Le Saviez-Vous ► Toujours fatigué? 13 raisons médicales qui expliquent pourquoi


Nous éprouvons tous de la fatigue à un moment donnée, mais quand elle devient chronique, il se peut que cela soit une cause médicale. Seul un médecin pourra confirmer si c’est le cas.

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Toujours fatigué? 13 raisons médicales qui expliquent pourquoi

Des cas de santé qui pourraient être la cause de votre fatigue chronique.SHUTTERSTOCK

Diana Kelly

Vous trouvez toujours de bonnes raisons pour justifier votre fatigue: l’heure avancée, votre horaire impossible ou un moment de paresse… Et si votre épuisement avait une origine médicale? Des experts font la lumière sur 13 problèmes de santé qui pourraient expliquer une fatigue chronique.


Vous vous sentez épuisé et pensez que votre fatigue est la conséquence du changement d’heure, de votre horaire de fou ou d’un excès de paresse? Les causes réelles de votre épuisement pourraient bien être un des problèmes médicaux suivants. Voici 13 problèmes de santé qui pourraient être la cause de votre fatigue régulière ou chronique, sans que vous le sachiez.

Combien d’heures de sommeil vous faut-il?

Vous vous couchez tôt, mais chaque réveil représente un défi répété, et vous n’arrivez pas à avoir l’esprit alerte. La durée de votre sommeil ne semble jamais suffire à vous reposer. Mais combien d’heures vous faut-il donc?

Le besoin de sommeil varie selon l’âge : un nourrisson de moins de trois mois peut avoir besoin de 19 heures, alors qu’un adulte de plus de 65 ans peut avoir besoin de seulement 5 heures de sommeil. Pour la plupart, la moyenne se situerait entre 7 heures et 9 heures, selon l’organisme américain National Sleep Foundation. Un manque de sommeil peut entraîner des conséquences désagréables, comme nous allons le voir, alors qu’un excès de sommeil accompagné d’une fatigue constante pourrait indiquer un problème de santé.

« On parle d’excès de sommeil lorsque le cycle dépasse les 10 heures », explique Conor Heneghan, directeur de la recherche et des algorithmes de la société Fitbit. « Cet excès peut se rattacher à certains problèmes, comme la dépression, mais il ne serait pas la cause de pathologies. Des variations dans les rythmes circadiens de l’horloge biologique vont affecter l’humeur qui se rétablira avec un retour à un cycle de sommeil équilibré. »

Une fatigue qui persiste malgré un rythme de sommeil stable ou même avec un surplus de sommeil pourrait indiquer un problème de santé.

Fatigue chronique par excès de sommeil le week-end

Il est faux de croire que le manque de sommeil de la semaine pourra être rattrapé durant le week-end. Ça pourrait même avoir l’effet contraire. Cette pratique de dormir davantage le week-end s’appelle le « décalage horaire social », qui résulte du changement des horaires de sommeil.

« La durée de sommeil recommandée pour l’adulte est de 7 heures à 9 heures, et l’on essaie souvent de récupérer son manque pendant le week-end, explique Conor Heneghan. L’organisme va tenter de recouvrer le déficit de sommeil par “rebonds”, qui se produisent normalement au cours de phases de sommeil REM (ou paradoxal) plus longues, plus profondes et commencées plus rapidement. Cependant, un excès de sommeil peut dérégler votre cycle et générer d’autres types de problèmes de santé. »

Toujours fatigué: votre fatigue chronique est-elle liée à une douleur chronique?KATE AEDON/SHUTTERSTOCK

Fatigue chronique et douleur chronique

« Les personnes qui souffrent d’une maladie chronique qui s’accompagne de fatigue et de douleur ont besoin de plus de sommeil pour se reposer et récupérer », explique Matthew Ross, président du site d’évaluation de matelas The Slumber Yard.

Ceux qui sont atteints de fibromyalgie, d’hypothyroïdie, d’anémie et de polyarthrite rhumatoïde requièrent également plus de sommeil. S’ils n’en ont pas assez, ils sont fatigués.


Fatigue chronique et anémie

Si vous consultez votre médecin pour un état de fatigue constant, il va notamment vérifier si vous faites de l’anémie ou si vous avez un trouble de la thyroïde par une simple prise de sang, explique la Dre Amy Shah.

