Le Saviez=Vous ► Quels sont les types de personnes que vous devriez toujours éviter ?


C’est important de bien s’entourer et d’éviter les personnes toxiques qui nous nuit plus qu’autre chose.
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Quels sont les types de personnes que vous devriez toujours éviter ?

 

Bruno René Marchal Master 2 Comportement humain & Comportement animal (2001)

 

  • L’égocentrique

Ça commence par le plus facile. L’égocentrique est la personne toxique qu’on détecte sans trop d’efforts. À être en relation avec une personne auto-centrée sur elle, on finit par se sentir complètement seul. L’égocentrique ne vous valorisera pas, ni vous demandera de nouvelles. Il ne s’intéresse pas réellement à vous, il vous côtoie car il vous considère comme un outil qu’il utilise pour agrandir sa confiance en lui.

  • L’envieux

Le pire chez l’envieux ? Avoir envie de faire envie à ceux qu’il envie. Vous suivez ? L’envieux est un éternel insatisfait qui aura beau avoir tout, ça ne lui suffira pas. Plutôt que de se centrer sur sa vie et ses petits bonheurs, l’envieux rêve de la vie des autres. Il a tout, mais il veut encore plus. Il est doué, mais les autres font toujours mieux que lui. Passer trop de temps avec un envieux, c’est voir la vie du mauvais côté puisque qu’à ne jamais se contenter d’une réalisation, il la banalise et lui fait perdre sa valeur.

  • Le tordu

Pas trop compliqué non plus à repérer, le tordu est du genre à tout compliquer. Il est celui qui analysera tout jusqu’au moindre détail – souvent issu de sa simple interprétation suggestive – pour tirer le pire de l’histoire et vous faire sentir mal. On dit que l’origine du tordu, viendrait de cette satisfaction à créer le malheur. On dit toujours que le malheur des uns fait le bonheur des autres, et donc surtout du tordu !

  • La « Gossip Girl »

La « gossip girl » n’est pas qu’une simple adepte des potins. La « gossip girl » tire plaisir du malheur des autres : elle aime scruter, se renseigner un peu trop, répéter des choses qu’elle ne devrait pas pour créer un malaise voire une tension entre plusieurs personnes. La mademoiselle potin est donc fatigante et provoque la remise en question qui n’était pas forcément nécessaire. Alors on se concentre sur soi, on ne parle pas des autres, on mise sur les choses positives du quotidien et on fuit quand on sent arriver le point potin du jour.

  • Le capricieux

Le capricieux, c’est l’adulte-enfant qui peut vous pousser à bout. De manière incontrôlée ou non, le capricieux fait en sorte de mettre mal à l’aise et de retourner la situation à son avantage, créant presque une culpabilité chez l’autre. Généralement, le capricieux reporte sa frustration sur vous et peut vite devenir insupportable au quotidien. Lui, on ne cherche même pas à le comprendre, on l’évite de toute urgence…

  • La victime

Le plus agaçant, sans doute. Ça commence toujours de la même façon : au départ vous êtes compréhensif et à l’écoute, vous avez de l’empathie et tentez de l’aider. Puis vient la phase d’énervement : la victime n’aime rien, elle est pessimiste et décline toute responsabilité car tout devient insurmontable. Les moments difficiles deviennent infranchissables plutôt que d’être perçus comme un défi à relever qui enrichit. La victime décide de souffrir et elle transmet sa souffrance en emportant les autres dans son gouffre.

  • Le manipulateur

On peut pardonner au tordu, car son état vient peut-être d’un manque de confiance, mais le manipulateur est rarement inconscient de ses actes. Le manipulateur use et abuse de vous en se prenant pour votre ami/amant. Vos faiblesses, vos forces, ce que vous adorez et ce qui vous agace, … Il sait tout de vous pour en tirer profit. Parce que le manipulateur a toujours un but. Il tentera donc de bien vous connaître car plus il en sait sur vous, plus il arrive facilement à ses fins.

  • Le juge

Le juge, il sait toujours tout et tout mieux que tout le monde. Au lieu d’apprécier les gens et l’instant présent, le juge scrute, pèse le pour et le contre et comme son nom l’indique, émet un jugement pour tout, même la plus insignifiante des choses. De quoi créer le doute en vous. Le juge est donc un moralisateur qui sait faire ressortir les défauts pour faire oublier les qualités. Il provoque ainsi trop d’interrogations. Rester soi-même et assumer ses choix est essentiel alors on l’évite.

