, di-, monosaccharides and polyols). Cela regroupe entre autres les fructanes (ex. : inuline), le fructose, le lactose, le sorbitol et le xylitol. Ces différents types de sucres se retrouvent un peu partout dans l’alimentation, notamment dans les légumineuses, certains fruits et légumes, le miel, les produits laitiers, les bonbons et la gomme à mâcher sans sucre. Depuis quelques années, la diète FODMAP fait suite à l’alimentation sans gluten pour aider à apaiser les nombreux malaises gastro-intestinaux dont souffrent plusieurs d’entre nous. À voir la quantité d’aliments riches en FODMAP, il est tout à fait recommandé de consulter un(e) nutritionniste pour nous guider convenablement dans ce processus laborieux.

De plus, il est toujours préférable de consulter notre médecin afin d’obtenir le bon diagnostic, plutôt que d’entreprendre un virage alimentaire restrictif. Il serait dommage d’enlever plusieurs céréales et autres aliments de notre alimentation, sans que cela soit nécessaire. Si le retrait du gluten est toutefois pertinent, consultez le site de la Fondation québécoise de la maladie coeliaque, afin d’obtenir des informations crédibles et de bons outils pour adapter votre alimentation correctement. www.fqmc.org

Vrai ou Faux?

La maladie cœliaque se guérit grâce à un régime sans gluten. FAUX. Il n’existe aucun médicament guérissant la maladie cœliaque. Le régime sans gluten est actuellement la seule façon de contrôler la maladie cœliaque. Il nécessite d’être suivi de façon stricte et pour la vie ce qui permet de prévenir les symptômes et les complications à long terme.

Le régime sans gluten fait maigrir. FAUX. C’est plutôt en bannissant plusieurs produits alimentaires ultra transformés, riches en gras et/ou en sucre (pâtisseries, pizza, etc.) parallèlement avec un changement global d’habitudes de vie que survient en général une perte de poids après l’adoption d’un régime sans gluten.

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Évincer le gluten augmenterait le risque de diabète de type 2


Le gluten doit faire partie de notre alimentation si on ne souffre pas d’allergie aux blés, d’intolérance au gluten et bien sûr si on ne souffre pas de maladie coeliaque. Un régime sans gluten affecterait notre santé comme le diabète du type 2, un manque de vitamines et de minéraux
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Évincer le gluten augmenterait le risque de diabète de type 2

 

Évincer le gluten augmenterait le risque de diabète de type 2

Les chercheurs ont suivi 200 000 personnes pendant 30 ans.Photo Fotolia

Face à la mode des produits sans gluten, la Fédération américaine de cardiologie publie ce jeudi une étude faisant le lien entre ce régime d’exclusion et un risque plus élevé de diabète de type 2, après avoir suivi 200 000 personnes pendant 30 ans.

Si l’on ne souffre ni de maladie coeliaque (1 % de la population en France et aux États-Unis) ni d’une véritable allergie au gluten, il n’y a pas de raison de s’en passer, car, pour l’heure, aucune étude scientifique n’a prouvé un réel bénéfice pour la santé.

Des chercheurs de l’université de Harvard ont étudié, via trois études rassemblant 200 000 personnes sur 30 ans, l’effet sur la santé de ce type de régime «sans» chez des personnes qui n’avaient pas de recommandations médicales leur interdisant le gluten.

Les résultats, publiés par la Fédération américaine de cardiologie, sont sans appel. Les personnes qui ont consommé régulièrement du gluten (en moyenne 5,8 à 7,1 grammes par jour) avaient un risque inférieur de développer un diabète de type 2. Pain, pizzas, pâtes, céréales bretzels ou encore muffins comptent parmi les ingrédients consommés les plus listés.

À l’inverse, les chercheurs ont constaté que ceux qui privilégiaient des produits sans gluten consommaient moins de fibres complètes, connues pour abaisser le risque de diabète.

Ces travaux viennent appuyer les avis de nutritionnistes qui alertent sur l’index glycémique très élevé des produits sans gluten transformés qui manquent par ailleurs de fibres et de nutriments (vitamines et minéraux) bons pour la santé et peuvent contenir des additifs toxiques. Sans parler du risque de prise de poids causé par l’effet « healthy » de ce type de produits.

