En Inde, les universités enseignent que les avions ont été inventés là-bas il y a 5 000 ans


Je trouve cela un peu douteux que des universités enseignent de fausses informations scientifiques
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En Inde, les universités enseignent que les avions ont été inventés là-bas il y a 5 000 ans

 

par  Dylan Kuperblum

En Inde, les étudiants en ingénierie pourront désormais suivre dans tout le pays un cours optionnel intitulé « systèmes de connaissance indienne », avec comme support du cours un livre appelé Bharatiya Vidya Saar. Dans cet ouvrage un tout petit peu controversé, on apprend notamment que de nombreuses inventions telles que l’aéronautique, les batteries, mais aussi la théorie de la gravité, auraient été inventées en Inde il y a des siècles. Newton se retourne probablement dans sa tombe en ce moment.

Interrogé par le site d’information indien The Print, un professeur qui a préféré garder l’anonymat explique que « le but de ce cours est de sensibiliser les étudiants aux connaissances scientifiques anciennes », et d’ajouter que « depuis des siècles, nous apprenons [en Inde] comment les Britanniques ont inventé ceci ou cela […]. Il est grand temps de changer les choses et nous espérons le faire avec ce cours. »

Pour mettre en avant ces « faits » délirants, chaque sujet est divisé en deux sections :  la partie « Mythe » et la partie « Réalité ». Par exemple, pour l’aéronautique, dans la partie « Mythe » on peut lire qu’ « on tient généralement pour vrai que l’aéronautique a été développée par les frères Wright en 1903 ». Mais dans la partie « Réalité », la vérité est tout autre : « 5 000 ans avant l’invention de l’avion par les frères Wright, Maharshi Bhardwaj avait écrit une épopée appelée “Yantra Sarvasva” dont faisait partie l’aéronautique. »

Même chose pour la découverte de l’électricité. Maharishi Agastya aurait évoqué le sujet bien avant Benjamin Franklin…

C’est au Conseil indien pour l’enseignement technique (AICTE) qu’on doit la décision d’introduire ce cours. Le gouvernement de Narendra Modi est d’ailleurs accusé de promouvoir la pseudoscience propagée par des groupes hindous. Plusieurs de ses membres, y compris le Premier ministre lui-même ont, par le passé, diffusé des affirmations scientifiques douteuses. Pas surprenant dans un pays où Satyapal Singh, ministre adjoint du Développement des ressources humaines, prétendait en janvier 2018 que la théorie de l’évolution de Darwin ne devait plus être enseignée à l’école. 80 % des 3 000 universités qui relèvent de l’AICTE ont ainsi accepté l’utilisation du livre dans leur établissement.

Sources : The Print / Hindustan Times

https://www.ulyces.co/

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Créer de l’eau potable à partir de l’air du désert, c’est possible!


Les scientifiques prédisent que 50 % de la population mondiale va manquer de l’eau d’ici quelques années. Les chercheurs améliorent une technique peu coûteuse et plus durable pour amasser l’eau à partir de l’humidité même dans un désert. Pour le moment, il est petit et ne peut ramasser qu’un quart de litre, ils espèrent réussir pour fabriquer l’appareil plus gros et ainsi amasser plusieurs litres d’eau pour les besoins d’une maisonnée
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Créer de l’eau potable à partir de l’air du désert, c’est possible!

 

Le nouveau dispositif permet d'extraire l'humidité d'un air très sec.

Le nouveau dispositif permet d’extraire l’humidité d’un air très sec.  Photo : MIT

Des tests menés sur le terrain en Arizona, aux États-Unis, confirment qu’un dispositif présenté l’an dernier par une équipe américaine est bel et bien capable de créer de l’eau potable à partir de l’air très sec du désert.

Explications.

Un texte d’Alain Labelle

Même dans les régions les plus arides de la Terre, il y a de l’humidité dans l’air. Des scientifiques du Massachusetts Institute of Technology (MIT) et de l’Université de Californie à Berkeley ont mis au point un appareil capable d’extraire l’eau de l’humidité présente dans l’air, et ce, même si elle est pratiquement inexistante.

Dans un monde où l’eau potable est de plus en plus rare, et où de graves pénuries d’eau affectent déjà plusieurs pays, le potentiel de cette invention est grand. Particulièrement lorsqu’on pense au futur, alors que la population humaine ne cessera d’augmenter dans un monde frappé par les effets du réchauffement du climat.

Créer de l’or bleu

Cette technologie pourrait éventuellement fournir un nouveau moyen d’obtenir de l’eau propre et fraîche presque partout sur Terre, en puisant l’eau directement de l’humidité de l’air, même dans les endroits les plus secs.

L’équipe de recherche, qui inclut des ingénieurs et des chimistes, affirme qu’il reste encore beaucoup de travail à réaliser pour utiliser son concept d’extraction de l’eau de l’air à grande échelle, mais elle se dit encouragée par les résultats des tests réalisés à Tempe, une ville au climat aride située en banlieue de Phoenix.

Vous pouvez vraiment obtenir de l’eau potable directement à partir de l’air le plus sec du désert. Evelyn Wang, MIT

Des technologies existent déjà pour extraire l’eau de l’air très humide, par exemple des systèmes de récolte d’eau à partir du brouillard. Elles ont d’ailleurs été déployées dans un certain nombre de zones côtières. Certaines méthodes permettant de retirer l’humidité de l’air sec existent aussi, mais sont très coûteuses.

La présente invention est toutefois la première qui pourrait être utilisée à grande échelle pratiquement n’importe où, quel que soit le taux d’humidité, et à des coûts moindres.

En fait, la technique permet d’extraire de l’eau dans de l’air n’ayant un taux d’humidité que de 10 %. Par comparaison, les méthodes actuelles exigent des niveaux beaucoup plus élevés, avoisinant les 100 % d’humidité pour les méthodes de récolte du brouillard, et plus de 50 % pour les systèmes à base de rosée. En outre, ces deux méthodes nécessitent de grandes quantités d’énergie pour le refroidissement.

Le nouveau procédé a recours à un genre de matériau en mousse attirant l’humidité et utilise des interactions entre des molécules organiques et une surface métallique. Elle est entièrement alimentée par la chaleur du soleil.

Le détail des tests est publié dans la revue Nature Communications.

Alimenter une maison

La version testée sur le terrain inclut quelques améliorations par rapport au concept initial décrit l’an dernier dans la revue Science. Elle permet même d’extraire l’eau à des températures sous zéro.

Toutes les interrogations soulevées l’an dernier ont été positivement réglées dans nos tests. Evelyn Wang, MIT

Le petit prototype testé n’a servi qu’à prouver la valeur du concept, et sa grosseur devra être augmentée pour réussir à produire un quart de litre d’eau par jour, un rendement jusqu’à trois fois supérieur à celui de l’actuelle version.

De plus, le nouveau système ne nécessite pas de pompes ni de compresseur qui peuvent s’user.

« Il peut être utilisé de manière totalement passive, dans des endroits à faible humidité, mais avec de grandes quantités de lumière du soleil », explique Hyunho Kim du MIT.

La prochaine étape est donc de créer un appareil plus gros et plus efficace capable de produire les litres d’eau nécessaires pour alimenter une maison.

Des tests de qualité de l’eau ont aussi été menés et n’ont montré aucune trace d’impuretés.

http://ici.radio-canada.ca/