« Quand un patient me dit ‘je me sens fatigué’, il peut y avoir de multiples causes. Si ce dernier ajoute ‘je suis fatigué et j’ai le souffle court’ ou ‘j’ai de la difficulté à aller au bout de mon entraînement’, cela peut notamment être parce que celui-ci souffre d’anémie. »

On parle d’anémie quand le sang ne parvient plus à distribuer assez d’oxygène à l’organisme en raison d’une carence en fer. En plus d’être fatigués, les anémiques peuvent avoir froid, se sentir étourdis ou irritables et souffrir de céphalées


Fatigue chronique et trouble de la glande thyroïde

Si votre glande thyroïde ne fonctionne pas normalement et qu’elle marche au ralenti (hypothyroïdie), la fatigue pourrait s’accompagner de sécheresse de la peau et de forte constipation, en plus d’un manque d’énergie, explique la Dre Shah.

L’hypothyroïdie se produit lorsque votre glande thyroïde ne sécrète pas suffisamment d’hormones importantes. Les examens de la fonction thyroïdienne repèrent facilement une hypothyroïdie, une condition qui touche principalement les femmes. Si tel est votre cas, votre médecin pourra vous prescrire de l’hormone thyroïdienne de synthèse. Voici d’autres symptômes inattendus d’un trouble de la thyroïde.

Toujours fatigué à cause du diabète.SYDA PRODUCTIONS/SHUTTERSTOCK

Fatigue chronique, prédiabète ou diabète

Un taux élevé de sucre sanguin ou hyperglycémie peut diminuer la circulation sanguine. Les globules ne reçoivent plus l’oxygène et les nutriments qui leur sont nécessaires, ce qui entraîne la fatigue, explique l’infirmier agréé David Spero.

Un taux insuffisant de sucre sanguin (hypoglycémie) entraînera aussi une sensation de fatigue, car les cellules n’ont alors pas assez de carburant pour bien fonctionner. Si votre hyperglycémie provoque l’inflammation des vaisseaux sanguins, il se crée une inflammation chronique qui peut être cause de fatigue.

Fatigue chronique et dépression

Si vous vous sentez toujours fatigué et avez de la difficulté à sortir du lit en plus de connaître des problèmes de sommeil, il se peut que vous souffriez d’un état dépressif. Votre médecin de famille devrait évaluer ce risque lors de votre visite annuelle, nous dit la Dre Shah. Le médecin peut utiliser un outil de dépistage pour établir si vous souffrez d’une dépression chronique ou si le stress ou l’alcool sont à l’origine de votre perturbation émotive.

« La dépression, l’abus d’alcool et la fatigue vont souvent de pair », précise la Dre Shah.

Les gens essaient parfois de traiter leur dépression par l’alcool et se sentent fatigués après coup.


Fatigue chronique et syndrome de l’intestin perméable (ou intolérance alimentaire)

Votre intestin est un boyau fait de cellules serrées d’où rien ne devrait s’échapper. L’intestin est une source à laquelle votre corps puise ce dont il a besoin sans que rien ne se libère dans l’organisme, affirme la Dre Shah.

« Si votre régime alimentaire laisse à désirer et particulièrement si vous consommez des aliments transformés, vos cellules intestinales pourraient se relâcher comme un filet au lieu d’être parfaitement étanche, de sorte que des protéines qui ne devraient pas être dans la circulation sanguine s’y retrouvent et provoquent une réaction inflammatoire », précise-t-elle.

Il en résulte des ballonnements, de la fatigue, de l’irritabilité, des céphalées ou un gain de poids. Si vous souffrez d’intolérance alimentaire (au blé ou aux produits laitiers), vous pourriez éprouver de la fatigue, avoir des éruptions cutanées, être ballonnée ou avoir le cerveau embrouillé.

« Il n’existe pas de test vraiment fiable pour identifier les intolérances alimentaires », rappelle la Dre Shah.

En éliminant les aliments les plus suspects et en les réintroduisant progressivement, vous devriez parvenir à identifier ceux qui vous affectent le plus. Par exemple, si vous supprimez complètement le blé et vous vous sentez nettement mieux. Puis vous le réintégrez dans votre alimentation et vous ressentez de la somnolence : cela pourrait être le signe révélateur d’une intolérance au blé, explique la Dre Shah.

