Elle avait 150 vers dans les intestins !


En plus d’être pauvre dans un pays en voie de développement, ne pas avoir de l’eau potable est vraiment désastreux. Ce genre de contamination arrive partout dans le monde, mais le nombre de vers retirés généralement est de 2 à 4, et cette jeune femme en avait 150 …
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Elle avait 150 vers dans les intestins !

 

Elle avait 150 vers dans les intestins !

150 vers, mesurant 25 cm en moyenne, ont été retirés des intestins d’une jeune Indienne de 22 ans.

Un cas très inhabituel

Une jeune femme de 22 ans, qui se plaignait de maux de ventre et de vomissements à répétitions, a été opérée à l’hôpital KG Nanda, à Chandauli, en Inde. Lors de l’opération, les chirurgiens ont retiré 150 vers intestinaux, mesurant en moyenne 25 centimètres chacun.

« C’est un cas très inhabituel », a fait savoir le Dr. Anand Prakash Tiwari, dans The Mirror. « Nous avons rencontré des patients avec trois ou quatre vers de terre, mais c’est la première fois que nous en rencontrons un si grand nombre. »

Selon l’équipe médicale qui s’est occupée d’elle, la jeune fille aurait bu de l’eau contenant ces parasites, qui auraient par la suite grandi et se seraient reproduits à l’intérieur des intestins. Une eau non traitée ou des aliments mal lavés peuvent en effet contenir des parasites. La jeune fille est issue de la province de l’Uttar Pradesh, qui est l’une des régions les plus pauvre de l’Inde.

Une infection de l’intestin grêle causée par ces vers

Selon nos confrères de Pourquoi Docteur, il pourrait s’agir d’Ascaris, des vers de de 15 à 40 cm. Selon l’Organisation mondiale de la Santé, l’ascaridiase est une infection de l’intestin grêle causée par ces vers dont les œufs se trouvent notamment dans des aliments non cuits contaminés par le sol, lui-même contaminé par les excréments humains. Mais il suffit de porter ses mains à la bouche après avoir touché une terre contaminée pour être infecté.

« Dans le monde entier, des infections à Ascaris graves causent environ 60 000 décès par an, principalement chez les enfants », précise l’OMS sur son site.

Les personnes les plus touchées par cette infection sont en effet les enfants de 3 à 8 ans, en particulier dans les pays pauvres où les règles d’hygiène sont mal respectées. Ce qui arrivé à cette jeune fille est loin d’être anecdotique, malgré l’ampleur du phénomène.

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UNE JOURNÉE DANS LA VIE DE VOTRE INTESTIN


C’est une histoire fictive oui, mais basé sur la réalité avec quelques variantes de la routine des gens. C’est une façon amusante d’apprendre le rôle de notre intestin qui après la lecture, on comprend qu’il est vraiment sophistiqué. Mais comme toute chose, il faut lui donner l’occasion de faire du bon travail
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UNE JOURNÉE DANS LA VIE DE VOTRE INTESTIN

 

Un intestin plutôt loquace explique en quoi une mauvaise journée peut affecter votre humeur, votre immunité et votre digestion.

Crédit photo: Serge Bloch

C’est étonnant comme les choses changent vite dans une journée.Tout avait pourtant bien commencé. Le Corps avait avalé l’un de mes petits-déjeuners préférés: yaourt, flocons d’avoine et bleuets. Grâce aux fibres de ces derniers, je fonctionnerai sans secousses, si vous voyez ce que je veux dire. Mieux encore,le yaourt grouille de probiotiques,de petites créatures bactériennes qui contribuent à la santé de ma flore intestinale (FI). Ces microbes étonnants ont élu domicile chez moi et favorisent la digestion et la santé immunitaire. Quand ma FI est équilibrée et heureuse, le Corps est moins exposé à une indigestion s’il avale des mets chinois qui croupissent au frigo depuis des lustres.