  • L’arrogant

Attention, une personne arrogante peut juste être désagréable. Mais elle est quand même très souvent toxique ! Parce que l’arrogance, c’est la fausse confiance. Et moins on a confiance en soi, plus on est perturbé et capable du pire. Pour avoir le dessus, on garde en tête que l’arrogant s’habille de plusieurs masques et peut parfois créer des rôles pour dissimuler ses doutes et son sentiment d’insécurité.

  • Le détracteur

Sûrement le plus négatif dans la liste des personnes toxiques. Pessimiste, râleur, inquiet et peureux, … S’entourer d’un détraqueur est le meilleur moyen de développer un esprit triste et négatif pour voir le verre à moitié vide et s’embarquer dans un tourbillon de désespoir. Si on exagère (ou pas) le détraqueur peut même vous entraîner vers la dépression s’il vous cueille dans un moment de fragilité.

https://fr.quora.com/

Le syndrome de résignation qui affecte des enfants migrants


Il y a des maladies étranges que peuvent éprouver des personnes face à la fatalité. Des enfants immigrants qui avec leur famille demande l’asile sont face à l’humiliation, le racisme, voir des attaques dans un pays d’accueil finissent par déconnecter le corps et le cerveau et sont dans un état catatonique. Ils peuvent rester des mois, des années dans cet état. Le remède est l’espoir, une vie meilleur.
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Le syndrome de résignation qui affecte des enfants migrants

 

Le reportage d’Alexandra Szacka

C’est un mal étrange, présent surtout en Suède. Il frappe les enfants des demandeurs d’asile, principalement ceux venus des pays de l’ex-URSS et de l’ancienne Yougoslavie.

Un texte d’Alexandra Szacka

On l’appelle le syndrome de résignation. L’enfant est dans un état semi-comateux, une sorte de catatonie. Il a les yeux fermés, les dents serrées, il ne bouge pas, ses muscles n’ont aucun tonus et il doit être nourri à l’aide d’une sonde gastrique.

Cet état peut durer jusqu’à trois ans, dans certains cas.

On a commencé à diagnostiquer le syndrome en Suède à la fin des années 90. Entre 2003 et 2005, plus de 400 enfants de migrants en ont été frappés. Aujourd’hui encore, on diagnostique le syndrome chez plusieurs dizaines d’enfants chaque année.

À trois heures de route au nord de la capitale suédoise, Stockholm, Radio-Canada est allé voir l’une de ces familles de demandeurs d’asile, un couple d’Arméniens originaires de Moscou, avec trois enfants.

Les deux plus vieux, Kostan, 18 ans, et Miléna, 13 ans, souffrent du syndrome de résignation.

Couchés côte à côte dans une chambre vide aux murs tristes, le frère et la sœur donnent l’impression d’adolescents tout ce qu’il y a de plus normal, juste endormis. Pourtant, ils sont couchés là depuis deux ans et demi pour Kostan et presque deux ans pour sa sœur.

Elisabeth Hultcrantz, une docteure qui consacre aujourd’hui tout son temps à soigner bénévolement une cinquantaine de ces jeunes, les a examinés devant nous.

« Je n’arrive pas à obtenir de contact visuel », se plaint-elle en soulevant tour à tour les paupières de l’un et de l’autre. Et c’est comme ça depuis le début.

Toute une série d’examens simples lui permet de constater, encore une fois, qu’il n’y a pas de dommages neurologiques. Ces enfants se sont simplement retirés de la vie.

« Ils ont tous subi un traumatisme, une situation où leur vie était menacée. Et en général, ce traumatisme date d’avant leur venue en Suède », explique la Dre Hultcrantz, qui était spécialisée en oto-rhino-laryngologie avant de prendre sa retraite et de se consacrer à ces enfants.

C’est un syndrome de dissociation. Le cerveau se dissocie du corps. La docteure Elisabeth Hultcrantz

Elisabeth Hultcrantz ajoute que ces enfants appartiennent pratiquement tous à des minorités ethniques, souvent persécutées dans leur pays d’origine.