Toujours fatigué à cause des maladies rénales. SHUTTERSTOCK

Fatigue chronique et fatigue surrénale

« Le concept de fatigue surrénale n’existe pas dans le vocabulaire médical occidental et de nombreux médecins d’ici l’ignorent », précise la Dre Shah.

Pourquoi ? Parce qu’il est difficile à prouver en laboratoire, ajoute-t-elle. Dans les tests, il se présente d’habitude comme une insuffisance surrénalienne ou un désordre endocrinien ou hormonal causé par une production insuffisante d’hormones par les glandes surrénales.

C’est la conclusion de l’Institut national du diabète et des maladies rénales et digestives des États-Unis. De tels déséquilibres hormonaux peuvent être dus à un regain de stress dans votre vie – problèmes familiaux ou tension constante au travail -, un manque de sommeil, un surentraînement, une mauvaise alimentation ou des excès de drogue ou d’alcool, souligne la Dre Shah. Ces situations peuvent faire grimper les taux d’hormones de réponse au stress et entraîner une sensation de vide et d’épuisement, comme un compte en banque dans lequel vous puiseriez sans arrêt sans ne jamais le regarnir.

Fatigue et infections chroniques

Les médecins vont souvent vérifier si une infection chronique ne se cache pas derrière la fatigue. On pense en outre à la mononucléose (virus d’Epstein-Barr) ou à la maladie de Lyme, deux maladies qui se manifestent notamment par une fatigue intense.


Fatigue chronique et apnée obstructive du sommeil (AOS)

L’AOS provoque un affaissement des voies respiratoires qui bloque l’arrivée de l’air et cause le ronflement. On peut craindre les effets d’un manque d’oxygène, mais le cerveau gère la situation.

« Devant une expiration incomplète de gaz carbonique, le cerveau se met immédiatement en alerte, ce qui interrompt très brièvement le sommeil », précise dans le site WebMD la Dre Lisa Shives, directrice du centre du sommeil de la faculté de médecine de San Diego (Californie).

Vous pourrez respirer, mais vous vous sentirez épuisé. Selon Apnée Santé, si vous souffrez d’AOS sévère, cette interruption peut se reproduire des centaines de fois durant votre nuit. Vous ne remarquerez pas que vous vous êtes brièvement réveillé, mais le lendemain, vous serez épuisé.

Toujours fatigué à cause d'une insuffisance cardiaque.IGORSTEVANOVIC/SHUTTERSTOCK

Fatigue chronique et insuffisance cardiaque

Il y a insuffisance cardiaque lorsque le cœur n’arrive plus à pomper assez de sang pour répondre à tous les besoins énergétiques du corps, explique-t-on à l’Institut de cardiologie de Montréal.

De plus, le muscle cardiaque pourrait ne pas se détendre correctement pour permettre au sang de revenir des poumons vers le cœur, précise Cœur + AVC. L’impact de ce ralentissement sur les muscles des membres inférieurs peut rendre toute activité éprouvante. La congestion des poumons et le manque d’oxygène peuvent causer de la suffocation qui perturbe le sommeil, souligne-t-on à la Chaire de transfert de connaissances cœur-poumon de l’Université Laval.

Fatigue chronique et hypersomnie

Selon Conor Heneghan, trop dormir peut être le symptôme d’une hypersomnie, une maladie neurologique chronique qui fait que vous vous sentez fatigué, quel que soit le nombre d’heures que vous dormez. La Fondation Sommeil précise que l’hypersomnie se caractérise par une somnolence diurne indépendante du sommeil. Elle se manifeste généralement de façon insidieuse avant la trentaine. Elle peut avoir des conséquences sociales et professionnelles négatives et altérer la qualité de vie.

Le fait d'être toujours fatigué peut être le symptôme de l'hémochromatose.BARANQ/SHUTTERSTOCK

Fatigue chronique et hémochromatose

L’hémochromatose est une maladie génétique qui affecte un Canadien de descendance nord-européenne sur 300, selon la Société canadienne de l’hémochromatose. Cette maladie du métabolisme provoque une absorption excessive de fer par l’intestin et son accumulation dans l’organisme.