Mais j’y reviendrai. Pour l’instant, il n’est que 8 h 30 et, sur le chemin du travail, mon optimisme décline. Soudain, le Corps se souvient d’un courriel envoyé par son patron en fin de soirée («Passez me voir demain à 15 h 30»). Aïe, ça ne ressemble pas à une promotion. Et la circulation est infernale! Je salue au passage les substances chimiques du stress, comme le cortisol. Celles-ci peuvent devenir mes ennemies quand elles participent aux journées exigeantes du Corps. D’accord, il bosse dur, mais j’en paie le prix! Quand le taux de ses hormones de stress grimpe, son cerveau ordonne aux cellules spécialisées de ma paroi de libérer des substances inflammatoires. Ces dernières sont utiles en cas d’infection à combattre. Mais en l’absence de véritable menace, elles provoquent des contractions musculaires. Je deviens alors ballonné et irrité. (Bonjour, crampes et course affolée vers les toilettes! ) En quatrième vitesse, elles peuvent également provoquer le syndrome du côlon irritable (CI). Autrement dit, je dois endurer des douleurs lancinantes et insupportables. Amusant, non?

Note à moi-même: avec l’aide du cerveau, cherche des moyens d’aider le Corps à se détendre. Le yoga ne lui sera d’aucune utilité s’il consulte son BlackBerry avant chaque posture du chien renversé.

Le secret de mon équilibre

Je crois bien avoir tout juste senti ma FI passer à l’action. Il faut le reconnaître, cette masse de près de 100 trillions de microorganismes qui logent sur ma paroi est impressionnante. La plupart d’entre eux sont de bons citoyens et des ouvriers efficaces. Ils facilitent la digestion en dissolvant les nutriments et en éloignant divers germes. C’est pourquoi je supplie le Corps de consommer plus de fibres et de yaourt, comme il l’a fait ce matin. Ces prébiotiques (flocons d’avoine et bleuets), de même que les probiotiques du yaourt, agissent comme des surveillants zélés. Ils permettent aux bons gars de ma FI de faire leur boulot sans être gênés par les semeurs de zizanie.

Eh oui, ma FI abrite aussi certains citoyens, disons, mal éclairés. Quand ces mauvais garçons sévissent, le Corps le sait. Je me détraque et provoque gaz et ballonnements qui lui donnent l’impression d’avoir grossi. (Adieu, jean moulant!) Selon des experts, quand j’accueille certains microbes en trop grand nombre, je risque de lui faire prendre du poids, de déclencher des maladies auto-immunes ou de causer une dépression. (Mon Dieu, voilà de quoi me mettre mal à l’aise!)

Le Corps se met à travailler dur aussitôt arrivé au bureau. Je me sens un peu altéré. Est-il vraiment trop occupé pour prendre un verre d’eau ou un goûter? Quand arrive l’heure du déjeuner, je suis anxieux (le rendez-vous de 15 h 30 approche) et affamé, une très mauvaise combinaison. Je sais qu’il va engloutir ce plat de tacos en un rien de temps.

Quand ce repas mastiqué et réduit en bouillie arrive dans mon estomac, je me mets au boulot. Je lui fais un bon massage, contractant mes muscles de manière douce et rythmée dans le but de le dissoudre. Puis, mes substances chimiques passent à l’action: aidé de mes muscles masseurs, l’acide chlorhydrique détruit tortillas, haricots et guacamole. C’est un truc puissant. Voyez-moi comme une machine à laver qui, au lieu de tordre pour enlever les taches, essore les nutriments de la nourriture avalée par le Corps.

J’avoue, je suis une machine complexe. Mon estomac est probablement plus petit que vous le croyez. Imaginez une pochette de la grosseur d’un poing, située côté droit, juste sous les côtes. Mais je suis ultra-extensible. À l’Action de grâce, par exemple, je peux facilement loger un litre, voire un litre et demi, de dinde, farce et patates douces caramélisées. Et je suis assez futé pour transformer chaque groupe alimentaire – protéines, lipides et glucides – à différentes vitesses et avec l’aide d’enzymes en tous genres.

Au fait, ce sont les lipides qui prennent plus de temps. Alors, ce plat de tacos copieux, qui, outre les protéines et les fibres, est riche en lipides, me demandera plusieurs heures de travail.

Mon instinct viscéral

De retour au bureau, le Corps essaie de se concentrer sur les 53 courriels à lire, mais mon malaise le distrait et je n’y peux rien. Ce qui l’amène à comprendre qu’il s’inquiète au sujet de Luke, son ado. Il dit que ça le prend aux tripes, et à juste titre. Des chercheurs me considèrent comme un second cerveau, car j’abrite dans ma paroi 100 millions de cellules nerveuses, collectivement appelées «système nerveux entérique».