Sonia Lupien, spécialiste en neurosciences et fondatrice du Centre d’études sur le stress humain (CESH) de l’Institut universitaire en santé mentale de Montréal, abonde dans le même sens. « [C’est] une très, très grande peur, un très grand stress qui va faire en sorte que toute la mobilisation du corps, qui devrait être là pour vous aider à survivre, va tout simplement tomber et on va faire le mort. »

Généralement, les symptômes commencent par un état dépressif et petit à petit, il y a une perte de conscience suivie d’un état catatonique.

Malades imaginaires ou réels?

Pendant des années, des gens ont avancé qu’il s’agissait de simulation pour faciliter l’obtention d’une résidence permanente en sol suédois. D’autres ont évoqué une maladie contagieuse. Toutes ces théories ont finalement été écartées.

« Ils ne réagissent pas à la douleur, la douleur ce n’est pas quelque chose à quoi on peut simuler de ne pas réagir, c’est impossible », indique Sonia Lupien.

Les parents des deux jeunes, qui préfèrent témoigner anonymement, tellement ils ont peur d’être expulsés, confirment qu’ils ont été témoins de toutes les étapes de la maladie.

Ils sont désespérés. Arrivés en Suède à la suite d’humiliations et d’attaques racistes dont ils ont été victimes en Russie, ils pensaient trouver un havre de paix pour eux-mêmes et pour leurs enfants.

Aujourd’hui, leur vie est rythmée par les soins à donner à leurs deux enfants atteints du syndrome. La toilette, la gymnastique, la prise d’aliments cinq fois par jour, toujours à travers le tube gastrique, les promenades en fauteuil roulant.

Mes enfants étaient tous joyeux, ils avaient de bons résultats à l’école. Ils n’étaient pas du tout fermés. La mère de Kostan et de Miléna

La mère raconte qu’au début, quand son fils s’est effondré, inconscient, ils ont appelé l’ambulance en pensant que cela allait se résorber rapidement. Mais à l’hôpital, on ne leur a pas donné beaucoup d’espoir : Kostan allait demeurer dans cet état pour longtemps.

L’angoisse liée à leur situation précaire en Suède est l’un des éléments-clés pour comprendre la source du mal qui afflige les deux enfants du couple. À l’origine toutefois, les enfants ont d’abord été traumatisés par des attaques racistes violentes contre leur père.

Kostan et Miléna ont vu ces attaques de leurs propres yeux.

Un stress constant

Aujourd’hui, au sein de la famille, la tension est à son comble. Les autorités suédoises leur ont refusé l’asile l’automne dernier.

Ils ont porté leur cause en appel, mais gardent peu d’espoir. Les autorités suédoises ont été catégoriques : l’état de leurs enfants n’empêchera pas leur expulsion.

La Dre Hultcrantz est pourtant formelle. Voyager en avion constitue un très grand danger pour ces enfants. Ils peuvent en mourir.

Malgré cela, les autorités suédoises se montrent inflexibles. Il y a quelques jours, une famille arménienne de cinq personnes, dont la fille aînée souffre du syndrome depuis près d’un an, a été expulsée vers la Pologne.

Mais il existe un espoir de guérison pour ces enfants.

Dans pratiquement tous les cas, aussitôt que les parents ont obtenu un permis de séjour, les enfants ont commencé à aller mieux. Le retour à la vie normale peut prendre jusqu’à un an, mais le sentiment de sécurité est pratiquement le seul remède.

Il n’y a qu’un médicament possible pour ces enfants et c’est la restauration de l’espoir. Sonia Lupien, spécialiste en neurosciences

Même son de cloche du côté de la Dre Hultcrantz, qui a elle-même vu plusieurs de ces enfants revenir à une vie normale après que leurs familles ont obtenu le droit d’asile.

« J’étais comme dans une bulle. Je ne comprenais pas ce qu’on disait, mais j’entendais des voix joyeuses », lui aurait confié une de ses jeunes patientes. « Tout à coup, la bulle a éclaté et j’ai commencé à entendre ce qu’on disait », a-t-elle relaté.