En plus de la fatigue et de la faiblesse, elle peut affecter le foie, le pancréas, le cœur, les glandes endocrines et les articulations, selon la Fondation canadienne du foie. Bien que les gens naissent avec cette maladie, les symptômes ne se manifestent que vers 50 ou 60 ans. Elle se détecte par des tests sanguins. Si vous présentez plusieurs de ses symptômes, parlez-en à votre médecin.

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Le Saviez-Vous ► Vraies ou fausses allergies alimentaires ?


C’est important de savoir si une personne a des allergies alimentaires, cependant l’auto-diagnostique n’est pas un bon moyen. Il vaut mieux en parler à un médecin. Certains symptômes pourraient être une intolérance et non une allergie.
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Vraies ou fausses allergies alimentaires ?

 

Vraies ou fausses allergies alimentaires ?

On s’estime parfois allergique à tel ou tel aliment ou composant alimentaire et on s’en prive… à tort !

Une étude récente vient montrer que de très nombreux adultes se trompent sur de prétendues allergies.

Explications.

Une étude américaine pour mieux comprendre les allergies

Aux États-Unis, ils sont 26 millions à se déclarer allergiques à un aliment ou un composant alimentaire. Mais grâce à une étude des chercheurs de l’hôpital pour enfants Ann & Robert H. Lurie de Chicago et la Nortwestern University, nous savons désormais que la moitié d’entre-eux ne serait finalement pas allergique mais simplement intolérant, voire rien du tout.

Sur un échantillon de 40.443 adultes sondées, 19% se déclaraient allergiques. Après vérification des symptômes, ils ne sont que 10,8% à présenter une véritable allergie. En tête de classement, l’allergie aux mollusques et crustacées. Viennent ensuite les allergies au lait, aux arachides, aux noix, au poisson, au soja et au sésame.

Éviter les mauvais diagnostics

Ce phénomène est vérifiable dans de nombreux pays occidentaux et au Royaume-Uni notamment. Pour éviter ce genre d’erreur de diagnostic, il faut consulter un médecin spécialiste des allergies chez l’adulte et procéder à des tests fiables.

Il pourrait s’avérer que certains maux (diarrhées, ballonnements ou maux d’estomacs) ne seraient liés qu’à une simple intolérance au lactose. Cette mise au point pourrait vous éviter de vous priver de certains aliments inutilement et vous libérer de certains traitements à base d’antihistaminiques ou d’adrénaline.

Maylis Choné

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Le Saviez-Vous ► Toujours fatigué? 7 raisons médicales qui expliquent pourquoi


La fatigue est un signe qu’il faut dormir pour récupérer. Mais quand la fatigue devient chronique, il serait bien allé consulter
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Toujours fatigué? 7 raisons médicales qui expliquent pourquoi

 

Des experts font la lumière sur les 7 problèmes de santé qui pourraient expliquer votre fatigue chronique. Parmi les causes de fatigue, l’anémie, le diabète, les intolérances alimentaires et les problèmes de glande thyroïde.

PAR DIANA KELLY

Vous vous sentez épuisé et pensez que votre fatigue est la conséquence du changement d’heure, de votre horaire de fou ou d’un excès de paresse? Les causes réelles de votre épuisement pourraient bien être un des problèmes médicaux suivants. Voici 7 problèmes de santé qui pourraient être la cause de votre fatigue régulière ou chronique, sans que vous le sachiez.

Fatigue chronique et anémie

Si vous consultez votre médecin pour un état de fatigue constant, il va notamment vérifier si vous faites de l’anémie ou si vous avez un trouble de la thyroïde par une simple prise de sang, explique la Dre Amy Shah.

« Quand un patient me dit ‘je me sens fatigué’, il peut y avoir de multiples causes. Si ce dernier ajoute ‘je suis fatigué et j’ai le souffle court’ ou ‘j’ai de la difficulté à aller au bout de mon entraînement’, cela peut notamment être parce que celui-ci souffre d’anémie. »

On parle d’anémie quand le sang ne parvient plus à distribuer assez d’oxygène à l’organisme en raison d’une carence en fer. En plus d’être fatigués, les anémiques peuvent avoir froid, se sentir étourdis ou irritables et souffrir de céphalées.