Toute la journée, nous travaillons de concert, l’autre cerveau et moi, à transmettre de l’information par le biais de nos cellules nerveuses et de nos hormones, essentiellement comme des marionnettistes jouant sur l’humeur du Corps. Quand je ne suis pas dans mon assiette, j’envoie à mon collègue cérébral des messages qui rendent le Corps anxieux. Je l’oblige ainsi à se concentrer sur les signaux qu’il a reçus de Luke voulant que quelque chose cloche. Le cerveau en récolte tout le mérite, mais je suis très intelligent moi aussi. (En passant, j’ai raison à propos de Luke: il a échoué à son examen de math et ne veut pas le dire au Corps.)

Oh! C’est l’heure de ce rendez-vous mystérieux. Le taux de cortisol grimpe, le cœur bat la chamade, la pression artérielle s’élève dangereusement. J’aimerais pouvoir dire que je suis calme, mais je suis noué. Puis mon pire cauchemar se produit: des gargouillements sonores rompent le silence du bureau. Cela vient de moi. Dites donc, essayez de masser une énorme platée de tacos dans le but de les transformer en simples molécules sans émettre le moindre son! Impossible. Heureusement, son patron voulait seulement le remercier d’avoir fait des heures supplémentaires la semaine dernière. Il soupire de soulagement.

Comme son stress tombe, je peux me remettre à digérer correctement les tacos, qui quittent tranquillement mon estomac pour entrer dans mon intestin grêle.

Vous avez dit grêle? Ce boyau d’environ 3 cm de diamètre n’a rien de fluet. Il serpente dans le bas du tronc, sur un parcours de plus de six mètres. Chaque centimètre de cette énorme surface est un lieu de transit pour les nutriments que je viens de récolter. Ceux-ci traversent ma paroi intestinale en direction du système circulatoire, parcourant 37500 km de vaisseaux sanguins afin de livrer les matériaux bruts essentiels à la moindre petite partie constituante de mon hôte.

Après le travail, le Corps décide d’aller directement au gym, mais j’aurais souhaité qu’il attende un peu. Il vient tout juste d’engloutir une grosse part de gâteau. Le cours d’aérobie a pour effet d’éloigner le sang de mon système pour l’acheminer vers son cœur et ses muscles. D’accord, ces derniers font tout le travail, mais l’entraînement intense me ralentit. En fait, je suis un grand amateur d’exercices réguliers, à condition que le Corps attende au moins une heure après avoir mangé avant d’en faire. Je suis alors plus efficace. C’est la danse aérobique que je préfère. L’exercice tonifie mes muscles qui se contractent alors plus facilement et propulsent les aliments sans que j’aie recours à du renfort.

Quand le Corps rentre finalement à la maison, je réclame à manger sur-le-champ. Salade grecque et crevettes, miam-miam! C’est nettement mieux que ces tacos minables. Mais… vlan! Il s’allonge sur le canapé aussitôt sa dernière bouchée avalée. On peut difficilement le lui reprocher; il est épuisé. Mais dès qu’il se couche, tout cet acide chlorhydrique que j’ai mis en branle afin de digérer son repas reflue vers mon œsophage, dont l’accès lui est pourtant interdit.

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Vous pétez? C’est normal


Voici un sujet tabou et nous rend mal à l’aise si par malheur nous avons des flatulences en public avec un parfum  euhhhh douteux ? Quoi qu’il en soit, si les flatulences sont vraiment un problèmes il serait bon, pour l’environnement et pour notre propre personne d’essayer de limité ce petit moment gênant ..
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Vous pétez? C’est normal

Vous pétez? C'est normal

© Shutterstock

Nous expulsons tous des gaz et, en moyenne, plus d’une dizaine de fois par jour. Cependant, certains en expulsent plus. Une situation embarrassante qui peut toutefois être contrôlée.


Par Ronald Denis, docteur en médecine, chirurgien et traumatologue – Collaboration spéciale

Contrôler ses flatulences permet d’éviter certaines situations gênantes qui, parfois, refroidissent l’atmosphère… Paradoxalement, en les contrôlant, vous contribuerez à combattre le réchauffement de la planète, car au nombre des gaz que nous expulsons, il y a du méthane, un gaz à effet de serre!