Il a ensuite fallu plusieurs mois pour que cette jeune fille revienne complètement à la vie normale.

http://ici.radio-canada.ca

«N’allez pas vous coucher en colère»: un conseil à ne pas suivre, en amour comme en amitié


La plupart des exorcistes indépendants conseillent malgré tout aux clients de consulter un médecin ou un psychologue avant de participer à une séance d’exorcisme.
On a entendu dire souvent de ne pas aller se coucher en colère, ce conseil est bien pour les couples, mais aussi pour les amis. Ce conseil a bien du sens, car la colère avant de dormir peut nuire à notre sommeil, car une gamme d’émotions fait surface dans notre tête
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«N’allez pas vous coucher en colère»: un conseil à ne pas suivre, en amour comme en amitié

 

Love is weird | Alex Bellink via Flickr CC License by

Love is weird | Alex Bellink via Flickr CC License by

Rachelle Hampton  traduit par Iris Engintalay

Remettez la dispute au lendemain et allez donc au lit.

Dans la catégorie des conseils souvent donnés, mais rarement sollicités, «n’allez jamais vous coucher en colère» est un classique au même titre que «s’il est jaloux, c’est qu’il vous aime» ou «faites passer vos enfants avant votre mariage».

À première vue, ce sage conseil paraît sensé: en allant se coucher sans avoir réglé un différend (tout particulièrement du genre «tu n’arroses jamais les plantes»), on risque de ruminer sa colère toute la nuit et de se mettre dans tous ses états (ou d’enrager dans son sommeil).

Mais comme l’écrivait récemment Jaya Saxena dans un article du Cut défendant le fait de s’endormir en colère, «s’acharner à tout prix dans une dispute a des conséquences, et la seule solution est parfois d’aller dormir pour repartir à zéro».

Le raisonnement de Jaya Saxena est convaincant, surtout si l’on considère que les pires disputes semblent souvent plus faciles à gérer à la lumière du jour et que le manque d’énergie peut être un obstacle à une discussion productive. Mais son argument repose sur une hypothèse importante: votre relation doit être suffisamment solide pour que cette solution fonctionne.

«Je me fichais bien d’aller me coucher sans avoir tout résolu, car il ne faisait aucun doute dans mon esprit que nous serions tous les deux encore là le lendemain matin», écrit-elle.

L’absence d’insécurité est donc un élément clé.

Éternelle célibataire, je n’ai pas encore d’opinion personnelle à offrir sur le fonctionnement de ces stratégies opposées dans un contexte romantique. (Et pourtant, croyez-moi, des variantes de la phrase «n’attendez pas demain matin pour régler un différend» reviennent au moins une fois par an au dîner de Noël, lorsque le vin coule à volonté et finit par délier la langue de l’une de mes tantes.) Mais j’ai remarqué que ce conseil se glissait aussi dans mes relations platoniques. J’ai notamment remarqué chez mes amis une étrange détermination à vouloir résoudre les disputes (qu’elles portent sur de mauvais choix dans la vie ou la question de savoir s’ils ont les moyens de s’offrir un chien) aussi rapidement que possible, augmentant ainsi la détresse et la colère derrière nos paroles dans cette course contre la montre arbitraire.

Par exemple, la veille de la cérémonie de remise de nos diplômes, ma meilleure amie et moi nous sommes retrouvées à nous disputer à propos de la peur que nous avions, une fois séparées, de ne plus savoir comment communiquer. Alors que l’inévitable séparation approchait, tout désaccord durant plus de trente minutes, y compris celui-ci qui était pourtant sain, avait des airs de fin du monde. Si nous avons, pour notre part, réussi à résoudre nos problèmes, j’imagine que les choses auraient été beaucoup moins pénibles si nous avions seulement pris un peu de recul toutes les deux. Sous les effets de la fatigue, la discussion dégénérait et partait inévitablement dans des digressions qui nous éloignaient de plus en plus d’une conclusion.

Se souvenir que l’on est dans le même camp

D’après un sondage mené officieusement ici chez Slate, ce conseil semble revenir assez souvent, bien que la plupart des gens reconnaissent que ce n’est sans doute pas le meilleur. Appliquée aux amis et aux amants, la règle du «n’allez pas vous coucher en colère» néglige un certain nombre de facteurs, y compris le manque de sommeil et les émotions fortes, ou encore le chocolat et la tequila. À ce propos d’ailleurs, ajoutez de l’alcool et vous aurez la recette d’une grosse dispute (sans oublier la gueule de bois émotionnelle qui s’ensuit), dont la cause (stupide, à coup sûr) pourra être difficile à déterminer à la lumière du jour. Et comme un collègue le faisait remarquer, confrontée à cette pression extérieure de résoudre le conflit dans un temps imparti, la personne risque de finir par capituler de façon artificielle, excluant ainsi toute possibilité d’arriver à une solution productive au problème, quel qu’il soit.