Fatigue chronique et trouble de la glande thyroïde

Si votre glande thyroïde ne fonctionne pas normalement et qu’elle marche au ralenti (hypothyroïdie), la fatigue pourrait s’accompagner de sécheresse de la peau et de forte constipation, en plus d’un manque d’énergie, explique la Dre Shah.

L’hypothyroïdie se produit lorsque votre glande thyroïde ne sécrète pas suffisamment d’hormones importantes. Les examens de la fonction thyroïdienne repèrent facilement une hypothyroïdie, une condition qui touche principalement les femmes. Si tel est votre cas, votre médecin pourra vous prescrire de l’hormone thyroïdienne de synthèse. Voici d’autres symptômes inattendus d’un trouble de la thyroïde.

Fatigue chronique, prédiabète ou diabète

Un taux élevé de sucre sanguin ou hyperglycémie peut diminuer la circulation sanguine. Les globules ne reçoivent plus l’oxygène et les nutriments qui leur sont nécessaires, ce qui entraîne la fatigue, explique l’infirmier agréé David Spero.

Un taux insuffisant de sucre sanguin (hypoglycémie) entraînera aussi une sensation de fatigue, car les cellules n’ont alors pas assez de carburant pour bien fonctionner. Si votre hyperglycémie provoque l’inflammation des vaisseaux sanguins, il se crée une inflammation chronique qui peut être cause de fatigue. Voici d’autres symptômes silencieux du diabète.

Fatigue chronique et dépression

Si vous vous sentez toujours fatigué et avez de la difficulté à sortir du lit en plus de connaître des problèmes de sommeil, il se peut que vous souffriez d’un état dépressif. Votre médecin de famille devrait évaluer ce risque lors de votre visite annuelle, nous dit la Dre Shah. Le médecin peut utiliser un outil de dépistage pour établir si vous souffrez d’une dépression chronique ou si le stress ou l’alcool sont à l’origine de votre perturbation émotive.

« La dépression, l’abus d’alcool et la fatigue vont souvent de pair », précise la Dre Shah.

Les gens essaient parfois de traiter leur dépression par l’alcool et se sentent fatigués après coup.

Fatigue chronique et syndrome de l’intestin perméable (ou intolérance alimentaire)

Votre intestin est un boyau fait de cellules serrées d’où rien ne devrait s’échapper. L’intestin est une source à laquelle votre corps puise ce dont il a besoin sans que rien ne se libère dans l’organisme, affirme la Dre Shah.

« Si votre régime alimentaire laisse à désirer et particulièrement si vous consommez des aliments transformés, vos cellules intestinales pourraient se relâcher comme un filet au lieu d’être parfaitement étanche, de sorte que des protéines qui ne devraient pas être dans la circulation sanguine s’y retrouvent et provoquent une réaction inflammatoire », précise-t-elle.

Il en résulte des ballonnements, de la fatigue, de l’irritabilité, des céphalées ou un gain de poids. Si vous souffrez d’intolérance alimentaire (au blé ou aux produits laitiers), vous pourriez éprouver de la fatigue, avoir des éruptions cutanées, être ballonnée ou avoir le cerveau embrouillé.

« Il n’existe pas de test vraiment fiable pour identifier les intolérances alimentaires », rappelle la Dre Shah.

En éliminant les aliments les plus suspects et en les réintroduisant progressivement, vous devriez parvenir à identifier ceux qui vous affectent le plus. Par exemple, si vous supprimez complètement le blé et vous vous sentez nettement mieux. Puis vous le réintégrez dans votre alimentation et vous ressentez de la somnolence : cela pourrait être le signe révélateur d’une intolérance au blé, explique la Dre Shah.

Fatigue chronique et fatigue surrénale

« Le concept de fatigue surrénale n’existe pas dans le vocabulaire médical occidental et de nombreux médecins d’ici l’ignorent », précise la Dre Shah.

Pourquoi ? Parce qu’il est difficile à prouver en laboratoire, ajoute-t-elle. Dans les tests, il se présente d’habitude comme une insuffisance surrénalienne ou un désordre endocrinien ou hormonal causé par une production insuffisante d’hormones par les glandes surrénales. C’est la conclusion de l’Institut national du diabète et des maladies rénales et digestives des États-Unis. De tels déséquilibres hormonaux peuvent être dus à un regain de stress dans votre vie – problèmes familiaux ou tension constante au travail -, un manque de sommeil, un surentraînement, une mauvaise alimentation ou des excès de drogue ou d’alcool, souligne la Dre Shah. Ces situations peuvent faire grimper les taux d’hormones de réponse au stress et entraîner une sensation de vide et d’épuisement, comme un compte en banque dans lequel vous puiseriez sans arrêt sans ne jamais le regarnir.