Près de trois quart des Américains tenteraient d’évincer systématiquement le gluten de leur assiette, selon un sondage du Consumer Reports National Research Centre survey datant de 2014.

Ces travaux ont été présentés aux sessions scientifiques annuelles de la Fédération américaine de cardiologie à Portland aux États-Unis.

http://fr.canoe.ca

Différences entre maladie cœliaque, sensibilité au gluten non cœliaque et allergie au blé


À moins d’être allergique au blé, il n’y a que 1 % qui ont la maladie coeliaque et 1 % qui serait intolérant au gluten. Donc, suivre un régime sans gluten pour les autres serait inutile qui en plus contiennent moins de fibre et de protéine comme régime sans compter qu’il y a des additifs sans compter qu’on utiles beaucoup la farine de riz, et le riz contient des métaux tel que l’arsenic et du mercure ….
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Différences entre maladie cœliaque, sensibilité au gluten non cœliaque et allergie au blé

 

La maladie cœliaque (intolérance au gluten), la sensibilité au gluten non cœliaque (SGNC) et l’allergie au blé sont à distinguer.

Le gluten est un composé d’amidon et de protéines qui se trouve dans certains grains comme les différentes espèces de blé (blé dur, épeautre, kamut…), l’orge et le seigle, c’est-à-dire dans une multitude d’aliments comme le pain, les pâtes, les biscuits, les sauces, les plats préparés…

La maladie cœliaque (intolérance au gluten)

La maladie cœliaque est une maladie auto-immune dans laquelle le système immunitaire attaque la muqueuse de l’intestin grêle après l’ingestion de gluten, chez une personne génétiquement sensible.

La maladie se manifeste par des symptômes gastro-intestinaux, tels que des douleurs abdominales, une diarrhée et des ballonnements.

Elle est diagnostiquée au moyen d’analyses sanguines, d’une biopsie de l’intestin grêle et d’un soulagement des symptômes suivant le retrait du gluten de l’alimentation.

Environ 1 % de la population serait affectée par la maladie cœliaque.

La sensibilité au gluten non cœliaque (SGNC)

Dans la sensibilité au gluten non cœliaque (SGNC), des personnes qui ne présentent pas les marqueurs sanguins, tissulaires, et génétiques de la maladie cœliaque ont des symptômes qui apparaissent peu de temps après l’ingestion de gluten et qui disparaissent suite au retrait du gluten de l’alimentation.

Elle se manifeste par des symptômes gastro-intestinaux similaires à la maladie cœliaque ainsi que des symptômes systémiques tels que fatigue, maux de tête, douleurs articulaires et musculaires, problèmes cognitifs, perturbations de l’humeur…

Elle serait causée par des réactions immunitaires différentes de celles de la maladie cœliaque, expliquaient des chercheurs de l’Université Columbia dans la revue Gut en 2016.

Comme la maladie cœliaque, elle toucherait environ 1 % de la population, rapportaient ces chercheurs.

L’allergie au blé

L’allergie au blé figure parmi les allergies les plus fréquentes.

Les symptômes, rapporte Santé Canada, sont analogues à ceux d’autres allergies alimentaires : bouffée de chaleur au visage, urticaire ou éruption cutanée, rougeur et démangeaison de la peau, gonflement des yeux, du visage, des lèvres, de la gorge et de la langue, difficultés à respirer, à parler ou à avaler, faiblesse, crampes, diarrhée ou vomissements, chute de la tension artérielle, accélération du rythme cardiaque, évanouissement…

L’alimentation sans gluten

Contrairement à une croyance répandue, une alimentation sans gluten n’est pas plus saine pour les personnes qui n’en ont pas besoin. Au contraire, les aliments sans gluten contiennent généralement moins de fibres que les aliments au blé.

Ils contiennent aussi souvent beaucoup plus d’additifs et moins de protéines a rapporté une enquête du magazine « 60 millions de consommateurs » de l’Institut national français de la consommation.

Psychomédia avec sources : Santé Canada (allergie au blé), Santé Canada (maladie cœliaque).

http://www.psychomedia.qc.ca/

Quelles sont les limites du régime sans gluten ?