Plutôt que de refuser d’aller au lit en colère, la plupart des personnes en couple de l’équipe semblent reconnaître que l’aspect le plus important d’une dispute consiste à se souvenir que l’on est dans le même camp. Interrompre la discussion et la reprendre le lendemain matin autour d’une tasse de café est une perspective bien plus agréable que celle d’en découdre avec en fond sonore les émissions de télévision du milieu de la nuit ou la grosse soirée de votre voisin. Il en va de même pour les amitiés: attendez d’être dans un meilleur état d’esprit pour résoudre un conflit, plutôt que de vous envoyer à la figure tous vos sentiments en tentant de battre un chrono inventé de toutes pièces.

Peut-être devrions-nous laisser ce conseil mourir de sa belle mort, aux côtés de la moquette à poils longs et des rôles réservés à chaque sexe. Les différends, qu’ils aient lieu au sein d’un couple ou entre amis, doivent être gérés intelligemment. Et pour cela, n’oubliez pas que la nuit porte conseil…

Rachelle Hampton

http://www.slate.fr

Quand Donald Trump invente un acte terroriste en Suède


Le gouvernement américain veut absolument faire opter son décret pour l’interdiction des réfugiés et immigrants des pays majoritairement musulman sur son territoire. Pour ce faire, pourquoi ne pas parler des attentats ailleurs quitte en inventé pour que ses adeptes puissent croire n’importe quoi. Donald Trump, continue même en temps que Président a véhiculé des fausses informations
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Quand Donald Trump invente un acte terroriste en Suède

 

Donald Trump... (PHOTO KEVIN LAMARQUE, REUTERS)

Donald Trump

PHOTO KEVIN LAMARQUE, REUTERS

 

Agence France-Presse
Washington

Donald Trump a laissé la Suède perplexe, voire goguenarde, lors d’un discours prononcé samedi où il devisait sur la crise des réfugiés et l’insécurité dans le monde, et a évoqué un attentat commis dans le pays scandinave — qui n’a en fait jamais eu lieu.

«Regardez ce qui se passe en Allemagne, regardez ce qui s’est passé hier soir en Suède. La Suède, qui l’aurait cru? La Suède. Ils ont accueilli beaucoup de réfugiés, et maintenant ils ont des problèmes comme ils ne l’auraient jamais pensé» a lancé le président américain, dans un discours virulent en Floride.

Il a également cité les attentats, bien réels ceux-là, de Bruxelles, Nice et Paris.

Une porte-parole de M. Trump n’a pas donné suite à une demande de clarification de l’AFP.

Et le ministère suédois des Affaires étrangères a activé son ambassade à Washington pour en savoir plus.

«Nous avons contacté le (département d’État) américain pour comprendre et obtenir clarification», a déclaré à l’AFP Catarina Axelsson, une porte-parole du ministère suédois.

Hors du milieu feutré de la diplomatie, les railleries sont allées bon train, notamment sur les réseaux sociaux.

Très vite, la fausse information a fait le tour de Twitter, sous les mots-clics lastnightinSweden (hier soir en Suède) et SwedenIncident (incident en Suède).

L’ex-premier ministre suédois Carl Bildt a ouvert le feu : «La Suède? Un attentat? Qu’est-ce qu’il a fumé?».

Gunnar Hokmark, un eurodéputé suédois, a retweeté un message d’un compatriote disant : «hier soir en Suède, mon fils a laissé tomber son hot-dog dans le feu de camp. C’est tellement triste».

«Mais comment (Trump) a-t-il pu le savoir?» se demande le député dans son commentaire.

D’autres tweets se moquent de M. Trump, publiant sous l’appellation de «plan secret pour un attentat en Suède»… des instructions de montage de meubles Ikea.

Le site officiel national @sweden, qui est tenu chaque semaine par un citoyen suédois différent, a reçu quelque 800 questions en quatre heures.