Fatigue et infections chroniques

Les médecins vont souvent vérifier si une infection chronique ne se cache pas derrière la fatigue. On pense en outre à la mononucléose (virus d’Epstein-Barr) ou à la maladie de Lyme, deux maladies qui se manifestent notamment par une fatigue intense.

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10 différences entre les allergies et les intolérances alimentaires


Il est important de faire la différence entre l’intolérance alimentaire et les allergies qui le premier n’est que pas mortel alors que l’autre, la personne peut être entre la vie et la mort.
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10 différences entre les allergies et les intolérances alimentaires

 

    Crédits photo : iStock

    Voici les 10 principales différences entre les allergies et intolérances alimentaires.

    1. L’allergie alimentaire provoque une réaction immunitaire.

    2. L’intolérance alimentaire provoque des troubles digestifs.

    3. L’allergie alimentaire peut être fatale.

    4. L’intolérance alimentaire n’est pas mortelle.

    5. L’allergie alimentaire est provoquée par une quantité minime d’allergène.

    6. L’intolérance alimentaire requiert normalement l’ingestion d’une portion moyenne ou plus.

    7. Les symptômes possibles de l’allergie alimentaire sont : picotements dans la bouche, urticaire, enflure,nausée, respiration sifflante,vomissements, diarrhée, anaphylaxie. Ses symptômes suivent l’ingestion de quelques secondes.

    8. Les symptômes possibles de l’intolérance alimentaire sont : ballonnements, crampes, flatulences, diarrhée, douleurs d’estomac. Ses symptômes apparaissent plus tard.

    9. Le diagnostic de l’allergie alimentaire est relativement facile.

    10. Le diagnostic de l’intolérance alimentaire est plus délicat.

      Les allergies et les intolérances alimentaires: un portrait de la situation

      L’incidence des allergies alimentaires chez les enfants a bondi de 50 % depuis 1997, et les preuves scientifiques recueillies suggèrent que le fait de retarder le premier contact avec un allergène aggrave le risque. Une étude a comparé l’incidence des allergies alimentaires chez les petits juifs israéliens –  auxquels on avait fait manger des produits aux arachides avant qu’ils aient un an – à celle chez les petits juifs britanniques dont les parents s’étaient fait dire d’attendre.

      Les deux groupes avaient un bagage ­génétique similaire, mais il y avait ­10 fois moins d’allergiques chez les premiers que chez les seconds. L’Académie américaine estime à présent qu’il n’y a pas de raison de ne pas faire manger d’allergènes ­potentiels à un très jeune enfant. La Société canadienne de pédiatrie lui a emboîté le pas en 2013. Les deux associations croient qu’il ne sert à rien d’éviter ces aliments pendant la grossesse ou l’allaitement. En fait, le système immunitaire en développement des petits peut avoir besoin d’y être exposé tôt et régulièrement pour s’y habituer.

      Pour les Canadiens qui souffrent déjà d’une allergie alimentaire, soit 7 % de la population, il n’y a pas de remède. La plupart des enfants surmontent les allergies au lait, aux œufs, au soja et au blé, mais celles provoquées par les arachides, les noix, le poisson et les coquillages peuvent durer toute la vie. Le mieux consiste à s’abstenir d’en consommer. En cas d’ingestion accidentelle, on doit s’injecter de l’épinéphrine par EpiPen.

      Un traitement expérimental donne toutefois de l’espoir. Il s’agit de désensibiliser les enfants en leur administrant des doses infimes de l’aliment auquel ils sont gravement allergiques. On accroît la dose d’allergène graduellement jusqu’à ce que le patient puisse supporter, disons, deux arachides ou un demi-œuf. (N’essayez pas ce traitement à la maison.) Si ce traitement dépasse le stade des essais, il rendra la vie plus facile aux parents des enfants très allergiques. Le but est de donner au système immunitaire une tolérance suffisante pour qu’une exposition accidentelle à l’allergène ne soit plus une menace de mort.

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