Les flatulences

Les aliments, dans leur parcours dans notre organisme, sont d’abord digérés par l’estomac et l’intestin grêle. Ils atteignent par la suite le gros intestin qui en absorbe les sels minéraux et l’eau. Toutefois, certains aliments riches en hydrates de carbone, dont le sucre, l’amidon et les fibres, ne sont pas digérés par l’estomac, parce que nous ne disposons pas d’enzymes pour les assimiler. À leur arrivée dans la partie de l’intestin qualifiée de«côlon», des bactéries, qui y sont présentes de façon normale, attaquent ces aliments. Cette charge fait en sorte de produire différents gaz, dont de l’hydrogène et du méthane, qui seront éventuellement expulsés vers l’extérieur par le rectum. L’odeur déplaisante qui les accompagne est provoquée par le soufre contenu dans le méthane. Quant au bruit caractéristique produit lors de l’échappement, il est provoqué par la vibration du sphincter et varie en fonction de sa fermeture et de la vitesse à laquelle le gaz est propulsé.

D’autres bactéries, présentes dans l’intestin, permettent d’éliminer l’hydrogène produit par les bactéries qui attaquent les aliments. Toutefois, l’équilibre entre les deux types de bactéries – celles qui produisent l’hydrogène et celles qui l’éliminent -varie d’une personne à l’autre. Les personnes pour lesquelles cet équilibre est inadéquat ont plus de flatulences.

Contrôler les flatulences

La solution la plus efficace pour les restreindre est d’éviter les aliments qui les provoquent (voir plus bas) ou de les consommer en quantités moindres. Plusieurs de ces aliments sont cependant des composants importants d’une saine alimentation. Retirez de votre alimentation, progressivement, l’un après l’autre, ceux que vous croyez être la source de flatulences afin de repérer ceux qui sont la principale cause de votre inconfort. Vous avez choisi d’avoir une saine alimentation en y ajoutant des fibres alimentaires? Faites-le progressivement pour permettre à votre organisme de bien s’y adapter.

Effectuez des rinçages répétés des légumineuses avant de les cuire pour en éliminer le plus possible l’amidon qu’elles contiennent, source de flatulences. Mangez lentement, mastiquez bien les aliments et évitez d’avaler de l’air pendant que vous mastiquez.

Vous n’arrivez toujours pas à contrôler vos flatulences? Parlez-en à votre pharmacien, un produit contenant une enzyme capable de digérer les hydrates de carbone, responsables des flatulences, est disponible. Offert en vente libre, ce produit est facile d’usage, il suffit d’en ajouter quelques gouttes aux aliments générateurs de flatulences avant de les consommer.

Quand consulter

Normalement, les gaz intestinaux surviennent entre 3 et 5 heures après l’ingestion des aliments qui les favorisent, et la période au cours de laquelle ces gaz se produisent dure plus ou moins 2 heures. Ces gaz sont expulsés sans douleur, mais il peut arriver qu’ils soient précédés d’une sensation de ballonnements ou de crampes abdominales. Toutefois, si ces gaz sont persistants, qu’ils sont accompagnés de douleurs à l’abdomen ou d’autres symptômes inhabituels comme la perte de poids par exemple, vous devriez consulter votre médecin pour en discuter et en identifier la cause.

Si les flatulences sont accompagnées de crampes sévères et de diarrhée, une intolérance au lactose en est peut-être la cause et devrait également être l’objet d’une consultation médicale pour un traitement.

Les aliments générateurs de flatulences

Certains aliments participent plus que d’autres à la formation des gaz intestinaux. Ce sont les aliments riches en sucre, en amidon ou en fibres. Des substances qui ne sont pas digérées par l’estomac et l’intestin grêle.

Les principaux sucres concernés sont le fructose (artichaut, blé, boissons gazeuses, oignon); le lactose (crème glacée, fromage, lait, margarine, pain et pâtisseries); le raffinose (asperge, céréales à grains entiers, chou, légumineuses, navet); et, le sorbitol (gomme à mâcher sans sucre, pêche, poire, pomme, prune).

L’amidon qui n’est pas digéré se retrouve principalement dans le maïs, le pain blanc, les pâtes et pâtisseries faites à partir de farine blanche et les pommes de terre.

Quant aux fibres, les aliments qui en sont riches incluent, entre autres, les asperges, le brocoli, la betterave, les carottes, le chou et les choux de Bruxelles, les fruits séchés, les légumineuses, le navet et les pommes de terre, le son d’avoine et le son de blé.

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