«Non. Rien de ce genre ne s’est passé en Suède. Il n’y a pas eu d’attaque terroriste. Du tout», a répondu la responsable de la semaine, une bibliothécaire mère de famille.

Ce n’est pas la première fois que des membres de l’administration Trump font référence à des attentats inexistants – expliqués ensuite par des lapsus.

La conseillère de Donald Trump Kellyanne Conway – qui a inventé la notion de «faits alternatifs» – a fait allusion au «massacre de Bowling Green» lors d’une interview. Elle a expliqué ensuite qu’elle voulait parler des «terroristes de Bowling Green», deux Irakiens inculpés en 2011 pour avoir tenté d’envoyer de l’argent et des armes à al-Qaïda.

Et le porte-parole de la Maison-Blanche, Sean Spicer, a parlé trois fois en une semaine de l’«attentat d’Atlanta» – avant de se souvenir que celui-ci avait en réalité eu lieu à Orlando, en Floride.

http://www.lapresse.ca

Vous n’arrivez plus à lire des livres? Voilà pourquoi


Il semble que la génération Y (1980-1995) a plus de difficultés à se concentrer pour se plonger dans un livre étant né entre deux mondes. L’autre monde bien sûr est Internet ou tout est rapide, tout nous interpelle
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Vous n’arrivez plus à lire des livres? Voilà pourquoi

 

© thinkstock.

De nombreux (ex-) lecteurs ressentent de plus en plus de difficulté à rester sagement devant un livre comme autrefois, avant l’ère internet. Mais la technologie n’est pas seule responsable. Il s’agit surtout d’un problème générationnel…

Vous avez envie de lire mais à chaque tentative la mission échoue et le livre termine sur la commode, relégué aux oubliettes par un smartphone et quelques fils d’actualité? Vous n’êtes pas le seul! Il s’agit du syndrome dit de « l’insécurité du lecteur », un problème de concentration qui touche surtout la génération Y (1980-1995), relate le magazine Slate.

Solutions illusoires

La frustration qui en découle est énorme, au point de pousser les concernés à multiplier les démarches pour retrouver ce paradis de la lecture insouciante: journée déconnectée, liseuse, balade en forêt, chalet à la montagne, exil sur une île déserte… mais rien n’y fait et l’entreprise dérive souvent vers une activité étrangère à l’objectif initial.

« Nés entre deux mondes »

Selon les études menées sur le sujet, ce phénomène s’explique par la nature-même de la génération Y, une génération née « entre deux mondes »:

« Nous avons atterri dans un monde différent de celui dans lequel nous sommes nés. Mais, à l’inverse de nos parents, nous ne pouvons nous en extraire. Nous sommes obligés d’y faire face. Et nous avons peur de ne pas être à la hauteur », affirme Katy Waldman dans un article consacré.

Malaise

Bref, cette génération n’est pas née avec internet et a été éduquée à la lecture imprimée sur papier avant de devoir s’adapter au format numérique. À cheval sur deux époques, elle n’est donc ni instinctivement liée au support traditionnel ni à l’actuel. Une « gêne » que ne rencontre pas la génération suivante baignée dès l’enfance dans cet univers connecté.

Impasse

Ajoutez à cela la surabondance de contenus, le streaming en ligne, le bombardements de notifications, le FOMO (« Fear Of Missing Out », la peur de louper quelque chose), l’impossibilité professionnelle de déconnecter régulièrement, les cinq boîtes mails et les multiples applications de discussions instantanées et vous comprendrez que terminer « Guerre et Paix » ce soir ne sera pas une mince affaire… 

http://www.7sur7.be/

Les Américains s’arment à un rythme record


Je crois qu’un peuple aussi armé que les Américains augmentent encore plus leur insécurité. Cette course à l’armement devient dangereuse pour eux-mêmes. Vue de l’extérieur, on constate que cela ne fait qu’augmenter les fusillades, les tueries et les accidents reliés aux armes à feu. Être armé ne résous  rien au contraire. en octobre 2015, les statistiques révélaient qu’il y avait une fusillade tous les 64 jours aux États-Unis, cela fait beaucoup.
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Les Américains s’arment à un rythme record

 

Selon un professeur au département de santé publique... (Photo Luke Sharrett, Bloomberg)

Selon un professeur au département de santé publique et de gestion de l’Université Harvard, «il n’y a pas nécessairement plus de gens qui achètent des armes. Souvent, ce sont des gens qui possèdent déjà des armes qui en achètent d’autres.»