Le régime sans gluten est une mode qui n’est pas bonne pour tout le monde. Il y a ceux qui sont vraiment intolérants et ceux qui souffrent de maladie coeliaque. Et les autres, les enfants … Ils risquent d’avoir un régime déséquilibré et pourraient être malade à cause de l’exclusion du gluten
Nuage

 

Quelles sont les limites du régime sans gluten ?

 

Zoeytoja/Shutterstock.com

Zoeytoja/Shutterstock.com

Le régime sans gluten est une contrainte médicale pour les millions de patients dans le monde souffrant de la maladie cœliaque. Comprenez par là, une intolérance au gluten. Pourtant, par un effet de mode sans doute, nombreux sont celles et ceux qui suppriment volontairement cette protéine présente dans la plupart des céréales (blé, orge, avoine…), et ce pour les aider à perdre du poids.

Incontestablement, la mode du régime sans gluten prend de l’ampleur. Car il s’agit bien d’une mode. Il suffit de constater le nombre de produits vendus dans le commerce portant l’appellation « sans gluten ». Une étude américaine menée en 2015 auprès de 1 500 personnes s’est attelée à comprendre les motivations d’un tel comportement.

A la question « Pourquoi consommez-vous ces produits ? », dans 35% des cas les sondés répondaient « sans raisons ». A 26%, ils expliquaient que c’était « plus sain » et à 19% pour des « raisons de santé digestive ». En fait, ils n’étaient que 8% à assurer qu’ils étaient « intolérants au gluten ». Autre donnée alarmante, nombre de parents imposaient ce régime à leurs enfants pour prévenir une éventuelle survenue de maladie cœliaque.

Voilà pour le constat. Mais dans les faits, reprenons ces arguments afin de démêler le vrai du faux.

En finir avec les idées reçues

L’alimentation sans gluten permettrait de… prévenir la survenue de la maladie cœliaque ! C’est bien entendu faux. Pour être diagnostiqué « intolérant », il faut consommer du gluten. Les parents qui éradiquent la protéine de l’alimentation de leurs enfants « par prudence », courent le risque de voir leur progéniture développer la maladie, sans même s’en apercevoir. La pathologie peut alors progresser à bas bruit et endommager leur système digestif.

Autre élément, aux parents qui, intolérants au gluten et par mesure de précaution, feraient subir un tel régime à leurs enfants, sachez que les preuves scientifiques ne vont pas dans le sens d’une transmission génétique. En clair, les résultats obtenus pourraient être l’inverse de ce que les parents recherchent. Cela pourrait entraîner de graves carences nutritionnelles chez les petits.

Concernant l’allégation selon laquelle le fait de manger sans gluten est meilleur pour la santé. Rien n’est moins sûr. Les personnes qui décident de s’en passer le font sans avis médical et n’équilibrent généralement pas leur repas en conséquence. Un travail conduit en 2014 a ainsi montré que les produits packagés « sans gluten » présentaient des taux plus élevés de matières grasses et de glucides. Et ce comparés à leurs variantes « classiques ».

Voilà qui nous mène à la question clé : le gluten est-il toxique ? On imagine très bien pourquoi certaines personnes bannissent cette protéine qui entre dans la préparation de diverses farines et donc dans ses dérivés : pains, gâteaux, pizzas, pâtes… Malheureusement pour eux, cette façon de penser ne trouve aucun écho scientifique, comme le suggère un récent travail publié dans The Journal of Pediatrics dans lequel les auteurs ont compilé de façon exhaustive les différentes données (études, essais…) sur le gluten.

« Les risques d’une alimentation sans gluten lorsqu’on ne présente pas de maladie cœliaque ne sont-ils pas supérieurs aux bénéfices ? », s’interrogent les auteurs. Lesquels appellent « les professionnels de santé à mieux informer leurs patients. »

https://destinationsante.com/

Les produits sans gluten ne sont pas forcément meilleurs pour la santé


    Le régime sans gluten est assez compliqué pour ceux qui doivent le suivre, même si bien des produits sont maintenant sur le marché. Ces produits commerciaux ne sont pas toutefois meilleurs pour la santé. Donc, à moins que ce soit un avis médical…. s’abstenir de suivre ce régime sans être suivi
    Nuage