PHOTO LUKE SHARRETT, BLOOMBERG

PHILIPPE MERCURE

 

Des records de ventes d’armes à feu, chaque mois, depuis maintenant sept mois. Les indices montrent que les Américains sont en train de s’armer à un rythme inégalé. Et les tueries comme celles de San Bernardino, loin de freiner le phénomène, sont connues pour l’accélérer.

Vendredi dernier, lors des soldes du Vendredi fou (Black Friday), le FBI a effectué pas moins de 185 345 vérifications d’antécédents criminels pour des gens souhaitant acheter des armes à feu. C’est plus de deux vérifications par seconde, et un record de tous les temps pour une seule journée.

Le Vendredi fou entraîne toujours une ruée vers les armes, puisque des rabais substantiels sont offerts aux consommateurs. Mais le record de cette année s’inscrit dans une tendance lourde. Une analyse des chiffres du FBI montre que depuis avril, chaque mois s’est systématiquement soldé par des records de vérifications de sécurité liées aux achats d’armes.

Selon les experts, les attentats terroristes comme ceux qui ont frappé Paris, combinés aux fusillades de masse quasi quotidiennes sur le sol américain, créent un sentiment d’insécurité qui incite les gens à s’armer.

«La principale motivation expliquant les ventes d’armes est la crainte de la violence quotidienne, y compris les tueries de masse», affirme Jon Vernick, codirecteur du Johns Hopkins Center for Gun Policy and Research.

En fait, selon M. Vernick, les tueries comme celle survenue mercredi à San Bernardino ont un double effet. En plus de créer un sentiment d’insécurité, elles font ressurgir le débat sur le contrôle des armes à feu, incitant les amateurs d’armes à devancer leurs achats de crainte que les lois ne soient resserrées.

«Nous croyons qu’il n’y a pas nécessairement plus de gens qui achètent des armes, précise David Hemenway, professeur au département de santé publique et de gestion à l’Université Harvard. Souvent, ce sont des gens qui possèdent déjà des armes qui en achètent d’autres.»

Tout cela n’augure rien de bon quand on sait qu’une augmentation des armes en circulation, loin de favoriser la sécurité, fait directement augmenter les risques de violence.

«Les gens qui ont des armes à la maison sont plus susceptibles de devoir composer avec un homicide ou un suicide d’un membre de leur famille», rappelle Jon Vernick, citant de nombreuses études sur le sujet.

Chez nous, la Sûreté du Québec affirme ne pas avoir noté d’augmentation des demandes de permis d’armes depuis les attentats de Paris du 13 novembre.

Des ventes sous-estimées

Les ventes d’armes elles-mêmes n’étant pas comptabilisées aux États-Unis, les vérifications d’antécédents criminels effectuées par le FBI sont l’indice le plus utilisé pour estimer le rythme auquel s’arment les Américains. Selon le Johns Hopkins Center for Gun Policy and Research, ce chiffre sous-estime en fait les ventes d’armes, puisque pas moins de 40% d’entre elles se feraient par l’entremise de petits marchands non enregistrés qui ne vérifient pas les antécédents criminels de leurs clients.

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Êtes-vous dépendante affective?


Être dépendant d’un conjoint (e) au point de s’oublier soi-même est un couple voué à l’échec, et comme on entend souvent, mieux vaut vivre seul qu’être mal accompagné
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Êtes-vous dépendante affective?

 

Êtes-vous dépendante affective?

Posez-vous les bonnes questions. Photo Fotolia

Alexandra Roy

 

Se définissant par un immense sentiment d’insécurité et de vide affectif, la dépendance affective est une affliction psychologique qui peut vous empêcher de vous épanouir dans vos relations amoureuses.

Voici neuf signes que vous en souffrez.

VOUS NE POUVEZ PAS PRENDRE DE DÉCISION SEULE

Vous avez toujours besoin de l’avis de votre partenaire avant d’entreprendre une action, car vous voulez être certaine de lui plaire. Vous n’avez pas confiance en vos moyens ni en vous-même, donc vous avez constamment besoin de l’approbation des autres pour avancer.