     

    Les produits sans gluten ne sont pas forcément meilleurs pour la santé

     

    GLUTEN FREE

    Le HuffPost  |  Par Sandra Lorenzo

    Pourquoi arrête-t-on le gluten? À cette question, seules deux réponses sont reconnues par la médecine: parce que l’on est allergique ou intolérant, autrement dit atteint de la maladie cœliaque, soit 1% de la population française. Pour maigrir, pour manger plus sain, pour avoir de meilleures performances physiques, voilà ce qui pousse certainement plusieurs personnes à enlever le gluten de leur alimentation.

    Cette protéine naturellement présente dans le blé, l’avoine, le seigle et l’orge est utile pour donner de l’élasticité à la pâte et de la texture. On trouve du gluten dans le pain, les pâtes, les gâteaux mais aussi certains produits alimentaires industriels comme les chips et les sauces.

    Moins de fibres et de protéines

    Pour réaliser des pâtes ou du pain sans gluten, il ne suffit pas d’enlever cette protéine. Pour pouvoir pétrir les pâtes, les industriels sont donc obligés de rajouter des émulsifiants et des épaississants. Des ajouts qui allongent considérablement la liste des ingrédients. Ainsi, le magazine constate qu’entre une pâte brisée classique et son pendant « sans gluten », pas moins de neuf ingrédients ont été ajoutés comme du sucre, de l’alcool, de la gomme xanthane ou encore de l’acidifiant.

    Dans les apports nutritionnels, la suppression du gluten a aussi de sérieuses conséquences. Dans les gâteaux, les pizzas et le pain de mie étudiés par le magazine, les compositions démontrent qu’on y trouve moins de protéines et de fibres que dans les produits conventionnels. Les farines utilisées sont naturellement moins riches en protéines que la farine de blé et les recettes sont très différentes. Ainsi, dans un paquet de pain mie conventionnel, on trouve 8,3g de protéines, contre 2,6g de protéines pour un pain de mie sans gluten.

    L’éviction complète du gluten est une obligation pour les personnes allergiques au gluten ou souffrant de la maladie cœliaque.

    —————————————————————-L’allergie pure au gluten est très rare

L’allergie au gluten est une pathologie assez rare. Les personnes en souffrant peuvent être diagnostiquées assez facilement car la réaction allergique intervient immédiatement après l’ingestion d’un produit contenant du gluten. Elle se manifeste par des problèmes respiratoires et/ou digestifs et peut aller jusqu’à provoquer des œdèmes. Contrairement à l’intolérance, l’allergie ne détruit pas la paroi de l’intestin grêle.

L’intolérance au gluten reste difficile à diagnostiquer

L’intolérance au gluten est aussi appelée maladie cœliaque. Cette maladie peut se déclarer à n’importe quel moment de la vie. Elle est très difficile à diagnostiquer car les symptômes peuvent être multiples. La maladie cœliaque détruit progressivement la paroi de l’intestin grêle peut avoir de très graves conséquences si le patient ne suit pas à vie un régime sans gluten.

Il ne faut pas arrêter le gluten sans avoir fait des tests au préalable

Attention, avant de se lancer dans un tel régime il faut avoir subi plusieurs tests médicaux. Une prise de sang d’abord pour vérifier le taux d’anticorps anti-transglutaminase IGA. Si celui-ci est très élevé, il faudra procéder à une endoscopie pour faire une biopsie de la paroi intestinale. Si le patient élimine le gluten de son alimentation avant de passer ces tests, la maladie sera impossible à diagnostiquer.

L’hypersensibilité est encore très peu étudiée par la médecine

L’hypersensibilité au gluten fait débat dans le milieu scientifique. Les hypersensibles sont des patients qui ont subi des tests parce qu’ils présentaient des symptômes de la maladie cœliaque sans que les médecins n’y détectent la présence d’anticorps caractéristiques de l’intolérance au gluten. D’autre part, ces personnes réagissent au gluten bien plus rapidement que les intolérants. Jusqu’à aujourd’hui, peu d’études scientifiques se sont intéressées à l’hypersensibilité au gluten.

http://quebec.huffingtonpost.ca/