VOUS ÊTES MALHEUREUSE CÉLIBATAIRE

Pour vous, être célibataire est la pire chose qui puisse vous arriver. Vous collectionnez les échecs amoureux et vous n’arrivez jamais à être heureuse en amour.

IL EST VOTRE RAISON DE VIVRE

Lorsque vous êtes en couple, vous avez l’impression d’avoir trouvé votre «sauveur» et celui-ci devient rapidement votre raison de vivre. Toutes vos activités se mettent à tourner autour de lui et de son univers. Vous ne pensez qu’à lui et n’existez que pour lui. Votre bonheur dépend de lui.

TOUS VOS ŒUFS SONT DANS LE MÊME PANIER

Littéralement, c’est la fin du monde si votre relation venait à se terminer; d’ailleurs, le simple fait d’y penser vous fait verser une larme. Vous ne vous voyez pas «vivre» sans lui.

VOUS RENONCEZ À VOUS-MÊME

Vous tassez tous vos projets et vos passions pour être avec lui. Vous avez tellement peur de le perdre que vous êtes prête à tout, y compris à renoncer à votre identité et à faire des choses contre votre gré, pour lui faire plaisir.

VOUS FAITES PASSER SES BESOINS EN PREMIER

À vos yeux, ses désirs sont plus importants que les vôtres et c’est pourquoi vous n’hésitez pas à vous empresser de les satisfaire sur le champ lorsqu’il les manifeste.

VOTRE HUMEUR DÉPEND DE LA SIENNE

Vous êtes aux anges s’il l’est aussi ou, au contraire, vous êtes déprimée ou fâchée si votre partenaire est triste ou en colère.

VOUS CHOISISSEZ LE MAUVAIS TYPE DE PARTENAIRE

Les dépendants ont tendance à s’amouracher de partenaires indisponibles émotionnellement, car ceux-ci leur rappellent leur premier amour, d’où leurs échecs amoureux.

VOUS N’ÊTES JAMAIS SATISFAITE

Par-dessus tout, peu importe ce que votre conjoint peut dire ou faire, vous n’êtes jamais satisfaite. Vous ressentez un immense vide affectif qui semble impossible à combler.

http://fr.canoe.ca/

La peur d’être en retard


    Je suis du genre a vérifier 3 ou 5 fois mon itinéraire en autobus, surtout s’il faut que je transfert de bus pour arriver à l’heure. C’est vraiment stressant !!! Alors qu’aller a pied a un rendez-vous, je n’ai pratiquement pas de problème
    Nuage

     

    La peur d’être en retard

  1. peur retard

    Photo :Thinkstock
Nadine Descheneaux, Coup de pouce,

La simple idée d’arriver en retard au travail, au service de garde, à un rendez-vous ou même à notre souper de filles nous angoisse au maximum? On essaie d’en trouver la raison.

Est-ce que, enfant, on s’est fait chicaner ou humilier devant la classe pour un retard? Peut-être craint-on alors de voir la situation se reproduire. Chose certaine, derrière l’obsession de toujours arriver en avance se cache une grande insécurité et une peur profonde de déranger, de se faire réprimander, juger, rejeter – bref, de déplaire.

«Pour ces personnes, arriver en avance est une forme de contrôle et une façon de gérer leur stress», explique Francesca Sicuro, psychologue.

On aimerait se débarrasser de cette source d’anxiété?

«Pour s’en sortir, on trouve la peur en cause. On peut ainsi mieux replacer les choses dans un contexte réaliste», propose Mme Sicuro.

Notre amie va-t-elle nous chicaner si on arrive en retard au souper de filles? Notre patron nous mettra-t-il à la porte parce qu’on a été prise dans le trafic?

«En s’imaginant ce qui se produirait pour vrai si on arrivait en retard, on va réaliser que les conséquences ne sont jamais aussi terribles qu’on se l’était imaginé», affirme la psychologue.

Par la suite, on travaille à se défaire de notre habitude en arrivant progressivement de moins en moins en avance. Si on avait l’habitude d’arriver 30 minutes d’avance, on vise 25 puis 20 minutes, tout en apprenant à gérer notre stress.

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